Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé les débris du vol MH370?


 

L’Australie, la Chine et la Malaisie cessent les recherches de l’avion MH370 de Malaysia Airlines disparu il y a 3 ans. Quelques débris ont certes été retrouvés, mais pas l’épave du Boeing 777 qui a fait les manchettes pendant plusieurs mois. Pourquoi ? Il semble avoir anguille sur roche sous ce mystère et les familles ne saurons jamais ce qui est arrivé aux disparus
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Pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé les débris du vol MH370?

140411-N-VD564-025.jpg | COMSEVENTHFLT via Flickr CC License by

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Repéré par Xavier Ridel

Les gouvernements australien, malaisien et chinois ont déclaré cette semaine qu’ils abandonnaient les recherches.

Qualifiés de «plus grand mystère de l’histoire de l’aviation civile», la disparition du vol MH370 le 8 mars 2014 n’a toujours pas été expliquée. L’avion transportait 239 personnes à son bord dont 152 Chinois et 50 habitants de Malais. Si des débris ont été retrouvés et aperçus ça et là –notamment à Madagascar et au large de La Réunion, les autorités australiennes, chinoises et malaisiennes ont décidé il y a peu de mettre un terme aux recherches. Trois ans après, le communiqué émanant des trois gouvernements précise ainsi ce mardi 17 janvier:

«le dernier navire a quitté la zone de recherches aujourd’hui». Darren Chester, le ministre des Transports australien, déclarait mercredi lors d’une conférence de presse, soulignant le manque d’informations:

«Cette mission a mobilisé la pointe de la technologie et de la science, et testé les limites de la volonté humaine.»

Une carcasse pratiquement impossible à localiser

Malgré tout, ces trois ans de recherches intenses n’ont toujours pas apporté de réponses précises, résume aujourd’hui le Guardian dans un long article sur l’enquête. Le lieu où s’est écrasé l’avion n’a d’abord toujours pas été déterminé. Il dépend du moment où le Boeing-777 a dévié de sa trajectoire d’origine, qui le menait au départ de Kuala Lumpur à Pékin. Ses radars se sont éteints avant qu’il se dirige subitement vers le Sud; sans que personne ne sache pourquoi. Tout dépend du trajet de l’avion entre 2h22 et 2h40 du matin, heure locale. Alors que les recherches étaient initialement prévues dans un périmètre de 60.000 m2, les autorités des trois pays concernés avaient annoncé, en avril 2015, que le périmètre de cette zone allait être doublé. Jusqu’à ce que Greg Hood, membre de l’Australian Transport Safety Bureau (ATSB), ne déclare lors de la conférence de presse mercredi:

«Cela a été la plus large et la plus difficile opération de recherche sous-marine de l’histoire, nous avons désormais de fortes raisons de penser que l’avion n’est pas dans le périmètre que nous avons couvert.»

Zone(s) de recherche et de trouvaille des débris. Source : Wikipédia

La zone de recherches avait au départ été dessinée par l’ATSB, qui se fondait sur une «théorie du vol plané» («glide theory» en anglais). Celle-ci stipule notamment qu’en cas de crash et avec un pilote aux commandes, l’avion plane sur une distance d’environ 160 kilomètres, avant de se poser en amerrissage forcé. Chose qui a été dès le début réfutée par les données du satellite d’Inmarsat, qui montre que le Boeing-777 chutait de façon très abrupte au moment de sa disparition; à plus de 76 mètres par seconde. L’affirmation a été acceptée par l’ATSB l’année dernière, ce qui explique l’élargissement de la zone de recherche.

De son coté, Richard Godfrey, un ingénieur aéronautique, affirme au Guardian qu’il aurait «donné un million de dollars» pour chercher au nord de la zone initiale. Une demande relayée par l’association dont il fait partie, l’Independent Group (IG), qui réunit une vingtaine de pilotes et de scientifiques du monde entier.

Le rôle de la Malaisie

Le manque de transparence et de motivation de la Malaisie est aussi avancé pour expliquer l’absence d’avancée dans les recherches. En effet, la police du pays a gardé secret un rapport d’un millier de pages sur le cas de l’avion, avant que ce dernier ne fuite et soit transmis à l’IG. De son coté, le gouvernement, soulignant le fait que le MH370 était enregistré sur son territoire, a également souhaité avoir la main mise sur les recherches et l’analyse des débris, au détriment de l’Australie.

