Le Saviez-Vous ► 1870, à Paris, on mange du chien, du chat et de l’éléphant pour survivre


La fin justifie les moyens, ici, on parle plus de la faim justifie les moyens. En période de crise, alors que les vivres viennent à manquer, on cherche n’importe quoi pour se mettre sous la dent. A Paris, en 1870, la guerre a mit la ville en état de crise. Il faut nourrir tout le monde, alors que les aliments traditionnels finissent par manquer, on se tourna vers les animaux domestiques ainsi ceux dans les zoos. Aujourd’hui, c’est avec horreur quand on pense que des gens vont manger des chiens et des chats ainsi que certains autres animaux. Alors qu’en ce temps-là, ce n’était pas non plus dans la mentalité française, la preuve, ils ont cessé ce mode alimentations quand cela fût possible.. Il reste quand même à espérer qu’un jour, nous ne vivrons jamais cette situation.
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1870, à Paris, on mange du chien, du chat et de l’éléphant pour survivre

 

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PAR MARINE GASC

En temps de crise, tout ce qu’il compte c’est survivre alors après avoir braconné tout ce qu’il est possible de manger, on s’attaque à l’inimaginable : les animaux de compagnie.

Remarque, à Antioche, ils mangeaient bien des humains… Et à la Rochelle en 1629, les soldats ont mangé leurs propres chevaux… En 1870, lors du siège de Paris, c’est la crise.

Le contexte social du siège de Paris

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Alors que la guerre Franco-prussienne bat son plein, l’armée prussienne gagne du terrain et se retrouve aux portes de Paris en septembre 1870. Côté Français, on se prépare au pire. Un siège c’est toujours difficile et rapidement on manque de bouffe alors l’intendance fait de grosses réserves. On compte plus de 2000 porcs, 150 000 moutons, plus de 30 000 œufs et 45 tonnes de farine. Mais à Paris, il y a du monde, on compte déjà 400 000 soldats mais les civils sont au moins aussi nombreux et le siège va durer bien plus longtemps que prévu alors rapidement, on manque de nourriture et tout particulièrement de viande… Alors on s’attaque aux poissons de la Seine, aux chevaux, aux ânes et aux rats même si ça ne fait pas partie des coutumes culinaires locales.

Les nouvelles recettes à base de chien, chat, singe et ours…

Au départ, les boucheries vendent le rat pour du lapereau car il n’y a rien de pire pour un bourgeois que de devoir s’abaisser à manger du rat. Mais les choses vont changer, Thomas Genin, alors cuisinier, raconte que si le rat est disgracieux il donne une viande goûteuse, fine et de grande qualité. Le cuistot a confectionné des terrines de rat avec une farce de chair et de graisse d’âne. A Paris, on dit que c’est délicieux ! Finalement, on en vient même à manger les chiens et les chats et des boucheries canines et félines vont ouvrir leurs portes alors que dans les restaurants de luxe, on mange même de l’éléphant…

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Les recettes du jardin d’acclimatation

Au jardin d’acclimatation, les éléphants Castor et Pollux ainsi que plusieurs buffles sont abattus d’une part parce qu’il n’y a plus rien pour les nourrir, d’autre part parce qu’ils peuvent servir de nourriture pour plusieurs personnes… Les animaux du zoo de Vincennes sont également passés à la casserole, notamment les ours et les singes. En revanche, au Jardin des plantes, on parvient à maintenir les animaux en vie notamment les éléphants, hippopotames, rhinocéros, bisons, buffles, zébus…

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Le soir du 31 décembre 1870, Bonvalet, le maire du 3ème arrondissement offre un dîner à une vingtaine de personnes au restaurant Noël Peter’s tenu par le chef Fraysse. Le menu est pour le moins étonnant, et sans doute gargantuesque lorsque l’on sait que la plupart des personnes crèvent la dalle à quelques rues seulement :

Hors d’œuvre : sardines, cèleri, beurre et olives
Potage : sajou
(une sorte de singe) au vin de Bordeaux
Relevé : saumon à la Berzelius
Entrée : escalopes d’éléphant, sauce aux échalotes
Rôt : ours à la sauce Troussenel
Dessert : pommes et poires

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Lors d’autres repas, il a été possible de manger de la daube de serpent python, du civet de lion, ou encore de la crépinette d’hippopotame ou de rhinocéros…

Voici un menu présenté quelques jours plus tôt, pour le réveillon de Noël…

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La plupart des animaux du Jardin d’acclimatation ont été vendus à M. Deboos, un boucher du 173 boulevard Haussmann par Albert Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin acclimatation, et fils du fondateur… Décédé quelques années plus tôt, il n’imaginait sans doute pas un tel festin destin pour son jardin…

Le 24 octobre, le boucher commence par acheter des jacks, zèbres et un buffle.

