Le Saviez-Vous ► Non, la peste n’est pas une maladie du passé


Nous entendons rarement parler de la peste qui a fait temps de mort à travers le monde, souvent, c’est l’histoire de la maladie, pourtant la peste existe toujours surtout dans les pays plus pauvres. En plus, la maladie qui se transmet généralement par les puces à évoluer pour la transmission, par des animaux que des humains mange. La peste peut-elle revenir en force ? Avec les changements climatiques, la mondialisation et un vaccin indisponible, les risques augmentent
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Non, la peste n’est pas une maladie du passé

2017, la peste a fait plus de cinquante morts à Madagascar, pour un demi-millier de personnes touchées. Cette maladie, que l’on sait très bien combattre, sévit toujours, notamment dans des pays d’Afrique, et est considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce que montrait nettement une étude parue en 2013 sur la période 2000-2009.

Article d’Agnès Roux

Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies de choléra et de polio qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.

Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, la peste est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie, appelée peste de Chine, a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.

Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

Représentation d’un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP

La peste et ses vagues meurtrières

C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d’origine suisse, a isolé le bacille de la peste (appelé ensuite Yersinia pestis), sur des cadavres d’Hommes et de rongeurs. Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes comme une forte fièvre, des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire et la peste septicémique, sont quant à elles presque systématiquement fatales.

Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin, mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0

La peste : une maladie loin d’avoir disparu

Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.

La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.

Des recherches sont encore nécessaires

Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent le germe infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.

Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence de vaccin et la résistance aux antibiotiques de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.

https://www.futura-sciences.com

Fonte du pergélisol en Russie: l’anthrax contamine 21 personnes


Nous voyons de plus en plus les conséquences des changements climatiques dans le monde. En Sibérie, un coin de la Russie reconnu pour son climat difficile, a un été particulièrement très chaud et des bactéries en dormance sous la gelée depuis des dizaines d’années se réveillent et provoque des épidémies chez l’homme et les rennes
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Fonte du pergélisol en Russie: l’anthrax contamine 21 personnes

 

C'est dans le district autonome de Yamalo-Nenets qu'a... (Photo Sergei Karpukhin, archives Reuters)

C’est dans le district autonome de Yamalo-Nenets qu’a ressurgi la maladie du charbon qui a infecté plusieurs personnes et tué plus de 2300 rennes. Sur cette photo, un garçon se tient devant un troupeau de rennes dans une région adjacente.

PHOTO SERGEI KARPUKHIN, ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
MOSCOU

La maladie du charbon, ou anthrax, a contaminé au moins 21 personnes dans le Grand Nord russe dont un enfant qui est mort, la fonte du pergélisol libérant des bacilles mortels piégés dans le sol, ont rapporté mardi les autorités locales.

« Malheureusement, le diagnostic a été confirmé pour 20 personnes » actuellement hospitalisées, a déclaré à l’agence de presse russe RIA Novosti une porte-parole de la région de Yamalo-Nenets, Natalia Khlopounova.

Par ailleurs, un garçon de 12 ans est mort lundi de cette maladie mortelle, dont aucun cas n’avait été constaté depuis 75 ans dans cette région située à 2000 kilomètres au nord-est de Moscou et peuplée en partie de populations nomades.

Un été anormalement chaud, avec des températures dépassant les 35 degrés Celsius, a fait fondre le pergélisol, les sols gelés du Grand Nord, et exposé selon les autorités un cadavre de renne infecté.

« Les spores d’anthrax se conservent dans le pergélisol pendant plus d’un siècle », ont expliqué les services sanitaires.

La maladie du charbon, ou anthrax, est une infection aiguë qui touche aussi bien l’animal que l’homme. La bactérie (Bacillius anthracis) existe dans la nature et est aussi considérée comme une arme bactériologique, car elle peut être facilement disséminée sous forme de spores. Elle est mortelle, à moins de prendre des antibiotiques très rapidement.

La ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, s’est rendue dans la région, placée sous quarantaine depuis une semaine après l’infection par l’anthrax des troupeaux de rennes d’au moins neuf éleveurs nomades.

