Patient hors norme : une femme aveugle voit des objets en mouvement


    Le cerveau peut avoir des capacités vraiment étonnantes. Suite à des lésions cérébrales, une dame est devenue aveugle, enfin, elle est atteinte du syndrome de Riddoch. Le cerveau a trouvé un moyen détourner pour entretenir une forme de vision. Elle voit que les choses en mouvement et rien de ce qui est inerte.
    Nuage

     

    Patient hors norme : une femme aveugle voit des objets en mouvement

     

    Marie-Céline Ray

    Journaliste

    Une Écossaise devenue aveugle suite à des lésions cérébrales présente certaines capacités visuelles surprenantes : par exemple, elle voit la pluie tomber sur une vitre mais pas le paysage. Des chercheurs canadiens ont cherché des explications dans son cerveau.

    Milena Canning (48 ans) est une patiente tout à fait étonnante : cette femme aveugle voit des objets mais seulement s’ils sont en mouvement ! En 1999, suite à une infection respiratoire et une série d’AVC, elle a perdu la vision. Elle est restée dans le coma pendant huit semaines et, quand elle s’est réveillée, elle souffrait d’une cécité corticale causée par d’importantes lésions dans les aires visuelles du cerveau.

    Mais bizarrement, elle s’est aperçue qu’elle avait quand même certaines capacités visuelles. Par exemple, elle voyait le reflet scintillant d’un sac qu’on lui avait offert : c’était comme un éclair vert ! De manière générale, elle percevait des objets en mouvement : par exemple, la queue de cheval de sa fille en train de marcher, sans pour autant voir son visage ; la pluie qui tombe sur une fenêtre, mais pas le paysage derrière ; l’eau qui coule du robinet, mais pas la baignoire pleine d’eau ; ou encore la vapeur qui s’échappe de son café chaud, mais pas sa tasse.

    Elle a consulté son ophtalmologue qui a pris au sérieux ses observations : il lui a conseillé de se balancer dans un rocking-chair pour améliorer ses performances visuelles, mais aussi de prendre des leçons d’équitation.

    Milena Canning est un cas typique du syndrome de Riddoch, qui décrit une personne aveugle capable de voir un objet uniquement s’il bouge, mais pas s’il est immobile. Le syndrome de Riddoch, ou phénomène de Riddoch, concerne des patients qui ont eu des lésions dans le cortex visuel. Une équipe de l’université Western dans l’Ontario (Canada) s’est intéressée au cas de Milena Canning et a publié deux articles à son sujet.

    Une nouvelle preuve de la plasticité cérébrale malgré de graves lésions

    Les chercheurs canadiens ont fait passer à Milena Canning une IRM fonctionnelle pour voir en temps réel comment fonctionnait son cerveau. Dans leur dernier article paru en mai 2018 dans Neuropsychologia, ils décrivent l’étendue des lésions cérébrales de la patiente, dans le cortex occipito-temporal, et dans les deux hémisphères.

    Le cortex visuel se trouve dans le lobe occipital, ce qui explique la cécité corticale de la patiente, comme l’explique Jody Culham, professeur à l’université Western :

    « Il lui manque un morceau de tissu cérébral de la taille d’une pomme à l’arrière de son cerveau – presque tous ses lobes occipitaux, qui traitent la vision. »

    Plutôt que de fermer l’ensemble de son système visuel, elle a développé des « routes secondaires »

    Pour pallier à ces graves lésions, le cerveau de Milena Canning utiliserait des chemins détournés pour voir :

    « Dans le cas de Milena, nous pensons que la « super-autoroute » pour le système visuel a atteint une impasse. Mais plutôt que de fermer l’ensemble de son système visuel, elle a développé des « routes secondaires » qui pouvaient contourner l’autoroute pour apporter de la vision – en particulier des mouvements – à d’autres parties du cerveau. »

    Les scientifiques expliquent que, lors de leurs expériences, Milena Canning percevait le mouvement et la taille de balles qu’ils faisaient rouler vers elle : elle pouvait les attraper avec sa main. Elle se déplaçait aussi dans une pièce en évitant des chaises placées sur son chemin. L’IRM a révélé le bon fonctionnement d’un complexe de l’aire temporale moyenne impliquée dans le traitement du mouvement : l’aire MT. La perception du mouvement serait donc liée au bon fonctionnement de cette aire dans les deux hémisphères.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Milena Canning a perdu la vue à cause de lésions cérébrales dues à des AVC.

  • Elle voit cependant des objets en mouvement.

