Un trouble alimentaire à 55 ans


Quand on parle de troubles alimentaires comme la boulimie, l’anorexie, hyperphagie, de compulsion alimentaire on pense beaucoup que ces troubles de jeunes alors qu’en réalité, il y a des femmes et hommes plus âgés qui ont depuis longtemps ce genre de troubles ou qu’ils commencent plus tard.
Nuage

 

Un trouble alimentaire à 55 ans

 

Voilà 40 ans que l'anorexie fait partie du... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)

Voilà 40 ans que l’anorexie fait partie du quotidien de Manon Germain, aujourd’hui âgée de 55 ans.

CATHERINE HANDFIELD

La Presse

«On les oublie, mais les gens qui ont 40, 50, 60 ans peuvent souffrir encore d’anorexie. J’en suis la preuve. J’ai 55 ans. Je n’ai pas honte, mais malheureusement, je souffre encore d’anorexie.»

Voilà 40 ans que l’anorexie fait partie du quotidien de Manon Germain. L’an dernier, pour la toute première fois dans sa vie, elle a entamé une thérapie, à l’Institut Douglas, à Montréal. Lorsqu’elle l’a entreprise, elle était rendue si faible qu’elle était incapable de monter les marches.

Lorsqu’elle regarde les jeunes femmes qui suivent la thérapie avec elle, Manon Germain ne peut s’empêcher de se voir en elles.

«Je les comprends. Je les comprends, mon Dieu. Tu aimerais tellement les aider, leur dire: « Ne faites pas comme moi. »»

Lorsque nous lui avons parlé, Manon Germain n’avait pas mangé depuis quatre jours («je n’y pense même pas»). Sa voix était affaiblie, mais on y percevait quand même l’espoir.

«Je voudrais manger plus. J’aimerais avoir un poids santé, dit la quinquagénaire, qui s’est souvent sentie jugée dans sa maladie. Douglas m’aide à trouver une nouvelle façon de penser envers moi. De prendre le temps de réaliser que je me fais tellement de tort…»

Quand on pense au trouble alimentaire, l’image de la jeune femme anorexique arrive spontanément. La réalité est pourtant beaucoup plus vaste. S’il est vrai que l’anorexie touche davantage les plus jeunes, les cliniciens voient de plus en plus de patients plus âgés atteints de boulimie ou d’hyperphagie (l’équivalent de la boulimie, sans comportements compensatoires), indique Howard Steiger, chef du Programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas.

«On voit des troubles alimentaires qui débutent plus tard dans la vie et qui persistent plus tard», constate le psychologue, qui déplore cette «manie culturelle» envers le maintien d’une image de jeunesse.

44 ans

En 2015-2016, la moyenne d’âge des utilisateurs des groupes de soutien d’Anorexie et boulimie Québec était de 44 ans. Elle était de 36 ans en 2016-2017.

«C’est une statistique qui surprend autant les gens dans la population que les professionnels de la santé, affirme Marilène Dion, coordonnatrice clinique, Anorexie et boulimie Québec (ANEB). On a souvent l’impression que c’est une maladie d’adolescente, alors que dans les faits, ça touche vraiment toutes les tranches d’âge.»

Céline Desparois, 43 ans, a commencé à souffrir... (Photo Patrick Sanfaçon, La Presse) - image 2.0

Céline Desparois, 43 ans, a commencé à souffrir de troubles alimentaires vers l’âge de 25 ans, après deux grossesses.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Marc* avait 62 ans le jour où il a rappelé les Outremangeurs Anonymes (OA), une association de partage pour les gens qui souffrent de compulsion alimentaire. Ce jour-là, Marc avait rencontré des clients à Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal.

«Je n’avais rien vendu le matin, ça n’avait pas fonctionné.»

Marc était déçu. Et il ressentait l’urgent besoin de manger. De manger beaucoup. Plusieurs assiettes. Il est donc parti à la recherche d’un restaurant de type buffet, en vain.

«Je peux vous dire qu’il n’y en a pas, de buffet, à Sainte-Catherine», lance l’homme de 69 ans, qui peut maintenant en parler avec humour.

Les OA permettent à Marc d’exprimer ses émotions au lieu de les manger. Il mange aujourd’hui raisonnablement.

Quel est le modèle des gens d’âge mûr qui souffrent d’un trouble alimentaire?

Certaines personnes vont carrément développer un trouble alimentaire en âge avancé, mais ça demeure rare, indique Cynthia Bulik, professeure de psychiatrie à l’Université de la Caroline du Nord et auteure du livre Midlife Eating Disorders. Deux cas de figure sont plus fréquents: des gens qui, comme Manon Germain, vivent depuis longtemps avec une forme chronique de la maladie ou encore des gens qui ont vu une résurgence de leur trouble en raison d’un enjeu venu bouleverser leur vie

«Ça peut être n’importe quoi qui dépasse la capacité d’adaptation de la personne, souligne Howard Steiger. La personne va avoir recours à quelque chose qu’elle peut contrôler [dans ce cas-ci, la nourriture] pour se sécuriser.»

