15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement


Le cancer à malheureusement plusieurs façons de s’installer, cependant, il s’annonce généralement par certains symptômes avant de s’aggraver. Il est important avant de sauter aux conclusions en s’auto diagnostiquant ou écoutant n’importe qui, n’importe où (comme les réseaux sociaux, les blogs), de se référer (physiquement) à un médecin pour avoir l’heure juste.
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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement

 

Signes de cancer méconnus : des difficultés à avaler.

Aleksandra Suzi / Shutterstock

Par Alyssa Jung, RD.com

De nombreux signes de cancer ressemblent à des symptômes d’autres maladies ; il est donc facile de passer à côté. Tous les médecins que nous avons rencontrés s’accordent sur ce qui suit : apprenez à connaître votre corps, et si vous notez une douleur inhabituelle ou autre changement qui persiste et s’aggrave, allez consulter le vôtre.

 

Saignements après la ménopause

Même après la ménopause, les femmes peuvent avoir de légères pertes. Mais si vous vous mettez soudain à faire des hémorragies importantes semblables à des menstruations, ce pourrait être le signe précoce d’un cancer de l’utérus, dit l’oncologue Maurie Markman. La bonne nouvelle c’est que les femmes au stade 1, quand le cancer ne s’est pas disséminé, ont un taux de survie sur cinq ans de 88 %, selon la Société américaine du cancer. Reader’s Digest travaille avec l’organisation américaine Stand Up to Cancer, qui finance des projets de recherche d’avant-garde pour permettre aux patients de recevoir plus rapidement de nouveaux traitements.

Apparition d’inégalités et de décoloration sur la peau des seins

Les femmes sont à l’affût d’une grosseur anormale. Mais il y a d’autres modifications des seins qui signalent un cancer. Si des fossettes apparaissent sur vos seins, qu’un mamelon s’invertit, que vous avez de l’enflure, de la sensibilité ou une légère décoloration de la peau vers un rouge ou un rose profond, il faudrait s’en inquiéter, dit le Dr Rich Wender, de la Société américaine du cancer.

« Ces signes n’indiquent pas un cancer à tout coup, mais beaucoup de femmes tardent à consulter en espérant que ce n’est rien », dit-il.

Signes de cancer méconnus : des ballonnements persistants.i

Stock/Christian Martinez Kempin

Ballonnements

Presque toutes les femmes sont ballonnées à un moment donné, surtout pendant leurs menstruations. Mais si les ballonnements continuent après votre cycle ou que vous êtes constamment constipée, ce pourrait être le symptôme d’un cancer des ovaires ou de l’utérus.

« Si cela fait plusieurs semaines que ça dure, sans amélioration, ce n’est pas normal, commente le Dr Wender. Consultez votre médecin. »

De nombreuses patientes avec un cancer ovarien n’ont eu que de vagues symptômes, comme des ballonnements ; elles les ont ignorés pendant des mois avant de consulter, raconte le Dr Moshe Shike, du Centre du cancer Memorial Sloan Kettering, à New York. Un autre signe de cancer des ovaires est la sensation d’être rassasiée alors que votre appétit a beaucoup diminué.

Menstruations anormales ou douleur pelvienne

Les règles irrégulières sont un phénomène assez courant. Mais si vos saignements augmentent mois après mois, si vous saignez entre les menstruations, ou si vous avez des douleurs pelviennes, demandez à votre médecin de vous faire passer une échographie transvaginale pour éliminer un cancer de l’utérus, des ovaires ou du vagin.

Toux chronique

Il nous arrive toutes de tousser en ayant l’impression qu’on va expulser un poumon. Mais si vous vous mettez à tousser pendant plus de trois semaines sans autre symptôme de rhume ou d’allergie (nez congestionné, par exemple), ce pourrait être le signe précoce de cancer du poumon. La leucémie aussi peut donner des symptômes qui ressemblent à une bronchite ou à un mauvais rhume de poitrine.

« Si la toux est différente d’autres fois, qu’elle persiste ou que vous toussez un peu de sang, il faut s’en occuper », dit le Dr Markman.

Certains patients atteints d’un cancer du poumon ont une douleur thoracique qui remonte dans l’épaule ou descend dans le bras.