  • Des chercheurs lui ont fait passer une IRM pour mieux comprendre quelles aires fonctionnaient dans son cerveau.

https://www.futura-sciences.com

Le braille en déclin : aveugle et analphabète


La technologie permet aux non-voyants de sortir de leur isolement, malheureusement au Canada les gouvernements ne financent plus autant les écoles spécialisées en braille. Pourtant, l’utilisation des outils auditifs à la place du braille, il y a une baisse important de l’apprentissage de cette méthode reconnu depuis longtemps. L’utilisation d’outils auditifs a la place du braille, a un impact directe sur l’apprentissage de l’écriture, car maintenant ils écrivent au son. De toute manière, je crois que c’est imprudent de ne pas favorisé le braille tout utilisant les outils par ordinateur. La techno n’est pas toujours sans faille, alors que l’écriture sera là tant qu’on lui laisse la place.
Nuage

 

Le braille en déclin : aveugle et analphabète

 

Une photo en noir et blanc d'une personne qui a les yeux fermés.

Le braille est en déclin. Photo : iStock/Chantal Mainville

Les nouvelles technologies permettent à des milliers de personnes aveugles de sortir de l’isolement. Grâce à la lecture de textes par synthèse vocale, par exemple, plusieurs peuvent lire le journal ou accéder à Internet. Bien qu’utiles, ces outils technologiques ne font pas l’unanimité, car leur utilisation se fait au détriment du braille qui est en perpétuel déclin.

Un texte d’Angie Bonenfant

Au Canada, en 2012, on estimait que seulement 0,8 % des adultes de 15 ans et plus ayant une incapacité visuelle utilisait du matériel braille. C’est bien en deçà des chiffres répertoriés en 1991 où le taux avoisinait 1,6 % pour la population canadienne âgée de 15 à 64 ans.

Ce taux semble suggérer une diminution de l’usage, selon Statistique Canada.

Ce déclin s’explique parce que les écoles spécialisées de braille ne sont plus autant financées par les gouvernements. Depuis, les professeurs de braille se font rares.

Ce recul est aussi exacerbé par l’arrivée sur le marché de nouvelles technologies qui permettent à une personne aveugle de lire son courrier ou même de rédiger une lettre de façon totalement autonome. Sur le Web, des applications mobiles du même acabit pullulent.

Ces outils (synthèse et reconnaissance vocales, lecteur d’écran, etc.) font surtout appel au sens de l’ouïe. Ils sont particulièrement appréciés des personnes non voyantes, car ils leur procurent une certaine indépendance tout en étant très faciles à utiliser.

Par contre, en raison de ces outils technologiques auditifs plusieurs aveugles font le choix d’abandonner le braille. Un phénomène qui laisse un bon nombre d’experts perplexes : cette technologie est-elle en train de produire une nouvelle génération d’aveugles analphabètes?

Une personne aveugle qui lit du braille

Plusieurs aveugles font le choix d’abandonner le braille. Faut-il s’inquiéter? Photo : getty images/istockphoto/Olga_PRaktika

Le braille est-il toujours utile?

« Il n’y a pas de substitut à l’alphabétisation », lance d’emblée Jennifer Goulden, présidente de Littéracie Braille Canada. « Ces outils technologiques sont bien utiles, mais ils ne vous apprennent pas à lire. »

Le braille est pour une personne aveugle ce que l’alphabet, les chiffres et les notes de musiques sont pour les personnes voyantes.

« Si on ne vous apprend pas à lire, vous ne saurez pas épeler ni construire des phrases et des paragraphes qui ont une structure grammaticale correcte », déplore-t-elle.

« Vous ne diriez pas à un enfant d’arrêter d’apprendre à lire parce que les ordinateurs peuvent le faire pour lui, n’est-ce pas? Alors pourquoi serait-ce acceptable pour une personne aveugle? »

On n’apprend pas à lire dans un environnement audio!Jennifer Goulden, Littéracie Braille Canada

La traductrice Maryse Glaude-Beaulieu est devenue aveugle à l’âge de six mois. Elle a appris à utiliser le braille dès sa première année scolaire.

Le braille lui permet, entre autres, de prendre des notes, de lire un chiffrier électronique, de classer des documents, d’étiqueter différents produits.

Mme Glaude-Beauieu n’hésite pas à qualifier d’analphabètes ceux qui ne savent pas en faire usage.

« Le braille te donne beaucoup plus que l’audio. Il te donne l’orthographe des mots. Une synthèse vocale ne te dira pas que le verbe ‘‘aller’’ peut s’écrire de trois différentes façons », explique-t-elle.

Les gens qui apprennent le braille ont plus de facilité avec l’orthographe. Maryse Glaude-Beaulieu, traductrice, utilisatrice du braille

Ceux qui ne connaissent pas le braille écrivent au son, renchérit Mme Goulden.

« Lorsque je reçois un courriel, constate-t-elle, je peux facilement deviner que l’expéditeur ne sait pas lire, car l’orthographe et la ponctuation laissent à désirer. »

Des études faites aux États-Unis, soutient-elle, démontrent que les personnes qui utilisent le braille sont statistiquement plus susceptibles de terminer des études supérieures et d’être embauchées au niveau pour lequel elles sont qualifiées.

Au Québec, près de 65 % des personnes ayant une incapacité visuelle n’avaient pas d’emploi, en 2012.

