Les attaques contre les enfants ont pris des proportions alarmantes en 2017


2017 n’a pas été toujours rose Je pense important de le souligner même si à cette époque de l’année, c’est un temps de fête. Il y a des enfants qu’ailleurs aimeraient bien  simplement être en sécurité. Les enfants ont subi l’idiotie humaine un peu partout dans le monde, juste à penser a la pédophilie, aux prédateurs, pornographie et il y a aussi les enfants morts à cause des conflits, du recrutement pour des enfants soldat, ils ont aussi été des boucliers humains, victimes de bombe.
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Les attaques contre les enfants ont pris des proportions alarmantes en 2017

 

© epa.

Au cours de l’année 2017, les attaques contre les enfants ont pris des proportions alarmantes dans les zones de conflit du monde entier, dénonce jeudi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Près de 700 enfants ont été tués pendant les neuf premiers mois de l’année en Afghanistan, tandis qu’en République centrafricaine, des enfants ont été tués, violés, enlevés ou recrutés par des groupes armés, à la suite de l’aggravation spectaculaire de la violence, avertit l’Unicef. En République démocratique du Congo, dans la région du Kasaï, les violences ont chassé de chez eux 850.000 enfants, et plus de 200 centres de santé et 400 écoles ont été attaqués.

En 2017, au moins 135 enfants ont également été contraints par Boko Haram de mener des attentats suicides à la bombe, soit près de cinq fois plus qu’en 2016, pendant que des enfants servaient de boucliers humains en Irak et en Syrie.

Les enfants rohingyas, victimes ou témoins d’actes de violence effroyables, n’ont pas non plus été épargnés au Myanmar. Au Soudan du Sud, plus de 19.000 enfants ont aussi été recrutés dans des groupes armés, alors que plus de 2.300 ont été tués ou blessés depuis décembre 2013. Enfin sur les 10 premiers mois de l’année, 1.740 cas de recrutement d’enfants ont été signalés. Par ailleurs, au moins 5.000 enfants sont morts ou ont été blessés après presque 1.000 jours de combat au Yémen.

« Les enfants sont pris pour cible et exposés à des attaques et des actes de violence chez eux, à l’école et sur leurs terrains de jeu », déclare Manuel Fontaine, directeur des programmes d’urgence de l’Unicef. « À mesure que ces attaques se poursuivent, année après année, nous ne devons pas céder à l’indifférence. Il ne faut pas que cette violence devienne la norme. »

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance appelle l’ensemble des parties aux conflits dans le monde à mettre fin immédiatement aux violences commises envers les enfants et « à la prise pour cible de l’infrastructure civile, notamment des écoles et des hôpitaux ».

Source: Belga

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Royaume-Uni: le niveau d’alerte terroriste élevé de « grave » à « critique »


Ça prend un désaxé pour aller pour faire un attentat suicide et en plus visé des enfants et adolescents à un concert. Ce n’est pas une question de religion, mais des fous manipulateurs qui sont capables de laver des cerveaux pour faire des gestes abominables.
Je suis tout coeur avec Manchester ! Il faut que cela cesse ce terrorisme basé sur des prétextes lamentables
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Royaume-Uni: le niveau d’alerte terroriste élevé de « grave » à « critique »

 

La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mardi soir le renforcement du niveau d’alerte terroriste de « grave » à « critique » après l’attentat-suicide de  commis par un étudiant d’origine libyenne, qui a fait 22 morts lundi soir.

« Nous ne pouvons ignorer la possibilité qu’un groupe d’individus plus large soit lié à l’attentat de Manchester », a souligné Theresa May, qui a également annoncé le déploiement de l’armée pour épauler la police.

Le niveau « critique » signifie qu’une attaque est considérée comme imminente.

La police a progressé dans son enquête:

« L’homme soupçonné d’avoir commis l’atrocité de la nuit dernière a été identifié sous le nom de Salman Abedi, 22 ans », a déclaré le commissaire de police Ian Hopkins.

Selon plusieurs médias britanniques, Abedi est un Britannique né à Manchester de parents libyens ayant fui le régime de Kadhafi. Ils ont trouvé refuge d’abord à Londres, puis dans le quartier résidentiel de Fallowfield, au sud de Manchester, où le suspect résidait.

La priorité de l’enquête « reste d’établir s’il a agi seul ou au sein d’un réseau », a ajouté le commissaire de police.

Un homme de 23 ans avait été arrêté quelques heures plus tôt dans une autre banlieue résidentielle au sud de Manchester, en lien avec l’attentat, selon la police qui n’a pas précisé la nature de ce lien.

Des perquisitions ont été menées, notamment au domicile du suspect dans un quartier pavillonnaire de maisons modestes en briques rouges. Peu y connaissaient cet étudiant « discret » et « réservé ».

 « Je ne suis même pas sûre de savoir à quoi il ressemble, je devais pourtant le croiser tous les jours », confiait à l’AFP Rachel Harding, 37 ans, qui vit à quelques maison de là.

