Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée


Il semblerait que les sodas, boissons énergisantes ou jus de fruit industriels sucré ou avec du faux sucre soit un danger pour une mort prématurée et surtout pour les femmes. Les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes sont plus touchées. De toute manière, les boissons gazeuse et le restes ne devraient pas être une habitude de consommation
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Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée

 

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Les femmes sont les plus touchées.

Si votre péché mignon est le Coca-Cola, cet article est pour vous. La consommation fréquente de sodas, boissons énergisantes et jus de fruits industriels entraînerait un risque élevé de mort prématurée, particulièrement chez les femmes, selon Vasanti Malik, chercheuse et chargée de cours au département de nutrition de l’école de santé publique Harvard T.H. Chan, qui s’est penchée sur le sujet.

D’anciennes études montraient déjà une corrélation entre les boissons sucrées, la prise de poids, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, explique-t-elle à CNN. Pour elle, il était temps de déterminer s’il y avait un lien entre les sodas et les morts prématurées.

Des risques très élevés chez les femmes

Vasanti Malik et ses collègues ont utilisé les données de 37.716 hommes américains provenant d’une étude sur le suivi des professionnels de la santé, commencée en 1986. Pour les femmes, ils ont collecté celles de 80.647 Américaines, issues d’une recherche sur la santé des infirmières, débutée en 1980. L’équipe scientifique a examiné les différentes données à un instant T, en 1994.

Elle a remarqué que les principales causes de morts prématurées étaient les maladies cardiovasculaires, puis les cancers, notamment du colon et du sein.

Les résultats ont montré que les femmes qui buvaient deux portions (cannette, verre, bouteille) de soda par jour avaient 63% de risques supplémentaires de mourir prématurément, par rapport à celles qui en consommaient moins d’une fois par mois. Les buveurs réguliers, quant à eux, ne présentaient que 29% de risques en plus de mourir prématurément, comparé aux consommateurs très modérés de ce type de boissons. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à déterminer pourquoi les femmes étaient beaucoup plus touchées que les hommes.

Globalement, le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire augmente de 31% et celui de mourir d’un cancer de 18%, entre les groupes qui boivent plus de deux portions par jour et ceux qui en boivent moins d’une par mois.

Le lien entre la consommation de sodas et une mort prématurée est toujours présent même lorsque des facteurs comme l’activité physique, l’alimentation, les données démographiques, les antécédents familiaux de diabète de type 2 sont pris en compte.

Faux sucre, fausse bonne idée

Vasanti Malik a également examiné les effets des boissons sucrées par des substituts comme l’aspartame. Au premier abord, ces sodas dits «sans sucres» semblent être une bonne idée. Cependant, les mêmes risques de mort prématurée par maladies cardiovasculaires se présentent pour les femmes qui en boiraient en moyenne quatre par jour. Les hommes, eux, ne sont pas touchés.

Une étude nationale de la Women’s Health Initiativemenée sur le long terme aux États-Unis a également révélé une corrélation entre les morts prématurées des femmes de plus de 50 ans et les boissons contenant du faux sucre.

Robert Rankin, président du Calorie Control Council, une organisation représentant l’industrie des aliments et des boissons hypocaloriques, recommande de ne pas tirer de conclusions hâtives de cette étude.

«Il est probable que les sujets de l’étude couraient déjà un risque plus élevé de développer ces affections et ont choisi des boissons sucrées hypocaloriques pour gérer leur consommation de calories et de sucres, ces produits s’avérant sans danger et bénéfiques pour ceux qui gèrent leur poids et leur glycémie.»

http://www.slate.fr/

Le coût social faramineux des boissons sucrées


Ah que je suis contente de ne plus être addict aux boissons gazeuses. Mais ce qu’il y a pire, c’est des autochtones au Canada n’ont pas accès à l’eau potable et les boissons gazeuses sont abordables. Pire encore, même si les ventes ont baissé, les cafés et thés sucrés en tous genres ont fait leur place ainsi que l’eau aromatisée et cela hypothèque la santé
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Le coût social faramineux des boissons sucrées

 

Les boissons gazeuses contiennent jusqu'à 10 cuillerées à thé de sucre.