En 2014, tandis que le chef des forces aériennes du pays avait présenté un graphique montrant que le Boeing avait dévié de sa course, le gouvernement n’y a fait aucune référence, ni ne l’a partagé avec l’ATSB. Don Thompson, membre de l’IG qualifie le comportement de la Malaisie comme étant «incroyablement dur»; avant d’ajouter:

«Il est impossible de comprendre pourquoi la Malaisie refuse d’être plus transparent à ce sujet.»

Dans une enquête effectuée par l’un de ses journalistes, Jeff Wise, le New York Times dévoilait d’autre part en juillet 2016 que le capitaine de bord Zaharie Ahmad avait repéré une route allant vers le sud de l’océan indien depuis son simulateur de vol. Godfrey affirme à ce propos:

«Ce n’est, de mon point de vue, pas le genre de simulation que les gens font tous les jours.»

Et affirme que cette découverte apporte d’«énormes preuves» permettant d’accréditer la thèse selon laquelle l’avion se trouve bien au nord de la zone de recherche. D’après lui –un point de vue qui n’est cependant pas partagé par tous les membres de l’IG– le pilote s’est suicidé; ce qui aurait de larges conséquences pour les indemnités de la Malaysian Airlines pour lesquelles se battent les familles des victimes –les affaires présentées devant la justice à Kuala Lumpur et et en Australie sont pour l’instant dans une impasse car la compagnie refuse de transmettre les informations de vol, les dossiers médicaux de l’équipage et d’autres documents.

Qui croire?

Jeff Wise brandit également depuis deux mois sa conviction que le MH370 est au Kazakhstan, après avoir été détourné sur ordre de Poutine. Après s’être fait radier de l’IG, il accuse également Gibson, l’explorateur qui a découvert de nouveaux débris de l’avion, d’avoir tout inventé; pour flatter les Russes:

«Il y a tant de désinformation, jaillissant d’un peu partout… C’est une tâche presque impossible pour quiconque ne se trouve pas dans le trou noir. Je n’attends pas de vous que vous me croyiez, je n’ai moi-même confiance en personne. Mais je continuerai à dire que l’avion ne se trouve pas là.»

Dan Thompson, de l’Indepent Group, considère lui que l’un des plus grands freins aux avancées est le manque d’intérêt, car l’affaire commence à dater.

«Mais il y a 1000 à 15000 personnes qui se réveillent chaque matin face à cette réalité: “Mon mari, mon père, ma sœur, mon frère n’est toujours pas rentré à la maison, et je ne sais pas où ils sont”.»

http://www.slate.fr/

Le débris retrouvé à la Réunion provient bien du vol MH370


Les scientifiques ont parlé à propos du débris d’avion trouvé à l’Île de la Réunion, il semble que c’est bien un morceau de l’avion disparu mystérieusement. D’après cette découverte, on peut enlever l’hypothèse d’une bombe volante , mais ne savent pas pour autant la cause.. Maintenant, grâce à ce débris, pourront-ils reprendre leur recherche en délimitant une zone plus propice à d’autres indices ?
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Le débris retrouvé à la Réunion provient bien du vol MH370

 

Le morceau d'aile retrouvé à la Réunion

Le morceau d’aile retrouvé à la Réunion Photo :  Reuters

Le morceau d’aile retrouvé fin juillet sur une plage de la Réunion provient du vol MH370 de la Malaysia Airlines disparu l’année dernière avec 239 personnes à bord, a annoncé mercredi le premier ministre malaisien Najib Razak.

« C’est avec un coeur très lourd que je dois vous dire qu’une équipe internationale d’experts a conclu que le débris trouvé sur l’île de la Réunion provient effectivement du vol MH370 », a déclaré le premier ministre en point de presse à Kuala Lumpur.

Pour sa part, le procureur adjoint de Paris, Serge Mackowiak, est demeuré plus prudent sur l’origine de la pièce.

« Il existe de très fortes présomptions que le flaperon retrouvé sur une plage de l’île de la Réunion appartienne au Boeing 777 du vol MH370 », a-t-il précisé en point de presse à Paris.

Les enquêteurs français, malaisiens et australiens disent qu’ils disposent de « preuves physiques » qui démontrent que l’avion malaisien aurait sombré dans le sud de l’océan Indien en mars 2014. Le débris se serait ensuite échoué sur les côtes de la Réunion à des milliers de kilomètres de l’endroit où il se serait écrasé, au large des côtes de l’Australie.

Des analyses complémentaires du morceau d’aile se poursuivront jeudi. Des pièces de métal et des valises doivent aussi être inspectées pour obtenir plus d’indices sur les causes de l’écrasement de l’avion.

