Le Saviez-Vous ► 5 choses à savoir sur la faune en Antarctique


En seulement 5 points, on peut comprendre que l’Antarctique a un équilibre fragile et qu’il est important de la préserver. Cette région a des températures extrêmes, mais manchots peuvent y vivre à la condition qu’ils puissent se suffire en nourriture. La faune marine est riche et s’enchaîne entre les différentes espèces. Un déséquilibre serait dramatique soit par la perte d’une espèce ou l’introduction de plante ou d’animaux évasifs.
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5 choses à savoir sur la faune en Antarctique


5 choses à savoir sur la faune en AntarctiqueDes manchots dans les îles Shetland du Sud, en Antarctique, le 6 novembre 2019© AFP/Johan ORDONEZ

Recouvert de glace et de neige à 99%, l’Antarctique, malgré son immensité, n’est pas propice à la faune terrestre. A l’exception de l’homme, espèce non native, le plus gros animal terrestre est un moucheron de 6 mm, Belgica Antarctica.

La vie marine est en revanche très variée, offrant la diversité la plus riche sur Terre après les récifs de corail. Voici cinq choses à savoir sur la faune en Antarctique.

Les manchots papous : « Phelps des mers »

Le manchot, à ne pas confondre avec le pingouin, qu’on trouve dans l’hémisphère Nord, est sans doute l’animal le plus emblématique du continent.

Quatre espèces y vivent tout au long de l’année: les manchots Adélie, les manchots empereurs, les manchots à jugulaire et les manchots papous.

Ces derniers sont des bolides sous l’eau. Leur vitesse peut y dépasser 35 km/h, près de quatre fois mieux que Michael Phelps, le nageur le plus rapide au monde (9,6 km/h).

Dans la péninsule, la population des manchots papous tend à augmenter quand celle des Adélie est sur le recul. Les scientifiques l’expliquent par une différence de diète: les premiers ont une nourriture variée (krill, calamar et poisson) quand les seconds dépendent exclusivement du krill.

Les manchots sont le plat de prédilection des léopards de mer qui peuvent en avaler jusqu’à 20 par jour.

Le chionis, poubelle à ailes

Malgré sa blancheur immaculée trompeuse, le chionis, un oiseau migrateur rondouillard, est un charognard qui ne fait pas la fine bouche. Ce sont les « poubelles » de l’Antarctique, disent les scientifiques.

« Ils mangent le guano, les déjections de manchots, les poissons ou tout ce que les manchots pourraient faire tomber, tout ce qui mort et qui leur tombe sous la main », explique l’ornithologue Rebecca Hodgkiss.

Le krill, le « fast-food » local

En Antarctique, la chaîne alimentaire est généralement très courte.Elle repose lourdement sur le krill, sans doute la biomasse la plus abondante de la planète selon l’Institut polaire français.

Le plus gros animal au monde, la baleine bleue, dont le poids peut dépasser 150 tonnes, se repaît notamment de ces minuscules crevettes qui se nourrissent elles-mêmes de phytoplancton.

« Pas de baleines sans phytoplancton », souligne la biologiste américaine Allison Cusick. L’inverse est aussi vrai. Riches en fer, les excréments de baleine fertilisent le phytoplancton.

« Vous avez donc cette boucle où le phytoplancton se développe grâce au fer et se fait manger par le krill, les baleines mangent le krill et leurs déjections vont nourrir le phytoplancton », explique Mme Cusick.

Une baleine bleue, une des huit espèces de baleines qu’on trouve en Antarctique, consomme jusqu’à 3,6 tonnes de krill par jour.

Les chiens : espèces indésirables

S’ils ont énormément aidé Roald Amundsen dans sa conquête du Pôle Sud en 1911, en tirant d’abord ses attelages puis en finissant dans sa gamelle, les chiens sont aujourd’hui indésirables en Antarctique.

Signé huit décennies plus tard, en 1991, le Protocole de Madrid sur la protection de l’environnement interdit l’introduction d’espèces animales et végétales non indigènes. Le texte prévoit que tous les canins déjà présents dans ces régions soient évacués avant le 1er avril 1994.

Emmenés aux Malouines pour plusieurs semaines d’adaptation climatique avant leur retour en Grande-Bretagne, les derniers chiens de traîneau du British Antarctic Survey y découvriront pour la première fois… herbe, moutons et enfants.

Plantes indésirables

Malgré les efforts déployés, des espèces invasives sont introduites par l’homme dans la région et peuvent entrer en concurrence avec les espèces locales.

Spécialiste de l’écologie terrestre de l’Antarctique, le Britannique Peter Convey en a dénombré une centaine depuis deux siècles.

« 99% des espèces invasives viennent avec les humains« , scientifiques et touristes, dit-il.

S’il s’agit le plus souvent de végétaux, cela peut aussi concerner des micro-organismes ou des insectes.

En transférant des plantes dans les années 1960, l’homme a ainsi introduit un moucheron sur l’île Signy, dans l’archipel des Orcades du Sud, où il prolifère aujourd’hui au risque de coloniser le continent plus au sud.

Les activités humaines « auront, en réalité, probablement un bien plus grand impact sur les écosystèmes antarctiques que le changement climatique lui-même », concluent M. Convey et son collègue du British Antarctic Survey, Lloyd Peck, dans une étude publiée cette semaine dans la revue Science Advances.

https://www.geo.fr/

Le cœur d’une baleine écouté pour la première fois


On n’arrête pas le progrès ! Maintenant, on sait quelle fréquence bat un coeur de baleine bleue. On peut vraiment dire qu’il est très lent. Pour un humain, se serait sûrement une mort assurée battre aussi lentement.
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Le cœur d’une baleine écouté pour la première fois



Le capteur muni d’une caméra a suivi les battements de cœur d’une baleine bleue alors qu’elle plongeait au fond de l’eau. © Université de Stanford

Julie Kern
Rédactrice scientifique

C’est le cœur d’une géante, la baleine bleue, qui a été mis sur écoute pour la première fois. Pour enregistrer sa fréquence cardiaque, des scientifiques américains de l’université de Stanford ont placé un capteur grand comme une boîte à chaussures à côté de la nageoire du cétacé.