Signes de cancer méconnus : des maux d'estomac ou des nausées.

iStock/svetikd

Mal à l’estomac ou nausées

Les maux d’estomac sont courants. Cependant si vous avez des crampes persistantes à l’estomac, ou vous vous sentez nauséeuse tout le temps, consultez le médecin. Ce n’est peut-être qu’un ulcère, mais ce pourrait être aussi un symptôme de leucémie, ou de cancer de l’œsophage, du foie, du pancréas, ou d’un cancer colorectal

Signes de cancer méconnus : une fièvre ou des infections fréquentes.

MinDof/Shutterstock

Fièvre ou infection fréquente

Si vous êtes plutôt en bonne santé, mais que vous tombez malade ou que vous faites de la fièvre plus souvent, ce pourrait être le signe précoce d’une leucémie. Il s’agit d’un cancer du sang qui déclenche la production de globules blancs anormaux, qui sapent la capacité du corps à combattre les infections en affaiblissant le système immunitaire. Soyez attentives aux symptômes grippaux, tels que courbatures ou fièvre qui ne s’estompent pas.

Difficultés à avaler

Un mal de gorge peut rendre la déglutition difficile ou douloureuse, mais s’il persiste des semaines ou s’aggrave, consultez votre médecin. C’est un signe courant de cancer de la gorge ou de l’estomac, sans compter le cancer du poumon.

Signes de cancer méconnus : des ecchymoses.

iStock/lzf

Ecchymoses

Vous vous réveillez avec un bleu qui vous étonne – peut-être vous êtes vous simplement cognée dans la salle de bain la veille. Mais si vous commencez à remarquer des ecchymoses fréquentes, à des endroits étranges comme sur les doigts ou la main, c’est une situation alarmante. Ces ecchymoses peuvent être le signe d’une leucémie, selon les Cancer Treatment Centers aux États-Unis. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et il se forme de petits caillots.

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Menstruations: les hommes en auraient les symptômes


Outre la douleur et du sang dû aux règles, les hommes auraient aussi les symptômes du cycle menstruel tel que la fatigue, l’irritabilité et l’envie d’irrésistible de manger
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Menstruations: les hommes en auraient les symptômes

 

Menstruations: les hommes en auraient les symptômes

Apparemment, l’irritabilité est le symptôme le plus prégnant.Photo Cover Media

Un homme sur quatre souffrirait aussi de périodes menstruelles. Cette étonnante découverte est tirée d’un sondage effectué sur 2412 sujets en couple depuis au moins 12 mois. La moitié des participants étaient des hommes et 26 % d’entre eux semblaient souffrir de symptômes souvent liées aux règles.

Visiblement, les femmes interrogées n’étaient pas vraiment surprises, et 2/3 d’entre elles confirmaient que les «menstruations masculines» existaient effectivement. Et d’après 1/5 des femmes sondées, leur compagnon avait bien plus de mal à gérer cette période qu’elles-mêmes.

Apparemment, l’irritabilité est le symptôme le plus prégnant, avec 56 % des sujets touchés, alors que la fatigue arrive en seconde position, avec 51 %. 47 % d’entre eux déclaraient de leur côté qu’ils ressentaient des petites faims alors que 43 % des sondés se disaient carrément insatiables à la période du mois fatidique. Enfin, 15 % des sujets interrogés se sentaient régulièrement ballonnés.

Les femmes montraient beaucoup d’empathie envers leur compagnon et 43 % d’entre elles se sont dites particulièrement aux petits soins quand ce difficile moment à passer arrivait. D’après le docteur Jed Diamond, auteur de The Irritable Male, il est avéré que les hommes ont eux aussi leurs règles. Il a même donné un nom à cet étonnant syndrome: l’Irritable Male Syndrome.

«On pense souvent que le comportement des femmes est dicté par leurs hormones et celui des hommes par la logique, écrit-il dans son livre. Mais les hommes sont aussi touchés par des cycles hormonaux qui influent sur leur niveau d’énergie, leur colère, leur appétit sexuel et leur irritabilité.»

Les règles masculines sont étudiées depuis longtemps – et certains chercheurs pensent que les niveaux d’hormones des hommes sont régulés, à l’instar de ceux des femmes, par le cycle de la lune.

