Les Américains ont tranché, ils préfèrent Obama à Trump


Je crois pour beaucoup de pays, si nous aurions aussi participé au vote, M. Barack Obama serait en premier et Donald Trump en derniers dans les préférences.
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Les Américains ont tranché, ils préfèrent Obama à Trump

 

Obama, out.  | Capture d'écran via Youtube CC License by

Obama, out. | Capture d’écran via Youtube CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur Time

L’actuel président ne va pas être content…

 

Déjà que Donald Trump n’aime que peu les sondages –surtout en sa défaveur– il ne réagira sûrement pas joyeusement à celui-là. Son compte Twitter est en tout cas vide de commentaires sur ce sujet pour l’instant.

Le Pew Research Center a publié un sondage révélant les présidents préférés des Américains et Américaines. 44% des personnes interrogées ont désigné Barack Obama comme étant leur premier ou deuxième président préféré. Après le 44ème président arrivent Bill Clinton et Ronald Reagan avec respectivement 33% et 32% des voix.

Pour réaliser cette enquête, environ 2.000 personnes représentatives de la population américaine se sont pliées au jeu en répondant à cette question:

 «Quel président a fait le meilleur travail durant votre vie?»

Elles devaient ensuite donner un premier et un deuxième choix.

Le classement des premiers choix met à l’honneur Obama (avec 31%), puis Reagan (21%), Clinton (13%), Trump (10%) et enfin, Kennedy (7%). Pour les seconds choix, l’ordre est légèrement bousculé: Clinton (19%), Obama (13%), Reagan (10%), W. Bush (11%), Trump (9%).

Que Donald Trump se rassure, il totalise tout de même 19% des sélections, premier et deuxième choix confondus, ce qui est assez similaire aux scores d’Obamaen 2011.

Alors que Bush père et fils sont assez bas placés dans la liste, ce n’est rien comparé à Carter, Ford, Nixon, Johnson, Eisenhower, Truman et Roosevelt qui sont à peine mentionnés. Mais c’est finalement plutôt normal puisque les sondés et sondées sélectionnent les présidents préférés de leur vivant.

Conflit de génération

 

Les divergences d’opinion suivent la courbe des âges: les millenials ont mentionné Obama 62% du temps, un chiffre plus haut que n’importe quelle autre génération. Reagan, lui, est plutôt plébiscité par les baby-boomers ou la génération précédente.

Seulement 10% des adultes interrogés ont mentionné Kennedy, mais ce taux atteint 25% chez celles et ceux qui étaient vivants au moment de sa présidence.

Les résultats de l’enquête sont assez comparables à ceux de 2011. Plus de la moitié des millennials estimaient que Clinton avait fait le meilleur travail à la tête du pays, alors que les baby-boomers et les personnes ayant vécu dans les années 1920 et 1930 choississaient Reagan, bien que talonné par Clinton. Les plus jeunes Américains et Américaines ont donc basculé de Clinton à Obama, favorisant toujours les Démocrates.

Fracture entre les Démocrates et les Républicains

Le sondage note aussi la diversité des opinions en fonction des couleurs politiques. Trump reconquiert du terrain au sein des sympathisantes et sympathisants Républicains (22% des premiers choix et 19% des deuxièmes choix), même si Reagan reste leur chouchou, avec respectivement 41% et 16% des votes.

Même phénomène pour Obama, il est largement plébiscité dans le camp des Démocrates qui le placent à 51% en premier choix et à 20% en deuxième.

Si les Démocrates qui mentionnent Trump sont quasi inexistants, les Républicains sont plus prompts (13%) à qualifier Obama de meilleur président.

http://www.slate.fr

L’administration Trump va abroger la mesure phare d’Obama sur le climat


Depuis que Donald Trump est au pouvoir aux États-Unis, on a l’impression qu’il veut tout effacer du passage de Barack Obama de l’histoire présidentielle, enfin, c’est ce que je ressent. C’est ce qu’il arrive encore présentement avec le fait de relancer l’industrie minière et conserver le titre du 2 e plus grand émetteur de gaz à effets de serre en annulant les efforts de l’ancien Président Obama
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L’administration Trump va abroger la mesure phare d’Obama sur le climat

 

Une centrale thermique.... (Photo archives AP)

 

Une centrale thermique.

PHOTO ARCHIVES AP

CYRIL JULIEN
Agence France-Presse
Washington

 

L’administration Trump va abroger une mesure phare de l’ex-président Barack Obama sur le climat, mettant en oeuvre une promesse de campagne du candidat républicain pour la relance de l’industrie minière américaine qui est dénoncée par les écologistes.

Cette décision intervient alors que Donald Trump a déjà annoncé début juin sa décision de quitter l’accord de Paris sur le climat, estimant qu’il était défavorable aux États-Unis. Cet accord avait été signé en décembre 2015 par 195 pays, dont les États-Unis de Barack Obama, pour limiter la hausse du réchauffement climatique.

Le président républicain va cette fois revenir sur le «Clean Power Plan» (plan pour une énergie propre) signé par son prédécesseur démocrate en août 2015. Cette mesure avait pour but d’accélérer la transition énergétique et d’imposer aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 32% d’ici 2030 par rapport à 2005.

Le Plan entraînerait la fermeture de nombreuses centrales à charbon, les plus anciennes et les plus polluantes. Il est cependant bloqué depuis février 2016 par la Cour suprême, saisie par une trentaine d’États majoritairement républicains.

Conflit d’intérêts 

«La guerre contre le charbon est finie», a lancé lundi le chef de l’Agence américaine de protection de l’Environnement (EPA), Scott Pruitt, lors d’un discours dans le Kentucky, une terre minière de l’est du pays.

«Demain (mardi) à Washington, je signerai un projet de décision pour abroger le soi-disant Clean Power Plan de la précédente administration», a dit M. Pruitt, un climato-sceptique qui a combattu les initiatives environnementales de M. Obama.