Les résultats parus dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, sont surprenants. Le cœur de la baleine bleue bat plus lentement que ce que l’on pensait.

Quand elle plonge, son rythme cardiaque diminue pour atteindre seulement quatre battements par minute. Arrivée au fond, la baleine ouvre la gueule pour se nourrir. Pour permettre cela, le cœur augmente sa fréquence cardiaque qui passe à huit battements par minute avant de retomber doucement à quatre battements. Quand la baleine est rassasiée et remonte à la surface, le rythme cardiaque augmente progressivement pour atteindre trente à trente-cinq battements par minute à la surface. Elle reprend alors son souffle pour oxygéner à nouveau son sang. Puis repart.

Illustration de la fréquence cardiaque d'une baleine bleue alors qu'elle plonge, se nourrit puis remonte à la surface. © Alex Boersma, Stanford University

Illustration de la fréquence cardiaque d’une baleine bleue alors qu’elle plonge, se nourrit puis remonte à la surface. © Alex Boersma, Stanford University

Les scientifiques ont fait un autre constat, le cœur de la baleine, qui pèse environ 600 kilogrammes, fonctionne à plein régime. Si elle était plus grande, son cœur ne pourrait pas couvrir les besoins en sang de ses organes. Selon eux, c’est pour cela que la baleine bleue est le plus grand animal que la Terre ait porté.

La baleine bleue est la plus gros animal sur Terre. © NOAA, Channel Islands National Marine Sanctuary

La baleine bleue est la plus gros animal sur Terre. © NOAA, Channel Islands National Marine Sanctuary

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?


La fosse Mariannes est vraiment très profonde et pour le moment, il est impossible d’explorer le fond. Par contre, nous savons qu’à de grandes profondeurs que même si la lumière du jour peine à percer les vagues, il y a encore des animaux marins. Plus on descend dans les profondeurs, plus la lumière est inexistante, et d’autres animaux plus étranges y vivent.
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À Quoi Ressemblerait un Voyage Dans la Fosse des Mariannes ?

La fosse des Mariannes commence à une profondeur d’environ 6 000 m. C’est à la fois le domaine le moins exploré et le plus fascinant pour les scientifiques et les aventuriers.

Le Challenger Deep est le fond de la fosse des Mariannes, et il se situe à 10 927 m. Peu de gens sont venus jusqu’ici, et on en sait encore très peu à ce sujet. Mais les scientifiques ne vont pas s’arrêter là, et il y a de l’espoir que nous découvrirons bientôt quels sont les secrets que cachent les profondeurs de l’océan.

Sommaire :



À 20 mètres, tu découvres un tout nouveau monde : des magnifiques récifs coralliens se trouvent tout près de la côte.


– A 40 mètres, c’est la profondeur à laquelle nous disons adieu à tous les plongeurs amateurs – c’est le maximum permis.


– A 70 m nous trouvons des requins baleines – c’est la plus grande espèce de poissons connues et ils peuvent peser jusqu’à 60 tonnes.


– Et maintenant, nous arrivons à la partie sombre de l’océan : à 150 m, seulement 1 % de la lumière de la surface nous arrive.


– On descend encore, et maintenant, à 500 mètres, on va voir les dernières Baleines bleues – non, ce ne sont pas vraiment les dernières, je veux dire, c’est la profondeur maximale à laquelle elles peuvent nager.


– A une profondeur de 830 m, nous avons atteint le point où l’on ne verrait même pas la pointe du Burj Khalifa, le bâtiment le plus haut du monde, s’il était immergé.


– Le calmar géant habite à une profondeur de 900 m. Imagine une créature avec des yeux de la taille d’un frisbee !


– La Zone de Minuit. La pression est tellement forte ici que si, pour une raison ou une autre, tu finissais par te retrouver là sans submersible, tu serais tout simplement écrasé en quelques secondes.


– À 1 280 m, nous tombons sur les féroces grands requins blancs : c’est à cette profondeur que ces prédateurs se sentent bien.


– Tu vois ces énormes filets ? C’est parce que nous sommes maintenant à une profondeur de 1 500 m, où l’on utilise une méthode de pêche intensive.


– A 1 830 m, si nous étions dans le Grand Canyon des Etats-Unis, nous serions assis au point le plus bas et le plus profond.


Maintenant, si nous faisons vraiment attention, à une profondeur de 2 000 m, nous pourrons voir le dragon abyssal – une créature cauchemardesque qui vit dans les parties profondes et sombres de l’océan.


– À 2250 m, nous pouvons dire au revoir aux cachalots – c’est le point le plus profond qu’ils peuvent atteindre.


À 4 500 m, les monstres qui sortent de tes pires cauchemars, commence à surgir.


– Le grand avaleur peut avaler des proies deux fois plus grosses qu’elle !


– Et maintenant on arrive à la partie la plus profonde et la plus sombre de l’océan : nous plongeons dans la fosse des Mariannes. Officiellement, elle commence à une profondeur d’environ 6 000 m.



