Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop


Enfin du compte, la zone 51 n’a pas été envahi, il y a eu beaucoup moins de monde que prévu et aucune altercation entre la police, l’armée et les manifestants, sauf peut-être une seule personne qui aurait uriner a l’entrée du site.

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Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop

PHOTO JIM URQUHART, REUTERS

(Los Angeles) Les réseaux sociaux annonçaient deux millions de personnes pour « donner l’assaut » à une base secrète de l’armée américaine dans le désert du Nevada, accusée par les conspirationnistes de tout poil d’y cacher des extraterrestres : ils ne sont finalement pas plus d’une centaine à avoir fait le déplacement.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Tout a commencé par un message sur Facebook organisant un événement intitulé « Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous ». 

L’idée était d’envahir le 20 septembre à 3 h du matin cette fameuse « Zone 51 », une base de l’US Air Force si secrète que son existence même n’a été reconnue par la CIA qu’en 2013.

Relayé par les médias et moqué par les humoristes, l’événement avait fait grand bruit, incitant même l’armée américaine à adresser une sévère mise en garde aux audacieux qui auraient vraiment l’idée d’envahir le site.

Au total, deux millions de personnes s’étaient inscrites lorsque Facebook a supprimé début août l’événement, qui ne respectait pas ses critères de publication.

Seul hic : Matthew Roberts, l’initiateur de cet événement, a depuis reconnu qu’il s’agissait d’une simple blague qui lui était passée par la tête « quand il s’ennuyait à 2 h du matin ». Le jeune homme dit avoir été inspiré par un autre message Facebook qui appelait à voler les 10 000 lacs du Minnesota, avoir trouvé l’idée de la « zone 51 » pour faire encore plus loufoque puis être allé se coucher.

Selon des médias locaux, seule une centaine de personnes, souvent déguisées ou portant parfois un bonnet en papier d’aluminium pour se protéger des ondes, a finalement répondu à l’appel dans la nuit de jeudi à vendredi, pour un rassemblement plutôt festif qui s’est soldé par une seule arrestation.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’infortuné contestataire est un homme ayant uriné sur l’entrée du site, dont la route d’accès avait été fermée environ 1,5 km en amont par les autorités.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon le shérif local, les « festivals » organisés dans deux bourgades voisines en marge du rassemblement n’ont attiré qu’environ 1500 personnes, bien moins qu’attendu par les organisateurs.

https://www.lapresse.ca/

La zone 51 sera-t-elle envahie ce 20 septembre ?


Je n’aime pas les secrets, car les gens ont tendance à spéculer facilement. La zone 51 fait parti des sujets les plus discutés. Les complotistes y vont à coeur joie avec les extraterrestres. Quoiqu’il en soit un appel  sur Facebook pour entrer de force dans la base militaire pour en avoir le coeur net. Certains y ont renoncé et qui de toute manière, l’armée défendra sa zone et les conséquences seront sûrement désastreuses chez les manifestants

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La zone 51 sera-t-elle envahie ce 20 septembre ?

La zone 51, base militaire au cœur du désert du Nevada s'attend à recevoir un grand rassemblement, malgré l'accès formellement interdit. © Max Safiniuk, Fotolia

La zone 51, base militaire au cœur du désert du Nevada s’attend à recevoir un grand rassemblement, malgré l’accès formellement interdit. © Max Safiniuk, Fotolia

Depuis des décennies, les extraterrestres font couler beaucoup d’encre. Pour les uns, pur fantasme, pour les autres, les E.T. existent bel et bien et la zone 51, une base ultra-secrète dans l’ouest des États-Unis, pourrait en cacher.

Construite dans les années 1950, cette base militaire d’une superficie de 155 km2 dans le désert du Nevada n’a été reconnue officiellement qu’en 2013. Le lieu – qui est la cible de nombreuses théories conspirationnistes et survivalistes liées de près ou de loin à l’existence d’extraterrestres prisonniers – est une zone sous haute surveillance.