Pour Céline Desparois, 43 ans, les troubles alimentaires ont débuté assez tardivement, vers l’âge de 25 ans. Au terme de ses deux grossesses, elle voulait perdre du poids et s’est inscrite au programme alimentaire Minçavi. En trois mois, elle a perdu 25 livres.

«Mais plus j’en perdais, plus je voulais en perdre. J’ai complètement dérapé, comme quelqu’un qui descend une pente avec son vélo. Je n’étais plus capable de freiner.»

Les années ont passé, et l’anorexie a fini par laisser place à la boulimie. Céline Desparois souffre encore de boulimie aujourd’hui, mais elle va beaucoup mieux. Elle vient d’ailleurs d’entreprendre une thérapie à la clinique St-Amour, où elle réapprend à bien manger le jour.

Si Céline Desparois et Manon Germain parlent ouvertement de leur maladie, beaucoup de gens d’âge mûr souffrent dans la solitude, dans la honte même, souligne Marilène Dion, de l’ANEB.

Paradoxalement, note Cynthia Bulik, souffrir d’un trouble alimentaire à un âge plus avancé (avec les responsabilités professionnelles et familiales qui viennent avec) peut avoir des effets considérables sur la vie de la personne.

Manon Germain, qui était acheteuse dans le domaine de la mode, a arrêté de travailler dans la quarantaine lorsque sa vie a basculé. Et l’anorexie y est pour beaucoup.

Pour s’en sortir, briser l’isolement demeure essentiel, disent à l’unisson tous les intervenants à qui nous avons parlé. Plus on agit rapidement, plus la personne a la chance de se rétablir rapidement. N’empêche, note Marylène Dion, les gens qui souffrent depuis longtemps d’un trouble alimentaire ont tout un vécu dans lequel ils peuvent puiser pour continuer à évoluer.

«Sans trouble alimentaire, je ne serais pas devenue la personne que je suis aujourd’hui, souligne Céline Desparois. J’ai appris que la vie est fragile. Et qu’il faut en prendre soin.»

«Il ne faut pas lâcher, conclut tout doucement Manon Germain. Et il faut s’aimer.»

* Comme Marc est membre des Outremangeurs Anonymes, il a demandé qu’on n’indique pas son nom de famille.

La bigorexie et les femmes aisées

Chez les femmes d’âge mûr issues de milieux socioéconomiques aisés, une autre forme de trouble alimentaire se dessine, note Myriam Gehami, nutritionniste en troubles alimentaires à la Clinique psychoalimentaire. Il s’agit de la bigorexie, la recherche obsessive d’un corps à la fois mince et musclé. Ces femmes, dont l’estime de soi est souvent basse, cherchent à se valoriser, à fuir leur réalité. Et cette fuite passe par l’entraînement et l’alimentation, qui finissent par occuper toute la place dans leur tête et dans leur vie.

«Ce sont des femmes qui s’entraînent beaucoup – au-delà de 12, 13 heures par semaine – et qui, malgré toute l’activité physique qu’elles font, mangent de petites portions, sans féculents ou presque», constate Mme Gehami, selon qui la compétition du milieu alimente la problématique. Ces femmes ont souvent recours à la chirurgie esthétique.

Ressources

ANEB: Anorexie et boulimie Québec est un organisme sans but lucratif dont la mission est de garantir une aide immédiate, spécialisée et gratuite aux personnes atteintes d’un trouble alimentaire et à leurs proches.

Cliniques: La clinique St-Amour, la clinique Muula et la Clinique psychoalimentaire ont toutes une spécialisation dans le traitement des troubles alimentaires.

OA: Outremangeurs Anonymes est une association d’hommes et de femmes qui partagent leur expérience personnelle, leur force et leur espoir dans le but de se rétablir de la compulsion alimentaire.

http://www.lapresse.ca/

La bigorexie, cette étrange addiction au sport


On nous dit de faire du sport pour être en santé, ce qui est vrai. Cependant, des personnes ont des addictions au sport amateur et peuvent donc, avoir des problèmes physiques en essayant à d’aller au-delà de leurs forces
Nuage

 

La bigorexie, cette étrange addiction au sport

 

Êtes-vous atteint de bigorexie ? Si le sport est devenu une obsession, que vous pouvez courir jusqu’à épuisement, quitte à risquer une déchirure musculaire, vous êtes peut-être concerné par cette addiction récemment reconnue par l’OMS.