Musique par Epidemic Sound
https://www.epidemicsound.com/

Horodatage :

Quelque chose d’intéressant à propos des orques 1:03

Qu’est-ce que la décompression 1:47 La partie sombre de l’océan 2:11

Pourquoi les baleines bleus sont si impressionnantes 3:14

La créature avec des yeux de la taille d’un frisbee 4:09

La zone de minuit 4:49

« Je ne te vois pas, mais je vais quand même te manger. » Brr ! 5:20

Le dragon abyssal (On dirait quelque chose d’un film d’horreur) 6:19

Il est temps de plonger dans l’abîme 7:24

Le poissons-pêcheurs (Maintenant j’ai peur) 8:01

L’épave la plus profonde 8:48 ⛵️ le poisson qui vit le plus bas dans l’océan 9:22

Les profondeurs de la Terre 9:53

Le Saviez-Vous ► 15 idées reçues totalement fausses sur les animaux


On nous a appris beaucoup de choses sur les animaux, dont beaucoup sont en réalité des légendes urbaines. Comme par exemple qu’un crapaud donne des verrues si on y touche. Que le rouge agace le taureau etc …
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15 idées reçues totalement fausses sur les animaux

oiseau

par Floriane

Tout comme c’est le cas pour les humains, nous avons des idées reçues particulièrement tenaces sur certains animaux. Nombreux sont ceux qui croient certaines choses totalement fausses. En voici 15 pour que vous ne fassiez plus partie de ces gens-là !

1. Le rouge énerve les taureaux

Une bonne fois pour toutes : ce n’est pas le rouge qui énerve les taureaux étant donné qu’ils ne distinguent même pas la couleur rouge. Ce qui les excite, c’est le mouvement de la muleta.

taureau torero corrida

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Crédits : Pxhere

2. Les autruches mettent leurs têtes dans un trou quand elles ont peur

En réalité, une autruche prend la fuite lorsqu’elle est effrayée, une technique bien plus efficace lorsque l’on sait qu’une autruche peut courir près de 70km/h.

autrucheCrédits : Bluesnap/Pixabay

3. Les caméléons changent de couleur pour se camoufler

Ce n’est pas vraiment le cas. En changeant de couleur, le caméléon a pour but principal de communiquer avec d’autres caméléons.

Caméléon vertCrédits : Frédéric BISSON/Flickr

4. Les chiens voient en noir et blanc

Le spectre de vision du chien est beaucoup plus restreint que le nôtre mais ce n’est pas pour autant qu’il voit en noir et blanc, il peut voir des couleurs aussi.

chien berger allemand portraitCrédits : Pxhere

5. On attrape des verrues en touchant un crapaud

Certes, le crapaud n’est pas l’animal le plus glamour du monde mais il ne donne pas de verrues. Il possède des glandes sous la peau qui peuvent sécréter des substances irritantes pour l’Homme, notamment chez certaines espèces exotiques, mais cela est plutôt rare.

crapaudCrédits : Armin Kübelbeck/Wikipédia

6. Un grain de riz cru peut tuer un oiseau

Certains croient qu’un grain de riz cru pourrait tuer un oiseau s’il gonfle dans son ventre. Cela est faux.

oiseauCrédits : iStock

7. Les poux sautent de tête en tête

Un poux ne peut ni sauter, ni voler. Les poux se propagent donc de deux façons différentes : par le biais d’objets déjà colonisés et par les contacts.

PouxCrédits : James Gathany/Pixnio

8. Les chauves-souris sont aveugles

Cette idée reçue est totalement fausse. Toutes les espèces de chauves-souris peuvent voir mais elles ne sont pas toutes dotées de l’écholocalisation.

chauve-sourisCrédits : bayanga85/Flickr

9. Il existe des cimetières pour les éléphants

Cette croyance du XIX° siècle qui dit que les éléphants se rendraient dans un endroit avant de mourir est erronée. Les cimetières pour éléphants n’existent pas. Les éléphants se rapprochent simplement de points d’eau avant de mourir mais ne se rendent pas dans un endroit spécialement pour l’occasion.

éléphant éléphanteauCrédits : Comfreak/Pixabay

10. Les chats voient dans le noir complet

En cas d’absence totale de lumière, un chat ne peut pas voir, bien qu’il puisse voir dans des situations avec peu, voire très peu de lumière.

Chat yeux verts regard moustaches

Crédits : iStock

11. Les poissons rouges n’ont pas de mémoire

Les poissons rouges n’ont pas une mémoire à long terme mais ils en ont une quand même, d’une durée d’environ trois mois.

Poisson rougeCrédits : iStock

12. Les éléphants font beaucoup de bruit lorsqu’ils marchent

Les gens ont tendance à croire cela par rapport à leur taille et leur poids. Mais, en réalité, les éléphants ne font presque pas de bruit quand ils marchent.

Éléphant éléphanteauCrédits : Free-Photos/Pixabay

13. Les baleines bleues peuvent manger des choses énormes

La baleine bleue est un animal immense qui se nourrit essentiellement de crustacés et de petits poissons. La chose la plus grande qu’elle puisse avaler est un pamplemousse.

baleine bleueCrédits : iStock

14. Les taupes sont aveugles

Décidément, les hommes aiment croire n’importe quoi sur ce que peuvent voir ou non les animaux. Les taupes ne sont pas aveugles, elles ont juste une très mauvaise vue.

TaupeCrédits : iStock

15. Les animaux hibernent parce qu’ils ont froid

Non, les animaux n’hibernent pas parce qu’ils ont froid mais parce qu’il n’y a plus de nourriture pour qu’ils puissent se nourrir pendant l’hiver.

Ours brun dortCrédits : iStock

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Le rôle déterminant (et sous-estimé) du caca des baleines bleues


Une recherche sur les déjections des baleines bleues dans le but de prouver la grande importance de ces mammifères marins en lutte contre les changements climatiques et bien sûr pour l’équilibre autant marine que terrestre.
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Le rôle déterminant (et sous-estimé) du caca des baleines bleues

 

baleine nageoire

Crédits : PxHere / Public Domain

 

par Brice Louvet

Une équipe de biologistes marins compte prochainement entreprendre un examen détaillé des déjections de baleines bleues en Antarctique. Une étude qui vise à prouver le rôle déterminant du plus grand mammifère du monde dans les océans, et notamment sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Décimées au cours du siècle dernier, les populations de baleines bleues se sont depuis reconstituées (pas totalement) et stabilisées, notamment grâce à l’interdiction de leur capture en 1966. Il y en aurait aujourd’hui entre 10 000 et 35 000, principalement au large de l’Antarctique. Malgré tout, le rôle du plus grand mammifère du monde dans les océans (certains spécimens peuvent atteindre 30 mètres et peser 200 tonnes) est encore très largement sous-estimé. C’est ce que déplore une équipe de biologistes, qui compte prochainement se rendre sur place dans le but de prouver le rôle crucial joué par ces baleines dans le maintien de la productivité des océans du Sud.