Les boissons gazeuses contiennent jusqu’à 10 cuillerées à thé de sucre. Photo : iStock/iStock

Une étude menée à l’Université de Waterloo, en Ontario, signale que la trop forte consommation de boissons sucrées risque d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé des Canadiens.

La Presse canadienne

L’étude, financée par diverses associations canadiennes de promotion de la santé, prévoit que, d’ici 25 ans, ces boissons devraient provoquer des maladies entraînant plus de 63 000 décès et coûter plus de 50 milliards de dollars au système de santé.

« Les boissons sucrées ne présentent quasiment aucun bienfait pour la santé et elles favorisent fortement les maladies chroniques et l’obésité », explique Jan Hux, docteure et directrice des affaires scientifiques à l’Association canadienne du diabète.

La recherche estime que la consommation de boissons sucrées au Canada sera liée à plus de 3 millions de cas d’obésité, à près de 1 million de cas de diabète de type 2, à près de 300 000 cas de cardiopathie ischémique, à plus de 100 000 cas de cancer et à près de 40 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Les boissons sucrées constituent la plus importante source de sucre dans l’alimentation du Canadien moyen. La consommation excessive de sucre est directement liée au surpoids, qui augmente le risque d’au moins 11 différents cancers », précise Robert Nuttall, directeur adjoint des politiques en matière de santé de la Société canadienne du cancer.

L’augmentation incessante du cancer ne doit pas être considérée comme une fatalité, et nous mettons tout en oeuvre pour éliminer le diabète par l’intermédiaire de la sensibilisation et de changements en matière de politiques. Jan Hux, docteure et directrice des affaires scientifiques à l’Association canadienne du diabète

En 2015, les Canadiens ont acheté en moyenne 444 millilitres de boissons sucrées chacun, par jour. Cette consommation était de 578 millilitres chez les jeunes, ce qui représente jusqu’à 16 cuillères à thé de sucre, une quantité qui dépasse largement l’apport maximal quotidien recommandé.
En plus des jeunes, les communautés autochtones sont particulièrement à risque pour ce qui est de la consommation de produits néfastes pour la santé, en raison des difficultés d’approvisionnement en produits sains et frais dans certaines régions reculées.

Dans plusieurs communautés autochtones confrontées à des problèmes d’accès à une eau potable, les boissons sucrées constituent malheureusement la seule option abordable. L’eau et le lait faible en gras devraient être les choix préconisés par les Canadiens lorsqu’il s’agit de s’hydrater, car ils sont les plus bénéfiques pour la santé, mais trop souvent, ces options ne sont pas les plus accessibles. Mary Lewis, vice-présidente à la recherche, à la défense des intérêts et à la promotion de la santé, Fondation des maladies du coeur et de l’AVC

Les chercheurs constatent que les ventes de boissons gazeuses ont diminué au cours des dernières années, mais qu’il y a eu forte augmentation des ventes de produits sucrés tels que les boissons énergisantes, les cafés et les thés sucrés, les eaux aromatisées, les yogourts à boire et les boissons pour sportifs.

Pour contrer leurs effets néfastes sur la santé des Canadiens, les organismes qui ont financé l’étude recommandent d’agir sur plusieurs fronts, notamment en garantissant l’accès gratuit à l’eau potable, en améliorant le contrôle des publicités destinées aux jeunes et aux enfants, en sensibilisant le public et en assurant un meilleur étiquetage des produits alimentaires.

http://ici.radio-canada.ca

Effets de la caféine : dix choses à savoir


Le café, que ferons-nous sans un café après la sonnerie retentissante du réveil matin qui sonne trop tôt, ou bien pendant une pause, ou un travail contraignant. Mais encore faut-il savoir bien dosé la caféine et qu’elle se cache dans diverses boissons et médicaments
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Effets de la caféine : dix choses à savoir

 

Nous sommes nombreux à en consommer chaque jour, mais que savons-nous vraiment sur la caféine?

Cette substance naturelle au goût amer stimule le système nerveux central, vous rendant plus vigilant. A doses modérées, elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, comme l’amélioration de la mémoire, de la concentration et du moral. Le café, une source majeure de caféine, a surtout été associé à de nombreux avantages physiques, dont la diminution possible du risque d’Alzheimer et de certains cancers.