Le rassemblement lancé par Matty Roberts sur Facebook, intitulé « Raid sur la Zone 51, ils ne pourront pas tous nous arrêter », prévoit d’envahir, ce 20 septembre 2019, la zone 51 en espérant réunir suffisamment de participants pour permettre à certains d’entre eux de pénétrer dans le bâtiment pour prouver l’existence des E.T., et pourquoi pas les libérer. Début septembre, plus de 2 millions de personnes voulaient donc se réunir sur la zone au grand dam des autorités. Mais depuis, des internautes semblent y renoncer. Reste donc à savoir combien tenteront vraiment de s’y rendre ? Matty Roberts a de son côté annoncé se retirer du projet AlienStock, un festival musical créé en lien avec le rassemblement.


https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


Je suis bouche bée ! Les Américains ont une base militaire au Groenland. Fin des années 60, le feu pris dans un B-52 pendant qu’il volait. L’avion américain s’est écrasé avec 4 bombes atomiques près de Thulé dans le Groenland. Les Américains on voyager plusieurs heures sous le ciel québécois, le feu aurait pu prendre pendant ce temps pour s’écraser sur la province. Il y a quand même eu accident semblable chez nous, encore par un avion américain, mais sans de grandes conséquences. Pendant 50 ans, il s’en est passé des choses dans le ciel du Québec à notre insu ainsi que des missiles nucléaires américaines ont été installer sur notre territoire comme à Bagotville, Lac St-Jean, et même à Val d’Or.
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Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


NORMAND LESTER

Trump aimerait bien acheter le Groenland du Danemark. Les Danois ne sont pas intéressés à vendre. Les Américains possèdent au Groenland une base militaire qui a déjà failli être la cause d’une catastrophe nucléaire qui aurait pu aussi dévaster le Québec. Je vous raconte l’histoire danoise et je garde le dénouement québécois pour la fin.

 Le 21 janvier 1968, un B-52 avec quatre bombes thermonucléaires à son bord s’écrase près de la base aérienne de Thulé, dans le nord-ouest du Groenland, dispersant plusieurs kilos de plutonium radio-actif dans les environs. Durant la guerre froide, le Pentagone maintenait constamment en vol des B-52 dotés d’armes thermonucléaires à proximité de l’Union soviétique prêts y à frapper des objectifs (Opération «Chrome Dome»).

 Alors que le B-52 se trouvait en patrouille près de Thulé, un incendie s’est déclaré à bord que l’équipage a été incapable d’éteindre. Avant le décollage, trois coussins de mousse recouverts de tissu avaient été placés devant un des évents réchauffant la cabine. Une surchauffe de l’air provenant des moteurs les a enflammés. Six des aviateurs sautent en parachute et un septième meurt. Il n’est pas parvenu à quitter le B-52 qui s’écrase sur la banquise avec ses quatre bombes atomiques. La dispersion des débris des charges nucléaires entraîne une grave contamination radioactive, mais pas d’explosion nucléaire.  

Les États-Unis et le Danemark ont mené une intensive opération de nettoyage et de récupération, mais des éléments d’une des bombes atomiques n’ont jamais été retrouvés. Le pentagone a immédiatement interrompu les opérations “Chrome Dome” après l’accident. On a finalement compris à Washington les risques sécuritaires et politiques de ces missions.

En 1995, l’affaire a provoqué un scandale politique à retardement au Danemark, lorsqu’un rapport a révélé que Copenhague avait secrètement donné la permission aux États-Unis de déployer des armes nucléaires au Groenland, en violation de la politique danoise de 1957 proclamant le Groenland une zone dénucléarisée.  

L’US Air Force a toujours nié toute responsabilité pour les problèmes de santé des quelques 500 militaires qui ont nettoyé la zone d’écrasement. Certains de ces militaires à la retraite ont tenté de poursuivre le Pentagone en 1995, mais l’affaire n’a pas eu de suite: une loi fédérale protège les forces armées américaines contre les accusations de négligence formulées par leurs membres. Tous les demandeurs sont depuis décédés d’un cancer.  

Et le Québec dans tout ça?