« Les baleines bleues sont des ingénieures de l’écosystème »

Et pour ce faire, les chercheurs se pencheront sur la matière fécale des mammifères.

« Je veux montrer que les baleines sont des ingénieures de l’écosystème, explique Lavenia Ratnarajah, biogéochimiste marine à l’Université de Liverpool et principale actrice de ces recherches. Les campagnes de conservation sont généralement axées sur leur beauté, mais cela ne convainc pas tout le monde. Si nous pouvons montrer à quel point ces animaux contribuent aux fonctions de l’océan, il sera alors plus facile de les sauver ».

Car les déjections de baleines bleues ne sont pas que de simples déchets.

Ces derniers agissent en effet comme « un engrais océanique riche en fer qui stimule la croissance des bactéries marines et du phytoplancton », peut-on lire dans The Guardian.

Rappelons que le phytoplancton (cyanobactéries et microalgues) est la base de la chaîne alimentaire antarctique, consommé notamment par le krill, à son tout consommé par les baleines (entre autres). Mais le phytoplancton, c’est aussi bien plus que ça.

Le phytoplancton, le deuxième poumon de la planète

Ces organismes microscopiques sont en effet responsables de la moitié de la photosynthèse terrestre, produisant plus de la moitié de l’oxygène de notre planète et consommant la moitié du dioxyde de carbone. Un atout indispensable pour le vivant, qui permet également de lutter grandement contre le réchauffement climatique. L’idée consistera donc à quantifier l’impact fertilisant des déjections de baleines bleues sur ces micro-organismes essentiels à la bonne marche du monde.

Les chercheurs partiront le 19 janvier depuis Hobart, en Tasmanie, à bord d’un navire financé par l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth et la division australienne de l’Antarctique. Des bouées sonar seront dans un premier temps déployées pour localiser les baleines. Des drones se chargeront ensuite de survoler les zones ciblées dans le but de récolter des échantillons de selles.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Baleines bleues, panthères noires et tigres blancs, existent-ils vraiment?


La baleine bleue, le panthère noire (animal emblématique qui trônait dans le sous-sol dans ma jeunesse) et le tigre blanc n’existe pas. Et ne sont pas non plus des espèces particulières. Sauf que …
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Baleines bleues, panthères noires et tigres blancs, existent-ils vraiment?

 

GETTY IMAGES/IMAGE SOURCE

Saviez-vous que la baleine bleue n’existe pas ? Pour être exact, il existe bien une espèce qui porte ce nom, mais elle n’est pas… bleue ! Et que dire de la panthère noire et du tigre blanc ?

Le Détecteur de rumeurs explore ces trois cas… insolites !

Des baleines bleues pas si bleues

« Elle est plutôt grise en surface, explique le chercheur et directeur de la station de recherche des Îles Mingan, Richard Sears, qui étudie les baleines bleues depuis 40 ans. Il y a très peu de pigments bleus dans la nature, chez les mammifères », précise-t-il.

D’où vient alors le « bleu » des baleines bleues ? Une question de soleil… et d’eau !

« La baleine bleue apparaît bleue à cause du jeu de lumière sous l’eau… Sur une journée très claire, elle peut même apparaître turquoise sous l’eau », explique le Dr Sears.

Le professeur en géographie à l’Université du Québec à Rimouski, Simon Bélanger, ajoute que l’eau absorbe le rayonnement solaire, mais de manière inégale. Dans les premiers mètres, les longueurs d’onde responsables du rouge et de l’orange sont totalement absorbées par l’eau. Alors que « la lumière bleue peut pénétrer jusqu’à des centaines de mètres » dans les eaux claires, précise le professeur qui s’est justement spécialisé dans la pénétration du rayonnement solaire en milieu aquatique.

C’est pour cette raison que tout objet ou animal situé à plus de 4-5 mètres de profondeur apparaîtra bleu depuis la surface.

Ça dépend aussi de la pigmentation de l’animal, ajoutent les différents intervenants. La couleur de la peau des baleines bleues est une mosaïque de taches gris foncé et clair. Selon Richard Sears, les individus dont la couleur est plutôt claire, apparaîtront plus bleus sous l’eau que ceux dont la couleur est plutôt foncée.

Et enfin, ça dépend de la couleur… de l’eau !

« La perception qu’on risque d’avoir sera différente dans un milieu très riche en phytoplancton, où l’eau est verte, versus un milieu pauvre en phytoplancton, où l’eau est bleue, » explique le Prof. Bélanger.

Les panthères noires n’existent pas

« Une ombre tomba au milieu du cercle. C’était Bagheera, la panthère noire. Sa robe est toute entière noire comme l’encre », cette image, que l’on doit au Livre de la jungle de l’écrivain britannique Rudyard Kipling, continue d’attiser l’imaginaire collectif.

Mais en réalité, le terme « panthère noire » fait presque toujours référence… « aux léopards, qui se trouvent en Asie et en Afrique », explique le professeur de génétique et de biologie évolutive de l’Université pontificale catholique du Rio Grande do Sul (Brésil), Eduardo Eizirik. « Parfois, ici, en Amérique du Sud, les jaguars noirs sont aussi appelés panthères noires. C’est un nom populaire. Si c’est un grand chat et qu’il est noir, il va être nommé panthère noire. »

La couleur de la fourrure de ces grands chats sauvages est programmée génétiquement, comme la couleur de nos cheveux. Mais différentes mutations responsables du jaune orangé du pelage engendrent une production excessive de pigments foncés. Résultat : les zones du pelage jaune orangé deviennent presque noires et se confondent avec les lignes ou taches noires. Ces individus, que l’on appelle mélanistiques, autrement dit ayant un excès de pigments appelés mélanine, ont été observés chez 13 des 41 espèces connues de félins sauvages, énonce le professeur Eizirik.