15 % des sportifs amateurs concernés

La bigorexie est un mot encore peu utilisé dans le langage courant, et pour cause : cette maladie, qui se caractérise par une addiction au sport, n’a été reconnue que très récemment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À l’heure où l’activité sportive est recommandée par toutes les autorités sanitaires et médicales pour prolonger l’espérance de vie et lutter contre de nombreuses maladies, il semblerait que certains soient devenus accros à leur dose quotidienne de sport.

Cette addiction concernerait aujourd’hui environ 15 % des sportifs amateurs qui s’adonnent à un exercice physique quotidien. Tous les sports ne semblent pas concernés, puisqu’on rencontrerait davantage de bigorexiques dans les milieux du culturisme et de la course à pieds.

Le déni, caractéristique de la bigorexie

Comment définir cette forme d’addiction ?

Pour Laurent Karila, porte-parole de l’association SOS Addictions, « on parle de bigorexie surtout quand il y a une perte de temps, de contrôle, qui est considérable et qu’il y a des conséquences derrière. Il n’y a pas forcément de consensus sur le temps, mais c’est sur une année de pratique sportive excessive au moins ».

« On devient malade ou addict lorsqu’on utilise un produit ou qu’on adopte un comportement pour ne pas souffrir », explique-t-il pour le quotidien l’Équipe.

Les principaux risques d’une telle addiction sont avant tout physiques. Les personnes atteintes de bigorexie chercheront sans cesse à dépasser leurs limites, jusqu’à l’épuisement. Les fractures, déchirures musculaires ou même AVC sont des risques non-négligeables de ce type de syndrome. Pour en guérir, les concernés doivent avant tout avoir conscience de leur état – le déni étant caractéristique de la bigorexie  –, avant d’entamer une démarche thérapeutique qui ne se fera pas sans consultation d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.

http://www.passeportsante.net/

Quand le culte du corps tourne au cauchemar


Le culte du corps ne concerne pas juste les filles, les hommes aussi sont touchés et c’est important de ne pas prendre cela à la légère
Nuage

 

Quand le culte du corps tourne au cauchemar

 

Égoportrait d’Hugo Gauthier Photo : Hugo Gauthier

L’obsession du corps parfait chez les jeunes hommes intéresse de plus en plus les psychiatres. Ce trouble de santé mentale, connu sous le nom de bigorexie, incite les gens qui en sont atteints à s’entraîner de longues heures, à se sous-alimenter et à utiliser des suppléments alimentaires. Ce décalage entre la réalité et la perception de son corps touche majoritairement les hommes.

Hugo Gauthier souffre de bigorexie. En mars dernier, le jeune homme de 18 ans a traversé une période de profonde tristesse après une rupture amoureuse.

Pour y remédier, il a décidé de se mettre en forme et de sculpter son corps.

L’étudiant du Cégep de Victoriaville s’adonne alors à la course à pied de façon intensive et modifie son alimentation. Le plaisir de l’entraînement devient petit à petit une fixation.

La transformation de son corps n’a pas l’effet escompté sur son estime de lui-même.

« Quand j’ai remarqué mes abdos, les fameux abdos, j’en voulais plus. Là, j’ai réduit mes portions et je courais tous les jours et c’est devenu l’enfer. » – Hugo Gauthier

Hugo avant d’entamer une psychothérapie.

Changement d’attitude

En six mois, Hugo passe de 68 à 54 kg (150 à 120 lb). Il ne mange plus que du blanc de poulet et des légumes. Son corps lui plaît, il se sent valorisé par ses muscles, mais ne se trouve pas encore assez « découpé ». Le pèse-personne est son meilleur ami, mais aussi son pire ennemi.

« Je ne faisais plus rien, je ne voyais plus d’amis, ma famille. J’étais vraiment faible, j’avais de la difficulté à marcher après l’entraînement. » – Hugo Gauthier

La mère d’Hugo observe les changements dans la vie de son fils. Celui-ci ne veut plus voir ses amis et s’isole. En août, les démarches de sa mère permettent d’établir un diagnostic de bigorexie.

Un trouble mental dans la mire

Récemment ajouté dans l’ouvrage de référence de l’Association américaine de psychiatrie, le « dysmorphisme musculaire », ou bigorexie, se manifeste plus tard que l’anorexie, vers le début de la vingtaine.

La psychologue Nathalie Saint-Amour de Lévis se spécialise dans le traitement de cette maladie. Hugo Gauthier l’a consultée pour obtenir de l’aide, même s’il habite à Victoriaville, à plus de 100 kilomètres de la clinique.

La psychothérapeute observe que les gens touchés sont souvent des perfectionnistes, animés d’un désir de plaire.