Source : Enquête canadienne sur l’incapacité, Statistique Canada

Une étude révélatrice

Une étude menée par le professeur Doug Brent (et de sa femme Diane) de l’Université de Calgary, en 2000, a comparé le travail écrit d’étudiants qui utilisent les technologies audio, la plupart du temps, à ceux qui utilisent plutôt le braille.

Les textes de ceux qui utilisaient le braille étaient beaucoup plus structurés, tandis que l’écriture des autres élèves était phonétique, souvent désordonnée et incohérente.

« Grammaticalement, ont relevé les auteurs, les élèves aux technologies audio écrivent en utilisant des phrases très simples qui se répètent. Ils font des liens entre des idées, souvent sans rapport. Et, ils utilisent abondamment la conjonction ‘’et’’. »

Un homme aveugle lit un livre écrit en braille.

Un homme aveugle lit un livre écrit en braille. Photo : getty images/istockphoto/XiXinXing

Un sujet controversé

L’utilisation d’outils auditifs à la place du système d’écriture Braille est une question très controversée. Et, dans la communauté des personnes non voyantes, on est loin de tous voir ça d’un mauvais oeil.

Diane Bergeron, la vice-présidente de l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA), un organisme qui appuie les personnes malvoyantes, fait partie de ceux qui soulèvent un bémol.

« Selon moi, c’est toujours nécessaire d’apprendre le braille. Sauf que nous vivons dans un monde où il est tout aussi important d’apprendre les nouvelles technologies », avance-t-elle.

Le monde dépend de la technologie, les personnes aveugles aussi. Institut canadien national pour les aveugles

Une personne qui ne sait pas utiliser le braille n’est pas, selon Mme Bergeron, une analphabète. Il est toujours possible d’apprendre à lire et à écrire en utilisant uniquement un ordinateur, dit-elle, c’est juste plus difficile.

« Il y a des gens qui n’ont jamais appris à lire le braille et qui fonctionnent très bien de façon indépendante », souligne-t-elle.

C’est souvent le cas de personnes qui ont perdu la vue à un âge avancé. Pour les adultes, apprendre le braille peut être très difficile. Le braille, aussi, n’est pas fait pour tout le monde.

Un clavier en braille pour les personnes non-voyantes

Un clavier en braille Photo : iStock/zlikovec

Une combinaison essentielle

Le braille et la technologie sont tous les deux essentiels et se complètent parfaitement, poursuit Mme Bergeron. Les personnes aveugles doivent pouvoir faire un choix en fonction de ce qu’elles veulent accomplir.

Un point de vue que partage Maryse Glaude-Beaulieu : « Les instruments audio, pour moi, c’est un complément. Pour lire un document vite, je me vais me servir de l’audio, mais pour des trucs plus pointus, je vais me fier au braille. »

Enlever ce choix aux personnes aveugles, déplore Mme Bergeron, équivaut de permettre à une personne voyante d’utiliser un ordinateur, tout en lui interdisant le droit de toujours pouvoir utiliser un crayon et du papier.

https://ici.radio-canada.ca/

Des aveugles pour détecter le cancer du sein


Des pays comme la Colombie n’ont pas toujours une technologie médicale adaptée. Le cancer du sein sans technologie, il est souvent difficile de soigner à temps. Grace a une technique d’un médecin allemand, des femmes aveugles peuvent détecter des nodules aussi petits que 8 mm. On sait que les non-voyants ou malvoyants doivent utiliser l’ouïe et le toucher pour s’orienter. Et grâce au toucher, ces femmes sont plus minutieuses que les médecins pour trouver ce qui cloche
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Des aveugles pour détecter le cancer du sein

 

LUIS ROBAYO VIA GETTY IMAGES

Une méthode qui a fait ses preuves.

Leidy s’est réveillée aveugle un matin de 2011. Francia n’y voyait déjà plus. Privées de la vue, ces femmes ont développé un autre sens : le toucher grâce auquel aujourd’hui en Colombie elles détectent des cancers du sein.

Leidy Garcia et Francia Papamija sont deux des cinq aveugles ou malvoyantes formées à Cali (ouest) pour prévenir cette pathologie cancéreuse, la plus répandue dans le pays avec 7000 nouveaux cas chaque année et 2500 décès.

Elles ont suivi en 2015 la méthode du médecin allemand Frank Hoffmann. Depuis une dizaine d’années, il argue que les non-voyants ont des facilités pour détecter les nodules – agglomérats de cellules – qui sont souvent le premier symptôme de la maladie.

« Les personnes atteintes d’un handicap visuel ont une sensibilité accrue, un sens du toucher développé qui leur permet de mieux distinguer les éléments » permettant un diagnostic, a déclaré à l’AFP le chirurgien Luis Alberto Olave, coordinateur du programme « Mains qui sauvent des vies » de l’hôpital San Juan de Dios à Cali.

