Dans le Minnesota, les oiseaux sont bourrés après avoir mangé des baies fermentées


Des oiseaux aux États-Unis, ce comportement bizarre, comme s’ils sont en état d’ivresse. Cependant, les scientifiques croient que c’est trop tôt pour des fruits fermetés (même, la sève des arbres peut être fermentée) cela pourrait aussi être une migration de masse.
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Dans le Minnesota, les oiseaux sont bourrés après avoir mangé des baies fermentées

 

Crédits : Menke Dave, USFWS

par  Dylan Kuperblum

Des oiseaux qui trébuchent de leurs branches d’arbre, qui s’écrasent contre des pare-brises ou qui ne s’envolent pas quand vous vous en approchez, c’est possible. 

À Gilbert, un village de 1 800 personnes dans le Minnesota, le chef de la police, M. Techar a dû publier un message sur Facebook afin de rassurer les habitants :

 « Pas la peine d’appeler la police si vous croisez le chemin d’oiseaux en état d’ébriété. Il semblerait qu’ils aient mangé des baies fermentées à la suite d’une gelée précoce ».

Certaines seraient devenues un peu plus « corsées » que la normale, comme l’expliquait le New York Times, le 7 octobre dernier.

Néanmoins des scientifiques, comme Laura Erickson, restent sceptiques quant au fait que cette « débauche » soit le pure le produit de l’ivresse. Selon eux, il est trop tôt pour que les baies aient déjà fermenté. Si les oiseaux s’écrasent sur des vitres, c’est plutôt en raison d’une importante migration saisonnière dans la région. Après de nombreuses réaction de la part des villageois, le chef Techar a déclaré que ces derniers auraient peut-être pris son post Facebook un peu trop au sérieux et s’est donc empressé d’ ajouter :

« Il n’existe aucune preuve réelle que ces oiseaux sont saouls », et de plaisanter : « Je n’ai pas eu l’occasion de leur faire subir un alcootest ».

Kenn Kaufman, qui écrit pour Audubon, une revue qui lutte pour la protection des volatiles, s’est dit plus convaincu par l’explication selon laquelle le nombre d’oiseaux s’écrasant sur les fenêtre est en augmentation, car une migration de masse a fait grossir leurs rangs. Il soutient tout de même que le phénomène des « oiseaux bourrés » existe. En mangeant des baies peut-être, mais surtout en se nourrissant de la sève des arbres, fermentée elle aussi. Pour Erickson, si ces oiseaux se révèlent en effet éméchés, la solution serait de les emmener dans un centre de réhabilitation de la faune, où ils recevraient de la nourriture et de l’eau pour les aider à « se dégriser. » 

Contrairement aux résidents du village, les scientifiques ne se bidonnent pas de cette situation et comparent même l’état de ces pauvres oiseaux à l’état d’un enfant qui sortirait d’une opération dentaire. Pas cool.

https://www.ulyces.co/

Le changement climatique pousse les grizzlys à manger des baies plutôt que des saumons


Les changements climatiques touchent tout le monde, même les animaux. Le grissly n’est pas une exception. Alors que les baies qu’ils préfèrent arrivent un peu plus tôt, en même temps que la fraie du saumon. Ces ours vont préférer manger les baies pour prendre plus de poids, quand la saison est finie, les saumons sont parties, donc une perte de protéines variées pour affronter les mois d’hiver
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Le changement climatique pousse les grizzlys à manger des baies plutôt que des saumons

 

Grizzly Bear Cubs | Denali National Park and Preserve via Flickr CC License by

Grizzly Bear Cubs | Denali National Park and Preserve via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

Repéré sur The Atlantic, The Telegraph

En Alaska, ces gros mammifères ont dû faire un choix.

