Dormir dehors, mourir à petit feu


Les sans-abris qui dorment dehors ont un plus haut taux de mortalité que ceux qui vont dans les refuges. Leur santé n’est pas assez surveillée qu’il est souvent trop tard pour faire quelque chose. Les noirs et les femmes qui dorment à l’extérieur ont un taux de mortalité moins grands qu’un blanc.
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Dormir dehors, mourir à petit feu

Selon une nouvelle étude, les sans-abri qui dorment... (Photo Marco Campanozzi, Archives La Presse)

Selon une nouvelle étude, les sans-abri qui dorment régulièrement à l’extérieur ont un taux de mortalité près de trois fois supérieur aux sans-abri qui fréquentent les maisons d’accueil.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Les sans-abri qui couchent dehors ont un taux de mortalité près de trois fois supérieur aux sans-abri qui fréquentent les maisons d’accueil, révèle une nouvelle étude.

L’un des gros problèmes est que ces sans-abri, réfractaires aux maisons d’accueil, développent des problèmes de santé chroniques, comme le cancer ou la cardiopathie, qui sont détectés trop tard pour être traités.

MOURIR À 53 ANS

En 2000, Jill Roncarati a identifié 445 sans-abri dormant régulièrement à l’extérieur durant la nuit, plutôt que dans un refuge, à Boston. La psychologue de l’Université Harvard les a suivis pendant neuf ans. Pendant cette période, 134 d’entre eux sont morts, à un âge moyen de 53 ans.

« Cela signifie qu’ils ont un taux de mortalité 10 fois plus élevé que la moyenne de la population et 2,7 fois plus élevé que la population générale des sans-abri », explique Mme Roncarati, qui vient de publier ses résultats dans la prestigieuse revue JAMA Internal Medicine.

COEUR ET CANCER

L’hypothermie n’explique pas ce taux de mortalité élevé des sans-abri ne fréquentant pas les refuges la nuit.

« Seulement une des 134 morts est directement liée au froid, dit Mme Roncarati. […] La grande différence, c’est sur le plan des maladies chroniques – le coeur et le cancer. Elles sont diagnostiquées beaucoup plus tard chez les sans-abri qui ne fréquentent pas les refuges la nuit. Même s’il y a des équipes qui les visitent régulièrement et que beaucoup d’entre eux fréquentent des refuges de jour, ils n’ont pas un suivi aussi serré. »

NOIRS ET FEMMES

Les Noirs qui dorment à l’extérieur ont un taux de mortalité deux fois moins élevé que les Blancs non hispaniques qui dorment à l’extérieur.

 « C’est une différence raciale qu’on a souvent vue ailleurs dans des études sur les sans-abri, mais que personne n’a jamais réussi à expliquer, dit Mme Roncarati. Les femmes aussi dans notre étude avaient un taux de mortalité trois fois moindre. Dans ce dernier cas, l’hypothèse souvent retenue est qu’il est moins difficile pour une femme que pour un homme de demander de l’aide pour un problème de santé. »

À MONTRÉAL AUSSI

Le constat de l’étude du JAMA Internal Medicine est probablement similaire à la situation montréalaise, estime Éric Latimer, chercheur de l’Institut Douglas qui a dirigé un dénombrement des sans-abri montréalais en mars 2015.

« Je n’ai jamais vu de chiffres, mais c’est ce qu’on entend sur le terrain », dit M. Latimer.

Pierre Gaudreau, directeur du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), confirme ce constat. « Si on regardait la santé des sans-abri qui dorment à l’extérieur, on trouverait beaucoup de problèmes de santé cardiaque et de cancers non diagnostiqués. »

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NOMBRE DE SANS-ABRI À MONTRÉAL SELON UN DÉNOMBREMENT EN MARS 2015

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NOMBRE DE SANS-ABRI QUI DORMAIENT À L’EXTÉRIEUR À MONTRÉAL SELON LE DÉNOMBREMENT DE MARS 2015

Source : Institut Douglas

L’ALCOOL DANS LES REFUGES

Deux voies s’ouvrent pour s’attaquer aux problèmes de santé des itinérants qui ne dorment pas dans les refuges, selon Mme Roncarati.