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Transit, ballonnements et constipation : 10 règles d’hygiène de vie


Ballonnements, constipations, sont des maux qui ne sont pas agréables et qui peuvent être évités en prenant de bonnes habitudes
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Transit, ballonnements et constipation : 10 règles d’hygiène de vie

 

Digestion et transit sont pour tous des préoccupations quotidiennes.

Comment améliorer sa digestion et son transit ?

Voici 10 règles d’hygiène de vie à suivre pour réduire les troubles digestifs : ballonnements, constipation.

1. Contre la constipation, mieux vaut éviter les repas à table ? C’est faux !

Les déjeuners sur le pouce et les diners expédiés à toute vitesse ne sont pas favorables au transit intestinal. Il est important de prendre son temps, de s’asseoir et de transformer les repas en moments privilégiés.

2. Pour améliorer le transit intestinal, il faut boire beaucoup :

De l’eau uniquement, voire des infusions.

Effectivement, la quantité compte, il est important de boire un litre et demi par jour. Mais il est conseillé de toujours privilégier l’eau et de limiter les boissons sucrées, et l’alcool bien sûr. A noter que les infusions peuvent être bénéfiques, certaines plantes ayant des qualités digestives.

3. La constipation peut être liée au stress.

Le stress est un facteur qui contribue aux troubles digestifs. C’est pourquoi il est recommandé aux personnes menant une vie stressante de s’investir dans une activité de loisirs type relaxation ou yoga pour faire baisser la tension et aider le transit intestinal.

4. Les fibres alimentaires augmentent le volume des selles.

En retenant l’eau, elles augmentent le volume des selles et accélèrent ainsi le transit.

5. L’activité physique est recommandée car elle muscle le ventre.

Le manque d’activité physique entraîne un relâchement des muscles abdominaux, ce qui contribue à ralentir le transit. Un peu de marche tous les jours au minimum est recommandée.

6. Les graisses n’améliorent pas le transit.

Les graisses saturées (plats cuisinés, sauces, fritures, viennoiseries…) ralentissent l’assimilation des aliments et donc le transit.

7. Fruits et légumes cuits ou crus, c’est pas pareil.

Il est bénéfique d’augmenter la part des fruits et des légumes car ces aliments contiennent beaucoup d’eau, ce qui est favorable au transit. Mais il faut savoir que lorsqu’ils sont crus, leur digestion entraîne une fermentation intestinale, ce qui peut accentuer les ballonnements. Il faut donc bien doser et privilégier les versions cuites en cas de ballonnements.

8. Les céréales, moins elles sont raffinées, plus elles accélèrent le transit.

Il faut systématiquement privilégier les aliments complets, type pain complet, riz complet.

9. Mieux vaut faire plusieurs petits repas.

Les repas copieux, et encore plus s’ils sont gras, ralentissent le travail des intestins.

10. Une cure de produits laitiers durant 2-3 jours n’élimine pas les flatulences et ballonnements.

Les produits laitiers consommés en grandes quantités sur de courtes périodes font partie des principaux aliments responsables des ballonnements et des flatulences.

par Isabelle Eustache

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10 conseils pour mettre fin à l’aérophagie


C’est très désagréable d’avoir de l’air dans le ventre et si une personne est sujette a sentir des ballonnement mieux vaut chercher la cause et de l’éviter
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10 conseils pour mettre fin à l’aérophagie

 

10 conseils pour mettre fin à l'aérophagie

Ventre gonflé, sensations de ballonnements et éructations, sont les signes de l’aérophagie, désignant la présence de gaz à éliminer.

Comment s’en débarrasser et prévenir la réapparition de l’aérophagie ?

10 conseils contre l’aérophagie :

L’aérophagie n’est pas une maladie grave, plutôt un état bénin mais gênant au quotidien.

Évitez les boissons gazeuses et encore plus celles qui sont sucrées comme les sodas.
Buvez de l’eau plate et de préférence en dehors des repas.

Évitez les chewing-gums qui font inutilement avaler de l’air.
Ils entraînent une surproduction de salive.

Ne parlez pas en mangeant et mastiquez la bouche fermée.
Vous évitez ainsi d’avaler de l’air.