« Chaque espèce a sa propre mutation », poursuit l’expert.

Mais le résultat est le même : ils ont tous l’air noirs ! C’est seulement avec un éclairage particulier qu’on peut distinguer les taches.

« L’incidence du mélanisme chez les léopards semble corrélée avec les habitats caractérisés par une forêt tropicale dense, où les niveaux de lumière sont très faibles », explique le biologiste anglais Laurie Hedges, qui a consacré ses recherches aux léopards de Malaisie.

Selon lui, cette noirceur leur permettrait de passer inaperçus lors de la chasse.

Le tigre blanc n’est pas une espèce

Dernier exemple : le tigre blanc, qui arbore une robe blanche rayée de noir, fascine depuis longtemps. Dès le XVIe siècle, il apparaît sur des peintures mongoles. Aujourd’hui, on le retrouve dans les livres, les films et les jeux vidéo dont Warcraftou encore dans l’univers dessiné de Marvel.

Pourtant, le tigre blanc, comme la panthère noire, n’est pas une espèce non plus. Sa robe blanche rayée de noir résulte d’une anomalie génétique présente chez une sous-espèce appelée tigre du Bengale dont la robe est orangée rayée de noir. L’origine génétique du tigre blanc a été identifiée en 2013 par une équipe de scientifiques chinois de l’université de Pékin.

Cette mutation génétique, appelée leucistisme, engendre une sous-production de mélanine dans les zones du pelage qui sont normalement orangées. Résultat : celles-ci deviennent blanches.

Verdict

La panthère noire et le tigre blanc ne sont pas des espèces, mais des variantes génétiques d’une ou plusieurs espèces. Et la baleine bleue est… grise

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https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Une trentaine de faits insolites


 

On connait la plupart des sujets mais pas nécessairement l’origine ou des faits assez insolites
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Une trentaine de faits insolites

Ces faits insolites – mais authentiques! –vont vous surprendre par leur côté inusité. Vous aurez raison de penser que la réalité dépasse souvent la fiction.

MARISSA LALIBERTE

Fait insolite: Les flamants plient leurs pattes à la cheville.

Les flamants plient leurs pattes à la cheville, pas au genou

Ils se tiennent debout sur leurs extrémités. Leurs genoux sont situés près du corps et sont recouverts de plumes.

Les montagnes russes ont été inventées pour éloigner les Américains de leurs péchés

Dans les années 1880, l’homme d’affaires LaMarcus Thompson en avait marre de voir ses compatriotes américains perdre leur temps dans des endroits de luxure comme les saloons et les bordels. Il a donc décidé de remettre sur pieds l’un des endroits où l’immoralité était reine : Coney Island, à New York.

Il y a construit les premières montagnes russes d’Amérique, afin d’offrir aux New-Yorkais un endroit où avoir du plaisir sain, loin des tentations pécheresses.

Les glaces sur bâtonnet (popsicles) ont été inventées par accident par un gamin de 11 ans

C’est en 1905 qu’un garçon de 11 ans, Frank Epperson, a laissé son verre d’eau rempli de poudre de soda à l’extérieur, incluant le bâton de bois servant à mélanger le tout. Le tout s’est solidifié au cours de la nuit froide, et ainsi est né l’Epsicle.

Il s’est alors mis à vendre son invention aux gens du quartier, et un parc d’attractions local s’est empressé de breveter la recette. Le nom fut changé pour Popsicle quelques années plus tard, étant ainsi appelé par les enfants qui les adoraient.

Le paresseux peut retenir sa respiration plus longtemps que le dauphin

C’est en réduisant son rythme cardiaque que le paresseux peut retenir sa respiration jusqu’à 40 minutes. Le dauphin nécessite une entrée d’air après 10 minutes.

Les pommes de supermarché peuvent avoir été cueillies un an auparavant

Les pommes dites fraîches ne le sont pas toujours. Elles sont habituellement cueillies entre août et novembre, recouvertes de cire, séchées à l’air chaud et entreposées au froid. C’est après une période de 6 à 12 mois qu’elles se retrouvent parfois sur les présentoirs de l’épicerie.

Il est impossible de fredonner en se pinçant le nez

Vous venez d’essayer, n’est-ce pas? Lorsqu’on fredonne, c’est l’air sortant de notre nez qui crée le son, ce qui devient impossible lorsque ce dernier est bloqué.

Les pieuvres possèdent trois cœurs

À l’instar des calmars, les pieuvres ont trois cœurs; un pour pomper le sang dans leur corps, les deux autres pour faire fonctionner les branchies.

La pâte wasabi n’en est habituellement pas

Le wasabi est dispendieux. La plupart des compagnies qui en produisent utilisent donc du raifort. Le véritable wasabi est beaucoup plus doux que ce que vous consommez habituellement avec votre sushi.

Michel-Ange a détesté peindre la chapelle Sixtine, et en a fait un poème

Le poème qu’il a partagé avec ses amis débute ainsi :

«Dans ce labeur, un goitre m’est venu,

Comme l’eau en fournit aux chats de Lombardie

(Ou ailleurs où l’eau stagnante est poison)»

Les bonnets d’âne étaient autrefois signe d’intelligence

Le philosophe du 13e siècle John Duns Scotus croyait qu’un chapeau pointu aiderait celui ou celle qui le porte à partager ses connaissances, devenant une extension du cerveau. Ses disciples le portaient d’ailleurs fièrement. Toutefois, ses idées étant moins populaires au 15e siècle, l’interprétation du bonnet d’âne a complètement changé de cap et la personne qui le porte depuis est source de moqueries.