Ce plan, a-t-il affirmé, «était fait pour désigner les vainqueurs et les perdants (…) La précédente administration utilisait tout son pouvoir et son autorité pour faire que l’EPA désigne les vainqueurs et les perdants et la façon dont on fabrique de l’énergie dans ce pays. C’est mal».

En 2015, alors procureur général de l’Oklahoma, il avait estimé que ce plan était «une tentative illégale d’accroître le pouvoir des bureaucrates fédéraux sur la politique énergétique des Etats».

Cette décision est «l’une des plus grosses attaques contre la santé publique, notre climat et la sécurité de chaque communauté aux États-Unis», a dénoncé Michael Brune du Sierra Club, l’une des plus importantes ONG environnementale américaine.

Selon lui, le Clean Power Plan «empêcherait des milliers de morts prématurées et des dizaines de crises d’asthme chez les enfants chaque année».

Ken Kimmell, le président du Union of Concerned Scientists, a estimé que l’annonce du chef de l’EPA était «entachée par un conflit d’intérêts».

«M. Pruitt a participé à cette affaire en tant qu’avocat pour l’une des parties, puis comme juge et juré à l’EPA et désormais comme bourreau» du plan Obama, a-t-il expliqué.

L’association rappelle qu’avant la signature du plan climat, «aucune règle n’existait pour limiter» les émissions de dioxyde de carbone des centrales thermiques, qui sont «la première cause du réchauffement climatique».

Réglementations «inutiles» 

Donald Trump avait signé en mars le «décret sur l’indépendance énergétique», qui ordonnait un réexamen du plan climat de son prédécesseur.

Il estimait que beaucoup de réglementations environnementales étaient «inutiles et destructrices d’emplois» et que l’EPA avait outrepassé ses prérogatives en limitant les émissions polluantes.

Il a plusieurs fois mis en doute la réalité du réchauffement de la planète et le rôle des activités humaines dans ce dernier, et promis de relancer l’industrie du charbon pour redonner du travail aux mineurs. Selon l’Association nationale des mines, l’abrogation du Plan sauverait 27 700 emplois de mineurs et près de 100 000 sur l’ensemble de la chaîne d’utilisation du charbon.

Le charbon reste une composante importante du paysage énergétique américain mais ce minerai ne représentait plus en 2015 que 21% de la génération d’énergie aux États-Unis, contre 32% pour le gaz naturel, 28% pour le pétrole et dérivés, 11% pour les énergies renouvelables et 9% pour le nucléaire, selon les chiffres de l’agence américaine pour l’énergie (EIA).

Sur la seule année 2015, la production de charbon américaine a diminué de plus de 10%, tombant à ses plus bas niveaux depuis 1986, et le nombre d’emplois dans ce secteur est passé de 88 000 en 2008 à 66 000 en 2015, selon l’EIA.

Les États-Unis sont toutefois le deuxième plus gros émetteur de gaz à effets de serre derrière la Chine.

http://www.lapresse.ca/

La fusillade de Las Vegas prouve qu’il est encore trop facile de se procurer une arme aux États-Unis


Pour avoir une arme pas besoin d’aller chez l’armurier, juste aller au Wal Mart. Il aurait 300 millions d’armes qui circule aux États-Unis, qui représente une arme par habitant. De ses 30 000 millions d’armes, il y a 30 000 personnes qui meurent chaque année et sur ce nombre 3 000 enfants … Tout cela parce que les Américains tiennent à leur droit constitutionnel permettant d’être armé défendue grâce au lobbysme. Tous ceux qui s’y opposent sont écrasés par la Cour Suprême.
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La fusillade de Las Vegas prouve qu’il est encore trop facile de se procurer une arme aux États-Unis

 

LA FUSILLADE DE LAS VEGAS PROUVE QU’IL EST ENCORE TROP FACILE DE SE PROCURER UNE ARME AUX ETATS-UNIS

Jean-Eric Branaa

On trouve des armes même au Wal-Mart du coin. Il suffit de le mettre dans son panier!

Cela coûte environ 300 dollars. Pas plus. Ce petit jouet est un AK-47 ou un AR15 ou un M16 ou une Kalachnikov. On ne se rend pas compte, vu de France, à quel point il est facile d’acheter une arme aux États-Unis, même ce type d’armes automatiques. Officiellement, ces armes ne peuvent pas tirer en rafale lorsqu’elles sont vendues dans le pays; un « petit inconvénient » qui se contourne facilement. La vidéo qui circule depuis ce matin sur les réseaux sociaux démontre qu’on peut donc se procurer des M16 débridés.

La question des armes revient incessamment dans le débat public américain. Bill Clinton avait tenté d’en limiter la prolifération, en tentant d’imposer une maigre limite qui consistait à obliger l’acheteur à revenir deux jours après sa commande, histoire d’empêcher les tueries commises sous l’emprise d’une colère incontrôlée. Mais la Cour Suprême avait retoqué la bonne idée: car elle contrevenait à la liberté qui est inscrite dans la Constitution fédérale, dans son célèbre article 2, qui célèbre le droit à tous les Américains de posséder une arme. Le résultat est édifiant: on trouve des armes même au Walmart du coin. Il suffit de le mettre dans son panier!

Barack Obama a, lui aussi, tenté de pousser un projet de loi contre les fusils d’assaut. La tuerie de Newton avait révulsé beaucoup d’Américains qui ne comprennent plus que la vie de leurs enfants soit ainsi mise en danger, qu’elle puisse être arrachée par le premier fou venu. C’était le 14 décembre 2012, vingt écoliers âgés de 6 à 7 ans sont tombés sous les balles d’un tueur solitaire à Newtown, dans le Connecticut, ironiquement situé à une cinquantaine de kilomètres de la manufacture Colt le célèbre fabricant d’armes.

Barack Obama n’a donc pas réussi non plus à faire quoi que ce soit. Hillary Clinton a alors promis pendant sa campagne de s’attaquer à cette question, tout en précisant dans chacun de ses meetings « qu’elle n’est pas pour une remise en cause du droit à posséder une arme », juste à en limiter l’accès pour les armes les plus dangereuses, ces fameux fusils mitrailleurs. Elle était tiraillée entre le désir d’agir et la peur de perdre des millions de voix.

