Le Saviez-Vous ► Quelle est l’origine des dragons ?


Les dragons sont d’origines multiples de divers pays. Ils font partie des mythes et légendes tantôt positifs, tantôt négatifs. Dans le monde imaginaire, ils ont été des gardiens, des ennemis ou bien des divinités.
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Quelle est l’origine des dragons ?

 

par Mathilde Secci, rédactrice web

Le dragon est une créature mythique très présente dans l’imaginaire collectif. Il est très prisé par les auteurs de l’imaginaire, tels que Tolkien, George R. R. Martin ou J.K. Rowling. Il est parfois perçu comme sage et protecteur, ou au contraire comme agressif et cupide.

Puisqu’il est présent dans de nombreux mythes et légendes du monde entier, il est alors légitime de se demander : quelle est son origine ? 

Les dragons évoqués par plusieurs civilisations

En Orient

Les Sumériens, peuple de Mésopotamie, parlaient déjà des dragons. La plus vieille légende est celle du dragon Asag, alors considéré comme un voleur. Mais pour les Babyloniens, les dragons sont surtout à l’origine de la création des dieux, qui seraient nés de l’union de deux dragons.

La Chine est sans doute le pays où la figure du dragon est la plus positive. Il représente l’équilibre des éléments naturels et est synonyme de bonne fortune. Dans l’antiquité chinoise, les empereurs étaient les descendants des dragons, et donc les héritiers de leur puissance.

Chez les Aztèques

Le dragon le plus connu de ce peuple s’appelle Quetzalcóatl, littéralement « serpent à plumes ». Il fait partie des cinq divinités à l’origine de la création du monde. Il a notamment inventé l’agriculture et en a appris l’usage aux Hommes. C’est également lui qui contrôle les saisons, ainsi que l’apparition du jour et de la nuit.

En Occident

Dans la mythologie grecque, Hercule combat deux dragons durant l’accomplissement de ses douze travaux. Tout d’abord l’hydre de Lerne, créature aux multiples têtes qui repoussent encore plus nombreuses à chaque coup d’épée. Ensuite, le dragon à cent têtes Ladon, gardien du jardin des Hespérides. D’autres reptiles sont présents dans les récits des héros grecs, comme Python ou le dragon de Colchide. Tous deux sont des gardiens : le premier d’un oracle de Delphes, le second protégeant la toison d’or.

Les Vikings évoquent également les dragons dans leurs légendes. Combattre ces impressionnantes créatures transforme un homme en véritable héros. Toutefois, elles ont également une définition péjorative. En effet, selon la mythologie nordique, le grand serpent de Midgard entoure le monde en se mordant la queue. Le jour où il cessera de le faire sera le jour de la fin du monde, appelé Ragnarök.

Des formes et des représentations différentes

Les dragons sont présents dans les histoires de divers peuples, ce qui induit qu’ils ne sont pas perçus de la même manière à travers le monde.

En Orient et au Mexique, il est évident que les dragons sont des créatures reliées à des valeurs positives, telles que la sagesse et la chance. Les dragons chinois sont semblables à d’immenses reptiles dépourvus d’ailes. Leurs couleurs sont vives, comme il est coutume de le voir aux festivités du Nouvel An chinois. De même, Quetzalcóatl dispose de plumes très colorées.

En Occident, ils sont plutôt assimilés à des monstres aux écailles sombres et aux ailes immenses. Ils sont souvent les gardiens de lieux ou de trésors. Seule l’arrivée d’un héros permet de les vaincre. Cette image a davantage été renforcée au Moyen-Âge par la légende du roi Arthur. Les chevaliers de la Table Ronde ont pour objectif de débarrasser le monde des êtres maléfiques tels que les dragons, afin d’achever la quête du Graal.

Les dragons n’ont donc pas d’origine bien précise. Ils sont mystérieusement présents dans l’imaginaire mondial.

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Voici la plus ancienne table de trigonométrie de l’histoire !