« Soit on augmente le suivi médical itinérant, mais on en fait déjà beaucoup […]. Soit on essaie d’en convaincre de dormir dans les refuges. Un certain nombre d’entre eux n’y vont pas parce qu’ils ne peuvent pas se passer d’alcool, de drogue ou de cigarettes pendant toute une nuit. On pourrait penser à des politiques permettant de sortir fumer pendant la nuit sans perdre son lit. Ou alors, à des refuges où il est permis de boire une certaine quantité d’alcool. Il y en a un à Toronto. »

http://www.lapresse.ca/

Un camion de police «libéré, délivré» grâce à une drag queen habillée en Reine des neiges


Je me demande ce que la police a pensé quand il a été aider par Elsa la Reine des neiges à sortir leur camion enlisé dans la neige. Il faut avouer que c’est assez cocasse comme scène. En fait, c’est un drag Queens qui déguisé en la reine des Neiges a sorti d’un bar pour libérer et délivrer la police
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Un camion de police «libéré, délivré» grâce à une drag queen habillée en Reine des neiges

 

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Capture d’écran | via YoutubeLicense by

Ce mardi soir, un homme habillé en princesse Elsa de La Reine des neiges est venu au secours d’un camion de la police de Boston. La ville du nord-est de États-Unis venait d’être frappée par une tempête de neige, et les policiers étaient bloqués par un tas de neige.

Jason Triplett, trente-sept ans, s’est rué à l’extérieur du bar duquel il buvait un verre avec ses amis pour venir en aide aux policiers coincés.

«J’avais mis ce costume pour faire rire mes amis», a déclaré cette drag Queens d’un soir.

La scène a été filmée par un client du bar. La vidéo montre un homme coiffé d’une perruque blonde et vêtu d’une robe bleue et argentée, en train de braver hardiment le blizzard: il se bat contre les éléments et pousse le camion de police de toutes ses forces. Après quelques minutes, la Reine des neiges parvient à «libérer, délivrer» les policiers sous les applaudissements et les acclamations des clients du bar. Sur l’enregistrement vidéo, on peut d’ailleurs les entendre crier: «Libère le Elsa, délivre le!».

La vidéo a fait le tour du web et a été visionnée plus de six millions de fois. Un chiffre qui n’impressionne pas le principal intéressé, qui a d’autres ambitions:

«Si ce sont mes quinze minutes de gloire, alors j’aimerais en profiter pour aller sur le plateau d’Ellen DeGeneres et rencontrer le patineur artistique Adam Rippon».

 

http://www.slate.fr/

Des robots quadrupèdes à la fois fascinants et effrayants


Ces robots me font penser à un chien sans tête par leur façon qu’ils se déplacent et le comportement de celui qui attend l’autre pour ouvrir la porte avec un bras articulé
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Des robots quadrupèdes à la fois fascinants et effrayants

 

Depuis plusieurs années, l’entreprise technologique Boston Dynamics met en ligne des vidéos de robots sur le net, provoquant à chaque fois la fascination mais aussi une certaine panique chez les internautes. Il faut dire que leur aspect a de quoi donner quelques frissons.

Sur une vidéo mise en ligne lundi, on peut voir un robot quadrupède buter sur une porte fermée, aidé par l’un de ses congénères muni, lui, d’un bras articulé. Une scène inimaginable il y a encore quelques années et digne des meilleurs films de science-fiction hollywoodiens.

http://www.7sur7.be/

Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?


On a fini l’année et commencé la nouvelle année par des froids extrême d’une part, et des chaleur extrême à d’autres endroits dans le monde. Neige au Sahara, froid aux États-Unis, tempête en Europe, chaleur extrême en Australie avec des incendies incontrôlables. Au Québec, nous avons connu des froids polaires et un redoux avec des averses de pluies et on prévoit un froid extrême par la suite. Si ce n’est pas les changements climatiques qui cause ces désordres météorologiques, alors ce serait quoi ?
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Neige au Sahara, grand froid aux États-Unis : la météo devient-elle folle ?

 

 

 

Xavier Demeersman
Journaliste

2018 vient à peine de commencer et l’année est déjà marquée par plusieurs épisodes météorologiques extrêmes dans divers endroits du monde.

