CRASH DE L’AIRBUS A320 Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur


Les révélations de la boite noire abord du crash de l’aribus A320, les enquêteurs comprennent mieux ce qui s’est passé. La cause de cette catastrophe aérienne est surprenante et bien loin de ce que nous pouvions nous attendre. La cause, un acte volontaire, un suicide du copilote entrainant avec lui le reste de l’équipage et passagers, mais qui ne serait pas relier au terrorisme
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CRASH DE L’AIRBUS A320

Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur

 

L'avion de Germanwings qui s'est écrasé.

Photo: Giorgio Parolini Agence France-PresseL’avion de Germanwings qui s’est écrasé.

Marignane, France — Le copilote de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, seul aux commandes, a «volontairement permis la chute de l’avion» et avait vraisemblablement «la volonté de détruire» l’appareil, a affirmé jeudi le procureur français en charge de l’enquête judiciaire, en écartant à ce stade un attentat terroriste.

Andreas Lubitz, 28 ans, de nationalité allemande, «a volontairement permis la chute de l’avion», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Marignane (sud) en présentant les premiers résultats de l’analyse de la boîte noire de l’appareil ayant enregistré les sons dans le cockpit.

Le procureur, Brice Robin, a souligné cependant que le copilote n’était «pas répertorié comme terroriste», et que «rien ne permet de dire qu’il s’agit d’un attentat terroriste»à ce stade.

Seul aux commandes

«Pendant les vingt premières minutes», on entend «un échange courtois et même enjoué» entre le pilote et le copilote. Puis «le commandant de bord prépare le briefing pour l’atterrissage à Düsseldorf [Allemagne]» et on entend le copilote répondre de façon «laconique», a raconté le magistrat, se basant sur les enregistrements.

Le commandant de bord demande ensuite au copilote de prendre les commandes et on entend le bruit d’un siège qui recule. Après la sortie du pilote, le copilote se trouvait«seul aux commandes» dans la cabine de pilotage jusqu’au moment du crash, a précisé M. Robin.

«Par une abstention volontaire, il a refusé d’ouvrir la porte de la cabine au commandant de bord», a poursuivi le procureur.

«Il n’avait aucune raison d’empêcher le commandant de bord de revenir dans la cabine de pilotage», a insisté M. Robin, selon qui «on entend plusieurs appels du commandant de bord pour demander l’accès à la cabine de pilotage, mais aucune réponse de la part du copilote».

Seul dans la cabine, le copilote a «actionné le bouton commandant la perte d’altitude pour une raison que nous ignorons totalement mais qui peut s’analyser comme une volonté de détruire cet avion», a précisé le procureur.

Il a souligné que le copilote «avait la capacité et était apte à conduire l’avion». «Il travaillait depuis quelques mois seulement et avait une centaine d’heures sur cet appareil», a précisé M. Robin.

Il a enfin indiqué que la mort mardi des 150 victimes du vol, principalement allemandes et espagnoles, avait été «instantanée».

«Nous n’entendons des cris qu’à la fin, dans les toutes dernières minutes», a-t-il dit.

Pas d’indice d’un contexte terroriste

À Berlin, le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a assuré jeudi qu’il n’y avait «pas d’indice d’un contexte terroriste» chez le copilote soupçonné d’avoir volontairement précipité l’Airbus A320 de Germawings contre la montagne dans les Alpes françaises.

«Concernant le copilote, en l’état actuel des connaissances, après le recoupement des informations dont nous disposons sur lui en tant que personne, il n’y a pas de contexte terroriste», a déclaré le ministre, confirmant des informations du procureur français chargé duy dossier, lors d’un point-presse à Berlin.

Rajoy «bouleversé»

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s’est dit «bouleversé» par les révélations de l’enquête sur l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings.

