Les "bots" dominent les échanges sur Twitter, selon une étude


Personnellement, je n’ai pas été longtemps sur Twitter, je déteste ce réseau social. Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des « bots » sur un réseau social, enfin .. Ceux qui ont fait l’étude n’ont pas réussit a distinguer les bons et les mauvais « bots » Ils sont responsables de fausses informations et 90% des tweets sont lier à des sites pornographiques. C’est une plaie
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Les « bots » dominent les échanges sur Twitter, selon une étude

 

© afp.

Source: Belga

Les comptes automatiques jouent un grand rôle dans la diffusion des informations – fausses ou réelles – sur Twitter, selon une étude qui révèle lundi que ces « bots » sont à l’origine de deux tiers des messages postés sur le réseau social et renvoyant vers des sites internet populaires.

Selon l’institut indépendant Pew Research Center, 66% des messages contenant des liens vers des sites d’information, de sport ou de divertissement sont publiés par des « bots », qui envoient automatiquement des messages, et non par des humains.

Les chercheurs n’ont pas tenu à faire la distinction entre bons et mauvais « bots », contraction du mot « robot », alors que ces programmes sont accusés d’avoir facilité la diffusion de fausses informations sur le réseau social lors des dernières grandes échéances électorales, notamment l’élection présidentielle américaine de 2016.

« L’étude n’a rien trouvé qui prouve que ces comptes automatiques aient un ‘biais politique’ conservateur ou progressiste dans leur manière de partager de liens », ont écrit les chercheurs.

Leur usage autorisé mais avec des restrictions

Les conditions d’utilisation du réseau social aux 280 caractères autorisent l’usage de « bots » mais avec des restrictions.

Ces comptes peuvent ainsi « diffuser automatiquement des informations utiles » mais n’ont pas le droit « d’essayer de manipuler ou d’influencer des sujets tendance ».

« Puisque ces comptes ont un impact sur l’information à laquelle les gens ont accès sur les réseaux sociaux, il est important de se rendre compte de leur présence globale sur les réseaux », a expliqué le chercheur Aaron Smith.

Des entreprises reconnues ont recours à ces programmes. Netflix tweete ainsi automatiquement quand un nouveau programme est ajouté à son catalogue tandis qu’un robot de CNN publie les dernières informations.

Les contenus pornos très largement relayés par des « bots »

Les « contenus pour adultes » sont pour leur part très largement relayés par des « bots »: 90% des tweets contenant des liens vers des sites pornographiques populaires n’émanent pas d’êtres humains.

Pour cette étude, le Pew Research Center a analysé 1,2 million de tweets écrits en anglais renvoyant vers les 2.315 sites les plus populaires d’internet, pendant six semaines au milieu de l’année 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

De plus en plus de gouvernements manipulent les réseaux sociaux


Je pense que la plupart ne seront pas surpris surtout cette année que la désinformation est assez forte sur les réseaux sociaux à des fins politiques
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De plus en plus de gouvernements manipulent les réseaux sociaux

Selon une étude sur la liberté de l'internet... (ARCHIVES AFP)

Selon une étude sur la liberté de l’internet menée par cette ONG de défense des droits dans 65 pays, 30 gouvernements ont manipulé internet en 2017 pour déformer l’information en ligne, contre 23 l’année précédente.

ARCHIVES AFP

Agence France-Presse

De plus en plus de pays suivent l’exemple de la Russie et de la Chine en manipulant les réseaux sociaux et en traquant les opposants sur internet, une grave menace pour la démocratie, s’est inquiétée mardi l’organisation Freedom House.

Selon une étude sur la liberté de l’internet menée par cette ONG de défense des droits dans 65 pays, 30 gouvernements ont manipulé internet en 2017 pour déformer l’information en ligne, contre 23 l’année précédente.

Ces manipulations incluent l’usage de commentateurs payés, de trolls, de «bots» – des comptes automatisés – ou de faux sites d’information selon ce rapport intitulé «Freedom on the Net» (Liberté sur internet).