Mangez et buvez lentement.
Prenez le temps de vous assoir à table pour les repas, et même pour boire un verre d’eau dans la journée.
Évitez aussi les sandwichs dans la rue ou au bureau devant l’ordinateur, car ils sont plus engloutis que mastiqués.

Mastiquez bien les aliments.
Bonus : cela renforce la sensation de satiété.

Diminuez votre consommation de glucides : pain, pâte, pommes de terre…

Veillez à une alimentation équilibrée : pas trop grasse ni trop sucrée, mais aussi diversifiée et donc variée.

Évacuez le stress, en commençant par identifier les causes (familiales, professionnelles, sociales…).

Luttez contre l’anxiété et la nervosité.
Si nécessaire, pratiquez la relaxation, yoga, technique de respiration, cohérence cardiaque, stretching…

Faites du sport

L’activité physique est idéal contre le stress et l’anxiété, mais aussi pour régulier l’appétit et favoriser une alimentation équilibrée.

Exceptionnellement, l’endométriose peut provoquer de l’aérophagie.
Cette cause rare mérite tout de même d’être écartée, surtout en présence de douleurs dans le bas ventre.

Et malgré tout, si vous faites une crise d’aérophagie, allongez-vous tranquillement quelques minutes et relaxez-vous.

Isabelle Eustache

Sources : Encyclopédie médicale, éditions Larousse.

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UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN


C’est une histoire fictive oui, mais basé sur la réalité avec quelques variantes de la routine des gens. C’est une façon amusante d’apprendre le rôle de notre intestin qui après la lecture, on comprend qu’il est vraiment sophistiqué. Mais comme toute chose, il faut lui donner l’occasion de faire du bon travail
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UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN

 

Un intestin plutôt loquace explique en quoi une mauvaise journée peut affecter votre humeur, votre immunité et votre digestion.

Crédit photo: Serge Bloch

C’est étonnant comme les choses changent vite dans une journée.Tout avait pourtant bien commencé. Le Corps avait avalé l’un de mes petits-déjeuners préférés: yaourt, flocons d’avoine et bleuets. Grâce aux fibres de ces derniers, je fonctionnerai sans secousses, si vous voyez ce que je veux dire. Mieux encore,le yaourt grouille de probiotiques,de petites créatures bactériennes qui contribuent à la santé de ma flore intestinale (FI). Ces microbes étonnants ont élu domicile chez moi et favorisent la digestion et la santé immunitaire. Quand ma FI est équilibrée et heureuse, le Corps est moins exposé à une indigestion s’il avale des mets chinois qui croupissent au frigo depuis des lustres.

Mais j’y reviendrai. Pour l’instant, il n’est que 8 h 30 et, sur le chemin du travail, mon optimisme décline. Soudain, le Corps se souvient d’un courriel envoyé par son patron en fin de soirée («Passez me voir demain à 15 h 30»). Aïe, ça ne ressemble pas à une promotion. Et la circulation est infernale! Je salue au passage les substances chimiques du stress, comme le cortisol. Celles-ci peuvent devenir mes ennemies quand elles participent aux journées exigeantes du Corps. D’accord, il bosse dur, mais j’en paie le prix! Quand le taux de ses hormones de stress grimpe, son cerveau ordonne aux cellules spécialisées de ma paroi de libérer des substances inflammatoires. Ces dernières sont utiles en cas d’infection à combattre. Mais en l’absence de véritable menace, elles provoquent des contractions musculaires. Je deviens alors ballonné et irrité. (Bonjour, crampes et course affolée vers les toilettes! ) En quatrième vitesse, elles peuvent également provoquer le syndrome du côlon irritable (CI). Autrement dit, je dois endurer des douleurs lancinantes et insupportables. Amusant, non?

Note à moi-même: avec l’aide du cerveau, cherche des moyens d’aider le Corps à se détendre. Le yoga ne lui sera d’aucune utilité s’il consulte son BlackBerry avant chaque posture du chien renversé.