«Bouleversé par les dernières informations des enquêteurs. De nouveau, notre affection émue aux familles», a écrit Mariano Rajoy sur son compte Twitter, après l’annonce que le copilote a volontairement précipité l’avion contre la montagne.

http://www.ledevoir.com/

De l’avion à la salle d’opération: un médecin veut des boîtes noires à l’hôpital


Une boite noire dans les salles d’opération, pas bête comme idée. Cela n’est pas pour les épier, mais pour mieux analyser les gestes des jeunes chirurgiens pour mieux performer.
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De l’avion à la salle d’opération: un médecin veut des boîtes noires à l’hôpital

 

TORONTO – Un chirurgien de Toronto cherchant à adapter la technologie des boîtes noires à bord des avions pour surveiller les opérations et améliorer les résultats pour les patients soutient que les résultats préliminaires sont encourageants.

Dans la salle d’opération du Dr Teodor Grantcharov, «toute la pièce est connectée». Des caméras et des micros captent les gestes et les conversations, et les données du patient, comme son rythme cardiaque et sa pression sanguine, sont enregistrées automatiquement par un appareil similaire à ceux utilisés à bord des avions.

Ce nouvel appareil chirurgical, qui est en fait bleu, doit changer la culture et la pratique médicales, soutient le Dr Grantcharov, un chirurgien à l’hôpital St. Michael et un professeur de l’Université de Toronto.

Une fois que les chirurgiens complètent leur formation et pratiquent de façon indépendante, «personne ne nous surveille, personne ne nous forme, et personne ne fait de commentaires», dit-il.

Cette absence de suivi, ainsi que la pression, pour les chirurgiens, d’avoir l’air de ne jamais se tromper, n’aide pas la communauté médicale, poursuit le médecin.

«Changer la culture commence avec le fait d’admettre ou d’être honnête à propos de nos limites.»

Inspiré par la volonté des transporteurs aériens de reconnaître l’erreur humaine et de reconstruire les accidents afin d’en tirer des leçons, il a commencé à développer la technologie il y a quelques années, et est en consultations avec Air Canada depuis six mois. Un projet pilote est en place à St. Michael depuis avril, et le médecin soutient que les patients désirent participer.

Le Dr Grantcharov précise que les données recueillies ce printemps et cet été doivent encore être analysées, mais que les résultats préliminaires démontrent que de petits obstacles dans la salle d’opération peuvent entraîner d’énormes différences.

Le médecin et son équipe sont aussi en contact avec Google pour une éventuelle utilisation des lunettes Glass afin d’offrir de la rétroaction aux docteurs, leur permettant de modifier leurs gestes en temps réel.

Ces genres de partenariat sont essentiels pour faire progresser la médecine, affirme Joshua Liu, un médecin devenu entrepreneur et fondateur de la PME médicale SeamlessMD.

«Il y a un rôle de plus en plus important pour les analystes de données, les programmeurs et les technologues pour aider l’hôpital à s’orienter dans le domaine des technologies les plus récentes, et les rendre utiles dans un contexte médical, qui est un système très complexe.»

«Ce qui est clair, désormais, c’est que vous avez besoin d’équipes interprofessionnelles pour travailler sur ces problèmes, puisqu’ils sont complexes., a-t-il, avant d’ajouter que l’hôpital de l’avenir abritera des professionnels de la santé, mais aussi des spécialistes technologiques, des programmeurs et des concepteurs.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Écrasement de la Malaysia Airlines Que s’est-il passé depuis?


Une tragédie qui n’aurait dû jamais arriver. Des victimes qui un jour ont pris l’avion pour ne jamais arriver à destination à cause d’un missile qui aurait touché en plein vol leur avion. Des questions, des doutes, des accusations sont lancés, mais l’enquête continue
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Écrasement de la Malaysia Airlines

Que s’est-il passé depuis?

 

    Après avoir offert son aide vendredi matin, Interpol a annoncé vendredi soir qu’il s’apprêtait à envoyer d’ici 48 heures une cellule de crise

    Principaux événements depuis le crash d’un avion de la Malaysia Airlines, avec à bord près de 300 personnes, jeudi dans l’est de l’Ukraine, région ravagée par le conflit entre séparatistes prorusses et forces loyalistes ukrainiennes.

    L’appareil, assurant le vol MH17 et détruit en vol, a été probablement abattu par un missile.