Quelque 71 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année dans le monde. La méthode du Dr Hoffmann, appliquée en Allemagne et en Autriche, est arrivée jusqu’en Colombie, avec le soutien de la banque de développement de l’Amérique latine (CAF).

Cinq femmes âgées de 25 à 35 ans, dont une de nationalité mexicaine, ont été sélectionnées. Elles ne devaient présenter aucun problème vasculaire ou neurologique pouvant altérer leur sensibilité. Puis elles ont été formées comme auxiliaires d’examens tactiles. Depuis, elles ont reçu plus de 900 patientes.

Vaincre préjugés et méfiance

« Nous combattons un préjugé selon lequel parce que nous avons un handicap nous ne pouvons penser ou être autonomes », a souligné Francia, 35 ans, qui a perdu la vue suite à un décollement de rétine à l’âge de sept ans.

Les responsables de l’hôpital de Cali se sont rendu compte que les examens effectués par ces femmes donnent de « meilleurs » résultats que ceux suivant la procédure habituelle.

« L’examen clinique qu’elles réalisent est plus élaboré, dure plus longtemps. Cela génère chez les patientes une sensation de confort qu’elles n’avaient pas avec un médecin traditionnel », a ajouté le Dr Olave.

Alors qu’une femme qui s’autoexamine peut détecter des nodules de 15 à 20 mm et un médecin de 10 mm, les auxiliaires aveugles en détectent de plus petits, de 8 mm.

Leidy a presque totalement perdu la vue il y a six ans. Sa carrière d’ingénieure en topographie s’est arrêtée du jour au lendemain à cause d’une thrombose cérébrale qui l’a rendue aveugle de l’oeil gauche et a gravement atteint le droit.

« Les personnes qui voient bien se laissent guider par ce qu’elles voient. Moi je me guide au toucher et à l’ouïe », explique cette jeune brune de 26 ans.

Leidy palpe les seins de ses patientes en se guidant avec un ruban jaune et rouge, qui comporte un motif en relief à chaque centimètre pour situer les éventuels nodules.

Lorsqu’elle détecte une masse suspecte, elle la signale au médecin qui, selon les cas, peut ordonner des analyses supplémentaires pour confirmer ou non un cancer. L’examen initial dure jusqu’à 45 minutes contre 10 pour la méthode traditionnelle.

Francia comme Leidy racontent que les patientes sont parfois curieuses, d’autres méfiantes. Certaines ne leur adressent même pas la parole, d’autres leur racontent leur vie.

Source d’emplois

« Leur toucher est si précis. En réalité, je suis épatée parce qu’elles font preuve d’un grand professionnalisme », estime l’une d’elles, une commerçante de 42 ans.

« Ils ont trouvé quelque chose, mais le médecin a dit que c’était seulement un ganglion enflammé », ajoute cette mère de deux enfants.

Avant de se former à cette méthode de diagnostic, Francia et Leidy étaient sans travail, comme 62 % des 500 000 handicapés visuels en Colombie, soit sept fois plus que la moyenne de la population dans ce pays de 48 millions d’habitants, selon l’Institut national des aveugles.

Le Dr Olave estime que c’est une source d’emplois pour les non et malvoyants et il espère pouvoir débuter une nouvelle formation au premier trimestre 2018.

« Dans des pays en développement, dont l’accès aux technologies de diagnostic est parfois limité », l’examen manuel « revêt une grande importance », explique-t-il.

Ses deux auxiliaires entendent de leur côté démontrer qu’elles peuvent sauver des vies et que c’est la société qui les traite comme des invalides.

Francia souligne qu’elle veut vivre « comme une personne normale » et l’exprimer de ses deux mains fines et salvatrices.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le nombre d’aveugles dans le monde va tripler en 2050


En vieillissant, la vue baisse et peut devenir de plus en plus déficiente. Avec la population qui devient aussi plus âgée et la perte de vision augmentera surtout dans des pays que la prévention, les traitements ne sont pas adéquats
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Le nombre d’aveugles dans le monde va tripler en 2050

 

Il y avait 36 millions de personnes aveugles dans le monde en 2015, selon une... (ARCHIVES AFP)

ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Paris

Il y avait 36 millions de personnes aveugles dans le monde en 2015, selon une étude publiée jeudi, qui prévoit que ce nombre devrait tripler d’ici 2050 du fait de la croissance démographique et du vieillissement de la population.

Cette augmentation pourrait toutefois être freinée à condition d’investir davantage dans le développement de nouveaux traitements, estiment les auteurs de l’étude, publiée dans la revue britannique The Lancet Global Health.

217 millions de personnes étaient par ailleurs touchées par une déficience visuelle modérée à sévère en 2015, soit 35% de plus qu’en 1990, et elles devraient être 588 millions en 2050, estime l’étude, qui a compilé des données portant sur 188 pays.

Plus d’un milliard souffraient par ailleurs de presbytie, un trouble de la vision de près qui apparaît avec l’âge.