Le secret de mon équilibre

Je crois bien avoir tout juste senti ma FI passer à l’action. Il faut le reconnaître, cette masse de près de 100 trillions de microorganismes qui logent sur ma paroi est impressionnante. La plupart d’entre eux sont de bons citoyens et des ouvriers efficaces. Ils facilitent la digestion en dissolvant les nutriments et en éloignant divers germes. C’est pourquoi je supplie le Corps de consommer plus de fibres et de yaourt, comme il l’a fait ce matin. Ces prébiotiques (flocons d’avoine et bleuets), de même que les probiotiques du yaourt, agissent comme des surveillants zélés. Ils permettent aux bons gars de ma FI de faire leur boulot sans être gênés par les semeurs de zizanie.

Eh oui, ma FI abrite aussi certains citoyens, disons, mal éclairés. Quand ces mauvais garçons sévissent, le Corps le sait. Je me détraque et provoque gaz et ballonnements qui lui donnent l’impression d’avoir grossi. (Adieu, jean moulant!) Selon des experts, quand j’accueille certains microbes en trop grand nombre, je risque de lui faire prendre du poids, de déclencher des maladies auto-immunes ou de causer une dépression. (Mon Dieu, voilà de quoi me mettre mal à l’aise!)

Le Corps se met à travailler dur aussitôt arrivé au bureau. Je me sens un peu altéré. Est-il vraiment trop occupé pour prendre un verre d’eau ou un goûter? Quand arrive l’heure du déjeuner, je suis anxieux (le rendez-vous de 15 h 30 approche) et affamé, une très mauvaise combinaison. Je sais qu’il va engloutir ce plat de tacos en un rien de temps.

Quand ce repas mastiqué et réduit en bouillie arrive dans mon estomac, je me mets au boulot. Je lui fais un bon massage, contractant mes muscles de manière douce et rythmée dans le but de le dissoudre. Puis, mes substances chimiques passent à l’action: aidé de mes muscles masseurs, l’acide chlorhydrique détruit tortillas, haricots et guacamole. C’est un truc puissant. Voyez-moi comme une machine à laver qui, au lieu de tordre pour enlever les taches, essore les nutriments de la nourriture avalée par le Corps.

J’avoue, je suis une machine complexe. Mon estomac est probablement plus petit que vous le croyez. Imaginez une pochette de la grosseur d’un poing, située côté droit, juste sous les côtes. Mais je suis ultra-extensible. À l’Action de grâce, par exemple, je peux facilement loger un litre, voire un litre et demi, de dinde, farce et patates douces caramélisées. Et je suis assez futé pour transformer chaque groupe alimentaire – protéines, lipides et glucides – à différentes vitesses et avec l’aide d’enzymes en tous genres.

Au fait, ce sont les lipides qui prennent plus de temps. Alors, ce plat de tacos copieux, qui, outre les protéines et les fibres, est riche en lipides, me demandera plusieurs heures de travail.

Mon instinct viscéral

De retour au bureau, le Corps essaie de se concentrer sur les 53 courriels à lire, mais mon malaise le distrait et je n’y peux rien. Ce qui l’amène à comprendre qu’il s’inquiète au sujet de Luke, son ado. Il dit que ça le prend aux tripes, et à juste titre. Des chercheurs me considèrent comme un second cerveau, car j’abrite dans ma paroi 100 millions de cellules nerveuses, collectivement appelées «système nerveux entérique».

Toute la journée, nous travaillons de concert, l’autre cerveau et moi, à transmettre de l’information par le biais de nos cellules nerveuses et de nos hormones, essentiellement comme des marionnettistes jouant sur l’humeur du Corps. Quand je ne suis pas dans mon assiette, j’envoie à mon collègue cérébral des messages qui rendent le Corps anxieux. Je l’oblige ainsi à se concentrer sur les signaux qu’il a reçus de Luke voulant que quelque chose cloche. Le cerveau en récolte tout le mérite, mais je suis très intelligent moi aussi. (En passant, j’ai raison à propos de Luke: il a échoué à son examen de math et ne veut pas le dire au Corps.)

Oh! C’est l’heure de ce rendez-vous mystérieux. Le taux de cortisol grimpe, le cœur bat la chamade, la pression artérielle s’élève dangereusement. J’aimerais pouvoir dire que je suis calme, mais je suis noué. Puis mon pire cauchemar se produit: des gargouillements sonores rompent le silence du bureau. Cela vient de moi. Dites donc, essayez de masser une énorme platée de tacos dans le but de les transformer en simples molécules sans émettre le moindre son! Impossible. Heureusement, son patron voulait seulement le remercier d’avoir fait des heures supplémentaires la semaine dernière. Il soupire de soulagement.

