Le saviez-vous ► Les insectes ont leur personnalités


Quelles est le lien entre les abeilles et l’être humain, qui sont avides de sensation forte et d’aventure. Même si ces bestioles sont petites cela ne veut pas dire qu’elles soient tous pareilles a suivre une ligne bien droite
Nuage

 

Les insectes ont leur personnalités

 

Des études révèlent que certaines abeilles à miel aiment partir à l’aventure, en quête de nouveauté, ce qui ferait  d’elles d’excellents éclaireurs à la recherche de sources de nourriture et d’endroits propide à la construction d’une nouvelle ruche.

Les neurones de ces abeilles aventureuses contiennent des schémas d’activités génétiques semblables à ceux des humains avides de sensations fortes

Cette découverte change la perception selon laquelle les abeilles d’une colonie serait nées spécifiquement pour remplir des rôles précis au service de la reine.

Il semblerait que les abeilles individuelles se distinguent plutôt par leur volonté et leur désir d’accomplir  des tâches particulières en fonction de leurs traits de personnalité.

La Semaine/Science express/Paul Therrien/ Avril 2012

Causeries des feuilles


Je me suis amusé a faire ce poème,  peut-être sous un style qui ressemble, je pense a une fable … si morale existe, c’est peut-être de faire attention aux divulgations des secrets car qui sait qui peut écouter a travers les branches
Nuage

Causeries des feuilles

Le souffle de l’air s’est levé sollicitant la compagnie sur terre
Parcourant les lieux, convoite les feuilles pour quêter une tanière
Invitant la coiffure des arbres à un rythme plus ou moins endiablé
Partageant une forme de musique que seul les coeurs conquis savent écouter

Cette chevelure flottante chuchote au gré des vents
Divulguant certains secrets, certaines indiscrétions,  inédits aux passants
Des frissons de sensibilité, se propage à travers la brise sous forme de caresse
Transporter de branches en branches, d’arbres en arbres offrant ivresse

Certains moments, elles jacassent, piaillent, murmurent pour un rire ou un pleur
Elles frémissent, valsent, tremblent ou bien s’affolent pour un délice ou un malheur
Leur danse enivrante ou tourmentée énonce tantôt l’allégresse, tantôt la  nostalgie
Ressentant même les multiples passages du temps que réserve la vie
   
Par ce chant, ce rythme, les oiseaux attiré viennent nicher à travers les rameaux
Détectant refuge, loin des regards indiscrets pour imiter, à leur façon, les tourtereaux
Par cette même mélodie, l’âme solitaire se délecte à son tour de cet ensorcèlement
Trouvant un certain calme et un appel intérieur à cet état d’envoûtement

La nuit venue, le vent quitte ces dames épuisées par tant de causeries
S’immobilisant  pour un bref instant, sous les étoiles qui les guides vers la rêverie
Le silence est presque total, chacune se cramponne l’une a l’autre en guise d’amitié
Pendant que les troncs des arbres leur racontent toutes les histoires des contes de fée

Sous cette même tranquillité, des vagabonds viennent trouver une cachette
Pour assouvir des désirs interdits de deux corps remplis d’aventures et d’amourettes
Les seuls témoins, seront les feuilles qui supportent parfois, certains secrets sous silence
A moins, que le vent revienne dérober les soupirs et les dispersés en guise de semence

Rachel Hubert (Nuage)
11 Juin 2002

La folle aventure de la soie d’araignée


Cette cape est de toute beauté, mais il est surprenant qu’il soit fait a partir de la soie d’une espèces d’araignées. Heureusement, ces bestioles ont pu retourner a leur routine. Cela a du demander des heures pour récupérer la soie et la tisser. Elle doit couter extrêmes cher si elle était vendue
Nuage

La folle aventure de la soie d’araignée

 Le site web de Simon Peers & Nicholas Godley

Le site web de Simon Peers & Nicholas Godley

Courrier international

Plus de 1 million d’araignées ont été mises à contribution pour fabriquer cette cape unique qui sera dévoilée le 25 janvier à Londres par le Victoria & Albert Museum. Derrière cette folle création, deux hommes installés à Madagascar, Simon Peers et Nicholas Godley.

Leur rêve ? Faire renaître la tradition de la soie d’araignée en vogue sur l’île au XIXe siècle. A l’époque, la production battait son plein. Antananarivo abritait même un collège technique pour former les tisseurs. Pas facile toutefois de loger et de nourrir les centaines de milliers d’arachnides nécessaires à l’obtention d’un petit mètre de fil de soie : ces bestioles sont cannibales.

Peers et Godley, eux, n’ont pas assuré le toit et le couvert à leurs fileuses, note le Financial Times.

Ils ont recruté 70 personnes chargées de capturer les araignées femelles dans la nature pour les relâcher une fois la soie dorée extraite.

“Nous avons eu du mal à trouver des gens disposés à travailler avec les araignées, car elles mordent”, a confié Godley à Wired.

Loin de ce travail de bénédictin, la soie d’araignée mobilise les biogénéticiens, qui rêvent de produire à grande échelle ce fil ultra-souple et plus résistant que l’acier et le Kevlar.

Des chèvres ont été manipulées génétiquement pour donner du lait contenant de la soie arachnéenne, mais la quantité de substance ainsi obtenue est infime. La piste des vers à soie transgéniques semble plus prometteuse : avec ces créatures, une équipe sino-américaine vient d’obtenir une fibre composite encore plus résistante que la soie d’araignée, indique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences).

A terme, ce fil chimérique pourrait servir à fabriquer des gilets pare-balles*. Un usage moins poétique…

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