Le T-Rex ne pouvait pas courir à plus de 20 km/h !


Dans le film Jurassic Park, le T-Rex pouvait rejoindre sans problème un 4×4, alors que la réalité, il semble qu’il ne pût pas aller au-delà de 30 km/h, donc n’importe quelle automobile aujourd’hui pourrait fuir devant cet impitoyable dinosaure
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Le T-Rex ne pouvait pas courir à plus de 20 km/h !

 

Nathalie Mayer
Journaliste

 

  • La course poursuite entre un T-Rex et le 4×4 transportant Jeff Goldblum est l’une des scènes cultes du film Jurassic Park. Pourtant, des chercheurs britanniques affirment aujourd’hui qu’elle est totalement irréaliste. En effet, selon leurs simulations, l’impitoyable dinosaure n’était tout simplement pas capable de courir à plus de 20 km/h.

    Selon les modèles biomécaniques classiquement appliqués au Tyrannosaurus rex, celui-ci aurait été capable de courir jusqu’à plus de 70 km/h. Mais, en examinant la question de manière plus approfondie, des chercheurs de l’université de Manchester (Royaume-Uni) affirment aujourd’hui que, compte tenu de sa morphologie, le T-Rex aurait en réalité été bien incapable de dépasser une vitesse de course de 20 km/h.

    Pour arriver à cette conclusion, ils ont eu recours au High Performance Computing (HPC), comprenez au calcul haute performance. Cette méthode leur a permis d’obtenir un modèle biomécanique inédit, combinant l’analyse dynamique multicorps et l’analyse de stress squelettique. Leur résultat est sans appel : la force musculaire de l’impitoyable dinosaure ne lui permettait pas de dépasser les 30 km/h.

    Le squelette du T-Rex n’était pas suffisamment résistant pour supporter une course rapide. © Université de Manchester

    Le squelette du T-Rex n’était pas suffisamment résistant pour supporter une course rapide. © Université de Manchester

    La fin du mythe du prédateur de poursuite

    Et, en ajoutant à cela le paramètre du poids, les chercheurs de l’université de Manchester ont conclu qu’au-delà de 20 km/h, le Tyrannosaurus rex avait toutes les chances de se casser les pattes. De quoi mettre fin au mythe du prédateur de poursuite redoutable. Pour échapper au T-Rex, il suffisait à ses proies de courir un peu plus vite…

    L’étude menée par les chercheurs britanniques porte spécifiquement sur le T-Rex. Elle laisse toutefois supposer que d’autres grands dinosaures évoluant sur deux pattes, tels que le Gigantosaurus, le Mapusaurus ou encore l’Acrocanthosaurus, ont pu rencontrer les mêmes difficultés. Des suppositions qui devront bien sûr être vérifiées.

    http://www.futura-sciences.com/

 

Les talons hauts causent des dégâts


 

J’avoue que je n’ai jamais vraiment porter de talons haut si ce ne fût qu’une fois et ce fut bien assez. L’être humain n’est pas fait pour porter ce genre de soulier étant donné que sa position naturelle se trouve changer d’ou peut en résulté a long terme des problèmes sérieux a la démarche.
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Les talons hauts causent des dégâts

Les talons hauts causent des dégâts

© Shutterstock

Vous avez beau adorer vos chaussures Louboutin, selon une nouvelle étude, ce n’est pas le cas de vos pieds et de vos mollets. Des scientifiques australiens ont révélé que porter régulièrement des talons hauts peut raccourcir les fibres des mollets, entraînant un risque de blessure


Une étude publiée dans The Journal of Applied Physiology – l’une des premières du genre selon le New York Times – révèle que les talons hauts affectent la biomécanique des personnes qui en portent régulièrement et augmentent leurs risques de blessure. Pour parvenir à ce résultat, des chercheurs australiens ont recruté neuf jeunes femmes ayant porté des talons hauts au moins 40 heures par semaine pendant au moins deux ans et dix autres femmes qui n’en portaient que très rarement.

Les résultats ont révélé que «les femmes portant des talons avaient des foulées plus courtes et plus énergiques que le groupe contrôle, leurs pieds étant perpétuellement en position flexe, les orteils pointés vers le haut», écrit le New York Times.

«Ce type de mouvement a continué même lorsque les femmes ont retiré leurs talons pour marcher pieds nus. Résultat, les fibres des muscles de leurs mollets avaient rétréci et étaient obligées de subir davantage de tension mécanique que celles des femmes du groupe contrôle.»

Muscles plus sollicités

Par ailleurs, les femmes portant des talons font beaucoup plus travailler leurs muscles que leurs tendons, en particulier le tendon d’Achille qui a tendance à s’affaiblir et qui devient potentiellement sujet à des blessures. Les chercheurs ont ajouté que ce type de démarche nécessite plus d’énergie pour parcourir la même distance qu’une personne marchant à plat, entraînant probablement plus de fatigue musculaire.

Les risques de blessures sont également plus élevés lorsque les adeptes des talons optent à la place pour des baskets ou des chaussures plates, notamment pour faire du sport, car elles doivent alors forcer leurs pieds à adopter une position inhabituelle.

Le directeur de l’étude, Neil J. Cronin, conseille aux femmes portant des talons d’essayer, si possible, d’éviter les talons très hauts. Choisissez de porter des talons peut-être «une ou deux fois par semaine», a-t-il dit au New York Times, ou «essayez de retirer vos talons dès que possible, comme lorsque vous êtes assise au bureau».


Une récente étude britannique, également publiée cette semaine, révèle que porter des talons hauts peut, en affaiblissant les tendons, entraîner un affaissement de la voute plantaire, autrement dit favoriser un phénomène de «pieds plats», provoquant des douleurs et des difficultés à marcher.
http://fr.canoe.ca