« Dans notre société, la perfection par rapport au corps est très importante. Les idéaux de beauté masculine rattrapent ceux des filles. »

Mme Saint-Amour ajoute que l’utilisation du corps masculin dans les publicités n’est pas étrangère à la recrudescence des cas de bigorexie.

Il ne faut pas se laisser berner par l’apparence de santé de ces jeunes hommes, affirme la spécialiste.

« Si on ne traite pas, il peut y avoir de graves conséquences sur le foie, les reins et le système cardiovasculaire. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les stéroïdes présentent de grands dangers pour le corps et l’esprit


Il est dommage que des produits tel que les  stéroïdes  soient si facile a se procurer dans certaines régions .. surtout que les  stéroïdes  sont illégales et pour cause, cela affecte la santé physique et mentale d’une personne qui en prend
Nuage

 

Les stéroïdes présentent de grands dangers pour le corps et l’esprit

Alors qu’une enquête de Radio-Canada révélait cette semaine qu’il était facile de se procurer des stéroïdes à Gatineau, ces produits présentent des risques importants pour la santé.

Les adeptes de ces substances, dont le trafic est illégal, consomment souvent plusieurs produits à la fois dans le but d’atteindre leur objectif, soit un corps musclé.

La spécialiste Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle du dopage, connaît bien les dangers de ces cocktails.

« C’est très dangereux pour le foie ces produits-là et pour les reins. Il y a vraiment une grande naïveté », souligne-t-elle.

Elle cite notamment en exemple les effets de la testostérone, une forme de stéroïdes utilisée par les consommateurs.

« Il y a l’apparition d’une poitrine, qui est un effet indésirable. Donc, on prend des antiœstrogènes, des substances qu’on va prendre [habituellement] quand la personne a un cancer du sein », explique-t-elle.

Ces combinaisons peuvent entraîner des effets secondaires importants, sans compter les risques d’infections lors des injections.

La puissance poussée à l’extrême

Pour un ex-consommateur de stéroïdes, qui s’est confié à Radio-Canada sous le couvert de l’anonymat, c’est une importante perte de poids qui l’a poussé à consommer de telles substances.

« Un moment donné, quand je me suis regardé dans le miroir, j’étais rendu trop petit. Je n’étais pas habitué avec ce poids-là. […] C’est juste que je n’étais plus à l’aise. J’étais habitué d’être pesant », raconte-t-il.

« Quand tu passes 20 à 30 heures dans un gym par semaine, tu penses que c’est ça ta vie et tu veux te mesurer aux autres », ajoute-t-il.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l'Université d'Ottawa.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l’Université d’Ottawa.

Diane Pacom, professeure titulaire de sociologie à l’Université d’Ottawa, explique que les consommateurs de stéroïdes recherchent un sentiment de puissance.

« Pour eux, c’est cette euphorie de se voir au jour le jour métamorphosés dans un personnage qui, dans leur esprit, est absolument imbattable. C’est la puissance poussée à l’extrême », explique Mme Pacom.

Certaines personnes finissent même par développer un trouble de santé mentale appelé bigorexie, soit une dépendance à une activité physique excessive.

« Ce n’est jamais assez gros. Alors toute la vie de la personne tourne autour de l’utilisation [des stéroïdes], comment se procurer ces substances, lever des poids, prendre des stéroïdes, plus les protéines, plus tout ce qui vient autour. » — Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire du contrôle du dopage

Les utilisateurs de stéroïdes sont en outre davantage sujets à l’agressivité.

« Ce sont des personnes qui peuvent réagir plus violemment lorsqu’elles se sentent agressées et ces stéroïdes font qu’elles réagissent plus violemment. Elles ont la mèche courte », explique Christiane Ayotte.

Il est aussi difficile pour les consommateurs de se sortir de ce cercle vicieux.

« Si tu perds ça, tu perds tout. Parce que quand les gens ne vous ne regardent plus, c’est fini. Vous n’êtes plus là. Vous êtes comme mort », précise Diane Pacom.

En finir avec les stéroïdes

Grâce à l’intervention d’un ami, l’ex-consommateur qui s’est confié à Radio-Canada a réussi à arrêter de prendre des stéroïdes. Il n’écarte toutefois pas la possibilité d’en reprendre un jour.

« Dans de ma tête, je me dis toujours : « ce n’est pas grave, en deux mois, je peux revenir au corps de plage que j’avais dans ce temps-là » », raconte-t-il.

Pour la professeure Diane Pacom, notre société de l’éphémère attire ce type de comportement.

« Il ne faut pas que les choses soient trop longues. On passe d’une passion à l’autre. Toute notre société est imbibée de cela. Il faut que le résultat soit immédiat, puis on passe à autre chose », explique Mme Pacom.

D’après le reportage de Louis Blouin.

http://www.radio-canada.ca