Ces statistiques comptabilisent uniquement les personnes qui ne bénéficient pas d’une correction adaptée, a précisé à l’AFP Rupert Bourne, professeur à l’université Anglia Ruskin, au Royaume-Uni.

Selon les définitions de l’OMS, la cécité désigne une acuité visuelle inférieure à 1/20 ou un champ de vision limité à 10° ou moins, tandis qu’une déficience visuelle sévère correspond à une acuité comprise entre 1/20 et 1/10 et modérée, entre 1/10 et 3,3/10.

Les chercheurs estiment que «la prévalence globale de la cécité a diminué de 0,75% en 1990 à 0,48% en 2015, tandis que le taux de déficience visuelle modérée à sévère s’est réduit de 3,83% à 2,90%». Ils attribuent cette évolution à l’amélioration du niveau de vie, aux programmes de santé publique, au développement de traitements tels que la chirurgie de la cataracte et à un meilleur accès aux services d’ophtalmologie.

«Cependant, la plupart des déficiences visuelles étant liées à l’âge, à mesure que la population continue à croître et à vieillir, le nombre de personnes concernées a augmenté dans le monde», expliquent-ils.

Et il devrait continuer à le faire, d’autant que la proportion de personnes touchées pourrait cesser de diminuer voire rebondir à partir de 2020, selon eux.

Ces projections ne prennent pas en compte les éventuels progrès qui pourraient être faits d’ici là en matière de diagnostic, de traitements ou d’accès aux services de santé, a souligné le Pr Bourne.

L’étude montre aussi de très fortes disparités géographiques, avec une prévalence nettement plus élevée dans les pays à faibles revenus d’Afrique subsaharienne et en Asie.

On compte ainsi 1,98% d’aveugles en Afghanistan et 1,86% en Éthiopie, contre seulement 0,08% en Islande, en Belgique et au Danemark. En France, la proportion est estimée à 0,14%.

Les femmes sont par ailleurs plus touchées, puisqu’elles représentent 56% du total des personnes aveugles et 55% des déficients visuels.

http://www.lapresse.ca

Ce père aveugle n’a jamais vu ni son épouse, ni son bébé…


Vous imaginez un homme atteint de la maladie de Stargardt est devenu aveugle à l’adolescence, il se marie, puis devient père, sans jamais avoir vu sa femme et son fils. Puis un jour, on lui offre un ensemble de lunettes de haute technologie qui l’a aidé à retrouver la vue pour voir les personnes qu’il aime pour la première fois. On peut imaginer l’émotion que vive cette petite famille
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Ce père aveugle n’a jamais vu ni son épouse, ni son bébé…

 

Une cheffe aveugle montre comment elle cuisine


En voilà une qui ne se laisse pas abattre par son handicap. Elle a gagné en 2012 Masterchef aux États-Unis tout en étant aveugle
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Une cheffe aveugle montre comment elle cuisine

 

Repéré par Grégor Brandy

Christine Hà avait notamment remporté la troisième saison du «Masterchef» américain.

Elle s’appelle Christine Hà, et si elle n’est pas très connue de ce côté-ci de l’Atlantique, elle est nettement plus populaire aux États-Unis, où elle a remporté la troisième saison de «Masterchef», en 2012. Un exploit d’autant plus remarquable que Christine Hà est aveugle, à cause d’une maladie auto-immune.

«Les gens me demandent: « Comment fais-tu pour cuisiner, alors que tu es aveugle? » C’est comme tous les autres défis dans la vie. Il faut les affronter de front, et croiser les doigts.»

Pour montrer comment elle parvient à cuisiner, elle a mis en ligne une vidéo sur sa chaîne YouTube, début janvier. Avec une Go-Pro sur la tête, elle nous montre sa préparation d’un dîner classique. On la voit parfois chercher à taton les ingrédients et les ustensils de cuisine, couper tranquillement ses légumes, ou évaluer les quantités à ajouter.

«J’ai mémorisé l’agencement de la cuisine. Puisqu’on est chez moi, je sais exactement où se trouve quoi. La plupart de ma cuisine se fait avec mes autres sens.»

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Les cinq dates clefs du braille, la «lecture par les doigts»


Aujourd’hui, le 4 janvier, fût l’année Internationale du braille. Une méthode qui a pu changer la vie des non-voyants et qui après Barbie et Braille à pu évoluer
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Les cinq dates clefs du braille, la «lecture par les doigts»

 

  • Par Esther Paolini

1809: naissance de Louis Braille

Né à Coupvray, une commune à une quarantaine de kilomètres de Paris, Louis Braille perd la vue à l’âge de 3 ans, suite à un accident dans l’atelier de son père, travaillant le cuir. Enfant très vif, il continue d’aller à l’école, avant que son père le fasse intégrer l’Institution Royale des Jeunes Aveugles à l’âge de 10ans. Cette école a été fondée par Valentin Haüy, l’un des premiers professeurs et interprètes à s’intéresser à la formation des aveugles.