Adolf Hitler a été nommé pour recevoir un prix Nobel

Ne vous alarmez pas; le politicien suédois qui a envoyé la lettre de nomination en 1939 posait un geste d’ironie et a retiré son invitation. Tout aussi ironique, Hitler avait interdit aux Allemands d’accepter ce prix quatre ans plus tôt.

Les homards goûtent avec leurs pattes

Ce sont de petits poils situés à l’intérieur des pinces des homards qui leur servent d’équivalent à nos papilles gustatives. De plus, leurs dents se trouvent… dans l’un de leurs trois estomacs.

Le créateur de l’Internet regrette la manière d’écrire l’URL

Tim Berners-Lee, l’auteur du programme principal qui se cache derrière le WWW, ne regrette qu’une chose : avoir ajouté les // après « https : » dans l’adresse web.

Ce protocole de programmation n’avait pas de réelle utilité. Il avouait en 2009 qu’avoir abandonné l’idée aurait sauvé du temps et de l’espace. On peut aisément lui pardonner ce fait.

La famille royale britannique tire son nom de Windsor

On pourrait croire que le château de Windsor tire son nom de la Maison de Windsor, mais c’est le contraire! C’est en 1917 que la famille royale, alors nommée Maison de Saxe-Coburg-Gotha, a changé de nom afin de se défaire de la référence allemande. C’est ce qui explique le choix du nom Windsor, associé à une ville anglaise.

L’Empire State Building possède son propre code postal

C’est le 10118.

La guerre la plus courte de l’histoire n’a duré que 38 minutes

En 1896, lorsque le sultan du Zanzibar – pays protégé par l’Empire britannique – a rendu l’âme, son remplaçant s’est installé sur le trône sans l’accord des Anglais.

Les tensions se sont envenimées suite au refus de Khalid bin Barghash d’abdiquer. Après un bombardement du palais de moins de 40 minutes par les forces maritimes britanniques, ce dernier a pris la fuite, mettant de ce fait un terme à la très brève guerre.

La langue de la baleine bleue peut peser autant qu’un éléphant

Par ailleurs, son cœur peut peser jusqu’à près d’une tonne et ne nécessite qu’un battement aux 10 secondes.

Au départ, la tour Eiffel devait être installée à Barcelone

La ville espagnole a refusé la tour, jugeant son design trop laid. Gustave Eiffel s’est alors tourné vers Paris pour l’y installer temporairement, le temps de l’Expo universelle de 1889. À l’instar des Espagnols, les critiques français n’ont pas apprécié l’œuvre.

Anagramme d’Albert Einstein

En anglais, l’anagramme d’Albert Einstein est « ten elite brains », soit « 10 cerveaux d’élite »

La plus large chute au monde se trouve sous l’eau

Eh oui, il existe des chutes en dessous des océans. Dans le détroit du Danemark, l’eau froide de la mer du Nord est plus dense que le courant d’Irminger, qui est chaud. Résultat : l’eau froide se dirige vers le fond de la mer, à quatre kilomètres, à 123 millions de pieds cubes par seconde.

La reine Elizabeth II a une remplaçante pour protéger ses yeux du soleil

Ella Slack possède la même taille et stature que la reine. Avant chaque grand événement officiel, elle se soumet à une ronde de pratique afin d’éviter des désagréments à l’illustre Elizabeth – comme avoir le soleil dans les yeux par exemple.

Elle occupe ce poste depuis maintenant trois décennies, mais n’a toujours pas le droit de prendre place sur le trône. Elle doit donc se pencher au-dessus.

Les ombres sont plus sombres sur la Lune

L’atmosphère terrestre disperse plus de lumière du Soleil, donc les ombres projetées ne sont pas excessivement sombres. Sur la Lune, elles sont si noires que l’astronaute Neil Armstrong affirmait avoir de la difficulté à voir où il mettait le pied.

Les  concombres de mer se battent avec leur ventre

Lorsqu’il se sent menacé, le concombre de mer projette ses organes internes à l’extérieur de son corps. Il faut savoir que ceux-ci sont un véritable poison pour les prédateurs. Il se débarrasse ainsi parfois complètement de son système digestif, qui repoussera.

A l’origine, la Statue de la Liberté était un phare

Un mois après son dévoilement en 1886, la célèbre statue new-yorkaise débutait sa carrière de phare qui allait durer 16 ans. Sa torche était visible à une quarantaine de kilomètres à la ronde.

Les fraises ne sont pas des baies

Les framboises et les mûres non plus, selon les botanistes. Les véritables baies proviennent d’une fleur portant un seul ovaire et ont deux graines ou plus. Les fraises n’en sont donc pas, mais les bananes, les kiwis et les melons d’eau, oui

Le Trésor américain a déjà imprimé des billets de 100 000$

Entre le 18 décembre 1934 et le 9 janvier 1935, des billets de banque à l’effigie de Woodrow Wilson ont été imprimés par la Réserve fédérale, mais n’ont jamais été mis à la disposition du grand public, ce qui est sans doute une bonne chose. Vous imaginez perdre un tel billet?

La NASA utilise le compte à rebours en raison d’un film de science-fiction

C’est le compte à rebours que l’on retrouve dans le film muet Frau im Mond de Fritz Lang, en 1929, qui a inspiré la NASA à y avoir recours pour chacun de ses lancements. Toutefois, ce n’est pas une course contre la montre, et la NASA se laisse la liberté de l’arrêter s’il faut s’assurer qu’aucun ennui technique ne sera rencontré.

Avant l’invention du papier hygiénique, les Américains utilisaient des épis de maïs

…ou bien des périodiques, comme l’Almanach des fermiers par exemple, qui était conçu avec un trou afin d’être suspendu dans les toilettes extérieures. On fait avec ce qu’on a, comme on dit.

La plus minuscule guêpe de la planète est plus petite qu’une amibe

La guêpe Megaphragma mymaripenne possède toutes les parties d’un insecte (cerveau, ailes, yeux, etc.), mais elle est longue d’un cinquième de millimètre, ce qui la rend plus petite d’une amibe, constituée d’une seule cellule.