En revanche, consommée à l’excès, l’abus de caféine peut déclencher, entre autres effets, un rythme cardiaque plus rapide, des insomnies, de l’angoisse et de l’impatience. Un arrêt brutal peut conduire à des symptômes de sevrage, comme des maux de tête et une certaine irritabilité.

Ci dessous, dix faits peu connus sur l’une des drogues les plus courantes du monde.

1. Le déca n’est pas la même chose qu’une boisson sans caféine.

Vous pensez que prendre plutôt du déca l’après-midi signifie que vous manquerez de stimulant? Repensez-y à deux fois. Le Journal of Analytical Toxicology a rapporté qu’après avoir analysé neuf types différents de cafés décaféinés, il a établi que tous, sauf un, contenait de la caféine. La dose allait de 8,6 mg à 13,9 mg: à titre de comparaison, une tasse de café normal contient en général entre 95 et 200 mg de caféine. Selon le site Mayo Clinic, une canette de Coca-Cola de 33 cl en contient entre 30 et 35 mg).

« Si quelqu’un boit entre 5 et 10 tasses de café décaféiné, sa dose de caféine atteindra facilement le niveau présent dans une tasse ou deux de café », a déclaré Bruce Goldberger, professeur et directeur du centre de Médecine légale William R. Maples à l’université de Floride, et co-auteur de l’étude. « Les personnes à qui on a conseillé de cesser la caféine, comme celles qui souffrent de maladies rénales ou de troubles anxieux devraient y prendre garde ».

Selon Health.com, une analyse menée en 2007 par le site de consommateursConsumer Reports a examiné 36 tasses de café décaféiné et a constaté que certaines contenaient plus de 20 mg de caféine.

2. Les effets du café se font sentir en quelques minutes.

Selon l’Académie américaine de Médecine du Sommeil, la caféine atteint son niveau le plus haut dans le sang au bout de 30 à 60 minutes (une étude a constaté une vigilance accrue au bout d’à peine 10 minutes). Le corps élimine en général la moitié de la drogue dans les 3 à 5 heures qui suivent, et le reste peut subsister durant 8 à 14 heures. Certaines personnes, et plus particulièrement celles qui ne consomment pas régulièrement de la caféine, sont plus sensibles que d’autres à ces effets.

Les experts en sommeil recommandent souvent de ne pas prendre de la caféine durant les huit heures précédant le coucher, pour éviter les insomnies.

3. Mais les effets ne sont pas les mêmes pour tous.

Le corps peut traiter différemment la caféine selon le sexe, l’origine et même selon le moyen de contraception. D’après le New York Magazine :

En général, les femmes métabolisent la caféine plus rapidement que les hommes. Les fumeurs deux fois plus vite que les non-fumeurs. Les femmes sous pilule contraceptive la métabolisent trois fois moins que les autres femmes. Les Asiatiques la métabolisent plus lentement que les gens d’une autre origine. Dans le livre The World of Caffeine: The Science and Culture of the World’s Most Popular Drug, les auteurs Bennett Alan Weinberg et Bonnie K. Bealer émettent l’hypothèse qu’un Japonais non fumeur buvant son café avec une boisson alcoolisée – un autre agent de ralentissement – sentirait les effets de la caféine « cinq fois plus longtemps qu’une femme anglaise fumeuse mais n’ayant pas bu et ne prenant pas la pilule ».

4. Les boissons énergisantes ne contiennent souvent pas plus de caféine que le café.

Par définition, on pourrait logiquement estimer que les boissons énergisantes contiennent des tonnes de caféine. Mais bien des marques populaires en contiennent bien moins qu’une bonne vieille tasse de café noir. Par exemple, selon Mayo Clinic, une canette de 25 cl de Red Bull n’abrite que 76 à 80 mg de caféine, comparé au 95 à 200 mg pour une classique tasse de café. En revanche, ces boissons énergisantes contiennent souvent des tonnes de sucre et des ingrédients imprononçables (consultez notre vidéo sur le sujet ici). Pour en savoir plus sur la quantité de caféine dans le thé, les boissons sans alcool et d’autres produits, cliquez ici.

5. Le café corsé contient en réalité moins de caféine que des cafés plus légers.

Un goût prononcé et riche semble indiquer une dose supplémentaire de caféine, mais la vérité est que les cafés plus légers contiennent en fait plus de stimulants que les cafés plus torréfiés. La radio NPR a ainsi indiqué que le procédé de torréfaction brûlait en fait la caféine, ce qui signifie que ceux cherchant un effet plus soft devraient plutôt opter pour un café java corsé.