 

Des grizzlys qui délaissent des saumons pour des baies de sureau: l’anecdote a de quoi surprendre, mais c’est ce qu’ont constaté deux chercheurs en écologie de l’université d’Oregon State dans leur étude de ces mammifères de l’île de Kodiak en Alaska. En 2014 et 2015, ils ont remarqué qu’alors que les saumons remontaient les courants dans leur direction, les animaux n’étaient pas sur place. Au lieu de ça, les quinze grizzlys pucés se trouvaient dans les collines en train de manger des baies de sureau, explique IB Times.

«C’est un peu comme si le petit-déjeuner et le déjeuner étaient servis en même temps, et qu’il n’y a rien à manger jusqu’au dîner, résume l’un des deux chercheurs. Il faut choisir entre l’un et l’autre parce que l’on ne peut pas tout manger en même temps.»

D’habitude, les grizzlys mangent les saumons, puis s’attaquent aux baies quand elles sont mûres.

Mais avec le réchauffement climatique, les baies arrivent plus tôt à maturité et «quand les deux sont au menu au même moment, les grizzlys choisissent les baies», poursuit The Atlantic.

Problèmes à venir

 

Le choix pourrait sembler illogique, puisque les saumons contiennent «plus d’énergie» mais en réalité, les saumons étant trop riches en protéines, ils font perdre du poids, alors que les sureaux de montagne «contiennent à peu près la quantité optimale de protéines, et en se concentrant sur cette source de nourriture, les grizzlys prennent du poids aussi vite que possible».

Pour autant, ceci n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les grizzlys, ceux-ci étant généralement habitués à avoir différentes sources de nourriture.

«Si les baies mûrissent plus tôt, ça peut être une bonne chose, mais une fois que c’est fini, les grizzlys auront manqué la période des saumons.»

Malgré tout, les auteurs de l’étude estiment que les grizzlys s’en sortiront peut-être en se nourrissant des cadavres de saumons. Mais ces animaux ne sont pas les seuls touchés par cette arrivée plus soudaine des baies, conclut l’étude des chercheurs citée par le Telegraph.

«Les grizzlys sont passés des saumons aux sureaux, ce qui a perturbé un lien écologique qui fertilise habituellement les écosystèmes terrestres, et génère un plus fort taux de mortalité des saumons.»

D’autant que si la tendance qui veut que les baies arrivent à maturité en moyenne deux jours et demi plus tôt chaque année, d’ici 2070, les deux périodes se chevaucheront parfaitement. Et les carcasses de poissons ne seront plus là pour enrichir le sol, et nourrir d’autres espèces d’animaux, qui mangent les restes laissés par les grizzlys.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 12 aliments frais à conserver séparément


Je ne suis pas si pire, je fais presque toutes les recommandations pour la conservation des fruits et légumes, mais j’ai quand même appris beaucoup de choses intéressantes
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12 aliments frais à conserver séparément

Vous revenez de l’épicerie avec votre panier plein de beaux fruits et légumes frais, mais quelques jours plus tard, ils font grise mine. Voici quelques règles de conservation à adopter pour que vos aliments restent frais plus longtemps.

BY LISA MARIE CONKLIN

Laisser les concombres à part

De nombreux fruits et aliments frais – tomates (eh oui, c’est un fruit), bananes et melons – produisent du gaz éthylène, un agent de mûrissement qui accélère leur détérioration. Les concombres sont super sensibles au gaz éthylène ; il leur faut donc un endroit où leur mûrissement ne sera pas accéléré. Il vaut même mieux les laisser sur le comptoir de la cuisine plutôt que dans le tiroir à légumes du frigo. Si vous tenez absolument à ce que vos concombres restent au frais, vous pouvez les conserver pendant quelques jours au réfrigérateur mais, loin des fruits.

Traitez les fines herbes comme des fleurs

Si vous cherchez à consommer moins de sel ou à relever le goût de vos plats, pensez aux herbes aromatiques, mais ne vous contentez pas de les mettre au réfrigérateur.