Comme son stress tombe, je peux me remettre à digérer correctement les tacos, qui quittent tranquillement mon estomac pour entrer dans mon intestin grêle.

Vous avez dit grêle? Ce boyau d’environ 3 cm de diamètre n’a rien de fluet. Il serpente dans le bas du tronc, sur un parcours de plus de six mètres. Chaque centimètre de cette énorme surface est un lieu de transit pour les nutriments que je viens de récolter. Ceux-ci traversent ma paroi intestinale en direction du système circulatoire, parcourant 37500 km de vaisseaux sanguins afin de livrer les matériaux bruts essentiels à la moindre petite partie constituante de mon hôte.

Après le travail, le Corps décide d’aller directement au gym, mais j’aurais souhaité qu’il attende un peu. Il vient tout juste d’engloutir une grosse part de gâteau. Le cours d’aérobie a pour effet d’éloigner le sang de mon système pour l’acheminer vers son cœur et ses muscles. D’accord, ces derniers font tout le travail, mais l’entraînement intense me ralentit. En fait, je suis un grand amateur d’exercices réguliers, à condition que le Corps attende au moins une heure après avoir mangé avant d’en faire. Je suis alors plus efficace. C’est la danse aérobique que je préfère. L’exercice tonifie mes muscles qui se contractent alors plus facilement et propulsent les aliments sans que j’aie recours à du renfort.

Quand le Corps rentre finalement à la maison, je réclame à manger sur-le-champ. Salade grecque et crevettes, miam-miam! C’est nettement mieux que ces tacos minables. Mais… vlan! Il s’allonge sur le canapé aussitôt sa dernière bouchée avalée. On peut difficilement le lui reprocher; il est épuisé. Mais dès qu’il se couche, tout cet acide chlorhydrique que j’ai mis en branle afin de digérer son repas reflue vers mon œsophage, dont l’accès lui est pourtant interdit.

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L’intolérance au lactose


Seul un médecin peut confirmer ou non l’intolérance au lactose, mais il est possible de vérifier si nous avons des doutes que la consommation de lait apporte divers symptômes
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L’intolérance au lactose


PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

 

Flatulences, ballonnements, diarrhées, crampes abdominales… Et si ces troubles digestifs étaient causés par une intolérance au lactose?

L’intolérance au lactose, qui peut débuter à tout âge, se caractérise par une incapacité à digérer le sucre naturel du lait, appelé lactose. Les personnes intolérantes au lactose ne produisent pas de lactase – une enzyme qui sert à digérer le lactose dans l’intestin grêle – ou en produisent peu. Résultat? Le lactose passe dans le côlon sans avoir été digéré et il fermente sous l’action des bactéries qui s’y trouvent, ce qui provoque des troubles gastro-intestinaux, comme des flatulences, des ballonnements, de la diarrhée et des crampes intestinales.

La plupart des personnes intolérantes au lactose ont plusieurs symptômes à la fois. Ils peuvent apparaître une quinzaine de minutes après l’ingestion de l’aliment contenant du lactose ou se manifester après quelques heures, voire le lendemain. De plus, selon la quantité de lactose ingéré et la sévérité de l’intolérance, ces symptômes peuvent durer de quelques minutes à quelques heures.

Comment savoir si c’est une intolérance au lactose ?

Le moyen le plus rapide de savoir si on est intolérante au lactose consiste à avaler à jeun un à deux verres de lait et à observer par la suite l’apparition des symptômes caractéristiques. Si on préfère une façon moins drastique, on retire de son alimentation tous les produits contenant du lactose durant deux semaines, afin de vérifier si les symptômes disparaissent. Si c’est le cas, on constatera une nette diminution des troubles digestifs après quelques jours seulement.