Des spécialistes croient que cette vieille pierre serait la plus vieille table de trigonométrie et qui aurait été utilisée pour  étudier le terrain, les pentes en vue d’un projet de construction.
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Voici la plus ancienne table de trigonométrie de l’histoire !

 

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Des chercheurs australiens ont travaillé sur ce qui serait la première table trigonométrique de l’histoire. Retrouvée au début du XXe siècle, cette table antique livre petit à petit ses secrets !

Une découverte importante

La table antique en question a été baptisée Plimpton 322 depuis que l’éditeur et philanthrope américain George Arthur Plimpton en avait fait l’acquisition en 1922. Il fait savoir que la relique avait été trouvée quelques années auparavant en Irak par Edgar Banks, un archéologue américain ayant fortement inspiré le célèbre personnage d’Indiana Jones.

En fin d’année 2017, une équipe d’archéologues de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie) a fait état d’une avancée significative. Selon l’étude publiée dans la revue Historia Mathematica – la revue officielle de la Commission Internationale d’Histoire des Mathématiques – les chercheurs ont daté la table Plimpton 322 et défini son utilisation.

Comment fonctionne la table ?

Il faut savoir que la table en question – utilisée par les Babyloniens durant l’Antiquité – est composée de 15 lignes séparées par quatre colonnes. Il s’agit d’une base utilisant un indice de base de 60, ayant permis de dériver des nombres entiers plutôt que des fractions. Selon les meneurs de l’étude, la table était utilisée pour étudier des triangles.

Or, il est question de prendre en compte des proportions plutôt que des angles, des proportions pratiquement égales sur la première ligne de la table et formant un triangle quasiment équilatéral. Le fait est que plus l’on se dirige vers le bas de la table, plus les triangles sont étroits, car l’inclinaison gagne en importance.

 

La table Plimpton 322 aurait permis de considérer des proportions plutôt que les angles !
Crédits : Wikipedia

Quelle utilisation ?

Les chercheurs australiens estiment que cette table relève d’une véritable ingéniosité et que celle-ci aurait servi à étudier le terrain – calcul de pente – en vue de construire des édifices, notamment en forme de pyramides.

En revanche, certains experts comme le professeur américain Donald Allen (Université A&M du Texas) – interrogé par le National Geographicestiment que plusieurs interprétations mathématiques de la table sont équivalentes. Pour l’intéressé, rien ne laisse réellement penser que cette table était utilisée pour la trigonométrie. En revanche, l’expert estime que la découverte majeure concernant Plimpton 322 est que les Babyloniens semblaient connaître le théorème de Pythagore bien avant que ce dernier apparaisse !

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Le Saviez-Vous ► D’où vient l’expression “lune de miel”?


La lune de miel est une expression qui vient de très loin et qui dans des temps reculés  et l’expression avait vraiment un rapport avec le miel et la lune
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D’où vient l’expression “lune de miel”?

 

Une lune faite de miel ? Voilà qui est bien farfelu… Mais d’où vient cette expression romantique aux saveurs sucrées qui fait de nos jours allusion au “voyage de noces” ?

La lune de miel ne daterait pas d’hier. L’expression aurait pris tout son sens à Babylone, il y a quelques milliers d’années, désignant le mois suivant le mariage d’après le calendrier lunaire.

Plusieurs sources s’accordent à dire que de l’hydromel, boisson fermentée faite d’eau et de miel, était consommé pendant le premier mois du mariage, à volonté.

D’autres sources affirment que le père de la mariée devait offrir à son gendre de la bière au miel, pendant le premier mois du mariage, autant qu’il en demanderait. Pas de quoi en faire son miel !