    JEUDI 17 JUILLET

  • Un Boeing 777 de la compagnie nationale malaisienne qui effectuait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, avec 298 personnes à bord, s’écrase près du village de Grabove, aux environs de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk. L’appareil avait disparu des écrans des radars vers 16H20 locales (13H20 GMT), à 10.000 mètres d’altitude.

  • Au moins 189 personnes étaient des Néerlandais. Une centaine de spécialistes du sida étaient en route vers l’Australie, via Kuala Lumpur, pour participer à une conférence internationale.

  • Le président ukrainien Petro Porochenko déclare «ne pas exclure» que l’avion ait été «abattu». Le crash est «un acte terroriste», estime-t-il. De leur côté, les séparatistes affirment qu’il a été abattu par un appareil ukrainien.

  • Le président russe Vladimir Poutine accuse l’Ukraine de «porter la responsabilité» du crash en ayant repris ses opérations militaires dans l’Est.

  • L’avion a été abattu par un missile sol-air, mais l’origine reste encore incertaine, indiquent des responsables américains. Les analystes du renseignement américain «croient fortement» qu’un missile sol-air a abattu le Boeing et ils sont en train d’examiner les données, selon un de ces responsables.

  • La communauté internationale réclame une enquête «indépendante, complète et transparente» afin de faire la lumière sur le crash. Washington appelle à «un cessez-le-feu immédiat» pour permettre aux enquêteurs internationaux «un accès sûr» au site du crash.

    VENDREDI 18

  • Une boîte noire de l’avion a été retrouvée, indiquent des secouristes.

  • Une trentaine d’inspecteurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) arrivent sur les lieux de la chute de l’avion.

  • La chancelière allemande Angela Merkel appelle à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, enjoignant la Russie à contribuer à une «solution politique» au conflit.

  • Le président Barack Obama, évoquant une «tragédie atroce», souligne que l’avion a été touché par un missile tiré d’une zone contrôlée par les séparatistes et «à cause du soutien de la Russie». Pour l’Europe, c’est un «signal d’alarme» dans ses relations avec Moscou, estime-t-il.

  • Un premier rapport du renseignement américain indique que l’avion a probablement été abattu par des séparatistes ukrainiens, déclare un responsable américain, tout en indiquant que Washington n’en a pas la certitude.

  • Le Conseil de sécurité de l’ONU demande une «enquête internationale complète, minutieuse et indépendante» et réclame «un accès immédiat à l’endroit du crash pour les enquêteurs».

  • L’ambassadrice américaine Samantha Power affirme que l’avion a été «probablement abattu par un missile sol-air» Bouk de type SA-11 tiré d’une «zone tenue par les séparatistes» prorusses.

  • Le Premier ministre malaisien Najib Razak demande que les responsables du crash soient traduits en justice s’il était prouvé que l’appareil a été abattu.



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Vol MH370: doutes sur la piste des signaux de boîtes noires


Le plus grand mystère de l’aviation moderne ne semble pas trouver encore de réponse. Où est le MH370 de Malaysia Airlines, qui a disparu depuis le début de mars? Les experts se sont-ils trompés dans leur zone de recherche ? Comment se fait-il que des morceaux de l’appareil ne flottent pas à la surface de l’océan ?
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Vol MH370: doutes sur la piste des signaux de boîtes noires

 

Les signaux acoustiques détectés en avril par une sonde hydrophone dans le sud... (Photo AP)

Photo AP

Martin PARRY
Agence France-Presse
SYDNEY

Les signaux acoustiques détectés en avril par une sonde hydrophone dans le sud de l’océan Indien ne proviennent probablement pas des boîtes noires du Boeing de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, estiment désormais des enquêteurs, ajoutant encore au mystère du vol MH370.

Si ces signaux avaient été émis par les boîtes noires du Boeing 777, elles auraient été retrouvées depuis, a déclaré jeudi sur CNN le vice-directeur des instruments maritimes au sein de la Navy américaine, Michael Dean, qui participe aux recherches au large de la côte occidentale australienne.