Elle a rendu visite aux personnes contaminées, dont une famille « qui a mangé de la viande de renne crue et bu son sang », a indiqué Natalia Khlopounova, précisant qu’il s’agissait d’une coutume des populations nomades.

Au total, 90 personnes restent hospitalisées dans la principale ville de la région, Salekhard, pour limiter les risques de contagion dans la population.

Le ministère de la Défense a annoncé avoir envoyé plus de 200 spécialistes, avec hélicoptères et drones, pour décontaminer la zone et brûler les cadavres des animaux infectés.

Près de 160 éleveurs de rennes nomades ont été évacués et plus de 2300 rennes contaminés sont morts.

http://www.lapresse.ca/

Une épidémie d’anthrax en Sibérie tue 1500 rennes avec la fonte du permafrost

 

EPIDEMIE ANTHRAX

Une épidémie d’anthrax touche des troupeaux de rennes en Sibérie, certainement à cause de la fonte du permafrost (image d’illustration) | AFP

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozière

SCIENCE – Une des conséquences du réchauffement climatique est la fonte du permafrost, ce sol éternellement gelé, que l’on trouve notamment au Groenland, en Alaska ou encore en Russie. En Sibérie, notamment, la fonte de cette couche de glace sur laquelle pousse la terre provoque la libération de gaz, tel le méthane, et crée des cratères dans le sol ou encore des bulles incroyables.

Si ces gaz représentent un danger à long terme pour le climat, le sol sibérien commence à libérer d’autres substances très dangereuses. Ainsi, depuis une semaine, au moins 1500 rennes ont été tuées dans la péninsule de Yamal, intoxiquées par de l’anthrax, rapporte le Washington Post.

63 personnes ont été placées en quarantaine et 40, pour la plupart des enfants,hospitalisées de manière préventive, précise le site pro-Kremlin RT. L’état d’urgence a été déclaré lundi 25 juillet par le gouverneur de la région. Depuis, des militaires sont arrivés sur place pour décontaminer la zone, notamment en enlevant les carcasses des animaux morts à cause de l’anthrax, toujours selon RT.

Une carcasse contaminée vieille de 75 ans décongelée

C’est la première fois que l’anthrax tue de cette sorte en Sibérie depuis 1941. Selon NBCNews, l’origine de l’épidémie serait due à une carcasse de renne vieille de plusieurs décennies. Celle-ci aurait été décongelée avec la fonte du pergélisol (permafrost) sibérien.

Il faut dire que l’été en Sibérie pour ce mois de juillet a été extrêmement chaud: 35°C contre 17°C en moyenne. Une température qui a d’ailleurs affaibli les rennes, précise le site. L’anthrax arrive à survivre à des températures très faibles, dans une sorte d’hibernation. Puis, quand celles-ci remontent, les bactéries redeviennent infectieuses.

Le Washington Post précise que d’autres épidémies sont possibles. En 2011, deux chercheurs russes ont travaillé sur le risque posé par le réchauffement climatique et la fonte du pergélisol sur une résurgence de contamination à l’anthrax. Ceux-ci rappelaient que quelque 200 cimetières d’animaux à l’est de la péninsule de Yamal étaient contaminés par l’anthrax et que la bactérie pouvait survivre plus de 100 ans dans le sol gelé.

http://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: une histoire de vampire


La phtisiatrie est une spécialité médicale disparue de nos jours. Cette infection mortelle à été aussi comparée au vampirisme à cause de certains symptômes tel que le teint pâle, les yeux rouges, le sang … Au cours des siècles cette maladie a connue d’autres noms et aujourd’hui, on la connaît sous le nom de tuberculose
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Il était une fois la maladie: une histoire de vampire

 

Omniprésente depuis le début de l’histoire humaine, à ce qu’il semble, on croyait l’avoir enfin vaincu définitivement avec l’arrivée des antibiotiques au début des années 1950. Mais à la lueur des nouvelles données statistiques, il semble bien que la tuberculose n’ait effectué qu’un repli stratégique puisqu’elle fait un retour en force, avec des souches multi-résistantes, ayant tué près de 2 millions de personnes dans le monde en 2011 selon l’OMS.