(Source)

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Le Saviez-Vous ► Mauvaise haleine, un problème millénaire qui ne se soigne toujours pas


La mauvaise haleine est vraiment difficile à supporter pour les autres. Ce n’est pas un mal qui est dû à notre époque, il y a plus de 5 000 ans, on se brossait les dents avec des brindilles, plus tard des brosses à dents en Chine sont apparus, même la pastille de menthe était créer il y a 3 000 ans, Pourtant, le problème reste le même, malgré les millénaires, car il n’y a pas encore de recettes miracles
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Mauvaise haleine, un problème millénaire qui ne se soigne toujours pas

 

Tooth-brush drill at school, England: children pose with tooth-brushes in mouth in a school building | Fæ via Wikimedia CC License by

Tooth-brush drill at school, England: children pose with tooth-brushes in mouth in a school building | Fæ via Wikimedia CC License by

Repéré par Florian Adam

Repéré sur Smithsonian Magazine

Brosse en poils de porc, brindilles, décoctions de plantes… Depuis des milliers d’années, l’homme se bat contre l’haleine fétide. Malheureusement, on n’a toujours pas trouvé de solution miracle.

 

Au moins 25% des Français souffrent de mauvaise haleine –ou halitose, selon son petit nom médical. Un problème moderne? Pas du tout.

«Les Égyptiens ont inventé la pastille à la menthe il y a 3.000 ans» raconte le Smithsonian magazine qui se penche sur l’histoire de ce complexe. 

Les Égyptiens ont eux pu développer une décoction d’herbes et d’épices tels que la cannelle ou la myrrhe, le tout mélangé à du miel. Les Babyloniens, il y a plus de 5.000 ans, se brossaient déjà les dents avec des brindilles alors que les Chinois ont inventé au XVe siècle une brosse à dents dont les poils étaient recueillis du cou d’un porc.

Tout est mis en œuvre pour lutter contre cette source de stigmatisation sociale, assure le magazine de l’Institut de recherches, qui cite même une étude parue dans le journal de l’association médicale israélienne, mettant en évidence des références à l’halitose dans la Torah. Le livre sacré du judaïsme la décrit comme «un handicap majeur», qui, pour un couple, peut justifier un divorce ou, pour un religieux, la perte de sa charge.

Ce handicap se retrouve également décrit dans la littérature. Par exemple, le poète persan Firdousi, dans son épopée du Xe siècle Le Livre des rois (Shāhnāmè) imagine qu’elle pourrait avoir des conséquences historiques importantes. Comme l’explique le Smithsonian:

«L’histoire raconte comment la jeune mariée du roi Darab, Nahid, a été renvoyée en Macédoine à cause de son intolérable mauvaise haleine. À son insu ou de son mari ou de son père, le roi Phillip, alors qu’elle était déjà enceinte d’un petit garçon. Son fils ne deviendrait pas moins que Iskander – mieux connu sous le nom d’Alexandre le Grand.» 

Dans ce cas, Alexandre le Grand aurait été légitime pour devenir roi de Macédoine. La littérature pullule de références à la mauvaise haleine comme dans les écrits de William Shakespeare ou encore de Geoffrey Chaucer.

Le sulfate, notre pire ennemi

Au XXe siècle, la médecine commence à s’intéresser à la mauvaise haleine qui prend alors son nom scientifique. On comprend enfin que la mauvaise haleine est causée par des bactéries situées sur notre langue et les gencives, qui se régalent de minuscules morceaux de nourriture. Dans la plupart des cas, la mauvaise haleine est causée par des bactéries à l’origine de gaz, et plus particulièrement le sulfate. Plus rarement, l’estomac ou des maladies du pancréas peuvent également être à l’origine de l’halitose.

Wenyuan Shi, professeur et titulaire de la chaire de microbiologie orale à l’université de Californie, étudie les bactéries qui fourmille dans notre bouche. Dans l’article du Smithsonian, le chercheur explique:

«Utiliser un bain de bouche, se brosser la langue, c’est mieux que rien, mais tout au plus ils servent à se débarrasser de la couche superficielle des bactéries qui reviennent aussi vites.»

Une hypothèse serait d’ajouter plus de bonnes bactéries pour contrer l’effet de celles causant la mauvaise haleine, ajoute le scientifique. Pour l’heure, aucune solution durable n’existe pour contrer ce problème vieux comme le monde.