« Conservez-les comme si elles étaient des fleurs fraîchement coupées », nous dit Dana Tomlin, directrice des produits frais à la Wheatsville Food Co-op d’Austin (Texas).

Pour commencer, séchez bien les feuilles. Ensuite, coupez le bout des tiges et placez les herbes debout dans une tasse ou un pot Mason avec de l’eau. La plupart des fines herbes se conservent bien de cette façon au réfrigérateur pendant deux semaines. Pour sa part, le basilic préfère rester à température ambiante, toujours dans un pot rempli d’eau. Quand l’eau devient trouble, jetez-la et remplacez-la.

Pas de courges ni de citrouilles avec les pommes et les poires

Les courges et les citrouilles se gardent longtemps, mais il ne faut les placer ni avec des pommes, ni avec des poires ou d’autres fruits en train de mûrir. Selon l’Oregon State University Extension Service, les courges vont jaunir et ne plus devenir bonnes. Les courges et les citrouilles se conservent à 10-13 °C (50-55 °F) : c’est un peu plus frais que la température d’une pièce, mais moins que le frigo. Les grosses citrouilles et courges tiendront jusqu’à six mois, les plus petites, trois mois.

Mettez les légumes racines en sacs

Les carottes, les patates douces, les choux-raves, les betteraves et les oignons contiennent énormément de nutriments apportés par le sol. Pour retenir ces nutriments bons pour la santé, placez les légumes racines dans un endroit frais et humide, à l’abri de la lumière. Une cave à légumes ou une chambre froide sont idéales, mais qui en possède ? L’autre option, selon ohmyveggies.com, consiste à placer ces légumes dans un sac en papier ou en plastique dans le tiroir à légumes. Si vous les mettez tels quels dans le tiroir à légumes, ils vont se ramollir et moisiront plus rapidement.

Un bain au vinaigre pour les baies

Les petits fruits moisissent vite : les spores de moisissure s’installent facilement dans leurs replis. Dana Tomlin conseille de ne pas les laver jusqu’au moment de les manger, car l’humidité favorise la moisissure. Mais si vous achetez chez Costco une cagette de baies, vous prolongerez leur vie de plusieurs jours en les plongeant dans une solution composée d’1 tasse de vinaigre et de 3 tasses d’eau. Puis, mettez-les rapidement dans une passoire et rincez-les en douceur. Le vinaigre empêche la croissance des moisissures. Séchez-les bien, sur de l’essuie-tout, ou en mettant de l’essuie-tout dans l’essoreuse à salade et en tournant lentement. Placez-les ensuite, sans les tasser, dans un contenant à trous ou dans une boîte dont vous laisserez le couvercle partiellement ouvert.

Séparez les pommes des oranges

Ces deux fruits ne s’entendent pas. Ils sont les meilleurs amis du monde dans les peintures de natures mortes, mais des ennemis jurés au réfrigérateur. Les fruits émettent du gaz éthylène, un agent de mûrissement qui entraîne la dégradation des produits qui les entourent, nous explique le chef Matthew Robinson auteur de The Culinary Exchange. Mettez les pommes au réfrigérateur si vous voulez les conserver. Quant aux oranges, elles seront placées dans un filet, pour que l’air circule (un sac de plastique les fera moisir), mais loin des pommes.

Détachez les bananes

Une grappe de bananes, c’est beau à voir, mais elles vont toutes mûrir en même temps et vous allez devoir les manger en deux jours ou jeter celles qui sont abîmées. Voici la solution : détachez-les les unes des autres. Gardez-en quelques-unes sur le comptoir et mettez les autres au réfrigérateur pour retarder leur mûrissement. Si vous avez raté votre coup, et qu’elles sont tachetées, confectionnez un pain ou une crème glacée aux bananes. Les bananes sont aussi bonnes pour la santé de votre peau : écrasez-les en purée pour un masque facial.