On estime qu’il y a plus de 300 millions d’armes en circulation aux États-Unis, soit une par habitant.

Car la question des armes à feu est particulièrement polémique dans ce pays. Les défenseurs de ce droit sont très organisés et très déterminés. Et ils sont soutenus par des lobbies puissants, dont la célèbre NRA (National Rifle Association), qui dépensent des centaines de milliers de dollars en procès. On estime qu’il y a plus de 300 millions d’armes en circulation aux États-Unis, soit une par habitant. Donald Trump s’est montré très vindicatif sur cette question et a défendu ce droit sacro-saint:

« Moi président, personne ne vous volera ce droit » a-t-il affirmé.

Et il était régulièrement acclamé pour cela.

Le problème est bien connu: l’association de défense du droit à posséder une arme se bat bec et ongle contre toute tentative de limitation. Leur lobbying est puissant et très actif. C’est grâce à eux, en grande partie que ce droit a survécu et qu’il est totalement légal de porter une arme, même dans les lieux publics et que ce droit est reconnu dans 44 États sur 50 et est régulièrement réaffirmé par la Cour Suprême. Lorsque les autorités locales s’y opposent, c’est donc les tribunaux qui les y obligent: le 16 juillet 2014, c’est symboliquement la capitale fédérale qui était rappelée à l’ordre par une Cour d’appel et qui mettait ainsi fin à une des législations les plus restrictives des États-Unis. Les élus de la ville ont donc voté à contrecœur, quelques jours plus tard, une loi qui autorise visiteurs et habitants à porter une arme. Ils n’ont pu ajouter pour seule restriction qu’un « elle ne doit pas être visible ».

Les gouvernements successifs semblent impuissants face à ce phénomène et restent le plus souvent réduits à quelques prises de position plus ou moins entendues.

Alors, oui, les tragédies sont nombreuses et alimentent régulièrement le débat: 30 000 personnes meurent chaque année victime d’armes à feu, dont 3000 enfants. Les gouvernements successifs semblent impuissants face à ce phénomène et restent le plus souvent réduits à quelques prises de position plus ou moins entendues. Les timides propositions pour toucher au sacro-saint amendement sont régulièrement repoussées et ceux qui ne veulent pas qu’on y touche peuvent dormir tranquilles: les sondages indiquent que de moins en moins d’Américains sont favorables à des lois sur le contrôle des armes. Au nom de leur liberté individuelle, disent-ils.

Et régulièrement, dans les journaux du pays, on lit des comptes-rendus de drames affreux, comme celui d’aujourd’hui à Las Vegas, avec un bilan qui laisse sans voix. Que ce soit une attaque terroriste ou l’oeuvre d’un déséquilibré ne changera rien à cette donnée du problème: l’homme était armé et son fusil automatique a semé la mort.

EDITIONS PRIVAT

Jean-Eric Branaa, Trumpland: portrait d’une Amérique divisée – Ed. Privat, à paraître le 12octobre 2017.

Ce billet de blogue a d’abord été publié sur le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► La petite histoire des interdictions d’entrée aux États-Unis


Depuis Donald Trump est à son poste de la présidence des États-Unis, il essaie tant que bien que mal d’imposer l’interdiction à des pays de majorité musulmans de rentrer au pays. Ce ne fut pas le seul dans l’histoire des États-Unis. Les chinois, les iraniens, les juifs, les anarchistes, les communistes, les épileptiques, les mendiants, les proxénètes, les sciatiques, etc. on eut un moment dans d’interdiction voir même de déportation. À noter que le Canada a aussi eu dans son histoire des interdictions d’étrangers au pays
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La petite histoire des interdictions d’entrée aux États-Unis

 

Mai ou juin 1939 : les réfugiés de l’Allemagne nazie, à bord du paquebot Saint Louis, sont forcés de retourner en Europe, alors que Cuba et les États-Unis refusent de les accueillir.

Mai ou juin 1939 : les réfugiés de l’Allemagne nazie, à bord du paquebot Saint Louis, sont forcés de retourner en Europe, alors que Cuba et les États-Unis refusent de les accueillir. Photo : US Holocaust Memorial Museum

En interdisant l’accès au territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, le président Donald Trump s’est défendu de cibler des groupes particuliers d’individus et a argué, avec raison, que d’autres présidents avant lui avaient eu recours à des mesures semblables en invoquant la sécurité nationale.

Retour sur six moments où des lois ont limité l’accès au territoire américain pour les étrangers.

Un texte de Vanessa Destiné


1. La loi d’exclusion des Chinois

Adoptée le 6 mai 1882, sous la présidence de Chester A. Arthur, cette loi interdit aux travailleurs d’origine chinoise d’entrer au pays. À l’époque, les ouvriers chinois servent majoritairement de main-d’œuvre dans les mines. Beaucoup d’entre eux sont arrivés quelques décennies plus tôt, dans la grande période de la conquête de l’Ouest marquée par la ruée vers l’or en Californie.

En 1880, 105 000 Chinois vivent aux États-Unis, dont une très grande majorité dans l’Ouest, notamment sur le territoire qui deviendra San Francisco.

La période faste de la conquête est au ralenti et le travail se fait rare pour l’ensemble de la population. Les ouvriers chinois sont alors accusés de nuire à l’économie et au climat social.

Des ouvriers chinois qui ont participé au développement du réseau de chemin de fer aux États-Unis.

Des ouvriers chinois qui ont participé au développement du réseau de chemin de fer aux États-Unis.   Photo : Twitter/US Labor Department

La loi d’exclusion des Chinois est adoptée par le Congrès. En plus d’interdire l’entrée aux nouveaux arrivants chinois, elle oblige ceux qui sont déjà présents à s’enregistrer auprès des autorités et à obtenir des certificats pour leur garantir leur droit de revenir au pays s’ils décident d’en sortir. La loi, qui est restée en vigueur 10 ans, empêche aussi les ressortissants chinois d’accéder à la citoyenneté américaine.