A la fin du siège de Paris qui a duré 130 jours, il ne reste quasiment aucun animal vivant dans la Ville.

Il faut attendre la fin de la guerre pour que les boucheries spécialisées apparaissent véritablement, comme les boucheries canines ou félines. Pendant la Première Guerre mondiale, on mange également du chien et du chat… La dernière a fermé en 1925.

http://www.racontemoilhistoire.com/

Vietnam : Une fillette retrouve son chien mort dans une boucherie


Dans certains pays asiatiques, le chien est encore un menu prisé, mais pas par tous, car certain considère le chien comme un animal de compagnie. Et une petite fille a vu le triste sort réservé à son chien qui avait été volé. Peut-être que la réaction de cette petite fille pourra aider à changer la mentalité de quelques personnes
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Vietnam : Une fillette retrouve son chien mort dans une boucherie

 

(Daily Mail)

Une enfant vietnamienne a vécu un véritable cauchemar éveillé. L’enfant de cinq ans dont le chien avait disparu a retrouvé son animal de compagnie dans une boucherie.

Les évènements se sont produits récemment dans le nord du Vietnam, rapporte le Daily Mail.  La photo de la petite fille pleurant son chien «Flower» a fait le tour des médias sociaux, plus particulièrement en Asie. Le chien faisait partie de la famille depuis trois ans.

Lors de la disparition de son animal, la petite a tout tenté pour le retrouver, en vain. Quelques jours plus tard, elle est passée près d’une boucherie près de chez elle, et a automatique reconnu son animal. Il gisait sur le trottoir, et avait déjà été cuit.

La fillette a crié «c’est Flower» très fort dans la rue avant de se précipiter vers son chien. La photo la montrant pleurer son animal a touché des milliers d’internautes.

La viande de chien est considérée comme un «mets fin» dans plusieurs pays asiatiques.

Un documentaire diffusé l’automne dernier sur Channel 4  révélait que sept tonnes de chiens vivants étaient envoyées vers Hanoi tous les jours pour être tuées.

La plupart des animaux sont volés dans les cours, jardins près de résidences privées.

http://tvanouvelles.ca/

Des épiceries trichent sur les dates d’emballage de viande et de volaille


C’est décourageant, en plus que la viande coûte plus chère, voilà qu’il faut se méfier des dates d’emballage. Les épiceries et supermarchés semblent tricher avec la loi au risque de contaminer ses clients. Une viande que l’on croit fraîche et qu’on met au réfrigérateur plutôt qu’au congélateur risque de se gaspiller car la date de péremption n’est pas bonne
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Des épiceries trichent sur les dates d’emballage de viande et de volaille

 

Exclusif – Si vous vous fiez aux dates d’emballage pour choisir votre viande en épicerie, il y a de fortes chances que vous vous fassiez avoir. Plusieurs commerçants changent les étiquettes des paquets de viande et de volaille afin de faire croire aux consommateurs que leurs produits sont plus frais qu’ils ne le sont réellement.

Une enquête de Julie Vaillancourt et de François Mouton

Un boucher qui travaille chez IGA a accepté de lever le voile sur cette pratique à condition que nous préservions son anonymat.

En théorie, les viandes emballées en magasin doivent être consommées dans un délai de deux à trois jours après la date d’emballage, selon la recommandation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Mais, à l’IGA où travaille notre collaborateur, on aurait tort de se fier à cette date pour savoir si le produit est encore propre à la consommation. Chaque matin, avant l’ouverture du magasin, on retire la viande des tablettes et… on la remet.