Seul un médecin est en mesure de poser un diagnostic définitif (souvent à l’examen des antécédents médicaux ou à la suite d’un test à base de lactase ou breath test). Ce diagnostic est d’autant plus important que bien des gens attribuent à tort leurs malaises digestifs à une intolérance au lactose. Or, d’autres maladies, comme la maladie cœliaque, ou certains médicaments, peuvent engendrer des symptômes similaires à ceux de l’intolérance au lactose. De même, la consommation de certains aliments, comme le brocoli, le chou et les légumineuses, peut occasionner des troubles digestifs passagers similaires.

Il n’est généralement pas nécessaire de s’abstenir de consommer des produits laitiers lorsqu’on souffre de cette condition. La plupart des personnes intolérantes au lactose présentent une carence partielle en lactase, c’est-à-dire que cette enzyme n’est pas totalement absente de leur organisme. Elles peuvent donc consommer, dans une certaine mesure, des produits laitiers ainsi que des aliments qui en contiennent. Ce détail n’est pas négligeable lorsqu’on sait que les produits laitiers regorgent de nutriments comme le calcium, qui sont essentiels à notre santé.

Lorsqu’on souffre d’une intolérance au lactose, la première étape consiste donc à déterminer notre seuil de tolérance. On commence par prendre de petites quantités d’aliments contenant du lactose, puis on augmente graduellement notre consommation de ceux-ci. En procédant ainsi, on peut évaluer la quantité et les types de produits laitiers qu’on peut consommer sans qu’il en résulte de l’inconfort. Cette façon de procéder est d’autant plus intéressante que certaines études laissent entendre qu’il est possible de réhabituer le système digestif à tolérer le lactose en buvant de petites quantités de lait et en augmentant graduellement les doses.

Des conseils diététiques

Si on est intolérante au lactose, on peut…

répartir sa consommation de produits laitiers tout au long de la journée, de manière à les rendre plus faciles à digérer.

boire le lait avec d’autres aliments, pour accroître notre tolérance à ce produit.

manger du yogourt (nature, de préférence), car il contient des bactéries actives qui facilitent la digestion du lactose.

privilégier les fromages à pâte dure ou vieillis, comme le cheddar, le suisse, le bleu et le brie, qui renferment peu de lactose.

consommer du lait au chocolat, celui-ci étant souvent mieux toléré que le lait nature.

ajouter des produits laitiers à nos recettes, car ils se tolèrent mieux consommés ainsi que seuls.

choisir des produits laitiers sans lactose ou additionnés de lactase.

prendre des comprimés ou des gouttes de lactase (en vente libre dans les pharmacies et les magasins de produits naturels) pour augmenter notre tolérance lorsqu’on consomme du lait, un yogourt, un potage, une sauce béchamel, etc.

Ne pas confondre l’intolérance au lactose avec l’allergie au lait !

L’allergie au lait est une réaction exagérée du système immunitaire provoquée par l’ingestion d’un aliment renfermant des protéines du lait. Cette réaction est une méprise de l’organisme, car ce dernier réagit à une substance en soi inoffensive. Une allergie au lait est bien plus grave qu’une intolérance au lactose et elle est plus fréquente chez l’enfant. Elle peut affecter divers systèmes du corps humain (cutané, digestif, respiratoire et cardiovasculaire) et entraîner de nombreux symptômes, tels que démangeaisons, urticaire, enflure (lèvres, langue, gorge, visage), nausées, vomissements, serrement de la gorge, difficulté à avaler, difficultés respiratoires, etc. Dans certains cas, les symptômes sont tellement graves qu’ils peuvent mettre la vie en danger. Cette violente réaction allergique, qui porte le nom de choc anaphylactique, doit alors être traitée d’urgence. Il ne suffit que d’une petite quantité de l’aliment pour provoquer la réaction. Aussi, la seule façon de prévenir l’allergie au lait est d’éviter l’aliment en question et ceux qui en contiennent.