Le rapport indique que ces tactiques de manipulation et de désinformation en ligne ont joué un rôle important dans les élections d’au moins 18 pays au cours de l’année écoulée, y compris aux États-Unis.

«L’usage de commentateurs rémunérés et de «bots» politiques pour diffuser la propagande gouvernementale a d’abord été développé par la Chine et la Russie, mais c’est maintenant un phénomène mondial», a expliqué Michael Abramowitz, le président de Freedom House.

Pour Sanja Kelly, directrice du projet «Freedom on the Net», ces manipulations sont souvent difficiles à détecter, «et plus difficiles à combattre que d’autres types de censure, comme le fait de bloquer certains sites web».

L’année 2017 marque selon l’organisation la septième année consécutive de déclin de la liberté sur internet.

Pour la troisième année, la Chine est classée en tête des pays qui manipulent internet, en raison d’un renforcement de la censure et de la lutte contre l’anonymat en ligne et de l’emprisonnement de dissidents s’exprimant sur le web.

Le rapport mentionne aux Philippines une «armée de claviers» dans laquelle les gens sont payés 10 dollars par jour pour donner l’impression d’un soutien généralisé à la politique de répression brutale du trafic de drogue; et l’utilisation par la Turquie de quelque 6000 personnes pour contrer les opposants au gouvernement sur les réseaux sociaux.

Accusée d’avoir cherché à influencer les élections aux États-Unis et en Europe, la Russie a quant à elle renforcé ses contrôles de l’internet dans le pays.

Les blogueurs qui attirent plus de 3000 visiteurs par jour doivent désormais s’enregistrer auprès du gouvernement russe et se conformer à la loi sur les médias de masse. Les moteurs de recherche ont interdiction de prendre en compte les pages internet provenant de sites non enregistrés.

Freedom House exprime également son inquiétude face aux restrictions croissantes sur les VPN – des réseaux privés virtuels qui permettent de contourner la censure – désormais en place dans 14 pays.

Les États-Unis ne sont pas épargnés, selon le rapport.

«Si l’environnement en ligne aux États-Unis est resté dynamique et diversifié, la prévalence de la désinformation et des contenus partisans a eu un impact significatif», indique le rapport, ajoutant que «les journalistes qui contestent les positions de Donald Trump ont été confrontés à un harcèlement en ligne de façon flagrante».

http://www.lapresse.ca/t

Propagande et fake news : Facebook et Twitter sont utilisés pour manipuler


Depuis l’élection de Donald Trump, nous plus conscient des manipulations, des mensonges véhiculés dans les réseaux sociaux. Le but est semé la confusion pour rendre les gens de plus indifférents à la politique ou encore de partager pour gérer l’opinion publique. Ce n’est pas juste aux États-Unis, plusieurs pays utilise ce genre de plateforme que ce soit des gouvernements ou des individus .. Par exemple en Russie, des gens sont payés pour propager des fausses informations souvent contradictoires
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Propagande et fake news : Facebook et Twitter sont utilisés pour manipuler

Propagande et fake news : Facebook et Twitter sont utilisés pour manipuler

mage d’illustration. (Pixabay / CC0)

C’est la conclusion d’une vaste étude menée dans neuf pays et présentée par le « Guardian ».

 

C’est la conclusion d’une vaste étude menée dans neuf pays et présentée par le « Guardian ».

 

Thierry Noisette

Manipulation, manipulation, manipulation… La propagande et les informations biaisées ou fausses sur les réseaux sociaux sont massivement utilisées pour manipuler l’opinion publique à travers le monde, conclut une étude menée dans 9 pays et présentée par le « Guardian ».

Les chercheurs de l’université d’Oxford et leurs collègues observent un usage massif des réseaux sociaux, par des gouvernements et des individus, pour promouvoir des mensonges, de la désinformation et de la propagande. Comme en Russie, où 45% des comptes Twitter très actifs sont des bots (animés par des logiciels), ou à Taïwan, où une campagne contre le président Tsai Ing-wen a mis en œuvre des milliers de comptes coordonnés, diffusant de concert de la propagande de Chine communiste.