Les familles des victimes pas satisfaites

Pour les familles des victimes, cette annonce n’est qu’un début. Ils ne sont toujours pas satisfaits du travail du gouvernement malaisien.

« Maintenant, je veux savoir où est la carlingue de l’avion pour que nous puissions en extraire les passagers et obtenir la boîte noire de manière à savoir ce qui s’est passé. Seul cela, pour nous, mettra un point final » à cette affaire, a déclaré Jacquita Gonzales dont le mari était l’un des membres de l’équipage.

Le premier ministre Najib Razak a réitéré que la Malaisie faisait « tout en son pouvoir » pour éclaircir les circonstances entourant la disparition mystérieuse de l’avion. 

Les autorités malaisiennes continuent de croire qu’un geste délibéré serait à l’origine de l’écrasement.

Jean Lapointe, pilote et expert en aviation, a expliqué à Radio-Canada qu’une analyse plus poussée du débris aidera les chercheurs à mieux définir une zone où relancer les recherches dans l’espoir de retracer les deux enregistreuses de vol.

De plus, il ajoute que l’analyse du flaperon élimine certaines hypothèses entourant l’écrasement, « dont celui que l’avion aurait pu s’être posé ou utilisé comme bombe volante ».

« On sait que l’avion s’est écrasé. Les spécialistes pourront voir comment ce flaperon s’est fragmenté et ils pourront dire si l’avion s’est écrasé en vol plané ou en vol piqué », a-t-il ajouté.

http://ici.radio-canada.ca/

Les débris d’avion retrouvés à la Réunion seront analysés à Toulouse


Le morceau d’avion ainsi des tissus qui semblerait appartenir à un sac de voyage ont été retrouvé a Île de la Réunion. Ces trouvailles vont peut-être relancer les recherches pour retrouver d’autres débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Rien n’est encore confirmé si ce morceau viens bien et bien de l’avion mystérieusement disparu, donc une histoire à suivre
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Les débris d’avion retrouvés à la Réunion seront analysés à Toulouse

 

Le morceau d’aile d’avion retrouvé mercredi sur les rivages de l’île de la Réunion appartient « très probablement » à un Boeing 777 et sera envoyé à Toulouse pour vérifier s’il provient de l’appareil de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014, a déclaré jeudi le premier ministre malaisien Najib Razak.

« Le lieu est cohérent avec l’analyse de la dérive fournie à l’équipe d’enquête malaisienne, qui a montré une trajectoire allant du sud de l’océan Indien à l’Afrique », a-t-il dit.

Il a émis l’espoir que la lumière pourrait être faite sur l’un des épisodes les plus mystérieux de l’aviation civile, l’appareil ayant disparu alors qu’il effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à bord.

La chaîne de télévision française France 2 a montré des images du débris retrouvé à Saint-André, dans l’est de La Réunion. On y lit distinctement l’inscription « 657 BB », qui correspond dans un manuel d’entretien du Boeing 777 à une pièce de l’aile appelée « flaperon », une sorte de volet, ce qui semble prouver qu’il appartient à ce type d’avion.

« Il est pratiquement certain que ce flaperon provient d’un Boeing 777. Notre chef d’enquête me l’a dit. » le vice-ministre malaisien des Transports, Abdul Aziz.

Ce débris sera transféré près de Toulouse, dans une antenne de la Direction générale de l’armement (DGA) spécialisée dans les techniques aéronautiques, a-t-on appris jeudi de source proche de l’enquête.

Le laboratoire de Balma est notamment spécialisé dans les « investigations après accidents ou incidents sur matériaux, cellules et systèmes ».

Des lambeaux de sac

Des lambeaux de tissu avec des fermetures éclair pouvant appartenir à un sac de voyage et trouvés au même endroit seront également expédiés vers la métropole française, potentiellement au service scientifique de la gendarmerie à Cergy-Pontoise, près de Paris, où sont notamment effectuées les recherches ADN.

« Tout sera mis en oeuvre pour faire partir le débris d’aile et le sac le plus vite possible, si possible vendredi, avec une arrivée probable samedi », a-t-on dit à Reuters de même source.

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a refusé de son côté jeudi de confirmer que la pièce provenait d’un Boeing 777.

« Il n’y a aucune confirmation officielle à ce stade », a dit un de ses responsables à Reuters, selon qui cette information sera donnée par les autorités malaisiennes ou Boeing.

« Le BEA a un rôle de coordination mais pas de direction de l’enquête », a-t-il ajouté en précisant qu’il n’y avait pas d’équipe du BEA à la Réunion.