Il faudra certainement encourager les chercheurs des milieux universitaires et pharmaceutiques à se lancer à la recherche de nouveaux médicaments pour combattre ce fléau qui revient hanter notre société.

La tuberculose : une proche cousine du vampirisme

Au Moyen-âge et jusqu’au début de l’ère industrielle, la tuberculose était apparentée au vampirisme. Le teint pâle, la faible température corporelle et les yeux rougis très sensibles à la lumière des personnes atteintes faisaient penser aux représentations des vampires dans le folklore populaire. De plus lorsqu’une personne en mourrait, bien des membres de sa famille se mettaient à dépérir, comme si le mort se nourrissait de leur énergie et les entrainait avec lui dans l’éternité.

La tuberculose dans l’histoire

Des restes de bovins datant d’il y a près de vingt mille ans présentaient des lésions typiques de la tuberculose. La bactérie d’alors venait-elle d’un ancêtre commun à l’homme et à l’animal ou avait-elle été transmise de l’un à l’autre ? Le mystère demeure entier.

Mais on observe que depuis que la fréquence de la maladie a diminué chez l’homme, elle a aussi baissé chez l’animal. Plusieurs médecins anciens en ont fait une excellente description. Ainsi pour Hippocrate, qui avait appelé la maladie : phtisie, terme grec qui signifiait dépérissement, la maladie consistait en un amaigrissement progressif, une langueur envahissante, de la toux et la présence de sang dans les crachats.

Un autre médecin, Arétée de Cappadoce, en fait une description semblable :

«il suffit, en effet, et même un homme du peuple ne s’y tromperait pas, de voir une personne pâle et décharnée, poursuivie par une toux continuelle, pour pouvoir prononcer et même sans beaucoup de risque de se tromper, qu’elle est Phtisique.»

Les divers noms de la tuberculose

Une maladie aux multiples appellations, tel aurait pu être le titre de cet article. Le terme phtisie vient des grecs anciens et signifiait dépérissement. Cette appellation donna suite à une spécialité médicale disparue de nos jours : la phtisiatrie.

Au milieu du XVIème siècle, Girolamo Fracastoro, médecin, philosophe et poète italien nomme le germe responsable selon lui de la tuberculose : seminaria contigionis (semence contagieuse). Plus tard apparut le nom de consomption puisque le germe semblait consumer lentement le malade de l’intérieur. On utilisa aussi écrouelles qui désigne spécifiquement une forme d’adénopathie tuberculeuse mais dont le terme popularisé engloba toutes les formes de tuberculose. Le mot vient du latin scrofus qui signifie truie pour exprimer l’aspect dégoutant des symptômes.

Selon la légende, les rois de France auraient eu le don de guérir par le toucher les écrouelles. Ici, on utilisa aussi le terme poitrinaire parce que le mal venait de la poitrine et que ceux qui en souffraient avaient la poitrine complètement décharnée.

Et les traitements

Quant aux traitements, ils étaient souvent fantaisistes et la mort semblait la seule issue sauf pour les rares guérisons spontanées. Né en 23 après Jésus-Christ, Pline l’Ancien propose comme remèdes possibles : le foie de loup pris dans du vin mince, le lard d’une truie qui a été nourrie d’herbe, ou la chair de l’ânesse prise dans le bouillon. (Référence : Pline l’Ancien, Histoire naturelle , Livre XXX, Traitant des autres remèdes fournis par les animaux, chapitre L, Pour la phtisiaris, et remèdes divers)

Les incantations étaient aussi à la mode. Ainsi en Inde, on suggérait celle-ci :

«Ô Fièvre, avec ton frère la Consomption, avec ta sœur la Toux, va-t’en frapper les gens d’en-dessous».

 En France au Moyen-âge, on implorait les «Saints Guérisseurs» dont Saint Malo ou Saint Marcoul.