«Nous en sommes venus à penser que (ces signaux sont) vraisemblablement des sons produits par le bateau» qui guidait le robot sous-marin muni de la sonde «ou par les systèmes électroniques de la sonde», a-t-il ajouté.

Le militaire a précisé que les enquêteurs des autres nations impliquées dans les recherches –menées par l’Australie– partageaient ces conclusions.

«La crainte, quand on plonge dans l’eau des équipements électroniques, c’est que si de l’eau entre dans ces équipements ou abîme quelque chose, ça peut produire des bruits».

Il n’a pas totalement exclu que les signaux acoustiques proviennent bel et bien des boîtes noires, mais rien ne va dans ce sens jusqu’à présent.

Peu après la diffusion de cet entretien, la Marine américaine a estimé que les commentaires de Michael Dean «se basaient sur des suppositions» et étaient «prématurés». «Nous continuons de travailler avec nos partenaires pour analyser encore plus en profondeur les données récupérées par la sonde», a indiqué un porte-parole.

Rien trouvé

Le robot sous-marin américain, Bluefin-21, remorqué par le navire australien Ocean Shield, a effectué plusieurs plongées dans une zone à plusieurs centaines de kilomètres de la côte ouest australienne, où l’avion de Malaysia Airlines se serait abîmé selon des données satellitaires.

Ces données ont permis de retracer la trajectoire du Boeing, disparu mystérieusement le 8 mars avec 239 personnes à bord. Alors que l’appareil effectuait la liaison Kuala-Lumpur/Pékin, il a brusquement changé de cap une heure après son décollage et n’a plus communiqué avec les contrôleurs aériens.

A partir des données satellitaires transmises par l’opérateur Inmarsat et la quantité de carburant transporté par l’appareil, les enquêteurs ont déduit que l’avion était tombé dans le sud de l’océan Indien, dans une zone à l’écart des routes maritimes.

Des navires envoyés sur cette zone avaient détecté plusieurs signaux compatibles avec ceux émis par les boîtes noires, dont les batteries ont une durée de vie de seulement quelques semaines. Mais le robot sous-marin envoyé par le fond à la recherche de l’épave à partir de la mi-avril n’a rien trouvé.

Les recherches du Bluefin-21 se sont achevées mercredi. Le centre de coordination des recherches (JACC), à Canberra, ne commentait pas jeudi les déclarations du militaire américain et n’a pas donné de précision sur les opérations.

Une situation sans précédent

Le JACC avait indiqué précédemment qu’après la fin de la mission du Bluefin-21, les enquêteurs feraient appel à des appareils sous-marin sophistiqués, loués auprès d’entreprises privées.

Un navire chinois, le Zhu Kezhen, cartographie actuellement les fonds de la zone où seront envoyés ces nouveaux appareils.

L’absence totale d’élément concret prouvant où se trouve l’avion est une torture supplémentaire pour les proches des passagers du vol MH370, dont les deux-tiers étaient chinois. Aucun débris de l’épave n’a été retrouvé.

Beaucoup ont exprimé –de manière véhémente– leur frustration à propos de l’enquête des autorités malaisiennes lors des premiers jours suivant la disparition.

Accusées de négligence, de désordre, voire de dissimulation, ces autorités ont publié cette semaine les données satellitaires brutes, réclamées par les proches et des experts indépendants.

«Tellement de temps s’est écoulé et rien n’a été trouvé. Nous doutons que la position de l’avion telle qu’elle a été calculée soit correcte», a déclaré Steve Wang, porte-parole d’un groupe de proches des passagers chinois.

Face aux critiques, la Malaisie a répondu qu’elle faisait tout ce qui était en son pouvoir, dans une situation sans précédent.

La disparition du vol MH370 est l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation moderne, ne peuvent que constater les experts.

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MH370 : le point sur l’enquête et les recherches


On ne sait toujours pas ce qui est arrivé au MH370 de Malaysia Airlines. Bien des hypothèses ont été émit et écarté après quelques enquêtes. Mais l’avion est toujours introuvable, malgré les faux espoirs depuis un mois. On pense avoir détecté les signaux des boites noires, cela reste a confirmer pour enfin comprendre cette étrange disparition
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MH370 : le point sur l’enquête et les recherches

 

On ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l'opération de recherches internationale engagée dans l'océan Indien.

On ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l’opération de recherches internationale engagée dans l’océan Indien. © AFP PHOTO / CHAIDEER MAHYUDDIN

Source AFP

Un mois après la disparition du vol MH370, on ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l’opération de recherches internationale engagée dans l’océan Indien. Les autorités australiennes estiment néanmoins avoir circonscrit la zone où l’avion se serait abîmé après la détection de signaux acoustiques au large des côtes occidentales de l’Australie.

Les signaux

Le responsable des opérations, Angus Houston, a fait état lundi de signaux « compatibles » avec les ultrasons émis par les boîtes noires, à la fréquence de 37,5 kHz, captés par une sonde américaine immergée à 2 000 km environ à l’ouest de Perth (ouest de l’Australie). Ces détections constituent « la meilleure piste » concrète depuis le 8 mars, mais les enquêteurs ne disposent toujours pas de la preuve formelle de la présence de l’avion. De plus, la balise qui émet ces signaux dispose d’une autonomie moyenne de trente jours, ce qui signifie qu’elle peut cesser d’émettre à tout moment.

Boîtes noires confirmées

Si la présence des boîtes noires est avérée, les autorités devront déployer un engin submersible pour explorer les fonds, à 4 000 ou 5 000 m, dans l’espoir de repérer l’épave de l’avion. Alors seulement les opérations de plongée destinées à ramener les boîtes noires pourront commencer. Cette étape est « un processus très intensif et long », prévient Anthony Brickhouse, professeur associé à la Embry-Riddle Aeronautical University aux États-Unis.

Les experts ont néanmoins beaucoup appris de l’accident du vol AF447 Rio-Paris en juin 2009. Un Airbus A330-200 d’Air France avait disparu au-dessus de l’Atlantique après un problème lié à une sonde de vitesse et une mauvaise appréciation de la situation par le personnel de navigation. Les enquêteurs savaient où chercher et des morceaux de l’appareil avaient été retrouvés cinq jours plus tard. Mais il avait fallu 23 mois pour retrouver les boîtes noires et en savoir plus sur le drame qui avait coûté la vie à 228 personnes.

Absence de boîtes noires

Si les signaux ne proviennent pas des boîtes noires du vol MH370, les recherches repartent à zéro, obligeant les enquêteurs à reprendre la quête de débris en surface et la difficile exploration des fonds marins. Ils pourraient utiliser des drones sous-marins et des ROV (remote operating vehicules), robots munis de caméras haute définition. Dans le cas du vol AF447, néanmoins, on avait une idée précise de la localisation de l’épave.

L’hypothèse terroriste

Cette hypothèse a surgi au début de l’enquête lorsque les autorités malaisiennes ont révélé la présence sur le vol MH370 de deux passagers iraniens munis de passeports volés et ont indiqué par ailleurs que l’avion semblait avoir été délibérément dérouté. Mais Interpol estime qu’ils n’étaient sans doute que des migrants cherchant à se rendre en Europe. La police malaisienne a annoncé la semaine dernière que tous les passagers avaient été « blanchis » par l’enquête.

« La crédibilité de cette théorie est assez faible », estime Terence Fan, expert en aéronautique à Singapour. « Personne n’a revendiqué (un éventuel détournement), ni transmis des exigences, ni proféré des menaces spécifiques contre Malaysia Airlines ou la Malaisie en général. Je pense que nous recherchons d’abord un problème technique. »

La piste des pilotes

La Malaisie affirme que l’avion n’a pu être dérouté que par un pilote expérimenté. Ses systèmes de communication semblent avoir été coupés à peu près au moment de sa disparition, opération nécessitant une bonne connaissance des instruments du cockpit. L’attention s’est portée sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et son copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans. Mais l’enquête n’a pas mis au jour d’anomalies dans l’existence des navigateurs et la piste semble froide.