Que ce soit dans l’hémisphère nord, où l’hiver qui vient de commencer sévit durement en Amérique du Nord ; ou dans l’hémisphère sud, particulièrement en Australie où l’été commence sous une chaleur écrasante (47,3 °C près de Sydney). Caprices de la météo ou conséquences du dérèglement climatique ?

La France a essuyé une redoutable tempête les premiers jours de 2018. Eleanor a fait au moins sept victimes et laissé dans son sillage des inondations et d’importants dégâts matériels causés par des rafales de vent à plus de 100 km/h. Plusieurs de nos voisins européens ont aussi été frappés.

Ces derniers jours, il est tombé dans les Alpes jusqu’à 1,90 mètre de neige fraîche en quelques heures près de la frontière italienne. En Savoie, la neige arrivait jusqu’aux épaules, avec une couche atteignant 1,60 mètre. Les photos et les vidéos partagées sur les réseaux sociaux sont impressionnantes.

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige est tombée dans la région de Aïn Sefra, dans le Sahara algérien, à 1.500 mètres d’altitude. © Météo-France

La neige du Sahara

De la neige, il en est tombé dans un endroit où l’on n’a pas l’habitude d’en voir…, un environnement connu pour son aridité : le Sahara. Bien sûr, il n’a pas neigé partout dans le plus grand désert de sable du monde, ce weekend, mais en particulier dans le Sahara algérien. C’est toujours avec étonnement et un certain émerveillement que l’on découvre ces images de dunes de sable rouge orangé qui ondulent à perte de vue, et recouvertes, une fois n’est pas coutume, d’un léger manteau blanc.

Quoique ce ne serait pas si exceptionnel dans cette région située au pied de l’Atlas. La neige n’y aurait tenu qu’une journée. La dernière fois que les habitants de la région ont vu de la neige, c’était il y a un peu plus d’un an, en décembre 2016. Faut-il s’attendre à davantage de précipitations et de neige dans le Sahara avec le changement climatique ? Ce ne serait pas impossible selon une étude de 2016. Le désert pourrait reverdir.

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

La vague de froid descendant de l’Arctique sur l’Amérique du Nord. Des études suggèrent que le changement climatique affaiblit le jet-stream ce qui fait plonger l’air arctique vers le sud. © NOAA

Un froid extrême dans l’est de l’Amérique du Nord

Ce début d’hiver 2017-2018 se montre féroce et même meurtrier dans la moitié est de l’Amérique du Nord où une vague de grand froid sévit depuis le 28 décembre dernier. Le Canada a plusieurs fois lancé des alertes au froid extrême. Aux États-Unis, le Minnesota a enregistré des -45 °C ! Le 2 janvier, à Sioux City dans l’Iowa, la température est descendue jusqu’à -33 °C. New York a battu des records : -15 °C ; Chicago aussi pour le Nouvel An : -17 °C. Heureusement, un redoux est annoncé dans les prochains jours.

Le froid a touché aussi la Floride où il a neigé pour la première fois depuis 30 ans. Des iguanes sont tombés des arbres, gelés. D’autres animaux ont souffert, comme des requins retrouvés sur des plages de Cape Cod, dans le Massachusetts, saisis par le froid. Des scientifiques ont pu sauver des tortues marines, également surprises par les basses températures dans cette région. Une vidéo devenue virale montre comment des alligators survivent dans les eaux gelées d’un étang en Caroline du Nord. Ils ne sont pas morts mais dans un état de « brumation ».

Les équipes du Shallotte River Swamp Park craignaient que les alligators soient morts. Mais non, ils respirent à travers la glace et se sont mis en mode hibernation. © Swamp Park, Youtube

Une énorme tempête hivernale surnommée bomb cyclone par les Américains s’est abattue sur l’est des États-Unis le 4 janvier. Sur le littoral, des vagues géantes ont provoqué des inondations historiques dans la région de Boston où le froid n’a rien arrangé à la situation. Le froid fut ressenti jusque dans les Caraïbes. Certes pas avec la même intensité qu’au Québec.

Pendant ce temps, l’Arizona, au contraire, connaissait son plus doux début d’année. La Californie, qui a fait face en décembre 2017 au plus terrible incendie de son histoire, vient d’être frappée par des coulées de boue dévastatrices qui ont fait 17 morts et détruit des centaines de maisons.