« Quand le produit est périmé, que ça fait trois jours qu’il est là, on vérifie s’il est beau en le sentant et si ça semble acceptable, on le remet en tablette. » — Un boucher chez IGA

extrait

Le problème, c’est qu’au passage, les bouchers apposent une date plus récente sur l’étiquette, explique notre boucher. « Dans notre IGA, on étire la date d’une journée, dans d’autres magasins, on peut lui donner jusqu’à trois jours. »

Cette pratique est illégale. Selon la loi fédérale sur les aliments et les drogues, la date qui figure sur un produit doit nécessairement correspondre au jour où le produit a été emballé pour la première fois.

Selon nos sources, dont un autre boucher qui témoigne également sous le couvert de l’anonymat, trafiquer la date d’emballage n’est pas une pratique exclusive à IGA.

« Tout le monde le fait, tout simplement. Dans tous, tous, tous, tous les magasins que j’ai faits dans ma vie, ils le font tous. »
— Un boucher chez IGA

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En caméra cachée dans un IGA

Un de nos collaborateurs a travaillé à la boucherie d’un IGA pendant deux jours, muni d’une caméra cachée. Le 5 novembre, l’emballeuse lui explique que tous les matins, il faut retirer des comptoirs les paquets qui datent de quelques jours afin de leur donner une nouvelle vie.

Ce matin-là, on retirait des étalages les produits datés du 2 novembre.

L’emballeuse dit : « Les produits qui arrivent sur la palette, c’est pour changer la date. »

Notre collaborateur : « J’enlève le 2? »

L’emballeuse répond : « Oui, emballe en date du 3 novembre ».

Ce jour-là, on a donc donné un jour de plus à un produit qui aurait autrement risqué d’être périmé.

Nous avons acheté certains de ces morceaux de viande, et les avons fait analyser afin de mesurer la présence de bactéries. Les deux steaks étaient acceptables. Par contre, les deux morceaux de poulet ont obtenu un taux de bactéries près de quatre fois – et même dans un cas, 35 fois – supérieur à ce qui est acceptable pour la consommation humaine.

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Chez Sobey’s, propriétaire de l’enseigne IGA au Québec, on n’a pas voulu commenter les résultats des analyses de laboratoire. Sobey’s fait valoir qu’elle a recours aux services d’une compagnie privée pour inspecter ses établissements en plus de se soumettre aux inspections du MAPAQ.

Quoi qu’il en soit, le directeur principal aux affaires publiques chez Sobey’s Québec, Alain Dumas, condamne la pratique.

« C’est quelque chose qu’on n’approuve pas, c’est quelque chose qu’on ne supporte pas. Ça reste un acte isolé, car ce n’est pas du tout dans les procédures et dans la politique que l’entreprise prône auprès de ses marchands. »
— Alain Dumas, directeur principal aux affaires publiques chez Sobey’s Québec

Des précédents

Pourtant, au cours des deux dernières années, deux autres épiceries IGA que celle où nous avons enquêté ont été prises à changer des dates d’emballage, selon des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

L’IGA de Coteau-du-Lac avait changé la date d’emballage de pépites de saumon fumé, un incident que son propriétaire attribue à un imbroglio avec le MAPAQ. Celui de Saint-Hyacinthe avait modifié la date d’emballage de sacs de moules et de filets de truite saumonée. Le propriétaire dit que c’était par mégarde. Tous deux ont été condamnés à 500 $ d’amende par le MAPAQ.

Quoi qu’il en soit, dès que nous avons contacté Sobey’s, les 285 marchands IGA du Québec ont été sommés de rappeler la loi aux propriétaires ainsi qu’aux gérants.

On leur a demandé de s’assurer que le personnel inscrive bien la date initiale lors du réemballage.

Le MAPAQ déplore que certains marchands fassent du réétiquetage illégal. Sa porte-parole Johanne Mainville, conseillère en salubrité au MAPAQ, explique que le procédé est difficile à dépister .

« Les inspecteurs vérifient les aspects qui sont vérifiables avec les informations dont nous disposons. Ce n’est pas une situation qui est facile à observer parce que forcément, ça ne se fait pas dans des heures où l’inspection se fait », explique-t-elle.

http://quebec.huffingtonpost.ca/