Un avion-fantôme

La Malaisie a annoncé le 15 mars que l’avion avait vraisemblablement volé pendant près de 7 heures après avoir disparu des radars. Des cas d' »avions-fantômes » sont survenus par le passé : en 2005, un avion de la compagnie grecque Helios Airways avait volé pendant quatre heures avant de s’écraser. L’enquête a déterminé qu’un défaut de pressurisation avait rendu les pilotes inconscients. Les 121 passagers et membres d’équipage avaient péri.

Certains experts avancent l’hypothèse que les pilotes du vol MH370 aient pu être confrontés à des circonstances similaires et qu’ils aient voulu ramener l’avion à Kuala Lumpur avant d’en perdre le contrôle. La distance parcourue par le Boeing avant de tomber en mer dans l’océan Indien – calculée à partir des dernières observations radars et de relais satellitaires – semble indiquer qu’il a volé jusqu’à épuisement de ses réserves de carburant.

« Pour les pilotes, en cas d’incident grave, les priorités sont : piloter, naviguer, communiquer », explique Anthony Brickhouse.

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MH370: l’avion est tombé dans l’océan Indien


Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines semble avoir été retrouvé dans l’Océan Indien, mais le mystère demeure toujours sur les circonstances de son crash en pleine mer. Espérons que les autorités vont retrouver les boites noires pour donner des réponses aux questions
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MH370: l’avion est tombé dans l’océan Indien

 

MH370: l'avion est tombé dans l'océan Indien

Les recherches, qui s’intensifient depuis quelques jours dans le sud de l’océan Indien, mobilisent une armada d’avions et de navires ultramodernes. Photo Jason Lee / Reuters

KUALA LUMPUR – La Malaisie a levé lundi une partie du mystère sur le vol MH370 en informant les familles que l’avion était tombé dans l’océan Indien, ne leur laissant aucun espoir quant au sort des passagers et membres d’équipage, sans cependant faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.

Le premier ministre malaisien Najib Razak a indiqué qu’une nouvelle lecture des observations satellitaires de la trajectoire du Boeing 777 de Malaysia Airlines conduisait aux eaux houleuses situées au large des côtes occidentales de l’Australie, loin de toute piste d’atterrissage.

«C’est avec profonds regret et tristesse que je dois vous informer que, selon ces nouvelles données, le vol MH370 a fini dans le sud de l’océan Indien», a-t-il déclaré.

Cette annonce dramatique conclut 17 jours d’angoisse pour les proches des 239 personnes présentes à bord du Boeing, dont 153 Chinois et quatre Français. Elle ne répond pour autant à aucune interrogation quant au scénario ayant précipité le Boeing dans cette région parmi les plus isolées et inhospitalières de la planète.

L’opérateur de satellites Inmarsat et le AAIB (Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens) «ont conclu que le MH370 a volé dans le couloir sud et que sa dernière position se trouvait au milieu de l’océan Indien», a parallèlement annoncé la compagnie dans un texte transmis aux proches des disparus.

«Nos prières vont aux êtres chers, aux 226 passagers et 13 de nos amis et collègues en ces moments atrocement douloureux», a ajouté Malaysia Airlines.

Le texte précise que les calculs mènent à une zone située «à l’ouest de Perth», la grande ville des côtes occidentales de l’Australie à partir de laquelle sont engagées depuis le 20 mars de vastes recherches aériennes et navales.

«DES SEMAINES DOULOUREUSES POUR LES FAMILLES»

 

«Ces dernières semaines ont été douloureuses pour les familles. Ces informations doivent être plus difficiles encore», a souligné le premier ministre.

Les recherches, a insisté la compagnie, vont se poursuivre «car nous cherchons des réponses aux questions en suspens».

Le Boeing 777 qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin s’est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars à 00H41.

À mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, l’avion a changé de cap, vers l’ouest, à l’opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communication ont été désactivés «de manière délibérée», selon les autorités malaisiennes. L’appareil a volé plusieurs heures avant d’épuiser ses réserves de carburant.