Dans un communiqué, le préfet de La Réunion et le ministère français de la Justice ont souligné mercredi qu’aucune hypothèse ne pouvait être exclue dans cette enquête confiée au pôle d’instruction du tribunal de grande instance de Paris.

« À ce stade, la provenance du débris n’est pas identifiée. Aucune hypothèse ne peut être exclue », dit ce document.

Abdul Aziz a précisé qu’une équipe malaisienne était en route pour la Réunion et qu’il faudrait deux jours environ pour vérifier que la pièce provient ou non du vol MH370.

Quatre accidents graves impliquant un 777 ont été recensés en 20 ans et a priori un seul, celui du MH370, s’est produit au sud de l’équateur.

« Nous n’avons perdu aucun autre 777 dans cette partie du monde », note Greg Feith, ancien enquêteur du NTSB, l’équivalent américain du BEA.

Disparition mystérieuse

Cette découverte reste pour l’heure la seule susceptible de relancer l’enquête sur la disparition du Boeing de la Malaysian Airlines, une des plus mystérieuses de l’histoire de l’aviation.

Depuis janvier, par décision de l’aviation civile malaisienne, la disparition du vol MH370 le 8 mars 2014 est considérée comme un accident.

L’avion avait décollé de Kuala Lumpur pour Pékin mais a disparu des écrans radars après avoir inexplicablement dévié de plusieurs milliers de milles nautiques de sa trajectoire de vol. Les enquêteurs pensent que le transpondeur de l’appareil a été délibérément mis hors service.

Aucune trace de l’appareil, et notamment ses enregistreurs de vol, n’a été retrouvée malgré des mois de recherches. Les opérations se sont concentrées sur une vaste zone océanique au large de Perth, sur la côte occidentale de l’Australie.

Selon Robin Robertson, océanographe à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, la date et l’endroit de la découverte du débris rendent tout à fait plausible la thèse de sa provenance du Boeing de la Malaysia Airlines. Il s’appuie sur les mouvements connus des courants de l’océan Indien.

Le morceau d’aile retrouvé mesure 2 à 2,5 mètres de long. Il semble dans un état relativement correct et ne laisse apparaître aucune trace d’incendie ni d’impact.

« Si le débris est identifié comme provenant du MH370, cela serait cohérent avec les analyses précédentes et avec les modèles bâtis sur l’endroit où il se serait abîmé, dans le sud de l’océan Indien.  » — le vice-premier ministre australien, Warren Tuss, dans un communiqué

Selon un ancien responsable de l’agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB), il convient d’élargir considérablement la zone de recherche de l’épave du MH370, qui se trouve actuellement à environ 3 700 km de la Réunion.

« Il pourrait se trouver dans une zone très vaste », a-t-il dit, expliquant que le débris retrouvé à la Réunion pourrait avoir dérivé sur une très longue distance. « La zone de recherche pourrait devoir être élargie plus à l’ouest ».

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Crash avion Malaysia Airlines : Il échappe à la mort deux fois


Un homme a échappé deux catastrophes aériennes de la Malaysia Airlines en quelques mois. Quand ce n’est pas ton heure, il y a des événements qui arrivent sans que l’on comprend pourquoi. Ce n’était pas sa destinée de mourir à ces deux avions
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Crash avion Malaysia Airlines : Il échappe à la mort deux fois

Il échappe aux deux crashs de la Malaysia Airlines

Le site du crash du vol MH17 et le miraculé Maarten de Jonge.

Photo : NEWSCOM/SIPA

MIRACULÉ – Un Néerlandais a frôlé la mort à deux reprises en cinq mois. Il aurait dû prendre place dans les deux avions de la Malaysia Airlines qui se sont crashés en Ukraine et dans l’Océan Indien. Mais des échanges de billets de dernière minute lui ont sauvé la vie.

Maarten de Jonge est un cycliste professionnel au palmarès modeste. Mais face à la mort, ce Néerlandais de 29 ans mène deux victoires à rien. Il a en effet la particularité d’avoir échappé aux deux catastrophes aériennes qui ont récemment frappé la Malaysia Airlines : le crash du vol MH17 en Ukraine jeudi, et la disparition du vol MH370, en mars dernier dans l’Océan indien.

La semaine dernière, ce coureur de l’équipe malaisienne Terengganu Cycling Team devait embarquer à bord du Boeing 777 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, afin de rejoindre le continent asiatique où il dispute la grande majorité de ses compétitions. Mais jeudi, au dernier moment, Marteen décide de bouleverser ses plans pour des raisons financières.