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

Plusieurs centaines de chauve-souris sont tombées du ciel, mourantes, en Australie le 7 janvier alors que les températures à l’ombre étaient supérieures à 44 °C. © Help Save the Wildlife and Bushlands

    Une chaleur extrême en Australie

    Dans l’hémisphère sud, c’est plutôt l’été qui fait parler de lui et fait des victimes. En particulier en Australie où le 7 janvier, des records historiques ont été enregistrés près de Sidney : 47,3 °C. Une vague de chaleur brutale qui a déjà provoqué la mort par hyperthermie de centaines de chauves-souris. 

    « Leur cerveau frit et elles deviennent incohérentes » a déclaré Cate Ryan, présente sur place dans le parc de Saint Helens et interrogée par la presse locale.

    De nombreux volontaires ont avec elle essayé d’en sauver en les hydratant. 90 % des victimes recensées étaient de jeunes sujets.

    Une catastrophe écologique à laquelle s’ajoutent des incendies. Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’une canicule frappe l’Australie. Le 10 janvier, on apprenait que 2017 fut sa troisième année la plus chaude jamais recensée. Et ce n’est pas près de s’arrêter car les températures continuent d’augmenter. Les animaux et aussi les plantes sont en première ligne du dérèglement climatique en cours.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Plusieurs évènements météorologiques extrêmes se sont produits entre décembre 2017 et début janvier 2018.

  • Ils concernent les deux hémisphères, avec des niveaux exceptionnels de chaleur, de froid et de précipitations.

 

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Une inondation de mélasse tragique


J’avais déjà entendu parler de cette inondation, mais j’étais loin de me douter que ce fût une vraie catastrophe qui à coûter des millions de dollars en plus de pertes humaines et de chevaux en 1919
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Une inondation de mélasse tragique


(Source)

 

Saviez-vous que le 15 janvier 1919, juste après la Première Guerre Mondiale, la ville de Boston a connu une bien étrange tragédie? Le secteur nord de la ville fut en effet frappé par une immense vague de mélasse, qui provoqua la mort de 21 personnes et entraîna conséquemment une importante enquête légale… À l’aide des journaux de l’époque, intéressons-nous à cette tragédie inusitée.

Une citerne de mélasse?

(Source)

La mélasse est obtenue par le raffinage de la sève de la canne à sucre et ce produit était très pratique au début du 20ème siècle dans les procédés de distillation d’alcool, et plus particulièrement dans celui du rhum. 


Photo: La citerne de mélasse du secteur Nord de Boston

Voilà pourquoi la Purity Distilling Company avait fait construire en 1915 une immense citerne de mélasse à Boston; pour avoir le précieux produit sous la main en grande quantité pour la fabrication d’alcool. La citerne en question était gigantesque! Elle mesurait 15 mètres de hauteur et avait 27 mètres de diamètre. Le jour de la tragédie, elle était remplie à pleine capacité avec quelques 2.3 millions de gallons de mélasse de Puerto Rico.

Une inondation impressionnante et… collante!


(Source)

Un peu après midi le 15 janvier 1919, les habitants du secteur ont rapporté avoir entendu un immense vacarme, comme des coups de feu… Il s’agissait en réalité des boulons de la citerne qui étaient en train de céder et la citerne s’éventra, déversant son contenu dans ce coin de la ville de Boston.


(Source)

Une immense vague estimée entre 2.5 et 4 mètres de hauteur a déferlé dans le quartier à une vitesse et une pression suffisante pour soulever un train et endommager des rails de chemin de fer! Les journaux ont rapidement rapporté les histoires des personnes blessées et des 21 personnes décédées des suites de cet accident.


(Source)

Des journaux comme le Boston Post et le Boston Globe rapportèrent entre autres la mort du jeune Pasquale Lantosca, seulement âgé de 10 ans et qui a péri en étant atteint par un wagon de train… ou l’histoire de Walter Merrithew, un employé de chemin de fer soulevé de plus d’un mètre par la vague et projeté contre un mur. Les quotidiens de l’époque rapportèrent aussi la noyade de plusieurs personnes et selon les témoins, de quelques chevaux.

