Des scientifiques découvrent un requin qui émet de la lumière


Ce requin ne serait pas effrayant pour les surfeurs, il mesure que 12 cm ! On comprend pourquoi qu’il est nommé requin de poche. Il a la particularité d’émettre de lumière qui serait selon les chercheurs, une manière pour attirer leurs proies.
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Des scientifiques découvrent un requin qui émet de la lumière


Crédits : Mark Grace / NOAA

Une nouvelle espèce de requins a été découverte dernièrement par des scientifiques américains dans le golfe du Mexique. Sa particularité : elle possède un organe qui émet de la lumière pour attirer ses proies.

Le petit animal, qui mesure une douzaine de centimètres, a été baptisé «requin de poche», rapporte CNN.

Il s’agit du deuxième spécimen de «requin de poche» trouvé, mais on n’avait pas noté de bioluminescence chez l’autre, capturé en 1979 dans l’océan Pacifique.

Selon les scientifiques, le requin émet une substance lumineuse depuis une glande située près de ses ailerons avant pour attirer ses proies. Pendant que l’autre poisson s’approche, le petit squale a tout le loisir de l’attaquer furtivement.

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Le Saviez-Vous ► Quels sont ces animaux invisibles?


Il y a des animaux qui peuvent passer inaperçu pour se protéger en autre des prédateurs. C’est dans la faune marine qu’on peut apercevoir, ces animaux qui utilisent la lumière pour devenir transparent. Alors que dans les profondeurs, c’est un monde aveugle qui y vive, donc ce cacher, est inutile
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Quels sont ces animaux invisibles?

 

La papillon de verre © BBC.

Jeanne Poma.
  Source: BBC

Certains animaux ont la capacité de contrôler leur lumière pour devenir invisible. Ils laissent la lumière voyager à travers leurs corps et l’utilisent pour circuler sans être vus.

Dans l’océan, les animaux qui veulent fuir les prédateurs ont la possibilité de se fondre dans le sable ou de se cacher derrière un rocher ou du corail. Dans les profondeurs, il fait si noir que les prédateurs n’ont plus d’yeux alors se cacher n’est plus nécessaire. 

Si l’on circule près de la surface, être transparent est une excellente solution pour passer inaperçu. Les animaux peuvent produire des éblouissements dans un processus connu sous le nom de bioluminescence, ce qui déroute les prédateurs qui pensent qu’ils regardent le soleil.

La pieuvre de verre

La pieuvre de verre est presque complètement transparente. Elle mesure jusqu’à 45 cm avec ses tentacules et vit sous la surface dans les eaux tropicales et subtropicales. Seuls ses yeux, ses nerfs optiques et son système digestif ne sont pas transparents. Pourquoi cet oubli? Les yeux doivent absorber la lumière pour fonctionner, il n’est donc pas possible qu’ils soient transparents. Les tripes sont trahies par leur contenu, donc à moins qu’un animal ne se nourrisse d’aliments transparents, elles seront visibles. 

Mais cette pieuvre est capable de faire des efforts pour améliorer sa transparence: elle a des yeux très allongés et donc moins visibles, elle fait en sorte d’orienter son corps pour minimiser son ombre sur le sable, …

La pieuvre de verre © BBC.

Cranchiidae ou le calamar de verre

La famille des calamars, qui compte environ 60 espèces, est presque entièrement visible. Ils vivent entre 200 et 1.000 mètres sous le niveau de la mer. Bien que leurs corps soient entièrement transparents, leurs grands yeux sont opaques, ce qui pose problème car les prédateurs qui nagent dessous peuvent facilement voir l’ombre qu’ils projettent. 

Cependant le calamar de verre est aussi intelligent. Il utilise des photophores, des organes sous ses yeux, pour produire de la lumière. Cette lumière ressemble beaucoup à celle du soleil quand elle passe à travers l’eau. Ainsi le calamar devient invisible lorsqu’on le regarde d’en dessous mais pas sous d’autres angles. Certains sont capables de diriger les photophores et de créer une sorte de cape d’invisibilité omnidirectionnelle.

Le calamar de verre © BBC.