Il s’agit de la première loi visant à restreindre de manière significative l’accès au territoire américain à un groupe spécifique d’individus.

Après une première expiration en 1892, la loi a été étendue pour être également appliquée aux immigrants japonais et adaptée pour permettre la déportation des individus non enregistrés auprès des autorités. La mesure a finalement été abrogée en partie en 1943, durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la Chine combat dans le groupe des alliés aux côtés des États-Unis.

Pas qu’aux États-Unis

Parallèlement au développement de l’Ouest américain, le Canada a entrepris des travaux pour rallier le territoire d’un océan à l’autre. Pour ce faire, le gouvernement a également eu recours à la main-d’oeuvre chinoise à partir de 1880 pour construire le chemin de fer du Canadien Pacifique en Colombie-Britannique. Or, des décennies plus tard, lorsque la construction du chemin de fer est achevée, les ouvriers chinois se butent au chômage et sont de plus en plus marginalisés au sein de la population.

Le pays adopte en 1923 la Loi de l’immigration chinoise, aussi connue sous le nom de Loi d’exclusion des Chinois, qui interdit à presque tous les immigrants chinois d’entrer au Canada. Elle sera abrogée en 1947.


2. Les réfugiés juifs de la Seconde Guerre mondiale

Durant les grands bouleversements qui ont secoué l’Europe du 20e siècle, les États-Unis sont vus comme une terre d’accueil pour bien des gens qui fuient la guerre. Pendant le règne d’Hitler en Allemagne, le président Franklin D. Roosevelt s’est montré méfiant relativement à l’accueil de réfugiés juifs, car il craignait que des espions nazis se soient cachés parmi eux.

À cette époque, le gouvernement américain avait fixé à 26 000 le plafond du nombre de réfugiés provenant d’Allemagne – dont la majorité était juifs – admis annuellement aux États-Unis. Les experts estiment que durant la période hitlérienne, les autorités américaines ont rempli moins de 25 % de leur quota.

Un cas célèbre

À l’été 1939, le gouvernement américain refoule le Saint Louis, un paquebot transportant plus de 900 personnes d’origine juive, dont certaines avaient passé par les camps de concentration puis avaient été libérées à condition de ne jamais remettre les pieds en Allemagne. Les passagers du Saint Louis se font d’abord refuser l’accès au territoire cubain, puis au sol américain à partir de la mer des Caraïbes, car le quota américain est déjà atteint et le président n’a pas répondu à leur demande d’asile. Ce même bateau est également refoulé par le Canada. Le Saint Louis est donc contraint de rebrousser le chemin vers l’Europe. Selon les historiens, plus d’un quart des passagers auraient ensuite péri durant l’Holocauste.


3. La loi sur les anarchistes

Le 3 mars 1903, les États-Unis adoptent la Loi sur l’exclusion des anarchistes à la suite de l’assassinat du président William McKinley par Leon Czolgosz, un anarchiste né en sol américain de parents polonais.

William McKinley, le 25e président des États-Unis. Entré d’abord en fonction en 1897 et de nouveau en 1897, il se fait assassiner le 6 septembre 1901.

William McKinley, le 25e président des États-Unis. Entré d’abord en fonction en 1897 et de nouveau en 1897, il se fait assassiner le 6 septembre 1901. Photo : Associated Press

En plus d’interdire l’entrée aux immigrants soupçonnés d’adhérer aux courants anarchistes, la loi cible trois autres catégories d’individus : les épileptiques, les mendiants ainsi que les proxénètes et autres commerçants du sexe.

La loi est ensuite modifiée en 1918 pour permettre au gouvernement de déporter les anarchistes étrangers déjà au pays.

La Loi sur l’exclusion des anarchistes est la première à limiter l’accès au territoire américain sur la base de l’appartenance politique.


4. La chasse aux communistes

Après la Deuxième Guerre mondiale, l’agitation politique qui traverse les pays européens inquiète les autorités, et le « Red Scare », ou la peur des communistes, grandit.

Les États-Unis adoptent la Loi sur la sécurité intérieure en 1950. Cette première version d’une loi qui connaîtra plusieurs mutations interdisait l’accès au territoire américain aux potentiels communistes.

En plus de brimer considérablement les droits des individus en permettant des enquêtes extensives sur certaines personnes ou des arrestations arbitraires, elle rendait aussi possible la déportation des immigrants soupçonnés d’être membres du Parti communiste ou les empêchait d’obtenir la citoyenneté.

Le président de l’époque, Harry S.Truman, était un farouche critique de cette loi, qu’il a décrite comme le premier pas vers un état totalitaire. Il a opposé son veto présidentiel à la mesure, sans succès.

Certains éléments de la loi ont finalement été jugés anticonstitutionnels par la Cour suprême des États-Unis… au tournant des années 90.


5. Les représailles contre l’Iran

Dans la foulée de la crise de la prise d’otages américains en Iran en 1979, où 52 personnes ont été retenues contre leur gré dans l’ambassade américaine à Téhéran pendant 444 jours, l’administration du président Jimmy Carter a adopté une série de sanctions contre l’Iran. Parmi celles-ci, la fin de délivrance de visas américains pour tout ressortissant iranien.

Les sanctions ont graduellement été levées lorsque la crise s’est résorbée et l’immigration en provenance de l’Iran a de nouveau été autorisée en sol américain.

9 novembre 1979 : un Américain est pris en otage par des islamistes radicaux devant l'ambassade américaine à Téhéran, en Iran.

9 novembre 1979 : un Américain est pris en otage par des islamistes radicaux devant l’ambassade américaine à Téhéran, en Iran. Photo : The Associated Press

L’Iran figure à nouveau dans la liste des pays visés par des restrictions migratoires en raison du récent décret du président Donald Trump sur les pays musulmans.


6. La crainte des personnes séropositives

En 1987, le gouvernement américain décide d’interdire l’entrée aux personnes infectées par le VIH.