On attribuait aux rois un pouvoir «de toucher» capable de guérir les maladies. Puis à la Renaissance, le régime lacté était à la mode. Voici ce qu’en dit Charles Coury dans son livre La tuberculose à travers les âges :

«Le lait de femme était particulièrement recommandé et devait être consommé à la tétée. La nourrice, de préférence jeune et agréable, partageait au besoin le lit du malade, malgré les risques de contagion et les autres inconvénients, aisément imaginables, qui pouvaient en résulter».

Force est de l’admettre : la pénicilline sera plus efficace.

De tous temps, le changement d’air a toujours été favorisé. Certains recommandaient des séjours à la campagne, d’autres à la mer et d’autres à la montagne. Dès le milieu du XIXème siècle, les premiers sanatoriums ouvrent leurs portes, d’abord en Allemagne, puis dans les autres pays européens.

La situation au Québec au début du XXe siècle

Le premier sanatorium au Canada fut construit à Muskoka en Ontario en 1897. Au Québec, ce fut celui de Ste-Agathe-des-Monts dans les Laurentides. Dans les années 1910, un médecin de l’Hôtel-Dieu de Québec, le Dr Arthur Rousseau, inaugura la Société de patronage de l’Hôpital des tuberculeux de Québec qui déménagea à Ste-Foy et devint un sanatorium sous le nom d’Hôpital Laval.

Puis en 1926, des cendres de l’ancien Hôpital des incurables à Cartierville, naquit l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal dédié au traitement des tuberculeux. Avec la montée de l’urbanisation dès le début du vingtième siècle, les nouveaux citadins s’entassent dans des logements insalubres, ce qui, bien sûr, constitue des conditions favorables à la contagion par la tuberculose.

Mais l’arrivée de la grande crise économique retardera la construction de nouveaux sanatoriums. Par ailleurs ces derniers, même s’ils étaient souvent situés dans des sites enchanteurs, avaient bien mauvaise réputation au niveau de la population qui les considérait plutôt comme un lieu duquel on ne revenait pas…

Plus près de nous

En 1923, Bernadette Codebecq, âgée d’à peine 40 ans, décède des suites de la tuberculose. L’aîné de sa famille qui comptait huit enfants est alors âgé de 19 ans et décide de se diriger en médecine. Avec toute la fougue et l’idéalisme dont est capable un jeune homme doué de cet âge, il veut participer à la lutte contre cette infection. Et il le fera. Ainsi en 1931, on le retrouvera à Paris auprès des professeurs Calmette, Guérin, Nègre et Ramon. Il sera l’un des premiers en Amérique à démontrer l’efficacité et l’innocuité du vaccin BCG dans la prévention de la tuberculose. Puis il fondera un institut de recherche qui portera son nom. Il s’agit bien entendu du docteur Armand Frappier.

Histoire moderne de la tuberculose en quelques dates :

  • 1882 : Le médecin allemand Robert Koch découvre le bacille à l’origine de la tuberculose qui, en Europe, est alors responsable d’un décès sur sept.
  • 1886 : Vittorio Cavagnis tente sans succès une première vaccination.
  • 1890 : Kock présente un remède la tuberculine qui s’avéra plutôt utile pour diagnostiquer la maladie.
  • 1894 : Carlo Forlanini, un médecin italien, propose la première technique invasive pour traiter la tuberculose : le pneumothorax artificiel intrapleural.
  • 1895 : Wilhelm Röentgen découvre les rayons X qui deviennent dès lors l’outil de dépistage numéro 1.
  • 1900 – 1920 : Nombreuses tentatives infructueuses de vaccination ou de produits thérapeutiques: le bovovaccin de Behring, le sérum de Marmorek, le sérum de Maragliano, les sérums de Richet et Spahlinger et les essais de Friedmann et de Spahlinger.
  • 1921 : Premier vaccin efficace, celui mis au point par Albert Calmette et Camille Guérin : le BCG
  • 1925 : Début des premières vaccinations à Montréal
  • 1948 : Début de la vaccination systématique des élèves au Québec.
  • 1970 : Les vaccinations obligatoires disparaissent graduellement des divers pays occidentaux.

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