1827: première transcription en braille

Élève surdoué, Louis Braille brille aussi bien en français, qu’en arithmétique. Il prend aussi connaissance du système «Barbier», tiré du nom du philanthrope Charles Barbier de La Serre, ayant imaginé un code pour les non-voyants. Ce système repose sur des points en relief, retranscrivant la phonétique des mots, non leur orthographe. Le jeune prodige travaille alors à la création d’un système ne représentant pas les sons, mais bien l’alphabet usuel. Il y parvient en 1827, avec la parution de Grammaire des grammaires en braille. Son système repose sur six points saillants reliés par un principe binaire permettant 63 combinaisons différentes.

1852: Louis Braille décède et entre au Panthéon, un siècle plus tard

Après la création du braille, le jeune homme publie deux manuels où il détaille sa méthode de lecture avec les doigts et propose un second système perfectionné en 1839. À travers ces deux ouvrages, toutes les disciplines, de la géométrie à la musique sont déclinées en braille. Devenu professeur, il consacre la plupart de son temps à ses recherches, avant de tomber malade d’une tuberculose. Il décède en janvier 1852. Un siècle plus tard, le président de la IVe République Vincent Auriol lui rend hommage et transfère ses cendres au Panthéon.

1882: publication de l’Abrégé Orthographique Français de l’Écriture Braille

Ancien élève et professeur de l’Institut comme Louis Braille, Maurice de La Sizeranne poursuit son œuvre après son décès. Il publie en 1882 un système «abrégé», car prenant moins de place que les précédents. Avec des abréviations et des assemblages de lettres, Sizeranne répond à la principale problématique du système Barbier et Braille, puisqu’il permet d’inscrire plus d’information en un espace réduit. Il crée par la suite l’association Valentin Haüy, qui aide les aveugles et malvoyants en 1889.

1937: création de la bibliothèque sonore

Alors qu’une première bibliothèque de braille voit le jour en 1886 sous l’égide de Sizeranne, il faut attendre la période de l’entre-deux-guerres pour voir naître la première bibliothèque sonore. C’est en 1937 qu’est ouvert l’établissement, où les livres enregistrés le sont d’abord sur des disques 33 tours. Vient ensuite le livre parlé sur cassette, suivi de la «digicassette», premier appareil électronique à affichage braille éphémère qui apparaît en 1974. Une informatisation qui touche ensuite l’imprimerie, avant de voir les premiers livres en braille numérisés en 2004. Aujourd’hui, entre 10 et 15% des personnes atteintes de cécité utiliseraient le braille, selon l’association Valentin Haüy.

http://www.lefigaro.fr/

Championne de poésie à 7 ans malgré un handicap visuel


Une jeune fille de 7 ans a réussi a gagné le  Concours pancanadien de création littéraire braille, c’est un enfant débrouillard qui grâce à ces parents, elle pourra avoir un avenir
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Championne de poésie à 7 ans malgré un handicap visuel

 

Le reportage de Nicole Germain

Malgré son jeune âge, la petite Amélie Boucher a toute une histoire de vie. Née au Vietnam, complètement aveugle, elle a été adoptée par des parents québécois, eux aussi atteints d’un handicap visuel. Aujourd’hui âgée de 7 ans, elle vient de remporter un concours grâce à un poème écrit en braille.

Atteinte du syndrome de Peters, la petite Amélie a une vue très limitée.

« J’ai un œil qui ne voit pas, mais mon autre œil voit un peu. Je ne suis pas capable de lire avec mes yeux. Je lis avec mes doigts », explique-t-elle.

Son texte Les fleurs lui a valu le premier prix dans la catégorie Poème du Concours pancanadien de création littéraire braille de l’organisme INCA, qui vient en aide aux personnes aveugles.

« J’étais contente parce que je ne savais pas que j’allais gagner, se remémore la jeune fille de Québec. Mais quand je l’ai su, j’étais heureuse. »

Amélie Boucher lit le poème qui lui a permis de remporter un prix

Amélie Boucher lit le poème qui lui a permis de remporter un prix Photo : Radio-Canada

Sa mère, Véronique Vézina, explique que cet honneur a permis à sa fille de se sentir proche d’une communauté, elle qui ne côtoie pas d’autres enfants aveugles.

« C’était un sentiment d’appartenance parce que souvent à l’école, c’est régulier qu’elle nous dit « Pourquoi il n’y a pas d’enfants comme moi à l’école? » »

Malgré son handicap visuel, Amélie fréquente l’école ordinaire et y réussit très bien. Elle se déplace à l’aide d’une canne blanche et reçoit le soutien d’un orthopédagogue et d’un éducateur spécialisé pour l’apprentissage du braille.