Ne mélangez pas pommes de terre et oignons

Les pommes de terre et les oignons rôtis ensemble sont un délice, mais ne les conservez pas côte à côte, car les pommes de terre vont se perdre.

« La meilleure façon, c’est de les placer dans un panier qui laisse passer l’air, dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, recommande Dana Tomlin. Vous pouvez les mettre dans un sac en papier, mais elles ne doivent pas se trouver dans une boîte ou un endroit où se produit de la condensation, car autrement elles ramolliront et vous les perdrez. »

Le meilleur ami de l’oignon, c’est l’ail. Ils se conservent très bien ensemble. Placez-les dans un endroit bien ventilé et gardez la tunique (la fine couche supérieure) de l’ail intacte jusqu’à l’utilisation de celui-ci.

Faites mûrir les avocats près des bananes

Selon l’étude conduite en 2017 par Pollock Communications et le magazine Today’s Dietitian, l’avocat occupe le deuxième rang sur la liste des 10 super aliments de 2017. Comme il est cher, il faut l’entreposer correctement.

« Vos avocats ne sont pas assez mûrs ? Placez-les sur le comptoir près des bananes. Les gaz qu’émettent celles-ci vont favoriser leur maturation, dit Dana Tomlin. Pour conserver un avocat, mettez-le au réfrigérateur pour ralentir son sa maturation. »

S’il vous arrive d’en mettre dans un sandwich et qu’il vous en reste, Dana Tomlin suggère de placer l’avocat coupé avec son noyau dans un contenant hermétique, accompagné d’un petit morceau d’oignon.

Les tomates détestent le frigo

À moins que ce ne soit le frigo qui déteste les tomates!  Une tomate fraîche du jardin est tout simplement délicieuse, mais si elle passe du temps au réfrigérateur, elle ramollit et perd son goût. Par contre, une tomate entamée doit aller au frigo pour ralentir la croissance de bactéries nocives. Selon eatright.org, on peut garder des tomates au réfrigérateur pendant deux ou trois jours. Mais les tomates mises à température ambiante ont tellement meilleur goût ! Alors, si c’est possible, laissez-les sur le comptoir.

À l’eau… les carottes, cèleris et asperges

Une branche de céleri croquante avec un peu de beurre d’arachide est une valeur sûre en matière de collation. Et si vous y ajoutez quelques raisins secs… miam ! Mais le céleri ne doit pas être mou ! Ne le mettez donc jamais dans du plastique : le gaz éthylène que ce légume produit ne pourrait pas s’échapper. Conservez le céleri dans du papier d’aluminium. Après chaque usage, réenveloppez-le bien serré. Autre possibilité : si vous voulez qu’il soit toujours prêt à être croqué : découpez-le en bâtonnets que vous mettrez dans l’eau dans un contenant hermétique.

Vous pouvez également conserver les bâtons de carottes dans un contenant d’eau. Pour les asperges, laissez les élastiques qui entourent leurs tiges en place, et ôtez les bouts fibreux car ils sont durs de toute façon. Placez-les, queue en bas, dans un grand verre avec 2 à 3 centimètres d’eau.

Réfrigérez très peu le blé d’Inde

La meilleure façon de consommer ce délice estival c’est de le manger le plus frais possible. Si vous ne pouvez pas le manger aussitôt, mettez-le au réfrigérateur mais pour peu de temps.

« Conservez alors l’enveloppe (les spathes) des épis pour maintenir l’humidité », nous recommande Dana Tomlin.

Ne mettez pas les épis dans un sac en papier ou en plastique. Déposez-les à l’avant du frigo, là où la température est moins froide.