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Les Babyloniens calculaient les mouvements de Jupiter 1.400 ans avant les Européens


On croyait à tort que les Européens avaient découvert la manière de calculer la position de Jupiter au XIVe siècle, alors qu’en fait, ce sont les savants de la Mésopotamie qui l’ont fait quelques centaines d’années avant JC
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Les Babyloniens calculaient les mouvements de Jupiter 1.400 ans avant les Européens

 

REUTERS/NASA/ESA and E. Karkoschka/Handout via Reuters

REUTERS/NASA/ESA and E. Karkoschka/Handout via Reuters

Repéré par Claire Levenson

Un historien de l’astronomie a déchiffré les inscriptions de quatre tablettes.

Entre l’an 350 et 50 avant JC, les scientifiques babyloniens utilisaient déjà des calculs géométriques pour déterminer la position de Jupiter, près de quatorze siècles avant les savants européens.

C’est un historien de l’astronomie, Mathieu Ossendrijver, qui a fait cette découverte en examinant plusieurs tablettes babyloniennes en argile, rapporte le Washington Post. Les résultats de son étude, publiée dans la revue Science, montrent que les scientifiques de Mésopotamie, l’actuel Irak, utilisaient des calculs géométriques pour décrire la position de la planète à soixante et cent vingt jours.

À l’écoute du dieu Marduk

Jusqu’ici, on pensait que des savants européens à Oxford et Paris avaient découvert cette technique au XIVe siècle, mais le travail d’Ossendrijver montre que les Babyloniens avaient été précurseurs.

Comme le rapporte le site de la radio NPR, ces savants babyloniens voulaient connaître les mouvements de Jupiter pour comprendre les volontés de leur dieu Marduk, afin de prévoir des événements comme les récoltes à venir.

Cela faisait plusieurs années qu’Ossendrijver, qui est historien à l’université Humboldt à Berlin, essayait de comprendre les inscriptions sur quatre tablettes recouvertes d’écriture cunéiforme exposées au British Museum de Londres.

«Un espace complètement abstrait»

Il voyait qu’il s’agissait de géométrie –les inscriptions évoquaient des trapézoïdes– mais les stèles demeuraient incompréhensibles. Lorsqu’un archéologue à la retraite lui a donné des photos d’autres stèles, Ossendrijver en a remarqué une avec des abréviations de calcul qu’il a immédiatement reconnues, et cela lui a permis de faire le lien avec les autres, et de confirmer qu’il s’agissait des positions de Jupiter.

«C’est de la géométrie, ce qui en soi est très ancien, mais c’est appliqué d’une façon complètement différente, pas à des champs, ou à quelque chose de réel dans l’espace, mais à quelque chose qui existe dans un espace complètement abstrait.»

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Carte du monde – La première


Il fut un temps que faire des cartes du monde n’était en fait qu’une petite vue de la terre entière, simplement qu’il ne pouvait aller plus loin de ce qu’ils connaissaient … En encore, il faut croire d’après cette carte, qu’on pouvait omettre les peuples qu’on n’affectionne pas, mais avec les siècles, les règles changent en matière de cartographie
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Carte du monde – La première

 

C’est bien beau de faire des cartes dans tous les sens.

Mais il faut se rappeler d’une chose. Elles ne sont le reflet que d’une vision partielle et partiale de celui qui la conçoit.

Il semblerait que cette carte soit la première carte représentant le monde. Elle daterait de 600 avant JC et est exposée actuellement au British Museum

Elle a été conçue par les babyloniens et représente donc le monde tel qu’ils le connaissaient à l’époque.

« Elle omet délibérément les Perses et les Égyptiens qui leurs étaient pourtant connus à l’époque.

Le golfe persique est dessiné comme une rivière encerclant le monde connu, orienté avec l’Ouest en haut.
Le rectangle supérieur représente Babylone.
Les ronds autour de Babylone situent des villes.
Le rectangle inférieur représente les régions marécageuses du sud de la Mésopotamie.
Les fleuves Euphrate et Tigre coulent vers le golfe Persique.
Les triangles au-delà du cercle montrent l’existence de régions mystérieuses. »

Première carte du monde1

Via : Laboiteverte.fr

http://www.unecartedumonde.fr/