Des morts et plusieurs questionnements 


(Source)

21 morts, 150 blessés et plus de 100 millions de dollars en dommage estimés, il n’en fallait pas plus pour qu’une longue enquête s’amorce afin d’élucider les circonstances de cette étrange tragédie.

La citerne n’avait que trois ans et son effondrement était surprenant. L’enquête révéla qu’aucun test, notamment avec de l’eau, n’avait été effectué au préalable, puisqu’un chargement de mélasse arrivait éminemment. L’acier n’était probablement pas de bonne qualité, ce qui, jumelé au fait que la citerne était à pleine capacité, explique en partie l’accident. La construction de la citerne en général s’était de plus réalisée dans la hâte.


(Source)

Nettoyer la mélasse fut aussi une tâche colossale et les gens chargés de dégager la masse gluante des rues et des bâtiments réalisèrent que l’eau salée était relativement efficace pour décoller cette mélasse séchée un peu partout.

Les habitants de ce secteur de Boston ont par ailleurs longtemps affirmé que lors des journées de grandes chaleurs, une odeur de mélasse flottait encore dans l’air quelques décennies après la tragédie…

 

Spécialiste en histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com/

Accumulations monstres La neige a finalement fondu à Boston!


Vous, vous souvenez de le méga tempête à Boston et bien, il semble que cette neige vient de disparaitre complètement. Curieux quand même en plein mois de juillet
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Accumulations monstres

La neige a finalement fondu à Boston!

 

La rue Tide, le 10 février 2015 (Crédit photo: Archives Agence France-Presse)

Boston a finalement vu ses derniers vestiges de l’hiver disparaître hier, a annoncé le maire de la ville, Martin J. Walsh.

«Je suis heureux de vous annoncer que le défi #BOSMeltNow est maintenant terminé. Toute la neige a officiellement disparu», a écrit le maire de la ville américaine, sur Twitter, mardi.

En raison des précipitations monstres que l’est de l’Amérique du Nord a connues l’hiver dernier, une pile record de neige s’était accumulée sur la rue Tide, rapporte le Boston Globe.

(Crédit photo: capture d’écran Boston Globe)

Le blizzard et les nombreuses tempêtes avaient ainsi créé un banc de neige d’une hauteur de 75 pieds, (près de 23 mètres) selon CNN.

«Notre cauchemar est enfin terminé», a pour sa part écrit le gouverneur Charlie Baker sur Twitter.

Le maire Walsh avait mis au défi ses concitoyens de deviner la date à laquelle toute la pile de neige fonderait. En récompense? Une rencontre avec le maire. L’histoire ne dit toutefois pas quel citoyen a remporté le défi qui a fait rigoler les Bostonnais pendant plusieurs semaines.

La fonte du banc de neige a également révélé la présence d’une quantité importante de déchets évaluée à 86 tonnes.

http://tvanouvelles.ca/

Le Saviez-Vous ► Quand mélasse rime avec désastre


Une rivière de mélasse s’est déversée à Boston, dans les débuts du XXe siècle. Le nettoyage à du être long et pénible des rues et matériels , qui ont été engloutis dans cette mixture sucrée. Et cet incident a fait quelques malheureuses victimes
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Quand mélasse rime avec désastre

 

En janvier 1919, la loi sur la prohibition est sur le point d’être adoptée. Cette loi prévoyait, à partir du jour de son adoption, un an de grâce pour les marchands d’alcool. Comme bien d’autres distilleries, la compagnie Purity Distilling de Boston anticipe une hausse des ventes et remplit à ras bord son réservoir de mélasse. Le 15 janvier, à l’heure du dîner, son énorme citerne se brise et déverse 12 000 tonnes du liquide.