Sous la présidence de Ronald Reagan, le virus est ajouté à la liste des maladies dangereuses et contagieuses du registre du département de la Santé des États-Unis.

L’application de cette loi est particulièrement discriminatoire; à l’époque, des préjugés tenaces associent le sida à quatre groupes d’individus surnommés les « 4 H » : les homosexuels, les héroïnomanes, les Haïtiens et les hémophiles.

Le manque d’information sur la maladie donne également lieu à toutes sortes de rumeurs infondées, notamment le fait que le virus peut se transmettre par les voies respiratoires. Au cours des années, de nombreux scientifiques se sont levés pour dénoncer la mesure en rappelant qu’elle ne reposait sur aucune donnée scientifique valable.

Durant ses années au pouvoir, George W. Bush a entrepris de lever l’interdiction d’entrée visant les personnes séropositives. Ce processus sera finalement complété par Barack Obama au cours de son premier mandat, 22 ans après l’adoption de l’interdiction.

http://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ►Les neuf espèces du président Obama


 

Le nom d’Obama a été choisi pour désigner 9 nouvelles espèces animales découvertes surtout aux États-Unis. C’est en hommage pour ses actions à la protection de l’environnement, l’énergie verte ou simplement comme homme qui a marqué l’histoire du pays. Il fut le Président qui a été le plus inspiré les scientifiques pour donner son nom
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Les neuf espèces du président Obama

 

Espèces nommées en l'honneur de Barack Obama

Espèces nommées en l’honneur de Barack Obama   Photo : Collage

Au moment où Barack Obama s’apprête à quitter la Maison-Blanche, voici la liste des animaux découverts pendant ses deux mandats qui ont été nommés en son honneur.

Un texte d’Alain Labelle

La « taxonomie présidentielle » est une façon pour les scientifiques de rendre hommage à un homme politique admiré. Pas moins de neuf animaux ont reçu des noms inspirés du président sortant, c’est plus que n’importe lequel de ses 43 prédécesseurs. Par comparaison, Theodore Roosevelt, qui a été président de 1901 à 1909, arrive en deuxième position avec sept.

Plusieurs scientifiques affirment que la Terre est entrée dans la sixième grande extinction des espèces, mais cela ne les empêche pas d’en découvrir des milliers de nouvelles tous les ans. Depuis 1895, les nouveaux noms d’espèces doivent être enregistrés à la Commission internationale de nomenclature zoologique, l’organisme responsable d’établir les règles de désignation des espèces animales.

La première partie du nom est associée au genre de l’animal et la deuxième à son espèce spécifique. La plupart d’entre eux sont en latin, mais ils ne le sont pas obligatoirement.

Voici les 9 espèces nommées en l’honneur de Barack Obama :

Etheostoma obama

Le petit poisson très coloré a été découvert dans une rivière du Tennessee en 2012 par les biologistes Steve Layman et Richard Mayden de l’Université Saint Louis. Les deux hommes ont décidé d’honorer le président pour ses positions claires concernant les énergies propres et la protection environnementale.

Etheostoma obama

Etheostoma obama   Photo : Blake Markwell

Aptostichus barackobamai

L’araignée découverte en 2012 par le biologiste Jason Bond de l’Université Auburn en Alabama vit dans le nord de la Californie.

« Je l’ai nommée pour montrer mon appréciation d’Obama. Il a été un vrai homme d’État devant une opposition ridicule », a déclaré M. Bond.

Aptostichus barackobamai

Aptostichus barackobamai   Photo : Jason Bond

Tosanoides obama

Un poisson trouvé en 2016 dans les récifs de corail situés au large d’Hawaï. Ce poisson est le seul à vivre exclusivement dans le monument national marin de Papahānaumokuākea, une réserve marine que le président a élargie pour en faire la plus grande zone protégée du monde. Le découvreur du poisson, Richard Pyle, a ainsi voulu rendre hommage au président.

Tosanoides obama

Tosanoides obama   Photo : Richard Pyle

Obamadon gracilis

Ce lézard mangeur d’insectes, découvert au Montana en décembre 2012, vivait dans l’actuelle Amérique du Nord il y a 5 millions d’années. Les paléontologistes ont été impressionnés par ses dents impeccables qui leur rappelaient le sourire présidentiel.

Obamadon gracilis

Obamadon gracilis   Photo : Université Yale/Carl Buell

Caloplaca obamae

L’espèce de lichen orangé, découverte en 2007, vit sur l’île de Santa Rosa, au large de la Californie. C’est la première espèce dont le nom est inspiré du président Obama.

Caloplaca obamae

Caloplaca obamae   Photo : J. C. Lendemer

Teleogramma obamaorum

Ce poisson mangeur d’escargots a été découvert en 2011 au Congo par l’ichtyologiste Melanie Stiassny, du Muséum américain d’histoire naturelle. Le nom officiel est au pluriel en référence au couple présidentiel et à son engagement pour la protection de l’environnement et la conservation en Afrique.

Teleogramma obamaorum

Teleogramma obamaorum   Photo : Melanie Stiassny

Nystalus obamai

Lorsqu’il se trouvait en Amazonie en 2008, le biologiste Bret Whitney, de l’Université d’État de la Louisiane, a entendu un chant d’oiseau qu’il n’avait jamais entendu jusque-là. L’analyse de son ADN a confirmé qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce de bucconidés vivant en solitaire à la cime des arbres de la jungle. L’oiseau a été nommé pour souligner l’impact des politiques d’Obama sur le développement d’énergies vertes, particulièrement de l’énergie solaire, qui peuvent préserver des écosystèmes comme celui du Nystalus obamai.

Nystalus obamai

Nystalus obamai   Photo : Hilary Burn

Paragordius obamai

Ce parasite découvert au Kenya en 2012 peut atteindre 30 cm dans le corps de ses hôtes. Heureusement pour l’humain, il ne vit que dans les criquets. Le chercheur Ben Hanelt, de l’Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque, a nommé l’insecte en l’honneur du président, dont le père vivait à une vingtaine de kilomètres du lieu de sa découverte.