C’est que le B-52 avait décollé de la base de Plattsburgh à 35 km de la frontière du Québec et à 80 km au sud de Montréal. L’incendie aurait pu se déclarer alors qu’il survolait pendant des heures le Québec pour rejoindre la mer de Baffin. 

La 380e escadre de bombardement du Strategic Air Commanda vec ses bombardiers et ses armes thermonucléaires y a été basée de juillet 1955 à septembre 1995. Un accident semblable aurait donc pu se produire de multiples fois au Québec alors que des bombardiers nucléaires allaient et venaient au-dessus de chez nous. 

C’est même déjà arrivé une fois, heureusement sans conséquence funeste. Le 10 novembre 1950, la détonation non atomique d’une bombe nucléaire s’est produite au sud-ouest de Rivière-du-Loup. Plusieurs habitants du village de Saint-André-de-Kamouraska ont observé un flash fulgurant au milieu du fleuve accompagné d’une épaisse fumée. Dans les jours suivants, Ottawa a publié un laconique communiqué affirmant qu’un avion américain avait connu une avarie au-dessus du Saint-Laurent en volant en direction des États-Unis. Un point, c’est tout. 

Que s’est-il passé?

En juin 1950, après l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, soutenue par l’Union soviétique, Washington craint que cela dégénère en guerre mondiale avec l’URSS, qui possède maintenant l’arme atomique. L’ambassadeur américain à Ottawa demande au premier ministre Louis Saint-Laurent de permettre le déploiement à Goose Bay au Labrador de bombardiers nucléaires B-50, afin de les rapprocher de leurs cibles dans la région de Mourmansk. St-Laurent acquiesce, sans même en parler à son cabinet. 

Lorsque les Américains se convainquent que le conflit sera circonscrit à la péninsule coréenne, ils rappellent leurs bombardiers atomiques. En route, un des B-50 présente des problèmes de moteurs. Il est armé d’une bombe Fat Man, comme celle qui a pulvérisé Nagasaki en 1945. Par mesure préventive, le commandant de bord largue la bombe dans le fleuve sans sa charge nucléaire. Une partie de ses débris reposent toujours au fond du Saint-Laurent.  

On a aussi eu des armes nucléaires US déployées ici au Québec. Les Américains ont tordu le bras du premier ministre Lester Pearson pour qu’il consente à ce que des missiles nucléaires Bomarc soient positionnés à La Macaza, près de Mont-Tremblant. Des missiles nucléaires américains Genie équipaient également les intercepteurs CF-101 basés à Bagotville au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Val-d’Or. Seuls des militaires américains sur place pouvaient les armer.  

On est chanceux au Québec d’avoir évité une catastrophe nucléaire avec toutes les armes atomiques qui proliféraient autour de nous pendant près de 50 ans.

https://www.journaldemontreal.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi la fameuse Zone 51 est-elle maintenue secrète ?


La zone 51 est une base militaire des États-Unis qui a fait les choux gras des films à science-fictions. Personnes ne savent vraiment ce qui se passe dans cette zone ultra secrète, sauf que c’est un endroit qui sert d’expérience militaire. Mais comme tout bons secrets, les théories du complots y va bon train avec les extraterrestres. Un jour ou l’autre des gens voudront avoir le coeur net, espérons que cela n’ira pas juste à l’affrontement,
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Pourquoi la fameuse Zone 51 est-elle maintenue secrète ?

par Olivier

La Zone 51 est l’objet de tous les fantasmes et toutes les théories les plus rocambolesques. Cela est aussi lié au fait que de nombreuses séries américaines de science fiction ont utilisé cette Zone 51 secrète pour faire croire qu’il y aurait différents objets extraterrestres détenus et cachés par le gouvernement américain.

Cette Zone 51 (Area 51) est une aire géographique située dans le désert du Nevada aux États-Unis. C’est là que se trouve une base militaire secrète qui expérimente du matériel militaire. C’est seulement depuis 2013 qu’on a déclassifié des documents secrets… Preuve s’il en était de l’omerta sur ce sujet.

Lieu d’atterrissage alien ?

