Allô, c’est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouilles


Ben voilà, on peut appeler les grenouilles via téléphone grâce au 3G et 4G pour mieux les recenser grâce a des dispositifs installer et qui fonctionne à l’énergie solaire
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Allô, c’est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouilles


Allô, c'est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouillesDes chercheurs ont créé un « FrogPhone » permettant de surveiller les amphibiens en temps réel, selon une étude© AFP/Archives/JOEL SAGET

Paris (AFP)

Comment recenser les grenouilles à distance? Tout simplement en leur téléphonant, répondent des chercheurs qui ont créé un « FrogPhone » permettant de surveiller les amphibiens en temps réel, selon une étude publiée dans Methods in Ecology and Evolution.

« Ce nouveau dispositif permet d' »appeler » un site où vivent des grenouilles, à tout moment et de n’importe où », explique à l’AFP Adrian Garrido Sanchis de l’University of New South Wales en Australie, coauteur de l’étude.

Ces observations acoustiques à distance permettent notamment aux chercheurs de déterminer la densité des différentes espèces en un lieu donné et de mesurer leur niveau de conservation.

Fonctionnant à l’énergie solaire et utilisant les réseaux 3G et 4G, l’appareil permet d’effectuer des relevés acoustiques à distance (par téléphone) et, en même temps, de collecter des données environnementales telles que la température de l’eau et de l’air (transmises par SMS).

Le FrogPhone décroche au bout de trois secondes, ce qui lui laisse le temps d’activer ses capteurs de température et de mesurer les niveaux de ses batteries, précise un communiqué de la British Ecological Society (BES), qui promeut l’étude.

« Le dispositif nous permet de surveiller plus fréquemment et plus facilement la population locale de grenouilles, largement reconnues comme des indicateurs de la santé environnementale », rappelle Anke Maria Hoefer de l’organisation ACT and Region Frogwatch, coauteur de l’étude.

Pour les observations nocturnes (le moment où les grenouilles sont les plus actives), les chercheurs peuvent programmer à l’avance leurs appels vers le FrogPhone. Ils seront alors enregistrés et analysés plus tard.

Les grenouilles, dont certaines espèces sont menacées d’extinction, subissent de plein fouet le changement climatique, conjugué à la destruction de leur habitat et au déclin des insectes.

Ces petits batraciens vivant sur des sites souvent isolés et difficiles d’accès, « le FrogPhone permettra de réduire considérablement les coûts et les risques liés » aux observations, juge Anke Maria Hoefer. Tout en réduisant « les potentiels impacts négatifs d’une présence humaine sur les sites d’enquête ».

Selon les chercheurs, le FrogPhone a été testé « avec succès » d’août 2017 à mars 2018 même s’il reste dépendant du réseau mobile et de l’ensoleillement.

« Bien qu’initialement testée sur des grenouilles, la même méthode pourrait, à terme, être étendue à d’autres vocalisations animales (aux insectes et aux mammifères, par exemple), ce qui élargirait son applicabilité à un large éventail d’études consacrées à la conservation de la biodiversité« , estime Adrian Garrido Sanchis.

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COLOMBIE. Découverte d’une grenouille "aux sourcils jaunes"


Une nouvelle grenouille vient grossir la famille. Elle est assez particulière par sa couleur et donne l’impression qu’elle a des beaux sourcils
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COLOMBIE. Découverte d’une grenouille « aux sourcils jaunes »

Pristimantis macrummendozai est une grenouille terrestre dotée de "sourcils jaunes" qui vit dans la lande humide de la Cordillère des Andes, en Colombie. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

Pristimantis macrummendozai est une grenouille terrestre dotée de « sourcils jaunes » qui vit dans la lande humide de la Cordillère des Andes, en Colombie. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

Des chercheurs colombiens ont découvert une nouvelle espèce de grenouille dans les Andes. Sa peau est si particulière qu’elle forme des plis marron et lui dessine des sourcils en jaune.

DÉCOUVERTE. Une nouvelle espèce de grenouille terrestre, aux sourcils jaunes, a été découverte dans la cordillère andine orientale de Colombie, a annoncé mardi 8 mars 2016 l’Institut Humboldt, qui travaille en collaboration avec le ministère de l’Environnement. 

« Une nouvelle grenouille terrestre, la Pristimantis macrummendozai, vit dans les paramos du complexe Iguaque Merchán, au nord de la municipalité d’Arcabuco (département de Boyaca, centre) », a précisé l’institut dans un communiqué.