« Si elle n’avait pas appris le braille, ce serait difficile de la scolariser, explique sa mère. On pourrait presque dire qu’elle serait analphabète. »

Ça lui donne accès à une multitude d’informations et à une multitude d’options pour son futur, en fonction de ce qu’elle voudra faire comme travail. Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher

Véronique Vézina, mère d'Amélie Boucher

Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher Photo : Radio-Canada

« On la comprend »

 

Lorsque Véronique et son conjoint ont entamé le processus d’adoption au Vietnam, ils avaient spécifié qu’ils étaient disposés à accueillir un enfant avec des besoins particuliers.

Peu de temps après, le service d’adoption leur a proposé de recevoir une jeune fille aveugle, un hasard pour les deux parents qui ont eux-mêmes une vue limitée.

« C’était quelque chose qu’on connaissait déjà donc je pense que ça nous a facilité la tâche pour s’embarquer dans cette aventure-là et pour être capable de soutenir Amélie dans son quotidien pour le futur », croit Mme Vézina.

On la comprend. On sait ce qu’elle vit […] Ça nous a facilité la vie, je pense, d’avoir un enfant qui avait les mêmes limitations que nous. Véronique Vézina, mère d’Amélie Boucher

Une vue qui décline

À son arrivée au Québec, Amélie a subi plusieurs chirurgies, dont une greffe de cornée dans l’espoir d’améliorer sa qualité de vie.

Les gains ont cependant été temporaires. Sa vue s’est détériorée depuis et sa mère indique qu’aucune autre greffe de cornée n’est possible pour l’instant.

Malgré son handicap, la jeune fille connaît bien peu de limites.

« Je fais du violon, du piano, de la flûte. »

Amélie Boucher joue du violon malgré son handicap visuel

Amélie Boucher joue du violon malgré son handicap visuel Photo : Radio-Canada

Amélie Boucher dit néanmoins qu’elle aimerait un jour retrouver complètement la vue.

http://ici.radio-canada.ca/

Chat guide d’aveugle, véritable alternative au chien ou fantasme ?


Il a déjà eu un chat guide, ce fut un cas vraiment exceptionnel. Mais, peut-on vraiment éduquer un chat comme pour les chien-guides ? Sachant que minou est indépendant de par sa nature ? Quelle race de chat serait un bon candidat ?
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Chat guide d’aveugle, véritable alternative au chien ou fantasme ?

 

Le premier chat guide d’aveugle

Le seul chat guide connu à ce jour, c’est Baby ! Il s’était fait connaître en 1947 aux Etats-Unis grâce au magazine Life. Ces derniers lui consacraient à l’époque un reportage photo suite à sa récompense reçue pour un dévouement sans faille à sa maîtresse aveugle.

Premier chat guide d'aveugle

© Loran Smith

Baby, c’était l’inséparable compagnon de Carolyn Swanson. Cette femme malvoyante était aidée au quotidien par son matou. Tenu en laisse par sa propriétaire lors de ses déplacements,il suffisait amplement à la vieille dame pour effectuer tous ses gestes du quotidien, sans l’aide de ses voisins.

«L’histoire de Baby est un cas exceptionnel»

Si seules certaines races, comme les Labrador, les Golden Retriever et les Berger Allemand sont prédestinées à devenir chiens guides, comment un chat pourrait-il le devenir ?

Pour un certain nombre d’experts, espérer voir un chat devenir guide d’aveugle est compliqué voire même impossible.

Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste animalier spécialiste du chat nous a confié que

«l’histoire de Baby est un cas exceptionnel. Elle vient d’une reconnaissance et d’une fusion extraordinaire entre Carolyne et son chat, créant un lien protecteur entre les deux. C’est d’ailleurs le seul cas connu depuis 70 ans».

Chat guide d'aveugle

© Royal Institute for Blind

En effet, les félins sont connus pour être des animaux territoriaux dépassant rarement la limite de leur territoire durant les sorties. Vous avez donc peu de chance d’arriver à destination lorsque ces derniers vous guident ! De plus, les matous seraient de grands solitaires se considérant comme l’égal de l’Homme.

Le chien, lui, a toujours vécu en meute avec une hiérarchie omniprésente, même si l’humain a aujorud’hui remplacé le mâle alpha. Par conséquent, si le chien obéit et travaille pour nous, c’est avant toute une question d’instinct, sans oublier qu’il le fait par plaisir. Le chat, quant à lui, agit et pense différemment.

La taille et la force du chat sont d’autres freins à la fonction de guide d’aveugle : l’animal qui va guider une personne malvoyante doit avoir une taille adaptée à son humain. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun chien de petite taille n’effectue ce travail. De plus, il doit être capable d’ouvrir un tiroir ou de porter certains objets, ce qu’il sera dans l’incapacité de faire dû à son manque de force.

Néanmoins, si une formation du chat existait, elle serait similaire à celle du chien : conditionnement positif, ritualisation, jeux et clicker training. On doit cependant y ajouter une phase de sélection dès le plus jeune âge à la suite de laquelle un seul chaton de la portée sera apte à être éduqué.

