Un microbiologiste propose de faire du savon avec de l’eau sale


Une recette pour faire du savon, cosmétique, alimentation pour le bétail, et même pour les poissons en aquaculture et plus encore. Le hic, le microbiologiste, donne des ingrédients vraiment dégoutant, comme du jus de poubelle, l’eau des égouts et toutes autres eaux sales le tout assaisonné de microalgues, Bref tout ce qui est dégoutant
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Un microbiologiste propose de faire du savon avec de l’eau sale

 

La recette du microbiologiste Simon Barnabé consiste à introduire... (photo fournie par casacom)

La recette du microbiologiste Simon Barnabé consiste à introduire des microalgues dans des bassins d’eaux usées pour les faire proliférer. On pourra ensuite extraire de ces microalgues une huile qui sert à fabriquer du savon, des cosmétiques ou des biocarburants.

PHOTO FOURNIE PAR CASACOM

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Prenez les eaux sales qui sortent des usines ou des égouts. Faites-y croître des algues, puis transformez-les autant en savon et en cosmétiques qu’en biocarburants, suppléments alimentaires, nourriture pour le bétail ou même… en pigments bleus. C’est l’idée que propose Simon Barnabé, professeur de microbiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Coup d’oeil en trois étapes sur une recette qui promet de faire d’une pierre deux coups en produisant des substances commercialisables à partir d’une source de pollution.

1. MÉLANGEZ LES EAUX USÉES

De l’eau remplie de substances laitières qui sort d’une usine à fromage. Du « jus de poubelle » qui s’écoule d’un dépotoir. Des rejets d’une usine chimique. Même le peu ragoûtant contenu des égouts. Dans la recette du professeur Barnabé, l’ingrédient de base est toujours une substance dont on cherche à se débarrasser.

Cette eau sale contient toutefois des déchets qui intéressent des êtres bien particuliers : les algues, qui les considèrent comme de la nourriture.

« On fait des mélanges. On prend des eaux usées, on en ajoute d’autres pour avoir le bon ratio de nutriments », explique le professeur Barnabé, rencontré hier en marge du congrès BIO sur les biotechnologies qui se tient cette semaine à Montréal.

2. AJOUTEZ LES ALGUES

Oubliez les grandes plantes aquatiques qui peuplent nos lacs. Ce sont plutôt les microalgues qui intéressent Simon Barnabé. Elles mesurent de 1 à 5 micromètres, soit 10 fois moins que le diamètre d’un cheveu.

Les microalgues sont tristement célèbres au Québec depuis que les algues bleues, qui font partie de cette catégorie, ont envahi nos lacs. Comme elles, les microalgues utilisées par le professeur Barnabé se nourrissent de polluants.

 « La différence, c’est que nous prenons des microalgues « gentilles » et qu’on contrôle leur production », dit le professeur Barnabé.

Les microalgues sont introduites dans les bassins contenant les eaux usées, où elles prolifèrent.

3. RÉCOLTEZ ET TRANSFORMEZ

Les microalgues peuvent servir de nourriture pour le bétail ou les poissons d’aquaculture. On peut aussi en extraire une huile qui sert à fabriquer du savon, des cosmétiques ou des biocarburants.

« On commence toujours par le produit. On cherche un produit qui peut être en demande dans le parc industriel où l’on travaille, puis on choisit l’algue qui pourra le produire », explique le professeur Barnabé.

Exemple : à Victoriaville, l’équipe du chercheur voulait aider le fabricant de produits de nettoyage Sani Marc à trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Elle a récolté ses eaux usées, qu’elle a mélangées à celles des usines voisines de Parmalat (fromage) et de Canlac (produits pharmaceutiques).

Les chercheurs ont ajouté du jus de déchets provenant du dépotoir local, puis y ont fait proliférer des algues. L’huile de ces dernières donne un savon qui entre maintenant dans la composition des produits de Sani Marc.

« L’économie circulaire, c’est ça ! », dit Simon Barnabé. 