Les 12 auteurs de l’étude ont « analysé des dizaines de millions de messages sur 7 réseaux sociaux différents pendant des périodes d’élections, de crises politiques et d’incidents de sécurité nationale », entre 2015 et 2017. Ils ont étudié la Russie, la Chine, Taïwan, les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine.

« Semer la confusion »

Ils ont trouvé « les mensonges, les détritus, la désinformation » de la propagande traditionnelle largement répandus, selon Philip Howard, professeur d’études sur Internet à Oxford, qui estime que les algorithmes de Facebook et Twitter jouent en faveur de ces manœuvres :

« Il y a un immeuble à Saint-Pétersbourg (en Russie) avec des centaines d’employés et des millions de dollars de budget dont la mission est de manipuler l’opinion publique » dans un certain nombre de pays, a détaillé Philip Howard le 20 juin, lors d’une présentation à la presse rapportée par l’AFP.

 

Les techniques russes consistent par exemple à diffuser de « multiples » publications « contradictoires ».

« Il s’agit de semer la confusion. Il ne s’agit pas forcément de diffuser de fausses informations mais de rendre les gens tellement indifférents à la politique qu’ils n’ont plus envie de s’engager. »

 

Une des techniques les plus simples est l’usage de comptes automatisés pour aimer, partager ou publier des contenus sur les réseaux sociaux, pour noyer sous le nombre les débats réels et modérés entre participants humains et pour donner l’impression d’un soutien important à telle ou telle proposition.

La Russie et l’Ukraine, le pionnier et son labo

La Russie a été pionnière dans le développement de la propagande numérique, estiment les auteurs, pour brouiller les messages d’opposants et créer l’illusion d’un consensus écrasant.

Pour Samuel Woolley, directeur de recherche du projet, « la Russie est le cas à examiner pour voir comment un régime autoritaire particulièrement puissant utilise les réseaux sociaux pour contrôler les gens ».

L’Ukraine est l’exemple d’une évolution de ces techniques, comme terrain d’expérience des tactiques russes, juge Wooley. Les chercheurs citent comme des cas d’école de fausses histoires celle d’un « garçon crucifié » et une autre de soldats ukrainiens payés « avec deux esclaves et une parcelle de terrain ».

Pour combattre ces méthodes, les Ukrainiens ont lancé le projet StopFake, un travail collaboratif contre les fausses nouvelles (ou fake news) « principalement produites par les médias russes » et interdit certains réseaux sociaux russes tels que VKontakte et Yandex.

Des bots pro-Trump en 2016

Aux Etats-Unis, où l’étude a analysé des bots qui ont retweeté plus de 17 millions de messages pendant l’élection de 2016, les chercheurs affirment que « les bots sont parvenus à des positions d’influence mesurable » pendant cette campagne électorale :

« Nous concluons que les bots ont bien affecté le flux de l’information pendant cet événement particulier. »

 

Parmi les exemples cités pour les USA [PDF], Patrick Ruffini, webmaster de la campagne de George Bush en 2004 et ancien directeur de campagne numérique du Parti républicain, a suggéré que des bots ont été employés pour attaquer Ted Cruz, un des concurrents de Donald Trumppour l’investiture républicaine :

« 465 utilisateurs de Twitter ont collectivement pressé les gens de se plaindre à la FCC [autorité de régulation des télécoms, NDLR] des appels téléphoniques automatisés de Cruz. »
 
« Des gens avec aucun abonné Twitter semblent très intéressés par le dépôt de plaintes contre Cruz. »

 

Sur Twitter, les bots pro-Trump beaucoup plus actifs que les pro-ClintonLes auteurs sont critiques envers le désintérêt apparent, selon eux, des grands réseaux sociaux face à la manière dont leurs plateformes sont utilisées : Facebook, par exemple, délègue la lutte contre la propagande à des organisations extérieures comme Snopes ou l’Associated Press. Une critique qui est aussi faite par des journalistes.

http://tempsreel.nouvelobs.com