« J’ai préféré prendre un vol le dimanche car il était 300 euros moins cher. Il ne restait qu’une seule place… », confie le chanceux dans les médias néerlandais.

Une volte-face salutaire puisque l’avion s’écrasera quelques heures plus tard au milieu d’un champ ukrainien, abattu par un missile probablement tiré par les séparatistes pro russes. Une tragédie dans laquelle 298 passagers et membres d’équipage, dont au moins 189 citoyens néerlandais, ont trouvé la mort.

Il frôle la mort cinq mois plus tôt

Mais ce qui rend l’histoire de ce Néerlandais encore plus incroyable, c’est cet autre revirement de dernière minute qui lui avait déjà sauvé la vie en mars dernier. A l’époque, il devait se rendre à Pékin depuis la capitale malaisienne. Une fois de plus, l’homme échange son billet « afin de prendre un avion 50 minutes plus tôt ». Le vol MH377 décollera donc sans lui et disparaîtra des écrans radars, au large du Vietnam, deux heures plus tard avec 239 personnes à bord. Près de cinq mois plus tard, le mystère reste entier.

Si son histoire passionne les médias de son pays, Maarten de Jonge aimerait aujourd’hui retrouver l’anonymat.

 Dans un communiqué publié sur son site officiel, le cycliste explique ne plus vouloir « répondre aux très nombreuses sollicitations des radios et des télévisions ».

« Ce qui s’est passé est terrible. Par respect pour les victimes et leurs familles, je ne pense pas qu’il soit approprié de s’attarder sur mon histoire », écrit-il.

Et quand on lui demande s’il serait prêt à remonter à bord d’un avion de la Malaysia Airlines, le miraculé répond par l’affirmative :

« J’ai eu de la chance deux fois, pourquoi pas une troisième… »

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Écrasement de la Malaysia Airlines Que s’est-il passé depuis?


Une tragédie qui n’aurait dû jamais arriver. Des victimes qui un jour ont pris l’avion pour ne jamais arriver à destination à cause d’un missile qui aurait touché en plein vol leur avion. Des questions, des doutes, des accusations sont lancés, mais l’enquête continue
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Écrasement de la Malaysia Airlines

Que s’est-il passé depuis?

 

    Après avoir offert son aide vendredi matin, Interpol a annoncé vendredi soir qu’il s’apprêtait à envoyer d’ici 48 heures une cellule de crise

    Principaux événements depuis le crash d’un avion de la Malaysia Airlines, avec à bord près de 300 personnes, jeudi dans l’est de l’Ukraine, région ravagée par le conflit entre séparatistes prorusses et forces loyalistes ukrainiennes.

    L’appareil, assurant le vol MH17 et détruit en vol, a été probablement abattu par un missile.

    JEUDI 17 JUILLET

  • Un Boeing 777 de la compagnie nationale malaisienne qui effectuait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, avec 298 personnes à bord, s’écrase près du village de Grabove, aux environs de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk. L’appareil avait disparu des écrans des radars vers 16H20 locales (13H20 GMT), à 10.000 mètres d’altitude.

  • Au moins 189 personnes étaient des Néerlandais. Une centaine de spécialistes du sida étaient en route vers l’Australie, via Kuala Lumpur, pour participer à une conférence internationale.

  • Le président ukrainien Petro Porochenko déclare «ne pas exclure» que l’avion ait été «abattu». Le crash est «un acte terroriste», estime-t-il. De leur côté, les séparatistes affirment qu’il a été abattu par un appareil ukrainien.

  • Le président russe Vladimir Poutine accuse l’Ukraine de «porter la responsabilité» du crash en ayant repris ses opérations militaires dans l’Est.

  • L’avion a été abattu par un missile sol-air, mais l’origine reste encore incertaine, indiquent des responsables américains. Les analystes du renseignement américain «croient fortement» qu’un missile sol-air a abattu le Boeing et ils sont en train d’examiner les données, selon un de ces responsables.

  • La communauté internationale réclame une enquête «indépendante, complète et transparente» afin de faire la lumière sur le crash. Washington appelle à «un cessez-le-feu immédiat» pour permettre aux enquêteurs internationaux «un accès sûr» au site du crash.

    VENDREDI 18

  • Une boîte noire de l’avion a été retrouvée, indiquent des secouristes.

  • Une trentaine d’inspecteurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) arrivent sur les lieux de la chute de l’avion.

  • La chancelière allemande Angela Merkel appelle à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, enjoignant la Russie à contribuer à une «solution politique» au conflit.