Les paramos sont une sorte de lande humide de montagnes que l’on trouve dans la Cordillère des Andes, à la limite des forêts et des neiges éternelles.

Un maquillage parfait

Selon les chercheurs qui l’ont découvert, ce batracien présente une peau à plis qui retiennent l’humidité et une couleur foncée qui lui permet de se confondre avec le sol rocheux de cette zone montagneuse.

« À la différence d’autres espèces, laPristimantis macrummendozai profite de l’humidité des paramos pour déposer ses œufs dans la terre et ainsi se reproduire », ajoute le communiqué.

Il précise que les pattes avant de cette grenouille sont en outre munies de coussins similaires à du velcro qui permettent au mâle de retenir la femelle au moment de l’accouplement. L’Institut Humboldt précise qu’avec cette découverte, il y a désormais 10 espèces de grenouilles répertoriées dans les zones de haute montagne de la cordillère orientale, qui compte 16 complexes de paramos tels que Chingaza, Santurban, Almorzadero, Cundinamarca, Guantiva–La Rusia, Tota–Bijagual–Mapamacha, Pisba, Cruz Verde–Sumapaz, entre autres.

« Au niveau mondial, ce type de découverte situe la Colombie parmi les cinq pays les plus bio-diversifiés« , a déclaré Andrés Acosta, curateur des Collections biologiques de l’Intitut Humboldt, cité dans le communiqué.

Cette grenouille aux sourcils jaunes présente une peau foncée qui lui permet de se confondre avec le sol rocheux de son habitat montagneux. ©HO / INSTITUTO HUMBOLDT / AFP

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On peut faire des têtards sans casser les œufs


On sait que les grenouilles pondent des oeufs qui après éclosions sont des têtards et deviennent dans les jours à venir des têtards. Toutes ? Non, car une découverte d’une grenouille ne pond pas mais met au monde des têtards et que le père s’occupe à les protéger des prédateurs
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On peut faire des têtards sans casser les œufs

Un couple de Limnonectes larvaepartus (le mâle à gauche) | Jim McGuire

L’herpétologiste américain Jim McGuire n’en est toujours pas revenu. Lorsque l’été dernier, crapahutant dans la forêt indonésienne de l’île des Célèbes, ses yeux aiguisés se sont posés sur une petite grenouille verte de 5 cm, il a d’abord ressenti un vif plaisir.

Spécialiste reconnu du genre, le chercheur de l’université de Berkeley, en Californie, ne se souvenait pas avoir déjà vu ce petit animal. Mais c’est lorsqu’il a attrapé ce qu’il pensait être un mâle que la véritable surprise, suivie d’une intense émotion, l’a saisi. Dans ses mains, une douzaine de petits têtards, tout juste nés, rampaient tranquillement. Le biologiste venait de mettre au jour ce qu’il cherchait depuis longtemps : la preuve vivante que certaines grenouilles pouvaient directement donner naissance à des larves, sans passer par le stade de l’œuf. La découverte est rendue publique mercredi 31 décembre, dans le journal PLoS One.

Baptisé Limnonectes larvaepartus, l’animal avait déjà été observé par le scientifique indonésien Djoko Iskandar. Il appartient au petit groupe des grenouilles à crocs, ainsi nommé en raison des deux dents qui pointent sur leur mâchoire inférieure. Quatre d’entre elles, vivant dans les Célèbes, ont déjà été précisément décrites : des bestioles pesant 2 à… 900 grammes. Les chercheurs sont cependant convaincus que la forêt profonde indonésienne cache encore une vingtaine d’autres espèces de ce type.

Mais la grande nouvelle tient dans la façon dont le batracien se reproduit. Chez l’écrasante majorité des grenouilles, le mâle fertilise les œufs tout juste pondus par la femelle et souvent disposés en blocs ou en chapelets . Au bout de quelques jours, les membranes se brisent et font place à des larves – les têtards. Encore quelques semaines, ou quelques mois suivant les espèces, et des grenouilles en bonne et due forme sautent sur le sol ou nagent dans les rivières.

6 000 espèces répertoriées

Parmi les quelque 6 000 espèces répertoriées à travers la planète, « il en existe dix ou douze pour lesquelles la fécondation est dite interne », souligne Jim McGuire.

Tout près de Berkeley, dans les trois États de l’ouest américain, la grenouille à queue côtière a même développé une sorte de pénis qui lui permet d’introduire le sperme dans sa congénère. Mais soit ces amphibiens pondent des œufs, soit, dans le cas de deux espèces africaines notamment, ils sautent allègrement la case têtard et donnent directement naissance à des petites grenouilles.