Livre utile

Recettes gourmandes sans lactose
Par B-M Lanzenberger et S Maus
Édition Vigot
26,95 $

Dr Edmond-Jean Bernard, gastro-entérologue au CHUM-Hôtel-Dieu de Montréal et professeur clinique à l’Université de Montréal

http://www.moietcie.ca/

Des trucs simples pour combattre les problèmes de digestion


Quoi de plus désagréables que le ballonnements, il peut exister plusieurs facteurs  qui peuvent causer les problèmes digestifs .. Avant d’arrêter de manger des aliments sains .. il serait préférables d’éliminer les moins bons et de consommer petits a petits les autres
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Des trucs simples pour combattre les problèmes de digestion

 

De plus en plus de gens souffrent de problèmes de digestion, à commencer par les « ballonnements ». Ces désagréables symptômes digestifs pourraient être évités, selon ce qu’avance conseilsnutrition.tv.

D’abord, il faut comprendre que ceux-ci sont souvent causés par des aliments dits « fermentescibles », dont les sucres ne sont pas digérés par l’organisme.

Malheureusement, les aliments de ce genre sont souvent ceux que l’on conseille pour une bonne santé, ce qui peut créer un problème de taille pour ceux qui surveillent leur alimentation. On parle ici des légumineuses, des choux, des brocolis, de l’ail et de l’oignon, entre autres.

Les boissons gazeuses sont aussi à éviter pour contrer ce type de problème digestif, ce qui vous permet de faire d’une pierre deux coups pour votre santé.

On parle également de ce qui laisse « entrer de l’air » lorsqu’on mange, comme la soupe. La gomme à mâcher est aussi à éviter.

Aussi, on recommande de prendre six repas (plus petits) par jour au lieu des trois conventionnels, et d’espacer les desserts. Ainsi, il faudrait attendre une heure après le repas pour manger son plaisir sucré.

En terminant, on suggère de consommer des probiotiques pour contrer les effets de « ballonnements » ou d’autres problèmes digestifs connus.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Aliments à privilégier ou à éviter

A privilégié

Le gingembre

Le gingembre peut aider les maux de ventre et le système digestif, selon Mme Kadlovski.

 

Le miel naturel

Souvent utilisé pour les maux de gorge, le miel peut aussi éviter des gaz indésirables.

La menthe

Si vous éprouvez de la difficulté à digérer vos aliments, Mme Kadlovski suggère de manger quelques feuilles de menthe ou simplement d’en ajouter dans votre thé.

La cannelle

La cannelle aide à réduire les graisses dans le processus digestif, ce qui prévient la formation de gaz excessifs, selon le site LiveStrong.com.

Boire de l’eau

Votre corps aussi a besoin de se faire nettoyer… de l’intérieur!

Les jus verts

Les jus verts fraîchement pressés qui contiennent des épinards, du chou frisé, du concombre, entre autres, peuvent réduire les gaz.

Les ananas

Les ananas aident à déconstruire les aliments, ce qui aide la digestion.

Le fenouil

Dans certaines cultures, on mange les graines de fenouil après un gros repas pour réduire l’inflammation de l’estomac et des intestins et assurer la bonne digestion des aliments.

Les graines de lin

Elles ne préviennent non seulement des gaz odorants et indésirables, mais aident contre la constipation. Vous pouvez les ajouter dans vos smoothies, vos vinaigrettes ou le yogourt pour une bonne dose de fibres.

Le chou

On sait ce à quoi vous pensez. Mais les aliments qui créent les gaz peuvent aussi les réduire.

À ÉVITER:

Les fèves

Les fèves et haricots causent des gaz s’ils sont consommés en trop grande quantité. Les tremper dans l’eau aident à mieux digérer.

La famille des Crucifères

Les Crucifères, dont le brocoli, le choufleur et les choux de Bruxelles, devraient être cuits avant d’être consommés pour éviter les gaz.

Les glucides

Oui, les gâteaux, muffins et bagels sont bons au goût, mais contiennent aussi des glucides transformés difficiles à digérer et autres composantes chimiques qui ne sont pas toujours reconnus par notre corps!

Les produits laitiers

Certaines personnes peuvent être intolérantes au lactose. Si c’est votre cas, évitez le lait, le fromage et le yogourt pour ne pas connaître des moments gênants.

Les oignons

Non, ne pleurez pas! Même si l’ail et les oignons sont bons au goût, ils contiennent du soufre qui peut entraîner des gaz.

Les boissons gazeuses

Les petites bulles y sont peut-être pour quelque chose, mais les boissons gazeuses contiennent assez de sucre et très peu de nutriments. Notre corps réagit mal!

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