Le milieu ufologique (les personnes qui parlent et travaillent autour des OVNIS) est fortement influencé par les théories conspirationnistes et reprend la Zone 51 en expliquant que cela serait comme une zone où un complot serait mis en place.

La Zone 51 est un rectangle d’approximativement 155 km² en plein dans le désert du Nevada. Les cartes ne l’indiquent pas, Google Map met une tête d’extraterrestre lors du passage de la souris sur ladite zone. Cette zone est véritablement sujette à tous les questionnements, car il s’y passe des phénomènes inexpliqués.

zone 51 secreteCrédits : MartinStr/Pixabay

Cette base militaire fut mise en place au départ par le président Truman pour expérimenter des appareils militaires de haute performance. L’US Air Force a toujours nié l’existence de cette zone. On ne sait pas s’il s’agit d’un simple laboratoire scientifique ou d’une station spatiale en contact avec une civilisation extraterrestre.

Il s’agit là d’un emplacement placé sous très haute protection : la base est interdite dans un périmètre de 40 km autour : barrières, panneaux « Warning », caméras, détecteurs de présence. Les capteurs sont placés de façon à ce que toute intrusion entraîne la sortie de troupes au sol et d’appareils volants pour trouver la personne.

Le mystère persiste

Tous les passionnés d’ufologie (un peu illuminés, il faut l’avouer) connaissent le pic Tikaboo. Il s’agit d’un emplacement situé en hauteur (2300 m) d’où on peut voir la base. C’est un lieu accessible au public et les curieux tentent de percer l’énigme de ce lieu atypique. Beaucoup tentent d’apercevoir des preuves de l’existence d’une vie extraterrestre, telles que des soucoupes volantes. On parle également de phénomènes paranormaux inexpliqués.

Si une telle protection existe et qu’une telle sûreté s’impose, c’est qu’il doit y avoir des choses à cacher. Mais nul ne sait de quoi il s’agit. Jusqu’en 1970, c’est la CIA (les services secrets américains) qui s’occupait de cette Zone 51. De plus les employés de cette Zone 51 secrète doivent signer une charte de confidentialité absolue.

Il faut cependant rester calme, prendre du recul et ne pas tomber dans le complotisme. Mais à voir ce qui figure sur Internet, il y a un nombre très élevé de théories, de suppositions, de fantasmes sur cette Zone 51. Il y a eu des études expliquant que les théories du complot depuis la création de la série américaine X-FILES (Aux frontières du réel), servaient à critiquer l’État et ses institutions dans le but de plus libéraliser encore

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Peut-être que dans les années qui viennent, nous découvrirons les mystères de cet endroit intriguant…

Sources : Wikipédia, Paranormal-info, Enigmeshistoire

https://lesavaistu.fr/

À cause du réchauffement, des déchets radioactifs vont émerger au Groenland


Le Groenland aussi subi aussi des changements climatiques et ce qui est inquiétant, c’est qu’il cache dans ses glaces une base militaire avec sa centrale nucléaire construite en pleine Guerre Froide.
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À cause du réchauffement, des déchets radioactifs vont émerger au Groenland

Le camp disposait de sa propre centrale nucléaire, de laboratoires scientifiques, d’une bibliothèque et même d’une chapelle.

Le camp disposait de sa propre centrale nucléaire, de laboratoires scientifiques, d’une bibliothèque et même d’une chapelle.

Repéré par Emeline Amétis

Abandonnée depuis 1966, une base militaire américaine enterrée sous la glace va émerger d’ici 2090 à cause de la fonte des glaces.

«Alors que le réchauffement climatique fait grimper les températures, la fonte des glaces révèle des trésors culturels et des dangers que l’on pensait à jamais oubliés –que ce soient des cadavres momifiés et d’anciennes pièces de monnaie ou des carcasses de rennes, infectées à l’anthrax», raconte le site du magazine américain Smithsonian.