Paragordius obamai

Paragordius obamai   Photo : Ben Hanelt, Matthew Bolek, Andreas Schmidt-Rhaesa

Baracktrema obamai

En 2016, un deuxième parasite a été nommé en l’honneur d’Obama. Celui-ci vit dans les vaisseaux sanguins pulmonaires de tortues d’eau douce malaisiennes. Encore une fois, cela se voulait un compliment et non une insulte, en raison de la résilience du président.

Le parasite « est long, maigre et cool comme le président », selon son découvreur Thomas Platt.

Baracktrema obamai

Baracktrema obamai   Photo : J. R. Roberts

À ce jour, le président désigné Donald Trump n’a qu’un animal nommé en son honneur, non pas comme chef d’État, mais comme célébrité de la télévision. L’animal, appelé Tetragramma donaldtrumpi, est un oursin éteint.

Tetragramma donaldtrumpi

Tetragramma donaldtrumpi Photo : iStock/William Thompson

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La Russie a interféré dans la présidentielle pour aider Trump à gagner


La saga des résultats des élections présidentielles continue même si Donald Trump a été élu malgré le vote serré. Une enquête  semble affirmer  que la Russie a réussi un piratage informatique qui aurait privilégié ce dernier. Cela changera-t-il quelque chose ? Maintenant que le mal est fait
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La Russie a interféré dans la présidentielle pour aider Trump à gagner

 

La Russie a interféré dans la présidentielle pour aider Donald Trump à gagner, estime la CIA dans une évaluation secrète dont le Washington Post se fait l’écho après que Barack Obama a ordonné un rapport sur les piratages informatiques menés pendant la campagne.

L’équipe de M. Trump a immédiatement rejeté les conclusions de la CIA, jugeant que les analystes qui y sont parvenus « sont les mêmes que ceux qui disaient que (l’ancien président irakien) Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive ».

Mais un peu plus d’un mois après le scrutin qui a vu le républicain l’emporter face à Hillary Clinton, des interrogations demeurent sur la nature de l’ingérence russe dans la campagne.

Pour tenter d’y voir plus clair avant de remettre les clés de la Maison-Blanche à Donald Trump le 20 janvier, le président Obama a réclamé en début de semaine un « examen complet sur ce qui s’est passé lors du processus électoral 2016 », a expliqué vendredi sa conseillère à la sécurité intérieure, Lisa Monaco.

Quelques heures plus tard, le Washington Post a révélé qu’une évaluation secrète de la CIA concluait que des personnes liées à Moscou ont fourni au site WikiLeaks des courriels piratés sur les comptes de l’ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate, entre autres.

« La communauté du renseignement estime que l’objectif de la Russie était de favoriser un candidat par rapport à un autre, d’aider Trump à être élu », a indiqué au Washington Post un haut responsable mis au courant d’un exposé fait par le renseignement à des sénateurs.

Le Post note toutefois que l’évaluation de la CIA est loin de constituer un rapport en bonne et due forme reflétant la position des 17 agences américaines du renseignement.

Et des interrogations demeurent. Le renseignement américain ne dispose d’aucune preuve montrant que des responsables du Kremlin auraient « ordonné » à des intermédiaires de transmettre les courriels piratés à WikiLeaks, note un interlocuteur du quotidien.

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange se défend d’avoir été manipulé par la Russie pendant la campagne américaine.

Et selon l’évaluation de la CIA, Moscou aurait eu recours à des « intermédiaires » pour éviter d’être directement mêlé à ces pratiques.

Risible

À Washington, la Maison-Blanche a promis de partager les conclusions du rapport demandé par M. Obama avec les élus du Congrès, mais souligné qu’il contiendrait nécessairement des informations très sensibles qui ne pourraient pas toutes être communiquées au grand public.

« Il faut être clair: il ne s’agit pas d’une tentative visant à remettre en cause le résultat de l’élection », à part ailleurs précisé Eric Schultz, porte-parole de l’exécutif américain.

Début octobre, le département de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement (DNI) avaient conclu que la Russie avait piraté les comptes de personnalités et d’organisations politiques dans le but « d’interférer dans le processus électoral américain ».

Donald Trump considère-t-il que les conclusions des agences de renseignements étaient politiquement motivées?

« Je le crois », a répondu le président élu au magazine Time.

« C’est devenu risible (…) À chaque fois que je fais quelque chose, ils disent +oh, c’est la Russie qui s’en est mêlée+ », a-t-il lancé.

Selon Susan Hennessey, ex-avocate de l’agence de renseignement NSA devenue experte en cybersécurité au centre de réflexion Brookings, le problème de l’interférence de Moscou est réel et ce dossier ne peut se résumer à de manoeuvres politiciennes fomentées par des perdants amers.

« L’élection était vraiment très serrée, c’était un événement important. Et c’est pour ça que c’est crucial d’avoir des réponses vraiment sérieuses à tout ça », affirme-t-elle à l’AFP.

Publiés au compte-gouttes pendant des mois avant l’élection, les courriels piratés ont rythmé la campagne. Plusieurs d’entre eux du parti démocrate, publiés juste avant la convention d’investiture du parti en juillet, ont conduit à la démission de sa présidente, Debbie Wasserman Schultz. Ils ont aussi révélé des détails sur les discours rémunérés de Mme Clinton devant des banquiers de Wall Street.

Début septembre, le directeur de la police fédérale (FBI) James Comey avait dit prendre « très au sérieux » le risque d’ingérence d’un pays étranger dans le processus électoral américain.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Quand les lézards mènent le monde


Je ne sais pas si le cinéma y est pour quelque chose dans ces légendes urbaines, mais il semble que beaucoup croient a des choses étonnantes .. Même s’il se peut qu’il y a des choses qu’on cachent au monde .. je trouve que certaines convictions enfin pour ma part sont loufoques
Nuage

 

Quand les lézards mènent le monde

 

Le président américain John F. Kennedy, à Dallas,... (PHOTO ARCHIVES AP)

Le président américain John F. Kennedy, à Dallas, quelques instants avant son assassinat, le 22 novembre 1963.