Le ver de mer profonde

Ce genre de ver planctonique marins est presque complètement transparent. Paradoxalement, au moins 11 espèces de ce groupe peuvent également émettre des couleurs lumineuses brillantes. La plupart des vers brillent en bleu, mais une espèce, les Tomopteris nisseni, peut produire de la lumière jaune. C’est d’ailleurs l’une des rares créatures à pouvoir le faire sur la planète.

Le ver de mer profonde © BBC.

Salpe de mer

Une salpe est une créature en forme de tonneau, complètement transparente, qui nage et se nourrit en même temps en pompant de l’eau à travers son corps gélatineux. Elle filtre le phytoplancton dans l’eau pour se nourrir. Bien qu’elle ressemble un peu à une méduse, cette créature est plus sophistiquée et est apparentée aux poissons et aux vertébrés. Elle possède un cœur, des branchies et peut se reproduire sexuellement.

Les salpes ont un cycle de vie fascinant. Une partie d’entre elles vivent seules, mais elles se clonent ensuite et forment de longues chaînes d’organismes connectés. Elles nagent ensemble en communiquant les unes avec les autres par des signaux électriques.

Salpe de mer © BBC.

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Il sera bientôt possible de lire à la lumière des plantes


Une lumière autonome, sans électricité, ni batterie, c’est ce que les chercheurs essaient de créer avec certaines plantes et voir même pour des arbres qui pourraient devenir des lampadaires. Pour les plantes, il semble que cela ne les affecte pas. Mais les arbres, je suis un peu septique étant donné qu’il y a des animaux tel que les oiseaux, insectes et petits animaux qui vivent dans leurs branches ou dans leurs troncs. Sachant que la lumière peut nuire au sommeil, peut-être que cela pourra nuire aussi pour ces animaux
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Il sera bientôt possible de lire à la lumière des plantes

 

© thinkstock.

Jeanne Poma

Une étude scientifique vient de dévoiler que des nanoparticules noyées dans des feuilles de cresson étaient capable de créer une lumière tamisée pouvant durer jusqu’à quatre heures. Les producteurs de lampes de chevet ont-ils du souci à se faire?

Une expérience porteuse d’avenir

Les ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology ont apporté les preuves qu’il était possible de lire un livre à la lumière d’une plante incandescente. Les résultats des analyses sont incroyables. La luminosité est brève mais cette source de lumière naturelle pourrait peut-être un jour remplacer l’électricité.

L’expérience consiste à utiliser de la luciférase. Cette enzyme active le processus de bioluminescence. C’est elle qui fait briller les lucioles et qui agit sur une molécule appelée luciférine. Celle-ci émet de la lumière, tandis qu’une autre molécule, la coenzyme A, aide le processus à éliminer les éléments susceptibles d’inhiber l’activité de la luciférase.

« Cette lumière n’a pas besoin de batterie »

Le mécanisme doit encore être perfectionné car une plante de cresson de 10 centimètres n’émet pour l’instant qu’une lumière équivalente à un millième de celle nécessaire à la lecture. Mais, un jour, les plantes pourraient bien éclairer tout un espace de travail.

Pour Michael Strano, ingénieur en chimie au MIT et acteur du projet, l’objectif est de créer une lumière autonome. C’est comme une lampe qui n’aurait pas besoin d’être branchée à une prise.

« La lumière est alimentée par le métabolisme énergétique de la centrale, autrement dit la plante », ajoute-t-il.

Bientôt des arbres qui fonctionneraient comme des lampadaires

Les scientifiques espèrent améliorer l’intensité de la lumière tirée des plantes, ainsi que sa durée. Cela permettra d’offrir des éclairages de faible intensité pour les intérieurs mais aussi de transformer les arbres en de véritables réverbères auto-alimentés.

Ce cresson amélioré ne reçoit aucune impulsion électrique. Cette découverte pourrait donc nous assurer de grandes économies d’énergie si elle était utilisée à grande échelle. Les plantes comme le cresson représentent un domaine d’étude nouveau et porteur. Les chercheurs s’engagent à pousser l’expérience plus loin en incorporant d’autres types de nanoparticules à l’intérieur de la plante. Cela reste une expérience inoffensive pour les plantes. L’objectif de l’équipe est de permettre aux plantes du futur de remplacer un bon nombre des fonctions actuellement remplies par les appareils électriques.

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