La prochaine découverte, malgré son attrait historique, se range dans la catégorie des dangers: les vestiges d’une base militaire secrète des États-Unis, abandonnée il y a plusieurs dizaines d’années au nord-ouest du Groenland, et qui abonde de déchets radioactifs…

Selon une étude publiée le 4 août dernier dans le journal des Lettres de recherches géophysiques, les déchets toxiques et radioactifs seraient à l’air libre d’ici 2090.

Une ville militaire sous la glace

Construit à la fin des années 1950, en pleine Guerre froide, le camp Century prend la forme de larges tranchées enterrées sous 35 mètres de glace pour protéger la base et son personnel du vent et des températures glaciales du Groenland. Il dispose de sa propre centrale nucléaire, de laboratoires scientifiques, d’une bibliothèque et même d’une chapelle, selon l’historien Frank Leskovitz. Une véritable «ville sous la glace».

En 1959, alors que la course à l’armement entre l’Union soviétique et les États-Unis faisait rage, l’armée américaine cherchait un moyen de conserver des armes nucléaires à l’abri des regards. Le Groenland constituait alors l’emplacement idéal, pour que les missiles puissent passer par le cercle Arctique, au cas où la guerre serait explicitement déclarée entre les deux pays.

À terme, le déplacement continu des calottes glaciaires du Groenland a poussé l’armée à abandonner le camp en 1966.

«Il était inconcevable que ces 35 mètres de glaces puissent fondre un jour», raconte le glaciologue William Colgan.

«Il semblerait que l’une des conséquences inattendues du réchauffement climatique soit que les nations ne puissent plus glisser leurs problèmes sous le tapis. Même si ce tapis est le Groenland», déduit le Smithsonian.

http://www.slate.fr/

En prison pour avoir sauvé une chatte gestante ?


Il y a des fois, voir même souvent que les règlements sont exagérés, il y a du cas par cas. Mais avec l’armée pas surprenant qu’ils n’en font pas la différence. De toute manière, même s’il y avait eu un problème sanitaire, cela n’aurait qu’exercer les troupes à réagir pour ce genre de chose
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En prison pour avoir sauvé une chatte gestante ?

 

Par Sophie Le Roux Crédits photo : nabilabum – Flickr

Le lieutenant Barbara Balanzoni sera-t-elle condamnée pour avoir tenté de sauver une chatte gestante ? Cette femme soldat italienne servait sur une base de l’OTAN au Kosovo en tant qu’officier médecin lorsqu’elle a été accusée d’insubordination par sa hiérarchie.

Accusée d’avoir sauvé un chat !

Comme le rapporte The Guardian, la jeune femme s’est occupée de cette chatte errant sur la base militaire, alors que l’animal était en train de mettre bas. Des complications qui auraient pu tuer la chatte, baptisée Agata, sont survenues lors de la mise bas, et c’est alertés par ses cris que des soldats ont appelé Barbara à l’infirmerie.

« Si le chat était mort, l’ensemble de la zone aurait dû être désinfecté » explique-t-elle. « Qui plus est, les chatons n’auraient pas été nourris. Ils seraient également morts et un problème de santé publique encore plus grave aurait été engendré«  souligne-t-elle.

Les troupes ont pour interdiction d’approcher « des animaux sauvages, errants, ou non accompagnés ».

Mais Barabara affirme ne pas avoir désobéi.

« Il y a beaucoup de chats à la base. En théorie ils sont errants, mais dans la pratique ils appartiennent à la base«  explique-t-elle avant de rappeler que loin d’avoir enfreint le règlement, elle l’a suiv à la lettre.

Celui-ci précise en effet qu’un a médecin doit intervenir si aucun vétérinaire n’est disponible.

Un an de prison ?

Mais les procureurs estiment qu’au lieu d’avoir évité un problème sanitaire, elle aurait pu en créer un. En aidant Agata, elle a en effet été mordue. Le lieutenant évoque « une simple égratignure, rien de grave », mais a dû être transportée dans un hôpital allemand pour être vaccinée contre la rage.

C’est le 7 février prochain que le procès de la jeune femme aura lieu, à Rome. Elle risque au minimum une peine d’un an derrière les barreaux d’un pénitencier militaire.