  • Le président Barack Obama, évoquant une «tragédie atroce», souligne que l’avion a été touché par un missile tiré d’une zone contrôlée par les séparatistes et «à cause du soutien de la Russie». Pour l’Europe, c’est un «signal d’alarme» dans ses relations avec Moscou, estime-t-il.

  • Un premier rapport du renseignement américain indique que l’avion a probablement été abattu par des séparatistes ukrainiens, déclare un responsable américain, tout en indiquant que Washington n’en a pas la certitude.

  • Le Conseil de sécurité de l’ONU demande une «enquête internationale complète, minutieuse et indépendante» et réclame «un accès immédiat à l’endroit du crash pour les enquêteurs».

  • L’ambassadrice américaine Samantha Power affirme que l’avion a été «probablement abattu par un missile sol-air» Bouk de type SA-11 tiré d’une «zone tenue par les séparatistes» prorusses.

  • Le Premier ministre malaisien Najib Razak demande que les responsables du crash soient traduits en justice s’il était prouvé que l’appareil a été abattu.



http://tvanouvelles.ca

MH370 : le point sur l’enquête et les recherches


On ne sait toujours pas ce qui est arrivé au MH370 de Malaysia Airlines. Bien des hypothèses ont été émit et écarté après quelques enquêtes. Mais l’avion est toujours introuvable, malgré les faux espoirs depuis un mois. On pense avoir détecté les signaux des boites noires, cela reste a confirmer pour enfin comprendre cette étrange disparition
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MH370 : le point sur l’enquête et les recherches

 

On ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l'opération de recherches internationale engagée dans l'océan Indien.

On ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l’opération de recherches internationale engagée dans l’océan Indien. © AFP PHOTO / CHAIDEER MAHYUDDIN

Source AFP

Un mois après la disparition du vol MH370, on ignore toujours où se trouve le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars, malgré l’opération de recherches internationale engagée dans l’océan Indien. Les autorités australiennes estiment néanmoins avoir circonscrit la zone où l’avion se serait abîmé après la détection de signaux acoustiques au large des côtes occidentales de l’Australie.

Les signaux

Le responsable des opérations, Angus Houston, a fait état lundi de signaux « compatibles » avec les ultrasons émis par les boîtes noires, à la fréquence de 37,5 kHz, captés par une sonde américaine immergée à 2 000 km environ à l’ouest de Perth (ouest de l’Australie). Ces détections constituent « la meilleure piste » concrète depuis le 8 mars, mais les enquêteurs ne disposent toujours pas de la preuve formelle de la présence de l’avion. De plus, la balise qui émet ces signaux dispose d’une autonomie moyenne de trente jours, ce qui signifie qu’elle peut cesser d’émettre à tout moment.

Boîtes noires confirmées

Si la présence des boîtes noires est avérée, les autorités devront déployer un engin submersible pour explorer les fonds, à 4 000 ou 5 000 m, dans l’espoir de repérer l’épave de l’avion. Alors seulement les opérations de plongée destinées à ramener les boîtes noires pourront commencer. Cette étape est « un processus très intensif et long », prévient Anthony Brickhouse, professeur associé à la Embry-Riddle Aeronautical University aux États-Unis.

Les experts ont néanmoins beaucoup appris de l’accident du vol AF447 Rio-Paris en juin 2009. Un Airbus A330-200 d’Air France avait disparu au-dessus de l’Atlantique après un problème lié à une sonde de vitesse et une mauvaise appréciation de la situation par le personnel de navigation. Les enquêteurs savaient où chercher et des morceaux de l’appareil avaient été retrouvés cinq jours plus tard. Mais il avait fallu 23 mois pour retrouver les boîtes noires et en savoir plus sur le drame qui avait coûté la vie à 228 personnes.

Absence de boîtes noires

Si les signaux ne proviennent pas des boîtes noires du vol MH370, les recherches repartent à zéro, obligeant les enquêteurs à reprendre la quête de débris en surface et la difficile exploration des fonds marins. Ils pourraient utiliser des drones sous-marins et des ROV (remote operating vehicules), robots munis de caméras haute définition. Dans le cas du vol AF447, néanmoins, on avait une idée précise de la localisation de l’épave.

L’hypothèse terroriste

Cette hypothèse a surgi au début de l’enquête lorsque les autorités malaisiennes ont révélé la présence sur le vol MH370 de deux passagers iraniens munis de passeports volés et ont indiqué par ailleurs que l’avion semblait avoir été délibérément dérouté. Mais Interpol estime qu’ils n’étaient sans doute que des migrants cherchant à se rendre en Europe. La police malaisienne a annoncé la semaine dernière que tous les passagers avaient été « blanchis » par l’enquête.