En effet, ce dernier doit s’habituer et s’imprégner du contact humain jusqu’à en ressentir un besoin constant, comme pour les chiens. Sans oublier que cette formation serait inemployable en considérant un éventuel changement de propriétaire. Si un éducateur avait la chance, au bout de plusieurs années, d’apprendre à son chat à lui porter assistance, le félin ne le ferait sûrement pas avec une autre personne. Dans le cas présent, l’éducateur devra être le malvoyant. D’autant plus que la formation serait nettement plus longue que celle du chien.

Chat guide d'aveugle

© Royal Institute for Blind

Toutefois, la race de chat la plus apte à devenir guide d’aveugle serait le Siamois. En effet, cette boule de poils est sûrement l’une des races les plus intelligentes. Son plus gros avantage : leur capacité à imiter certains gestes humains, comme ouvrir les portes.

Si le chat réussissait à devenir un animal utilitaire tel que le chien, ce dernier pourrait gagner une place considérable au sein de notre société.

Bien qu’il soit tout de même en constante évolution dûe à l’augmentation de sa population et le culte félin sur les réseaux sociaux, s’il ne devient pas le «meilleur ami de l’homme» à cause de son caractère indépendant, il pourrait devenir «l’ami préféré de l’homme», selon le vétérinaire comportementaliste Stéphane Tardif. 

Malheureusement, pour la plupart des spécialistes, le chat aura peu de chance de devenir notre futur guide d’aveugles… Et ce, même à l’avenir, ces derniers n’ayant pas évolué depuis les années passées : leur instinct d’animal indépendant et solitaire ne devrait pas changer, leur refusant une nouvelle fois la place de guides. Toutefois, certains experts s’autorisent à croire à l’arrivée de chats assistants, ayant par exemple la possibilité de rapporter des petits objets.

Quelques mots sur les chiens guides…

Le parcours du chien-guide n’est, quant à lui, pas des plus reposant… Avant d’être confié aux mains d’une personne malvoyante, le toutou va traverser un parcours du combattant jusqu’à ses 18 mois. C’est à cet âge-là qu’il se verra discerner son certificat d’aptitude.

Alternant une vie entre famille d’accueil et école de chiens guides, le toutou suivra son apprentissage à l’aide d’éducation positive se basant sur des récompenses, des friandises, des jeux et des caresses.

Par Charline Béduit

Crédits photo : Royal Institute for Blind

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Deux enfants aveugles sauvent la vie de leur mère


Ces petits vont être débrouillards dans la vie malgré leur handicap. Ils ont pu contacter le 911 et malgré leur peur, ils ont obéi aux indications de la répartitrice pour sauver leur maman
Nuage

 

Deux enfants aveugles sauvent la vie de leur mère

 

Deux enfants aveugles sauvent la vie de leur mère

Le garçon de 6 ans et sa sœur de 7 ans ont immédiatement appelé le 9-1-1.Capture d’écran YouTube

Une Américaine victime d’un arrêt respiratoire doit vraisemblablement la vie à ses deux enfants aveugles qui ont su la réanimer rapidement.

Mitchel Copeland et sa sœur Cora Copeland étaient seuls avec leur mère, Laura Copeland, lorsqu’elle a été victime d’une attaque à Hannibal, au Missouri.

Le garçon de 6 ans et sa sœur de 7 ans ont immédiatement appelé le 9-1-1, selon WGEM, une station locale affiliée au réseau NBC.

Sous les indications de la répartitrice, les deux enfants ont commencé à pratiquer les manoeuvres de réanimation cardiorespiratoire (RCR).

«J’ai vraiment été surprise de voir qu’elle [Cora Copeland] se débrouillait aussi bien et qu’elle en savait autant», a indiqué Laiken James, la répartitrice du service de police du comté de Marion/Lewis.

Cette dernière, mère de deux filles, a dit à la station WGEM qu’elle leur expliquait quoi faire comme si c’était ses enfants. Elle a expliqué qu’elle était claire dans ses instructions tout en tentant de calmer les petits.

«Nous étions calmes, mais effrayés», a de son côté confié Cora Copeland à la station.

Selon des membres de la famille, les enfants ont fourni des informations cruciales aux premiers répondants qui ont pu prendre le relais et transporter leur mère à l’hôpital.

«Ce sont mes petits héros, a dit la mère. Je me suis réveillée après avoir arrêté de respirer, ne me souvenant de rien, et mes enfants étaient devant moi.»

Laura Copeland a toutefois soutenu qu’elle n’était pas surprise de la réaction de ses enfants, puisqu’elle leur avait montré quoi faire en cas d’urgence. La mère a affirmé qu’il n’est jamais trop tôt pour informer ses enfants des urgences qui peuvent se produire.

«Quelque chose peut toujours arriver tout d’un coup», a-t-elle souligné.

Elle espère que sa mésaventure sera une leçon pour d’autres parents.

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