Limnonectes larveapartus, elle, a choisi le milieu du gué. Les larves, sans les œufs. Du jamais vu. Les têtards sont « déposés » par les femelles dans des mares, souvent éloignées des cours d’eau où vivent d’éventuels prédateurs. D’après les premières observations, les mâles se chargeraient de protéger leur progéniture.

Eclosion par la bouche

Dans la famille grenouille, le nouvel arrivant va pouvoir enrichir un paysage reproductif « déjà bien varié », comme dit McGuire.

Certains amphibiens portent ainsi leurs œufs dans des poches dorsales, d’autres couvent les têtards dans leur bouche ou dans leur sac vocal, quand ils ne les transportent pas dans les plis de leur dos. Deux espèces particulièrement insolites de grenouilles n’ont rien trouvé de plus sûr que d’avaler leurs œufs, une fois ceux-ci fécondés. Couvés à l’intérieur de l’estomac, les œufs y éclosent et viennent donc au monde par la bouche. Audacieux ? Toutes deux ont en tout cas disparu, pour le plus grand malheur de Jim McGuire.

Car le biologiste a toujours aimé les animaux singuliers. Il porte ainsi une affection toute particulière au lézard volant, une « spécialité » des Célèbes. L’île semble d’ailleurs abriter un nombre particulièrement élevé d’espèces étranges et McGuire s’est donné pour but d’en comprendre les raisons. Sont-elles apparues lorsque les Célèbes se composaient d’un ensemble de petites îles, il y a 8 à 10 millions d’années ? Sont-elles au contraire nées après la fusion des îlots ? Le biologiste va désormais pouvoir pleinement poursuivre sa recherche, un temps troublé par la découverte de cette curieuse grenouille.

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Des saucisses de crapauds buffle pour éviter les empoisonnements


L’Australie est reconnu pour son gros problème avec les crapaud buffle qui avait été introduit pour lutter contre un insecte dévastateur de culture .. a été une catastrophe monumentale envers les animaux indigènes du pays. Un problème qui peut-être aurait enfin une solution … pour ceux qui se nourrissent de ces crapauds
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Des saucisses de crapauds buffle pour éviter les empoisonnements

 

Des saucisses de crapauds buffle pour éviter les empoisonnements

Photo: Fotolia

Des saucisses vomitives à la viande de crapauds buffle sont proposées aux animaux endémiques australiens, afin de leur apprendre à se méfier de ce batracien venimeux introduit dans les années 30 et qui détruit les espèces concurrentes.

 

Des espèces endémiques à l’Australie, notamment des petits marsupiaux ou plusieurs types de lézards, meurent empoisonnées si elles mangent un crapaud buffle, ont expliqué mardi des scientifiques.

Il faut donc les dégoûter de cette viande, et ce grâce à des saucisses de chair de crapauds buffle, d’où le poison a été ôté, mais qui ont été très salées de manière à susciter un vomissement lorsqu’elles sont en bouche. Ces saucisses ont été disposées près des habitats de dingos (chiens sauvages), de quolls (marsupiaux carnivores australiens), de serpents et de lézards.

«Les animaux devraient donc ensuite, si ils mordent dans quelques chose qui a le goût et l’odeur d’un crapaud buffle, se souvenir de l’horrible expérience» des saucisses et tout recracher, a précisé David Pearson, du département de l’Environnement et de la Préservation de l’Etat d’Australie occidentale.

Les essais entrepris sont concluants, selon les images enregistrées par des caméras qui montrent que les animaux recrachent vivement ces saucisses.

Le quoll est à présent une espèce menacée dans certaines régions d’Australie, à cause de l’avancée des crapauds buffle, d’une cinquantaine de km par an, depuis le Queensland (nord-est).

Ce batracien possède des glandes qui secrètent un poison violent, capable de tuer serpents et crocodiles. Il détruit les espèces concurrentes et colonise sans cesse de nouveaux territoires.

Originaire d’Amérique centrale, le Bufo marinus, aussi appelé crapaud géant puisqu’il est le plus imposant représentant de son espèce, a été introduit en Australie en 1935 afin de lutter contre des coléoptères qui dévastaient à l’époque les plantations de canne à sucre.

Une mauvaise idée, car non seulement l’animal n’a pas éradiqué ces insectes mais il est devenu une nuisance bien plus redoutable.

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