« La crédibilité de cette théorie est assez faible », estime Terence Fan, expert en aéronautique à Singapour. « Personne n’a revendiqué (un éventuel détournement), ni transmis des exigences, ni proféré des menaces spécifiques contre Malaysia Airlines ou la Malaisie en général. Je pense que nous recherchons d’abord un problème technique. »

La piste des pilotes

La Malaisie affirme que l’avion n’a pu être dérouté que par un pilote expérimenté. Ses systèmes de communication semblent avoir été coupés à peu près au moment de sa disparition, opération nécessitant une bonne connaissance des instruments du cockpit. L’attention s’est portée sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et son copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans. Mais l’enquête n’a pas mis au jour d’anomalies dans l’existence des navigateurs et la piste semble froide.

Un avion-fantôme

La Malaisie a annoncé le 15 mars que l’avion avait vraisemblablement volé pendant près de 7 heures après avoir disparu des radars. Des cas d' »avions-fantômes » sont survenus par le passé : en 2005, un avion de la compagnie grecque Helios Airways avait volé pendant quatre heures avant de s’écraser. L’enquête a déterminé qu’un défaut de pressurisation avait rendu les pilotes inconscients. Les 121 passagers et membres d’équipage avaient péri.

Certains experts avancent l’hypothèse que les pilotes du vol MH370 aient pu être confrontés à des circonstances similaires et qu’ils aient voulu ramener l’avion à Kuala Lumpur avant d’en perdre le contrôle. La distance parcourue par le Boeing avant de tomber en mer dans l’océan Indien – calculée à partir des dernières observations radars et de relais satellitaires – semble indiquer qu’il a volé jusqu’à épuisement de ses réserves de carburant.

« Pour les pilotes, en cas d’incident grave, les priorités sont : piloter, naviguer, communiquer », explique Anthony Brickhouse.

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La sortie d’un film qui présente des similarités avec le vol MH370 est reportée


Il y a des événements qui se contre toutes attentes se croisent dans la fiction et la réalité. La similitude du drame de la disparition du MH370 et d’un film d’un crash d’avion en mer près de l’Australie est troublante
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La sortie d’un film qui présente des similarités avec le vol MH370 est reportée

 

Les yeux se tournent vers de nouveaux débris du possibles du MH370.

Les recherches pour retrouver le Vol MH370 se poursuivent Photo :  Rob Griffith

La réalité et la fiction peuvent se rejoindre à l’occasion. Le film Deep water, dans lequel un avion s’abîme en mer au large de l’Australie, a été mis sur la glace.

Selon les documents promotionnels de Deep water, qui est à l’étape de la préproduction, le film suit les survivants d’un écrasement d’avion en mer qui luttent pour leur vie pendant que l’appareil coule au fond des eaux infestées de requins.

Le thriller est chapeauté par la maison de production Arclight Films, qui a notamment des bureaux à Toronto.

Le réalisateur Alister Grierson, à qui l’on doit un autre thriller des fonds marins, Sanctum (produit par James Cameron), a été chargé de mener la production de Deep water.

« Par respect pour la situation du vol de Malaysia Airlines, nous avons décidé de mettre la production en pause pour le moment », a indiqué au Hollywood Reporter Gary Hamilton, directeur d’Arclight Films.

Puis, la semaine dernière, la campagne de promotion d’un autre thriller d’action qui raconte le vol périlleux d’un avion commercial a été écourtée. La grande première du film chinois Last flight, prévue à Pékin, a notamment été annulée.

L’avion de Malaysia Airlines a décollé de l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie, le 8 mars dernier, à destination de Pékin. Le Boeing 777 a mystérieusement disparu des écrans radars une heure après le décollage.

L’appareil n’a jamais été revu depuis, et aucun des débris retrouvés dans l’océan n’a confirmé hors de tout doute l’écrasement en mer de l’appareil.

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MH370: l’avion est tombé dans l’océan Indien


Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines semble avoir été retrouvé dans l’Océan Indien, mais le mystère demeure toujours sur les circonstances de son crash en pleine mer. Espérons que les autorités vont retrouver les boites noires pour donner des réponses aux questions
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MH370: l’avion est tombé dans l’océan Indien

 

MH370: l'avion est tombé dans l'océan Indien

Les recherches, qui s’intensifient depuis quelques jours dans le sud de l’océan Indien, mobilisent une armada d’avions et de navires ultramodernes. Photo Jason Lee / Reuters

KUALA LUMPUR – La Malaisie a levé lundi une partie du mystère sur le vol MH370 en informant les familles que l’avion était tombé dans l’océan Indien, ne leur laissant aucun espoir quant au sort des passagers et membres d’équipage, sans cependant faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.