PHOTO ARCHIVES AP

JUDITH LACHAPELLE
La Presse

Douter de la version officielle de l’assassinat du président John F. Kennedy est une chose. Croire que des hommes-lézards contrôlent le monde, que l’homme n’a jamais mis le pied sur la Lune ou que Paul McCartney est mort depuis 45 ans en est une autre. L’institut de sondage américain Public Policy Polling a dévoilé mardi d’étonnants résultats d’un sondage sur les théories conspirationnistes les plus populaires aux États-Unis. Portrait d’une Amérique qui doute.

4 %

croient que des «reptiles humanoïdes» (ou hommes-lézards) contrôlent la société en infiltrant le pouvoir politique.

21 %

sont convaincus qu’un ovni s’est vraiment écrasé à Roswell, au Nouveau-Mexique, en 1947, et que le gouvernement cache cette information à la population. Par ailleurs, 29% des électeurs croient que les extraterrestres existent.

7 %

pensent que l’homme n’est jamais allé sur la Lune.

51 %

estiment que l’assassin de John F. Kennedy, Lee Harvey Oswald, n’a pas agi seul en 1963. Il faisait partie d’un grand complot pour se débarrasser du président. Seul le quart des électeurs croit que Oswald a agi seul.

13 %

croient que le président Barack Obama est l’Antéchrist. Et un électeur républicain sur 5 en est convaincu, comparativement à 6 électeurs démocrates sur 100.

5 %

sont persuadés que Paul McCartney est mort en 1966 dans un accident de voiture et qu’il a été secrètement remplacé par un sosie pour que les Beatles puissent poursuivre leur carrière.

6%

croient qu’Oussama ben Laden est toujours vivant.

Source: Public Policy Polling – le sondage a été réalisé auprès de 1247 électeurs inscrits auprès du gouvernement américain entre le 27 et le 30 mars 2013. La marge d’erreur est de 2,8points de pourcentage.

http://www.lapresse.ca

Barack Obama se montre optimiste pour l’avenir des États-Unis


Et voilà, les américains ont voté malgré les ennuis de la dernière semaine, et Obama garde son titre de président … mais c’est long aux USA les élections ..
Nuage

 

Les Américains divisés choisissent Obama

 

Barack Obama n’a peut-être pas été porté par la vague d’espoir qu’il avait suscitée en 2008, mais il aura tout de même remporté son pari d’obtenir un second mandat. Si lui et son adversaire républicain Mitt Romney se sont partagé le vote populaire à parts presques égales, le président sortant a facilement dépassé le seuil des 270 grands électeurs dont il avait besoin pour signer une seconde victoire.

Alors que les résultats de Floride tardent à venir, il a jusqu’ici à son actif 303 grands électeurs contre 206 pour celui qui aspirait à prendre sa place.

Romney, dont l’ambition présidentielle qu’il caressait depuis des années vient de se briser, a été incapable de triompher d’un président dont la réforme de la santé a été impopulaire et qu’une frange de l’électorat rend responsable d’une reprise de l’économie jugée trop fragile.

Au-delà de la mathématique électorale, l’élection a cependant révélé une fois de plus une population divisée.

Vote populaireBarack Obama : 56 901 491 (50 % des voix)
Mitt Romney : 55 216 570 (48 % des voix)


Note : le dépouillement est toujours en cours et les chiffres sont appelés à changer.

En outre, le contrôle que continueront d’exercer les républicains sur la Chambre des représentants l’empêchera d’avoir les coudées aussi franches qu’il le voudrait pour accomplir son programme politique.

Confronté à une farouche opposition des républicains au cours de son premier mandat, Barack Obama a lancé un appel à l’unité lors d’un discours prononcé devant des partisans en liesse.

Mitt Romney a pour sa part concédé la victoire au cours d’un bref discours prononcé peu avant 1 h, une heure et demie après que les médias eurent annoncé la victoire sans équivoque de son adversaire.

Obama remporte les États pivots

Même si la carte électorale s’est rapidement parée de rouge, couleur des républicains, le président sortant a remporté le vote populaire dans les États qui faisaient une différence.

L’un après l’autre, plusieurs des États dont l’issue était incertaine sont tombés dans son giron: New Hampshire, Iowa, Wisconsin (dont Paul Ryan, le colistier de Mitt Romney, est un des représentants), Ohio, Colorado, Nevada et Virginie. Il a également conservé la Pennsylvanie, un État à tendance démocrate que certains observateurs disaient menacés par le camp Romney.

Il a aussi remporté l’Illinois, dont il a été sénateur, que le Massachusetts, dont son rival a déjà été gouverneur, ainsi que New York et la Californie, deux des géants en termes de grands électeurs.

Le Michigan et l’Ohio, deux États où l’industrie automobile a bénéficié du plan de sauvetage, ont eux aussi penché du côté de l’administration sortante.

Romney a notamment raflé le Texas, un des autres poids lourds de cette course et tous les autres bastions républicains. Il n’a réussi qu’à gagner un seul État pivot, la Caroline du Nord.

Jusqu’ici, seuls l’Indiana et la Caroline du Nord ont changé de couleur, basculant dans le camp républicain.

Outre leur président, les Américains étaient appelés à choisir l’ensemble de leurs 435 représentants, le tiers des 100 sénateurs et 11 gouverneurs. Ils devaient également se prononcer sur plus de 170 questions référendaires locales. Voyez tous les résultats ici.

Les États en bleu ont été remportés par Barack Obama et ceux en rouge par Mitt Romney. Hors carte, l'Alaska est allée au candidat républicain et Hawaï au président sortant. Ce dernier est en avance en Floride, mais les résultats ne sont pas finaux.Les États en bleu ont été remportés par Barack Obama et ceux en rouge par Mitt Romney. Hors carte, l’Alaska est allée au candidat républicain et Hawaï au président sortant. Ce dernier est en avance en Floride, mais les résultats ne sont pas finaux.