6. On trouve de la caféine naturelle dans plus de 60 plantes.

Il ne s’agit pas seulement des grains de café : les feuilles de thé, les noix de cola (qui ont le goût du cola) et les grains de cacao contiennent tous de la caféine. on trouve ce stimulant naturellement dans les feuilles, les graines et les fruits d’une grande variété de plantes. Il peut aussi être fabriqué par l’homme et ajouté aux produits.

7. Les cafés ne contiennent pas tous la même quantité de caféine.

Quand il s’agit de caféine, tous les cafés ne se valent pas. Selon un rapport récent du Center for Science in the Public Interest, les grandes marques varient beaucoup dans la quantité de stimulants qu’elles procurent. Le café de McDonald’s, par exemple, contient 9,1 mg pour 3 cl, quand celui de Starbuck en contient plus du double avec 20,6 mg. Pour en savoir plus sur les résultats de cette étude, cliquez ici.

8. L’Américain moyen consomme environ 200 mg de caféine par jour.

Selon l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), 80 % des adultes américains consomment de la caféine chaque jour, avec une consommation personnelle de 200 mg par jour. Pour parler clairement, l’Américain consommateur de caféine boit en moyenne deux tasses de café de 15 cl ou quatre sodas.

Même si d’autres estiment le total plus proche de 300 mg/jour, la consommation dans les deux cas est considérée comme modérée – entre 200 et 300 mg/jour selon Mayo Clinic. Des doses journalières à plus de 500 ou 600 mg sont considérées comme fortes, et peuvent provoquer des problèmes comme, entre autres, insomnies, irritabilité et accélération du rythme cardiaque.

9. Mais les Etats-Unis sont loin d’être les plus grands consommateurs.

Selon un récent article de BBC, La Finlande obtient le titre du pays qui consomme le plus de caféine, avec une moyenne par adulte de 400 mg/jour. Selon la FDA, 90 % des gens dans le monde consomme de la caféine sous une forme ou une autre.

10. Vous pouvez trouver de la caféine ailleurs que dans les boissons.

Selon un autre rapport de la FDA, plus de 98 % de notre consommation de caféine vient des boissons. Mais il y a d’autres sources de caféine : certains aliments, comme le chocolat (même s’il en a peu, 30 g de chocolat contient 5 mg de caféine), et certains médicaments. Selon Cleveland Clinic, combiner un antidouleur à de la caféine le rend 40 % plus efficace et peut aussi aider le corps à absorber le médicament plus rapidement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Boisson énergisante : Monster Energy soupçonné d’être la cause de plusieurs décès


Les boissons énergisantes font souvent la une des médias pour ses effets négatifs .. D’ailleurs, je ne comprend pas comment il se fait que ces boissons énergisantes soient en vente libre un peu partout .. Il serait peut-être temps d’interdire la vente du aux conséquences qui peuvent être probablement mortelles
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Boisson énergisante : Monster Energy soupçonné d’être la cause de plusieurs décès

 

Le 26 octobre 2012 – Cinq décès survenus entre 2009 et 2012 pourraient être attribuables à la consommation de certaines boissons énergisantes de la compagnie californienne Monster Energy.  L’agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a ouvert une enquête pour déterminer si les composantes de ce type de produit, et notamment la caféine, en sont la cause.

La famille d’une adolescente de 14 ans décédée en 2011 a d’ailleurs porté plainte contre la compagnie américaine. La jeune fille a succombé à une arythmie cardiaque après avoir bu, en moins de 24 heures, deux cannettes de 710 ml, dont la teneur en caféine était de 490 mg et de 30 mg de guarana. Aucun lien n’a encore été établi entre les deux événements.

Cette consommation excède les recommandes émises par Santé Canada pour une personne âgée entre 14 et 18 ans, soit 2,5 mg de caféine par kg de poids corporel pour un maximum de 400 mg par jour.

Un marché fort lucratif

Avec près de 20 % des parts de marché, ce type de produits se hisse à la troisième place en termes de ventes de boissons au Canada. Les adolescents et les jeunes adultes en sont les principaux consommateurs. Selon l’enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 publiée par l’Institut de la statistique du Québec, 43 % d’entre eux ont déjà consommé des boissons énergisantes.