La masse brune et visqueuse, haute comme trois personnes, se propage à 55 km/h. Tramway, chevaux, écoliers, la vague dévastatrice engloutit tout sur son passage. En plus d’avoir causé 21 morts et 150 blessés, l’onde brune a coûté des millions de dollars en dommages matériels. Après avoir interrogé 921 témoins durant un procès qui a duré quatre ans, le juge Hugh Ogden en vient à la conclusion que la citerne métallique était loin d’être assez robuste pour contenir autant de mélasse.

http://ici.radio-canada.ca/

Kyle, un chat témoin d’un meurtre qui lutte aujourd’hui contre les violences conjugales


Un chat, une cause. Ce chat a été témoin d’un drame de violence conjugale et sa maitresse fut tué. Aujourd’hui, sa nouvelle maitresse l’accompagne pour ramasser des fonds a des refuges pour les femmes violentées
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Kyle, un chat témoin d’un meurtre qui lutte aujourd’hui contre les violences conjugales

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Instagram – mycatkyle

L’histoire de Kyle est incroyable. Ce matou au look unique et aux milliers de fans sur Instagram a un bien sombre passé, dont il (ou plutôt son humaine) se sert aujourd’hui pour lutter contre les violences conjugales.

« Nous sommes tombés amoureux de lui »

Adopté dans un refuge dans un très mauvais état, le beau matou noir et blanc originaire de Boston n’ayant plus trois dents, dépourvu de griffes et souffrant d’une dysplasie de la hanche a été témoin du meurtre de son ancienne propriétaire, assassinée par son mari. C’était il y a 5 ans. Le chat vivait avec une trentaine de congénères dans cette maison où une femme est tombée sous les coups de son mari.

Comme les autres chats, Kyle a été retenu par la police en tant que « preuve » pendant plusieurs semaines avant d’être enfin placés dans refuges et proposés à l’adoption.

« C’est quand nous avons vu la moustache de Kyle que nous sommes tombés amoureux de lui », confie sa maîtresse.

Encore traumatisé

Si Kyle est un chat aimé et choyé, il n’en demeure pas moins traumatisé par son passé.

« Nous pensons souvent que l’exposition de Kyle aux violences conjugales est la raison pour laquelle il est incroyablement sensible aux bruits forts et nerveux quand on le prend dans nos bras. Après 5 années chez nous, il trésaille toujours et s’enfuit quand il voit que quelqu’un essayer de le prendre… mais maintenant, il revient sur ses pas et saute sur nos genoux. Cette attitude aimante, ludique et reconnaissante de Kyle, malgré le traumatisme auquel il a dû faire face, inspire chaque jour notre famille ».

Des animaux menacés

Aujourd’hui, la maîtresse de Kyle a décidé de profiter de sa notoriété sur le web pour récolter des fonds au profit du combat contre les violences conjugales mais aussi d’autres causes qui lui tiennent à coeur. Elle vient alors de lancer sur la plateforme Indiegogo afin de finance la création d’une boutique en ligne sur laquelle elle vendra des produits à l’effigie de Kyle. 100% des bénéfices engendrés par cette boutique seront reversés à des associations.

Le premier organisme qu’elle soutiendra sera URIPALS, la seule maison sécurisée pour les femmes victimes de violences conjugales qui accueille aussi les animaux de compagnie à New York.

Comme le rappelle la maîtresse de Kyle, les animaux sont souvent eux aussi menacés dans ce genre de situations.

« Saviez-vous que plus de 70% des femmes propriétaires d’animaux qui entrent dans ces abris affirme que leur agresseur a menacé, blessé ou tué leur animal de compagnie ? » écrit-elle.

http://wamiz.com/

Quand la justice veut différencier des vrais jumeaux par l’ADN


On le sait que l’ADN aide beaucoup pour porter des accusations lors d’un crime, mais quand un suspect à un jumeau identique, cela est pratiquement impossible. Les recherches avancent pour différencier l’ADN des  vrais jumeaux et que justice soit rendu aux victimes
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Quand la justice veut différencier des vrais jumeaux par l’ADN

 

Tout commence il y a dix ans, le 21 septembre 2004, dans le sud de Boston (Massachusetts, Etats-Unis). La menaçant d’un pistolet, deux hommes obligent une femme à monter en voiture, la conduisent dans un endroit reculé, la frappent, la violent et la volent. Huit jours plus tard, quasiment dans le même quartier, l’horrible scénario se reproduit. Cependant, cette fois-là, la victime, en ramassant ses affaires, a la présence d’esprit de prendre le préservatif usagé dont un de ses violeurs s’est servi, en espérant que l’ADN parlera. L’un des deux agresseurs finit par être pris et condamné en 2012 mais ce n’est pas l’homme au préservatif. La police pense savoir qui est ce dernier car, dès 2008, elle a montré que le matériel génétique contenu dans le sperme correspondait à celui de Dwayne McNair, 23 ans au moment des faits. Mais elle ne peut pas l’arrêter. Pourquoi ? Parce que ce suspect a un frère jumeau, Dwight, dont l’ADN est lui aussi identique à celui présent dans le condom !