Autre exemple : au site d’enfouissement de Berthierville, les eaux non traitées servent à faire pousser des algues qui sont ensuite transformées en biopétrole et en colle. Une fois les eaux traitées, il y reste assez de composés pour y faire pousser d’autres algues qui, elles, sont transformées en phycocyanine – un pigment bleu naturel.

Du long terme

Malgré ses avantages, ce n’est pas demain la veille qu’on verra la production de microalgues se multiplier dans la province.

« Il y a de la production industrielle à quelques endroits dans le monde, mais ça va surtout se passer à moyen et long terme », dit Simon Barnabé.

L’expert explique qu’il faudra encore de la recherche pour rendre les procédés faciles à déployer à grande échelle, une condition essentielle pour que la rentabilité soit au rendez-vous.

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Les graines d’un arbre tropical utilisées pour purifier l’eau


Voila, selon moi, une bonne façon d’utiliser des éléments naturels pour purifier l’eau. Cela pourrait être utilisé dans l’avenir pour les endroits ou l’eau est plus rare ou contaminée ainsi évité la propagation de maladies chez l’homme lors de la consommation de l’eau ..
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Les graines d’un arbre tropical utilisées pour purifier l’eau

 

© Shutterstock / Agence QMI

UNIVERSITY PARK, Pennsylvanie – Les propriétés antiseptiques des graines d’un petit arbre tropical ont été exploitées par des chercheurs américains pour développer un procédé permettant de purifier l’eau.

Les propriétés de cette plante appelée Moringa oleifera, ou «arbre miracle», étaient déjà connues, tout le problème étant de réussir à les exploiter à une large échelle. C’est désormais chose faite grâce aux travaux de scientifiques de l’Université de Pennsylvanie.

 

Ils ont réussi à extraire des graines la protéine qui possède des vertus antiseptiques. Cette protéine est capable de détruire la bactérie E. Coli et d’éliminer les sédiments présents dans l’eau. Ils ont ensuite mélangé cet extrait avec du sable. Ce «sable fonctionnalisé» permet de purifier l’eau et d’éliminer toute trace de bactérie.

Le Moringa est déjà cultivé dans les régions tropicales. Il est utilisé en médecine traditionnelle, mais aussi pour la fabrication de biocarburant. Cette nouvelle application permettra de développer un procédé facile et économique pour fournir de l’eau potable aux pays en voie de développement.

Cet arbre a une croissance rapide, résiste à la sécheresse et à un environnement difficile.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Langmuir de l’American Chemical Society.

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Londres ►Du papier d’emballage qui vaut de l’or


Vous imaginez tout ce papier qui pourrait avoir une deuxième vie ? Qui serait donc plus écologique de quoi a faire de long voyage
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Londres ►Du papier d’emballage qui vaut de l’or

Du papier d'emballage qui vaut de l'or

Crédit photo : Archives Agence QMI

Agence QMI

Un autobus londonien à deux étages pourrait faire plus de 20 fois l’aller-retour entre la lune et la terre si l’on récupérait le papier d’emballage et les cartes de Noël gaspillées au Royaume-Uni pour les transformer en biocarburant.

C’est ce que révèle une étude réalisée par des scientifiques du Collège Impérial de Londres.

D’après les résultats obtenus, les scientifiques ont de bonnes raisons de croire que le biocarburant produit par le papier gaspillé pourrait devenir une alternative au gaz et au diesel et ainsi réduire l’impact des combustibles fossiles sur l’environnement.

Toujours selon cette étude, on estime que 1,5 milliard de cartes et 83 kilomètres carrés de papier d’emballage sont gaspillés par les habitants du Royaume-Uni durant la période des Fêtes.

Une fois récupéré, ce matériel pourrait produire de 5 à 12 millions de litres de biocarburant, une quantité suffisante pour parcourir une distance de plus de 18 millions de kilomètres en autobus.

«Notre étude démontre qu’il serait possible de transformer le papier gaspillé en un biocarburant alternatif pour le transport», a expliqué le Dr Richard Murphy, auteur de l’étude.

L’étude a été publiée en décembre dans le «Royal Society of Chemistry Journal Energy and Environmental Science».

http://tvanouvelles.ca