« Les grains vont perdre leur humidité si on laisse le blé d’Inde à une température trop basse », ajoute-t-elle.

http://selection.readersdigest.ca/

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Le Saviez-Vous ► Les 7 plantes les plus dangereuses du monde


Des plantes qui peuvent être attirantes, mais leurs fruits, leur sève ou leur graine peut être très toxique
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Les 7 plantes les plus dangereuses du monde

 

Les baies d’Actae pachypoda sont toxiques. © Creative Commons

Les baies d’Actae pachypoda sont toxiques. © Creative Commons

Par Lise Loumé

Si certaines plantes sont connues pour leurs vertus curatives, d’autres le sont pour… leur toxicité. Ces dernières peuvent entraîner de graves conséquences pour la santé, voire conduire au décès.

 

Certaines plantes sont connues pour leurs vertus curatives. La caroube, par exemple, dont les graines brunes contenues dans une cosse en forme de haricot plat constituent un excellent antidiarrhéique. On extrait des molécules contenues dans le gingko biloba (nommé également l’abricotier d’argent) pour synthétiser des médicaments contre les varices, les crampes et les hémorroïdes. La Belladone, connue sous le nom de belle dame, cerise enragée ou morelle furieuse, possède des baies noires dilatant les pupilles et entrant dans la composition de collyres. Mais cette dernière ne doit surtout pas être utilisée en dehors d’une préparation pharmaceutique, car elle peut se révéler autant salvatrice que toxique. En effet, ses baies noires contiennent une substance nommée atropine et paralysant les voies respiratoires, conduisant parfois au décès de l’individu. Certaines plantes se révèlent ainsi très toxiques pour l’homme. Et si l’on a pris l’habitude de vérifier systématiquement les champignons ramassés dans nos contrées avant de les consommer, l’on oublie parfois de surveiller quelles baies les plus jeunes ingurgitent lors d’une ballade en forêt. Afin de ne prendre aucun risque, découvrez les plantes (présentes dans nos contrées ou exotiques) les plus dangereuses pour l’homme dans notre diaporama ci-dessous.

Le Pois rouge

Le Pois rouge (Abrus precatorius) est un arbuste originaire d’Indonésie et se trouve notamment en Amérique du Sud. Contenant un poison nommé « abrine », la graine s’avère hautement toxique, voir mortelle. Les graines furent même autrefois utilisées en Inde pour faire des flèches empoisonnées et au VietNam pour… se suicider. © Creative Commons

La berce du Caucase

Présente en Europe (aussi au Canada ndlr) et considérée comme une espèce invasive, la berce du Caucase (ou Heracleum mantegazzianum) peut mesurer entre 2 et 5 mètres de haut. Sa sève contient des toxines qui, activées par la lumière, provoque des inflammations et brûlures de la peau. Les cloques peuvent même atteindre la taille d’une pomme de terre ! © ARDEA/MARY EVANS/SIPA

L’Aconitum napellus

Réparties dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord, les Aconits sont pratiquement toutes toxiques. L’Aconitum napellus, aussi appelée la reine des poisons, serait la plus toxique : ingérer 1 à 3 grammes de sa racine pourrait entraîner la mort dans l’heure qui suit. © Creative Commons

La Ciguë tachetée

Elle est connue pour avoir servi de poison au philosophe grec Socrate, condamné à mort. Présente en Europe, la Ciguë tachetée (aussi nommée Grande Ciguë) est une plante très toxique, pouvant entraîner la paralysie temporaire de la moelle épinière, un ralentissement du cœur, des convulsions, le délire et finalement la mort par arrêt respiratoire. © Creative Commons

La Belladone

La Belladone (Atropa belladonna), aussi appelée Belle Dame, Bouton-noir ou Cerise du diable, peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent de l’atropine, substance agissant sur le système nerveux et paralysant les voies respiratoires (ce qui peut entraîner la mort de l’individu). Elle était jadis associée à la magie noire. Bien dosée, la belladonne peut toutefois servir de calmant et d’antidouleur. © Karelj / Creative Commons

Les baies d’Actae pachypoda

Présente dans l’ouest et le centre du Québec, les baies d’Actae pachypoda contiennent des toxines qui peuvent avoir un effet sédatif immédiat sur le tissu musculaire du coeur, pouvant ainsi conduire à un arrêt cardiaque. © Creative Commons