Deux couloirs de recherche ont été délimités à partir de tous ces éléments, l’un au nord vers l’Asie centrale, l’autre s’étirant de l’Indonésie au sud de l’océan Indien.

La plupart des experts privilégiaient ce dernier couloir, estimant que l’avion n’aurait pu voler par exemple au-dessus de la Chine ou d’ex-républiques soviétiques sans être détecté.

Plusieurs données satellite de la Chine, de l’Australie ou de la France ont identifié des débris dérivant entre la pointe sud-ouest de l’Australie et l’Antarctique. Certains éléments ont été aperçus samedi par un appareil civil, notamment ce qui ressemble à une palette en bois et des sangles.

UNE MULTITUDE D’OBJETS «INTRIGANTS»

 

Et lundi, un avion australien avait repéré deux pièces à la dérive. Croisant à proximité, un navire logistique de la Marine australienne, le HMAS Success, équipé d’une grue lui permettant d’accrocher puis de remorquer des débris de taille imposante, avait été orienté afin de tenter de les récupérer.

Dans la matinée, l’agence de presse Chine nouvelle avait annoncé qu’un avion chinois avait aperçu des objets –différents des éléments répérés par l’Australie — de forme carrée et de couleur blanche.

Le Pentagone venait en outre d’ordonner l’envoi d’un sonar capable de détecter des signaux à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres. Ils sont placés au bout de câbles de plusieurs milliers de mètres de long remorqué par un bateau.

Les avions commerciaux possèdent deux «boîtes noires», une enregistrant seconde par seconde tous les paramètres du vol, l’autre les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage.

Si, comme le suggère désormais la Malaisie, le Boeing s’est abîmé en mer le 8 mars, ses boîtes noires ne devraient en théorie émettre qu’une douzaine de jours supplémentaires.

Dans tous les cas de figure, la localisation de l’avion et sa récupération seront très compliquées, davantage sans doute que pour l’accident du vol AF447 d’Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris, au dessus de l’Atlantique en juin 2009.

«Il a fallu deux ans pour retrouver l’AF447. Or nous faisons face ici à un environnement beaucoup, beaucoup plus hostile. La mer est plus grosse et le vent plus fort«, note l’océanographe Charitha Pattiaratchi de l’université d’Australie occidentale.

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Naufrage du Costa Concordia Impossible de reconstituer le fil des événements


Il semble que le bateau Costa Concordia auraient eu plusieurs problèmes avant de naviguer au delà des flots ce qui n’aurait peut-être pas aider lors du naufrage. Mais le fait que la boite noire ai été en panne, il sera donc difficile d’avoir la certitudes des événements
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Naufrage du Costa Concordia

Impossible de reconstituer le fil des évènements

 

Impossible de reconstituer le fil des événements

Crédit photo : archives AFP

Les experts en reconstitution n’ont pas pu procéder à l’analyse des faits qui se sont déroulés entre le naufrage et la fin de l’évacuation du bateau.

TVA Nouvelles selon AFP

Il ne sera pas possible de faire une reconstitution des événements entourant le naufrage du Costa Concordia, survenu en janvier dernier, puisque la boîte noire était en panne lors des événements.

Cette dernière a cessé de fonctionner le 9 janvier, quatre jours à peine avant que le paquebot italien ne sombre dans les eaux, au cours de la tragique soirée du 13 janvier.

Les experts en reconstitution n’ont pas pu procéder à l’analyse des faits qui se sont déroulés entre le naufrage et la fin de l’évacuation du bateau.

Le quotidien italien Corriere della Sera rapporte que des données ont toutefois été enregistrées jusqu’à 23h36 le soir du naufrage sur l’ordinateur de bord, mais la fiabilité de celles-ci doit être validée puisqu’il s’agit d’un instrument «accessible», donc il est possible de le trafiquer.

Le journal ajoute que les navires dont certains instruments ne sont pas fonctionnels ne doivent pas naviguer, selon les règlements en vigueur.