Les tests génétiques réalisés par la police scientifique se concentrent en effet sur ce que l’on appelle des micro-satellites, c’est-à-dire des petites portions non codantes de l’ADN, qui varient énormément d’un individu à l’autre mais pas du tout entre deux vrais jumeaux : issus du même ovule fécondé qui s’est ensuite divisé en deux aux premiers jours du stade embryonnaire, les jumeaux monozygotes partagent le même matériel génétique. Toutefois, depuis quelques années on sait qu’il existe d’infimes variations entre l’ADN de deux jumeaux, résultant de mutations aléatoires qui se sont produites lors du développement in utero mais après la séparation des deux embryons. Seulement, ces mutations rarissimes ne peuvent pas être décelées avec les protocoles expérimentaux employés par la police scientifique ou pour les tests de paternité. On estime en effet que ces variations concernent tout au plus quelques dizaines de paires de bases (ces barreaux de la célèbre double hélice de l’ADN) sur les quelque 3 milliards que compte le génome de chaque humain… Pour différencier deux jumeaux, il faut donc comparer minutieusement leurs génomes entiers, ce qui était impossible à réaliser en 2004.

Mais en dix ans, les méthodes de séquençage se sont considérablement améliorées et leur coût a dégringolé. Ce qui a permis à une équipe allemande de tenter sa chance. Comme ils le décrivent dans leur étude publiée dans le numéro de mars 2014 de Forensic Science International : Genetics – et dont le titre commence par « Trouver l’aiguille dans la meule de foin »… –, ces chercheurs ont recruté deux vrais jumeaux ainsi que l’épouse et l’enfant d’un d’entre eux. Des échantillons ont été prélevés – sang pour la mère et l’enfant, sperme, sang et muqueuse buccale pour les jumeaux – et confiés à des expérimentateurs sans que ces derniers en connaissent la provenance : à eux de différencier les deux jumeaux et de dire lequel des deux était le père.

Même avec du matériel de séquençage très récent et performant, il leur a tout de même fallu plusieurs semaines pour préparer et traiter les échantillons, cartographier puis comparer les génomes grâce à un logiciel utilisé pour détecter les mutations génétiques dans les tumeurs cancéreuses. Les données prenaient, à l’état brut, 600 gigaoctets de mémoire et 2,8 téraoctets une fois analysées. Lorsque les auteurs de l’étude évoquaient l’aiguille et la meule de foin, ils ne mentaient pas : sur les milliards de paires de bases comparées, seulement 5 différences ont pu être mises au jour, des mutations que l’on retrouvait à la fois chez le père et l’enfant mais pas chez l’oncle jumeau. L’image ci-dessous, extraite de l’article, pointe une de ces différences, découverte sur le chromosome 4.

ADN

Et l’affaire Dwayne McNair dans tout cela ? Eh bien, la police scientifique du Massachusetts effectuant un bon travail de veille, elle a repéré cette étude de Forensic Science International : Genetics et répété l’expérience avec les frères McNair.

Résultat :

selon le bureau du procureur, « il est 2 milliards de fois plus probable que Dwayne McNair, plutôt que son frère, soit la source de l’ADN » retrouvé dans le préservatif. 

Sur la base de ce nouvel élément, le procureur a décidé de poursuivre Dwayne McNair. C’était le 5 septembre 2014.

Si je parle de cela aujourd’hui, c’est parce que l’histoire n’est pas terminée. Dans quelques jours, le 12 janvier, doit se tenir l’audience préliminaire au procès et c’est à ce moment-là que le juge décidera de retenir ou non le résultat de ce test parmi les éléments à charge. De mettre ou non la justice au diapason de la recherche. Ce type d’analyse ADN n’a en effet encore jamais servi devant un tribunal et l’avocat de McNair, Robert Tobin, a déclaré à Associated Press qu’il était bien décidé à se battre sur ce point.