Le laurier-rose

Le laurier-rose (Nerium oleander), arbuste présent dans nos jardins, est toxique puisqu’il recèle des molécules appelées hétérosides cardiotoniques, capables de ralentir le rythme cardiaque et de diminuer la résistance artérielle. L’ingestion d’une seule feuille peut être mortelle. © Creative Commons

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Des ours polaires vivent la famine


Les ours blanc une fierté de la nature canadienne semble en dangereuses difficultés .. Les glaces tardent a se solidifier pour supporter leur poids lors des excusions sur les eaux froides dans le but de se nourrir .. Sans glace, c’est la famine qui les guettent
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Des ours polaires vivent la famine

Des ours polaires vivent la famine

Les ours n’ont pas été en mesure de se déplacer sur la glace pour chasser avant la fin novembre, et certains ont dû se résoudre à se nourrir dans d’anciennes décharges aux alentours de Churchill, au Manitoba.

Photo: Jonathan Hayward, PC

La Presse Canadienne
Winnipeg

Des experts soutiennent que la tardive formation de la glace hivernale cette année dans la baie d’Hudson a mené certains ours polaires au bord de la famine.

Les ours n’ont pas été en mesure de se déplacer sur la glace pour chasser avant la fin novembre, et certains ont dû se résoudre à se nourrir dans d’anciennes décharges aux alentours de Churchill, au Manitoba.

David Barber, l’un des plus importants chercheurs de l’Arctique, a déclaré que les ours polaires avaient perdu six semaines de temps de chasse sur la glace en raison des changements climatiques. Il ajoute que la baie ne gèle souvent pas avant le début de décembre, et fond rapidement au printemps.

«Les ours se placent le long de la côte, en attendant que la glace se forme», explique M. Barber, qui occupe la Chaire de recherche canadienne en sciences de l’Arctique de l’Université du Manitoba.

«En gros, ils sont tous en train de mourir de faim. Ils en sont rendus à leur limite biologique.»

Les ours polaires ont besoin de la chasse hivernale pour accumuler assez de graisse afin de passer à travers les mois maigres de l’été, sur la terre ferme. Les ours perdent environ un kilogramme de gras par jour lorsqu’ils ne sont pas sur la glace. En tenant compte du fait qu’ils ne sont quelques fois pas sur la glace pendant des périodes allant jusqu’à 150 jours, ils peuvent maigrir d’au moins 100 kilos. Certaines bêtes sont ainsi émaciées lorsque les temps froids reviennent.

Peter Ewins, du Fonds mondial pour la nature, soutient qu’il a aperçu des ours polaires affamés lors d’une visite à la mi-novembre, et que la population est en danger.

Le Canada abrite environ les deux tiers de la population mondiale d’ours polaires, mais des experts croient que les changements climatiques pourraient mener à l’extinction de la population de la baie d’Hudson d’ici quelques décennies.

«Nous ne nous attendons pas à ce que la situation dans la baie revienne à ce qu’elle était dans les années 1970», a prédit M. Barber.

«Nous nous attendons plutôt à ce qu’elle continue de se détériorer.

«Si les ours ne peuvent pas retourner sur la glace avant la fin novembre ou le début décembre en ce moment, d’ici 20 ans, le délai aura allongé de trois semaines. Ils sont actuellement au maximum de leur capacité de se nourrir à l’intérieur de cette période.»

Daryll Hebman, responsable régional de la vie sauvage travaillant pour l’organisme Manitoba Conservation, a déclaré avoir examiné les températures dans le Nord et a constaté qu’elles n’avaient pas encore chuté sous les -40 degrés. Or, ce niveau est selon lui crucial pour solidifier la glace et la rendre sécuritaire pour la chasse.

http://www.cyberpresse.ca