Le premier ministre malaisien Najib Razak a indiqué qu’une nouvelle lecture des observations satellitaires de la trajectoire du Boeing 777 de Malaysia Airlines conduisait aux eaux houleuses situées au large des côtes occidentales de l’Australie, loin de toute piste d’atterrissage.

«C’est avec profonds regret et tristesse que je dois vous informer que, selon ces nouvelles données, le vol MH370 a fini dans le sud de l’océan Indien», a-t-il déclaré.

Cette annonce dramatique conclut 17 jours d’angoisse pour les proches des 239 personnes présentes à bord du Boeing, dont 153 Chinois et quatre Français. Elle ne répond pour autant à aucune interrogation quant au scénario ayant précipité le Boeing dans cette région parmi les plus isolées et inhospitalières de la planète.

L’opérateur de satellites Inmarsat et le AAIB (Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens) «ont conclu que le MH370 a volé dans le couloir sud et que sa dernière position se trouvait au milieu de l’océan Indien», a parallèlement annoncé la compagnie dans un texte transmis aux proches des disparus.

«Nos prières vont aux êtres chers, aux 226 passagers et 13 de nos amis et collègues en ces moments atrocement douloureux», a ajouté Malaysia Airlines.

Le texte précise que les calculs mènent à une zone située «à l’ouest de Perth», la grande ville des côtes occidentales de l’Australie à partir de laquelle sont engagées depuis le 20 mars de vastes recherches aériennes et navales.

«DES SEMAINES DOULOUREUSES POUR LES FAMILLES»

 

«Ces dernières semaines ont été douloureuses pour les familles. Ces informations doivent être plus difficiles encore», a souligné le premier ministre.

Les recherches, a insisté la compagnie, vont se poursuivre «car nous cherchons des réponses aux questions en suspens».

Le Boeing 777 qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin s’est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars à 00H41.

À mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, l’avion a changé de cap, vers l’ouest, à l’opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communication ont été désactivés «de manière délibérée», selon les autorités malaisiennes. L’appareil a volé plusieurs heures avant d’épuiser ses réserves de carburant.

Deux couloirs de recherche ont été délimités à partir de tous ces éléments, l’un au nord vers l’Asie centrale, l’autre s’étirant de l’Indonésie au sud de l’océan Indien.

La plupart des experts privilégiaient ce dernier couloir, estimant que l’avion n’aurait pu voler par exemple au-dessus de la Chine ou d’ex-républiques soviétiques sans être détecté.

Plusieurs données satellite de la Chine, de l’Australie ou de la France ont identifié des débris dérivant entre la pointe sud-ouest de l’Australie et l’Antarctique. Certains éléments ont été aperçus samedi par un appareil civil, notamment ce qui ressemble à une palette en bois et des sangles.

UNE MULTITUDE D’OBJETS «INTRIGANTS»

 

Et lundi, un avion australien avait repéré deux pièces à la dérive. Croisant à proximité, un navire logistique de la Marine australienne, le HMAS Success, équipé d’une grue lui permettant d’accrocher puis de remorquer des débris de taille imposante, avait été orienté afin de tenter de les récupérer.

Dans la matinée, l’agence de presse Chine nouvelle avait annoncé qu’un avion chinois avait aperçu des objets –différents des éléments répérés par l’Australie — de forme carrée et de couleur blanche.

Le Pentagone venait en outre d’ordonner l’envoi d’un sonar capable de détecter des signaux à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres. Ils sont placés au bout de câbles de plusieurs milliers de mètres de long remorqué par un bateau.

Les avions commerciaux possèdent deux «boîtes noires», une enregistrant seconde par seconde tous les paramètres du vol, l’autre les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage.

Si, comme le suggère désormais la Malaisie, le Boeing s’est abîmé en mer le 8 mars, ses boîtes noires ne devraient en théorie émettre qu’une douzaine de jours supplémentaires.

Dans tous les cas de figure, la localisation de l’avion et sa récupération seront très compliquées, davantage sans doute que pour l’accident du vol AF447 d’Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris, au dessus de l’Atlantique en juin 2009.

«Il a fallu deux ans pour retrouver l’AF447. Or nous faisons face ici à un environnement beaucoup, beaucoup plus hostile. La mer est plus grosse et le vent plus fort«, note l’océanographe Charitha Pattiaratchi de l’université d’Australie occidentale.

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