Selon lui, le test « n’a pas été accepté dans la communauté de la police scientifique. (…) Est-il fiable ? Est-il prêt pour une première utilisation ? »

Interrogé par Wired, le bio-informaticien Yaniv Erlich, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), sans remettre en cause le sérieux de l’équipe allemande ni son protocole, regrette que l’expérience n’ait pas été menée sur plusieurs dizaines de paires de jumeaux, pour avoir une base statistique plus solide.

Ceci dit, même si le juge décide de rejeter le test dans cette affaire, celui-ci finira par s’imposer devant les tribunaux. Utilisé par la police scientifique depuis près de trente ans, l’ADN est au fil des années devenu la « reine des preuves » et l’on comprend bien pourquoi les enquêteurs ragent quand la gémellité donne un passeport pour l’impunité en application du principe selon lequel mieux vaut un coupable en liberté qu’un innocent en prison.

 Les naissances de jumeaux monozygotes étant relativement fréquentes (3 naissances sur 1 000, soit 6 enfants sur un millier), la justice a déjà dû plusieurs fois relâcher un suspect identifié par son ADN, parce qu’il disposait d’un « clone » génétique, ce qui ouvrait la porte au doute. Ainsi en 2009, la police allemande a été contrainte de laisser filer deux frères dont au moins un était impliqué dans un vol de bijoux qui avait fait la « une » des journaux…

Pierre Barthélémy

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr

Un bébé épileptique guéri grâce à l’impression 3D


Encore une fois, l’imprimante 3D fait des merveilles du côté médical. En effet, pour des chirurgies risquées quoi de mieux de faire un duplicata de l’opération pour une pratique générale. Les chances de réussite sont encore plus grandes
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Un bébé épileptique guéri grâce à l’impression 3D

 

Un an après l’opération sur un duplicata en 3D puis sur le cerveau de Gabriel, l’enfant ne fait plus de crises. Photo : Capture écran du site The Verge / Montage photo

SCIENCE –  Les possibilités qu’offre l’impression 3D n’en ont pas fini de nous étonner. Notamment dans le domaine médical. Des chirurgiens de Boston ont réalisé une prouesse grâce à une imprimante 3D. Ils ont opéré le cerveau d’un enfant de 5 mois, après s’être entraînés sur sa copie.

Gabriel avait 5 mois, l’été dernier, lorsqu’il a été victime de sa première crise d’épilepsie. Sa mère de ce petit Américain faisait ses courses lorsqu’elle a remarqué que le nourrisson roulait les yeux vers le haut. Les spasmes et les évanouissements se sont répétés par la suite. Malgré les traitements, les crises se faisaient de plus en plus violentes. Elles peuvent avoir de lourdes conséquences sur le développement d’un enfant, aux niveaux physique et psychologique.

Entraînement avant opération délicate

Des médecins de Boston ont proposé aux parents de Gabriel de procéder à une hémispherectomie, raconte le site The Verge. Cette opération délicate consiste à déconnecter la partie « saine » du cerveau de celle causant les crises. Au vu de la complexité de l’opération et du très jeune âge du patient, les médecins ont d’abord imprimé, en 3D, une réplique du cerveau de l’enfant. Et ont procédé à une répétition générale de l’opération sur un cerveau en tout point identique, mais en plastique. Sur cette copie, les vaisseaux sanguins étaient même colorés pour faciliter leur différentiation.

Cet entraînement a préparé les médecins à une opération réelle longue de 10 heures, qui s’est déroulée avec succès. Un tel simulateur ne peut pas préparer les chirurgiens à toutes les situations, mais les aide à appréhender la plupart des complications, explique à The Verge le responsable du programme de simulation. L’équipe ayant travaillé à la réplique en 3D du cerveau de l’enfant était composée de chirurgiens, de radiologues et d’ingénieurs. Un an après l’opération, Gabriel, qui a désormais 18 mois, va bien et ne fait plus de crises. Quant à la technique de duplicata en 3D, elle a été utilisée depuis pour une vingtaine d’autres opérations.

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