Autres problèmes

D’autres problèmes ont été notés sur le paquebot qui transportait 4229 personnes, notamment l’ouverture de portes étanches qui auraient dû être closes lors du naufrage. Le Costa Concordia ne s’était pas fait accorder l’autorisation de les laisser ouvertes, malgré qu’il en ait fait la demande préalablement.

D’autre part, les cartes maritimes qui se trouvaient sur le bateau n’avaient pas été approuvées.

Au total, 32 personnes ont trouvé la mort lors de ce naufrage provoqué par une collision avec un rocher à proximité de l’île du Giglio, près de la côte toscane.

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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus


  Des moments d’horreurs pour les voyageurs a bord d’un navire, les recherches continuent pour trouver des rescapés. Le fait qu’ils soient près de la terre ferme, cela a du aider pour sauver plusieurs d’entre eux
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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus

Crédit photo : Agence QMI

TVA Nouvelles avec AFP

La totalité des passagers du Costa Concordia, qui s’est échoué vendredi soir en Italie, n’avait pas encore été retrouvée, dimanche matin.

Dix-sept personnes manquaient toujours à l’appel, selon le président de la région de Toscane, Enrico Rossi.

«Des contrôles et recoupements ont permis de réduire le nombre de personnes disparues; dans la dernière réunion, on m’a communiqué qu’il manquerait onze passagers et six membres d’équipage», a-t-il déclaré.

La boîte noire du navire a été retrouvée dimanche, elle devrait permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé au moment de l’accident.

(Crédit photo: AFP)

Trois survivants retrouvés

Un troisième survivant, le commissaire de bord Marrico Giampietroni, un membre d’équipage d’origine italienne, a été retrouvé dans l’épave du navire avec une jambe cassée.

Les deux autres rescapés sortis d’affaire un peu plus tôt dans la journée sont un couple sud-coréen, qui s’était inscrit pour cette croisière afin de célébrer leur lune de miel.

Deux Japonais qui ne figuraient pas sur la liste des occupants du bateau établie en collaboration avec l’équipe de croisière et les secours se sont manifestés dimanche, à Rome.

«Il y a beaucoup d’étrangers et il est possible que des noms aient été mal retranscrits», a justifié le préfet local Giuseppe Linardi, expliquant que l’élaboration d’une telle liste est «complexe».

Au total, l’accident a coûté la vie à trois personnes et a fait une quarantaine de blessés.

Le commandant de bord ainsi que son second ont été arrêtés pour homicide multiple, naufrage et abandon de navire. Ils auraient quitté le navire bien avant l’évacuation des derniers passagers.

Une grande partie des plus de 4229 rescapés du naufrage ont été rapatriés chez eux samedi soir. Les autres sont toujours hébergés dans des hôtels de la région.

(Crédit photo: AFP)

Les recherches de plus en plus difficiles

Même si la météo était en faveur des pompiers et des plongeurs qui poursuivaient leurs recherches dimanche, l’inclinaison du bateau rend la tâche de plus en plus ardue.

Le navire est maintenant incliné à 90° et est en grande partie immergé. Les portes fermées, les meubles déplacés et les escaliers en morceaux compliquent d’autant plus le travail des sauveteurs, une fois parvenus à bord du paquebot.

(Crédit photo: AFP)

Un bateau «maudit»

Le Costa Concordia n’en est pas à son premier accident. Naviguant près de Palerme en 2008, le navire avait été catapulté sur un rocher par de puissantes vagues provoquées par la tempête.

Son flanc droit avait été fissuré, mais les passagers s’en étaient tirés sains et saufs.

La réputation de navire «maudit» vient du fait que la bouteille de champagne lancée sur sa coque lors de l’inauguration en 2005 ne s’est jamais brisée, signe d’un mauvais présage pour certains marins

Le commandant, Francesco Schettino, ainsi que le premier officier Ciro Ambrosio sont accusés d’homicide multiple, naufrage et abandon du navire.

Le commandant «s’est approché de manière très maladroite de l’île du Giglio, a heurté un rocher qui s’est encastré dans son flanc gauche, faisant s’incliner (le navire) et embarquer énormément d’eau dans l’espace de deux, trois minutes», a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio

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