A quelques semaines de son procès, Barbara Balanzoni affirme ne désirer qu’une chose :

« pouvoir continuer à travailler pour l’armée, une institution qu'(elle) aime… autant qu'(elle) aime les chats« .

Elle pourra compter sur le soutien de l’Ente Nazionale Protezione Animali, la plus ancienne association de protection animale d’Italie, qui s’est saisie de l’affaire.

http://wamiz.com

DES BUNKERS DATANT DE LA GUERRE FROIDE POUR PROTÉGER LES CHAUVES-SOURIS


Depuis plusieurs années, les chauves-souris subissent des pertes considérables a cause d’une maladie causée par un champignon dans leur environnement. Durant la Guerre Froide, l’armée avait construit des bunkers qui aujourd’hui, pourrait aider a protégé les chauves-souris ..
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DES BUNKERS DATANT DE LA GUERRE FROIDE POUR PROTÉGER LES CHAUVES-SOURIS

 

– Bat / Possumgirl via Flickr CC License by –

Une base militaire américaine secrète a été transformée en réserve naturelle et permet de protéger les mammifères volants d’une maladie qui les décime.

Par Daphnée Denis

Aux Etats-Unis, l’une des conséquences inattendues de la Guerre Froide est l’existence de refuges pour chauves-souris: la base aérienne de Loring, dans le Maine, est aujourd’hui une réserve naturelle où 2 des 43 bunkers servent à protéger les mammifères volants du syndrome du nez blanc, une maladie qui les décime depuis 2006.

D’abord détecté dans une grotte près de New York, le syndrome du nez blanc attaque les chauves-souris qui sont en train d’hiberner. On estime que 6,7 millions d’entre elles sont mortes dans les grottes où elles passaient l’hiver, marquées d’un museau blanc, caractéristique du champignon qui les prend pour cible.

 

Une fois qu’un animal l’a attrapé, toute une colonie peut être contaminée et mourir: «une catastrophe qui laisse présager l’extinction de plusieurs espèces dans la région», résume Notre Planète. Plusieurs scientifiques parlent de la crise animale la plus grave qui ait jamais eu lieu aux Etats-Unis.

Pour protéger les différentes espèces, des chercheurs américains ont donc décidé d’utiliser le site militaire du Maine, la base aérienne la plus proche de Moscou à l’époque de la Guerre Froide et un lieu stratégique pour les forces américaines, qui en dissimulaient l’existence. Fermée en 1994, cette base est ensuite devenue l’Arostook National Wildlife Refuge, une réserve pour les bêtes sauvages.

En observant les bunkers recouverts d’herbe, certains scientifiques se sont aperçus que ceux-ci pouvaient faire plus que simplement servir de nids d’oiseau. Etant donné l’effet dévastateur du syndrome du nez blanc, ces anciens forts de défense sont apparus comme l’endroit idéal pour s’assurer que les chauves-souris puissent hiberner dans un environnement stérile.

«L’un des problèmes du syndrome est que le champignon reste dans un lieu pour une période de temps inconnue et n’a pas forcément besoin de chauves-souris pour se développer», a expliqué à la BBC Ann Froschauer, une biologiste spécialiste des espèces en danger. «S’il n’y a pas de chauves-souris, le champignon revient à sa fonction naturelle dans le sol, en dégradant la matière organique par exemple. Après, si de nouvelles chauves-souris arrivent dans la zone en question, elles y sont toujours exposées.»

Les scientifiques ne peuvent pas stériliser l’environnement de grottes naturelles, où les champignons apparaissent naturellement. En revanche, dans une «structure humaine», Froschauer remarque qu’on peut «faire un grand ménage».

Reste que cette solution ne peut pas sauver toutes les chauves-souris d’Amérique, d’autant qu’il est particulièrement difficile de recréer un environnement favorable à l’hibernation. Pour Froschauer, nous ne verrons jamais plus autant de chauves-souris qu’avant l’apparition du syndrome du nez blanc. 

D.D.

http://www.slate.fr