L’Association de la Santé Publique du Québec (ASPQ) s’alarme et demande au gouvernement « d’interdire la vente de boissons énergisantes et de produits dérivés au moins de 18 ans en raison des risques potentiels pour leur santé ».

Des effets peu connus

Les études au sujet des effets néfastes liés à la consommation énergisantes sont encore peu nombreuses. Dans un document publié en 2010, l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) recommande de suivre attentivement ce phénomène relativement nouveau puisqu’il est en croissance constante.

Si cet engouement se maintient, certains spécialistes considèrent que de nombreux problèmes de santé (cardiaques, neurologiques, rénaux, comportementaux et surpoids) pourraient en découler. Des complications plus importantes encore s’ajoutent lorsque ces boissons sont mélangées avec de l’alcool, une mode de plus en plus courante.

Au Canada, c’est la marque Red Bull qui a lancé le bal en 1997. Les autres compagnies n’ont pas tardé à flairer la bonne affaire. En quelques années, les boissons énergisantes se sont imposées massivement. En multipliant les campagnes publicitaires où le plaisir et le pouvoir stimulant sont mis à l’honneur, ces compagnies visent directement les jeunes consommateurs. Et cela semble fonctionner.

Mélissa Archambault – PasseportSanté

http://www.passeportsante.net

Alcool et caféine Un cocktail dangereux, indique un nouveau rapport


Encore des effets négatifs qui sont attribués aux boissons énergétiques qui en plus est consommé avec l’alcool. Des effets désastreux voir dangereux autant pour la santé que la sécurité du buveur
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Alcool et caféine

Un cocktail dangereux, indique un nouveau rapport

 

Un cocktail dangereux, indique un nouveau rapport

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Agence QMI

Mélanger de l’alcool et des boissons énergisantes à haute teneur de caféine est dangereux et le gouvernement n’en fait pas assez pour protéger les consommateurs, indique un nouveau rapport.

Les Canadiens – en particulier les adolescents et les jeunes adultes – boivent de plus en plus des mélanges puissants qui mettent leur santé et leur santé en péril, augmentant notamment, les risques qu’ils deviennent les victimes ou les auteurs d’agressions sexuelles, conclut le rapport du Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies et du Centre de recherche en toxicomanie de la Colombie-Britannique.

Les responsables de la santé dans de nombreux pays ont soulevé des préoccupations concernant la teneur en sucre et la caféine dans les boissons énergisantes.

Santé Canada a récemment reclassé les boissons énergisantes pour les faire passer dans la catégorie des aliments plutôt que dans celle des produits de santé naturelle, afin de permettre à l’agence d’exercer une plus grande surveillance. Elle envisage aussi des mesures, comme limiter les niveaux de caféine ou exiger un étiquetage plus détaillé.

Selon le nouveau rapport, les boissons contenant de la caféine permettent aux gens de boire plus d’alcool sans se rendre compte qu’ils sont ivres, ce qui mène à de plus longues beuveries.

Plus on consomme plus les inhibitions diminuent et le rapport indique que par rapport à ceux qui boivent seulement de l’alcool, ceux qui boivent des boissons alcoolisées contenant de la caféine sont plus susceptibles de se blesser et d’avoir besoin de soins médicaux, de prendre la route avec un conducteur en état d’ébriété ou de conduire eux-mêmes avec les facultés affaiblies, de commettre une agression sexuelle ou d’en être victimes.

Selon le rapport, les jeunes et les jeunes adultes boivent des boissons alcoolisées caféinées à un niveau quatre fois supérieur à celui de la population générale.

Selon les études réalisées par des universités canadiennes, les étudiants qui mélangent les deux produits disent agir de la sorte pour rester éveillés lorsqu’ils boivent, pour faire la fête plus longtemps, pour ressentir plus rapidement un effet et pour boire davantage sans se sentir ivres.

Le rapport demande au gouvernement d’augmenter le prix des boissons alcoolisées caféinées et d’interdire leur vente, tout comme les boissons énergisantes caféinées, dans des endroits à « haut risque » comme les bars et les clubs.

http://tvanouvelles.ca