Le seul État encore en jeu est la Floride, où les autorités ont interrompu pour la nuit le décompte des voix. La lutte y est des plus serrées, Barack Obama menant devant Mitt Romney avec 50 % des voix contre 49 %. Le comté de Miami Dade, où votent 10 % des électeurs de l’État, n’aura pas de résultats complets avant mercredi.

Comme la compilation des votes n’est pas terminée, le taux de participation n’est pas encore connu. Pas moins de 30 millions d’Américains avaient cependant déjà voté par anticipation.

La soirée met le point final à un an et demi d’une campagne acharnée qui a coûté des milliards de dollars.

L’ampleur de la victoire de l’ancien sénateur de l’Illinois est plus mince qu’en 2008. Il avait alors séduit 53 % de l’électorat, comparativement à 46 % pour son rival de l’époque, John McCain, et récolté l’appui de 365 des 538 grands électeurs.

Portrait électoralÉtats où Obama est déclaré gagnant :
Californie (55), Washington (12), Hawaï (4), Connecticut (7), Delaware (3), Washington D.C. (3), Illinois (20), Maryland (10), Massachusetts (11), Rhode Island (4), Maine (4), Vermont (3), Delaware (3), Michigan (16), New York (29), New Jersey (14), New Hampshire (4), Minnesota (10), Wisconsin (10), Nouveau Mexique (5), Iowa (6), Oregon (7), Nevada (6), Virginie (13), Colorado (9)
États où Romney est déclaré gagnant :
Kentucky (8), Indiana (11), Virginie-Occidentale (5), Caroline du Sud (9), Oklahoma (7), Georgie (16), Arkansas (6), Tennessee (11), Alabama (9), Kansas (6), Louisiane (8), Nebraska (5), Dakota du Nord (3), Dakota du Sud (3), Texas (38), Mississippi (6), Wyoming (3), Utah (6), Arizona (11), Idaho (4), Caroline du Nord (15), Missouri (10), Montana (3), Alaska (3)

La mécanique des grands électeursLes électeurs ne votent pas directement pour les candidats qu’ils veulent voir président et vice-président. Dans chaque État, ils votent plutôt pour des grands électeurs, à qui il incombera de désigner le président (même si, dans les faits, c’est souvent le nom des candidats qui apparaît sur la liste électorale).

De façon simplifiée, disons que l’équipe présidentielle ayant recueilli le plus de voix dans un État remporte l’ensemble de ses grands électeurs.

On compte 538 grands électeurs. Le nombre de grands électeurs d’un État dépend de sa population et correspond au nombre d’élus dont il dispose au Congrès (soit deux sénateurs plus le nombre de ses représentants à la Chambre). Si la Californie en compte 55 par exemple, le Vermont n’en compte que 3. Il faut ajouter à ce nombre les 3 électeurs du District de Columbia.

Pour plus de détails, consultez notre article sur la mécanique de la politique américaine

Barack Obama, grand vainqueur de l’élection présidentielle américaine Crédit photo : AFP/CHIP SOMODEVILLA

 

http://www.radio-canada.ca

Obama affirme faire des erreurs "toutes les heures"


Tout le monde le sait quand il s’agit d’élection, les députés font des tas de promesses pour les aider a se faire élire .. Je pense qu’être président des Etats-Unies après Monsieur Bush n’était vraiment pas l’idéal, sans parler de la crise économique qui a touché bien des pays .. mais ce que je trouve de bien c’est qu’il avoue ouvertement que oui il a fait des erreurs et qu’il apprend avec le temps .. Je ne sais pas si d’autres auraient pu faire mieux cela j’en doute. Mais je trouve quand même rassurant qu’enfin un Président des USA ne se voit pas infaillible
Nuage

Obama affirme faire des erreurs « toutes les heures »

Barack Obama le 26 janvier 2012 sur la base militaire de Buckley à Aurora, dans le Colorado

Le président des Etats-Unis Barack Obama a affiché son humilité jeudi en assurant qu’il faisait des erreurs « toutes les heures », mais s’est dit persuadé que les mesures prises par son gouvernement depuis 2009 avaient considérablement renforcé l’économie.

« Constamment, j’ai des doutes. Je fais des erreurs toutes les heures, tous les jours », a affirmé M. Obama dans un entretien à la télévision ABC.

« On en apprend toujours dans ce métier. Je pense que je suis un meilleur président aujourd’hui que je l’étais quand j’ai pris mes fonctions, parce qu’on gagne en expérience », a ajouté M. Obama, qui briguera le 6 novembre un second bail de quatre ans à la Maison Blanche.

Le président était interrogé à Las Vegas (Nevada, ouest), troisième étape d’une tournée de cinq Etats en trois jours dans la foulée de son discours sur l’état de l’Union mardi, quand il a appelé le Congrès à coopérer avec lui afin de mettre sur pied une « économie bâtie pour durer ».

« Lorsque l’on regarde ce que nous avons fait dans l’ensemble, si nous n’avions pas pris les mesures que nous avons prises, l’économie serait bien plus faible qu’à l’heure actuelle », a encore affirmé M. Obama, au moment où le taux de chômage des Etats-Unis s’établit à 8,5%, contre 5% début 2008.

Le président, qui conclura vendredi sa tournée dans le Michigan (nord), berceau de l’industrie automobile américaine, a cité l’exemple de ce secteur qui a « créé 160.000 emplois » après avoir touché le fond, selon lui.

« Ce n’est pas par accident. Nous y avons contribué un petit peu, en aidant le secteur à se restructurer et à sauvegarder un million d’emplois« , a dit M. Obama, au moment où les Américains semblent moins critiques de son bilan économique.

Un sondage Wall Street Journal/NBC News a ainsi révélé jeudi que, pour la première fois en sept mois, davantage d’Américains approuvaient la politique de M. Obama sur l’emploi (48%) qu’ils ne la rejettent (46%).

© 2012 AFP

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