“OK” est probablement l’acronyme de mots inventés

Dans les années 1830, les gens s’amusaient à mal orthographier les abréviations. L’un des plus célèbres exemples est «All correct» (tout va bien, en anglais), qui est devenu «orl korrekt», puis «OK».

Les historiens croient qu’on doit l’utilisation aujourd’hui répandue du terme à la campagne de réélection de Martin Van Buren, surnommé «Old Kinderhook», dont les supporters de New York référaient à eux-mêmes comme le OK Club.

Les chercheurs ont déjà transformé un chat vivant en téléphone

Les chercheurs Ernest Wever et Charles Bray de Princeton ont retiré du pauvre animal son crâne et la majorité de son cerveau afin de brancher l’animal sur une source électrique. Lorsqu’ils lui parlaient dans l’oreille, le son émis pouvait être entendu via un récepteur téléphonique situé dans une autre pièce.

Cette expérience pour le moins tordue a toutefois pavé la voie au développement des implants cochléaires.

Les distributeurs de bonbons PEZ ont été créés pour aider les fumeurs à arrêter

Le créateur autrichien des distributeurs PEZ a nommé son invention en référence au mot allemand pffefferminz qui signifie «menthe».

Lors de leur création en 1927, ces menthes rondes se présentaient dans une boîte en fer, afin de protéger la réputation et la vie privée des ex-fumeurs.

http://selection.readersdigest.ca

Des scientifiques étudient une carcasse de baleine bleue en Nouvelle-Écosse


Près de Liverpool une baleine bleue s’est échouée en début mai, puis probablement morte au milieu de mars pour dérivé en Nouvelle-Écosse. Des scientifiques pratiquent la nécropsie pour connaitre la cause de son décès
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Des scientifiques étudient une carcasse de baleine bleue en Nouvelle-Écosse

 

Une scientifique découpe la carcasse avec une machette

Des scientifiques dépècent la carcasse d’une baleine bleue échouée sur la côte de la Nouvelle-Écosse.   Photo : Marine Animal Response Society

Une équipe de scientifiques dépèce une baleine bleue échouée sur la côte de la Nouvelle-Écosse dans l’espoir de déterminer comment elle est morte.

La carcasse du jeune mammifère marin s’est échouée à East Berlin, près de Liverpool, le 2 mai.

L’animal était déjà mort, à la mi-mars, quand il a été aperçu près de Port-aux-Basques, à Terre-Neuve.

La carcasse flotte à côté d'une bateau de la Garde côtière canadienne

La carcasse de la baleine bleue a dérivé pendant près de deux mois de Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse.   Photo : Marine Animal Response Society

Tonya Wimmer, directrice de la Marine Animal Response Society, un organisme de conservation des mammifères marins établi à Halifax, explique qu’il est important de savoir si la baleine est morte à cause de l’activité humaine. La baleine bleue est une espèce en voie de disparition au Canada.

Mme Wimmer ajoute que le spectacle d’une baleine bleue vivante en mer est majestueux et mémorable, mais que celui de la carcasse échouée est plutôt « horrifiant ». De plus, il s’en dégage une forte odeur nauséabonde.

Des représentants des organismes suivants sont les lieux pour la nécropsie :

  • Collège vétérinaire de l’Atlantique, de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard;
  • Marine Animal Response Society;
  • Musée du Nouveau-Brunswick;
  • Pêches et Océans Canada;
  • Réseau canadien de la santé de la faune;
  • Université Dalhousie.

Tonya Wimmer estime que la carcasse de 18 mètres pèse de 50 à 60 tonnes. Les scientifiques l’ouvrent sur toute sa longueur et emploient une excavatrice pour retirer les couches de peau, de gras et de muscles.

La pelle d'une excavatrice repose sur la carcasse

Les scientifiques emploient une excavatrice pour retirer les couches de peau, de gras et de muscles de la baleine bleue.   Photo : Marine Animal Response Society

Des échantillons d’organes seront analysés en laboratoire, ce qui devrait permettre de déterminer si l’animal était malade ou non. Le contenu de son estomac sera aussi étudié

http://ici.radio-canada.ca

Les humains risquent d’éradiquer les grands animaux marins


Il est clair que nous faisons face à des grands changements sur les écosystèmes sur terre et dans les océans. Pour le moment, ce qui est faisable rapidement est de protéger plus drastiquement les animaux marins qui risquent de disparaitre pour qu’ils puissent reprendre le dessus malgré les changements climatiques
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Les humains risquent d’éradiquer les grands animaux marins

 

Un grand requin blanc.... (ARCHIVES AP)

Un grand requin blanc.

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les humains risquent de provoquer une extinction sans précédent sur Terre en chassant de manière excessive les grands animaux marins, tout en laissant proliférer les petits et donc de bouleverser durablement les écosystèmes océaniques, ont mis en garde des scientifiques.

Pour leur étude publiée mercredi par la revue américaine Science, ils ont analysé les cinq grandes extinctions survenues sur la planète.

Cette «sixième extinction», déjà engagée, est sans pareil à cause de la propension à chasser et à pêcher les plus grandes espèces marines comme la baleine bleue, le thon rouge ou le grand requin blanc.

La disparition progressive de ces prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire est dévastatrice pour l’écologie des océans, ont prévenu ces scientifiques de l’université Stanford en Californie.

«Nous avons constaté que la menace d’extinction dans les océans aujourd’hui est fortement liée aux animaux de grande taille», a indiqué Jonathan Payne, un paléobiologiste de la faculté des sciences de la Terre de cette université.

«Cela s’explique très probablement par le fait que l’industrie de la pêche cible en priorité les plus grandes espèces pour la consommation» car c’est plus rentable, a-t-il ajouté.

Si ce phénomène n’est pas surveillé étroitement, «un grand nombre d’espèces des plus grands animaux marins finiront par disparaître», a relevé M. Payne.

Les chercheurs ont examiné 2497 groupes de vertébrés et de mollusques marins des 500 dernières années, et les ont comparés à ceux d’une période remontant jusqu’à 445 millions d’années. En se concentrant particulièrement sur les 66 derniers millions d’années.

«Nous avons analysé les collections de fossiles qui montrent clairement que ce qu’il se passe actuellement dans les océans est vraiment différents que dans le passé», a souligné Noel Heim, un chercheur membre de l’équipe du professeur Payne.

«Notre analyse indique que plus un animal est grand, plus son risque d’extinction est élevé», a précisé ce dernier.

«Les études sur les fossiles indiquent que ce phénomène n’existait pas auparavant», a ajouté Judy Skog, directrice du programme des sciences de la Terre à la National Science Foundation, qui a financé cette étude.

Extinction des mammouths

Selon elle, ces résultats devraient être pris en compte dans les décisions sur la gestion des ressources océaniques comme la pêche.

La tendance à cibler les plus gros animaux a déjà été constatée pour les espèces terrestres. Ainsi, des éléments montrent que les hommes préhistoriques sont responsables de l’extinction des mammouths et d’autres espèces de la mégafaune.

Les écosystèmes marins avaient été épargnés jusqu’à relativement récemment car les humains ne pouvaient chasser et pêcher qu’au large des côtes, faute d’avoir la technologie nécessaire pour une pêche au grand large à l’échelle industrielle.

Mais il n’est pas trop tard pour inverser la tendance si des mesures de conservation sont mises en oeuvre, ont jugé les scientifiques.

«On ne peut pas faire grand chose pour rapidement inverser le réchauffement ou l’acidification des océans, de graves menaces auxquelles il faut faire face, mais on peut modifier les traités internationaux sur la chasse et la pêche», a estimé M. Payne.

«Les populations de poissons peuvent récupérer beaucoup plus rapidement que le climat», a-t-il fait valoir.

Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures agressives de conservation des écosystèmes marins en établissant des zones protégées pouvant contribuer à la préservation des espèces menacées.

Le président américain Barack Obama vient par exemple de créer la plus grande réserve marine au monde, dans le Pacifique, qui abrite quelque 7000 espèces parmi lesquelles les baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï.

On trouve également à Papahanaumokuakea, autour de l’atoll de Midway (Hawaï) du corail noir, qui peut vivre plus de 4500 ans, record absolu pour une espèce marine.

http://www.lapresse.ca/

Des baleines victimes de collisions avec des cargos


Ce n’est pourtant pas compliqué, si on veut protéger des espèces menacées, comme la baleine bleue qui sont en danger à cause de nos habitudes, il faut faire des concessions et tout le monde y gagne
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Des baleines victimes de collisions avec des cargos

 

La carcasse d'une baleine bleue flotte au large de la Californie. Une autopsie a montré que l'animal était mort des suite d'une collision avec un navire. © Oregon State University

La carcasse d’une baleine bleue flotte au large de la Californie. Une autopsie a montré que l’animal était mort des suite d’une collision avec un navire. © Oregon State University

Marie Dias-Alves

Dans le Pacifique et l’Atlantique, chaque année, baleines bleues et navires marchands se heurtent sur les routes maritimes. Si les cargos ne sentent rien, de nombreux cétacés, eux, décèdent de leurs blessures.

Jadis chassées, elles sont aujourd’hui protégées. Pourtant, les populations de baleines bleues stagnent toujours (estimées à 10 000), quand celles des autres cétacés augmentent. Pourquoi ? Parce que les baleines bleues sont parfois percutées par des navires et qu’elles décèdent de leurs blessures, conclut une étude de l’institut des mammifères marins (MMI), aux Etats-Unis.

Cette observation découle d’un suivi par satellite, pendant quinze ans, de 171 baleines bleues au large des côtes américaines. L’étude des déplacements de cet échantillon, d’une taille sans précédent, prouve que, en dépit des lois de protections internationales et l’interdiction de la chasse industrielle, l’homme reste un danger pour le rorqual bleu.

Malgré sa taille énorme (25 m de long pour 110 t, en moyenne), nous en savons très peu sur le plus gros animal vivant de notre époque.

« Des baleines bleues sont apparues au large de la Californie au début des années 1990, raconte Ladd Irvine, biologiste marin au MMI et auteur principal de l’étude. Nous n’avions aucune idée d’où elles venaient, où elles allaient se reproduire, ou combien elles étaient. C’est pourquoi nous avons posé des balises au plus grand nombre. »

Chaque été, ces baleines s’approchent des côtes californiennes, riches en krill, pour venir se rassasier. Leurs chemins croisent alors les itinéraires maritimes empruntés par les navires qui s’arrêtent dans les ports californiens. Cétacés et bateaux s’entrechoquent, causant des dommages dans les deux camps. Des dégâts mortels côté cétacés.

En deux semaines, en 2007, trois baleines bleues ont été tuées après une collision avec un bateau.

« Impossible de savoir combien de baleines bleues sont ainsi tuées chaque année, s’attriste Ladd Irvine. Certains navires sont si imposants qu’ils ne sentent même pas qu’ils heurtent une baleine. Et le phénomène s’étend bien au-delà des eaux de Californie. »

Comment éviter ces drames? Le Canada, qui a connu le même problème, détient la solution. En 2003, l’industrie maritime a décidé de dévier l’une des routes navales menant à la baie de Fundy, très empruntée par les navires et fréquentée des baleines bleues. Il a aussi été décidé que les navires entrants et sortants de la baie devaient ralentir leur vitesse.

Résultat : ces changements ont permis de réduire les collisions entre baleines et navires de 80 %. Il existeraient environ 10 000 baleines bleues dans les océans, bien qu’aucun recensement ne soit publié.

http://www.nationalgeographic.fr