‘petites filles en pleurs’

Saffie Rose Roussos, huit ans, assistait au concert de la star américaine Ariana Grande avec sa mère et sa soeur : elle a été tuée par la puissante explosion qui a frappé vers 22H30 (21H30 GMT) l’une des sorties du Manchester Arena à la fin du spectacle.

L’assaillant a choisi « délibérément l’endroit et l’heure pour causer un maximum de victimes, dont de nombreux jeunes », a déploré la Première ministre Theresa May avant de rencontrer des enfants hospitalisés dans la troisième ville britannique.

Le bilan pourrait s’aggraver, certains des 59 blessés hospitalisés — parmi lesquels 12 ont moins de 16 ans selon une source médicale — se trouvant dans un état grave.

Un sans domicile fixe qui se trouvait à proximité de la salle de concert a captivé les réseaux sociaux en racontant à la télévision ITV avoir secouru des enfants hébétés, sortis en sang après l’explosion, en retirant « des clous » des bras et même du visage d’une petite fille.

Un centre d’accueil a été installé au stade de football de Manchester City pour les victimes et leurs proches. Et le quotidien de la ville, le Manchester Evening News, a lancé un appel aux dons qui avait déjà réuni près de 700.000 euros pour leur venir en aide.

L’explosion avait provoqué une panique lundi soir.

« Les gens tombaient les uns sur les autres dans l’escalier », a raconté à l’AFP Kennedy Hill, petite fille accompagné de sa maman. « Des papas portaient dans leurs bras des petites filles en pleurs », raconte Sebastian Diaz, 19 ans.

« C’est une fois de plus la jeunesse, nos modes de vie, notre culture qui ont été attaqués », a déclaré le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, un an et demi après l’attaque contre la salle de concert du Bataclan qui avait fait 90 morts à Paris, également revendiqué par le groupe État islamique.

L’EI sous pression en Irak

Les attentats se sont multipliés ces derniers mois en Europe– 86 morts en juillet à Nice, douze à Berlin en décembre, cinq à Londres en mars, cinq en avril à Stockholm — alors que l’EI subit de lourdes pertes militairement en Irak et en Syrie.

L’attentat de Manchester, qui intervient deux mois pile après celui qui avait fait cinq morts près du Parlement à Londres, est le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis juillet 2005, quand quatre kamikazes avaient tué 52 personnes et fait plus de 700 blessés dans les transports londoniens.

La campagne en vue des élections législatives du 8 juin a été suspendue en hommage aux victimes.

À Manchester, les gestes de solidarité se sont multipliés, comme les dons de sang, les cafés offerts ou les taxis gratuits. Une veillée s’est tenue en fin de journée, de nombreux habitants accrochant des messages aux réverbères et déposant fleurs et bougies.

« Je pense aux parents », a dit sobrement Elizabeth Littlewood, 44 ans, mère de deux adolescentes. « Manchester a été atteinte, déchirée, mais on va surmonter ça ensemble », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Les réactions affligées se sont multipliées dans le monde. La tour Eiffel, à Paris, devait s’éteindre à minuit pour rendre hommage aux victimes.

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Boko Haram utilise de plus en plus d’enfants dans des attaques kamikazes


Cela fait un bout de temps que je n’avais pas entendu parler de Boko Haram et depuis quelques jours, il semble refaire surface, mais toujours pour des raisons horribles. Comment peut-on enlever des enfants pour en faire de bombes humaines ? Quel monstre peut amener une femme et son bébé à faire un attentat suicide. Alors que c’est contre toute morale les raisons qui le poussent à créer ces conflits
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Boko Haram utilise de plus en plus d’enfants dans des attaques kamikazes

 

Attentat suicide à Maiduguri le 12 octobre dernier. © ap.

Le nombre d’enfants utilisés par le groupe djihadiste Boko Haram dans des attaques kamikazes a fortement augmenté et les armées de la région du lac Tchad continuent à les maintenir en détention pour obtenir des informations sur le conflit, s’est alarmée l’Unicef mercredi.

« Le nombre d’enfants utilisés dans des attaques-suicides dans le conflit du lac Tchad s’élève à 27 au premier trimestre 2017, contre neuf à la même période l’an dernier », selon un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance.

« C’est la pire utilisation possible des enfants dans les conflits », explique Marie-Pierre Poirier, directrice de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, alors que le Nigeria se prépare à commémorer l’enlèvement des lycéennes de Chibok, il y a trois ans.

En avril 2014, environ deux cents jeunes filles avaient été enlevées par le groupe djihadiste, soulevant une indignation mondiale. Les kidnappings en masse d’enfants, de femmes et d’hommes, dans les villages attaqués par le groupe sont particulièrement fréquents. Ils sont ensuite forcés à combattre aux côtés des insurgés.

Jusqu’à présent, 117 enfants ont été utilisés pour commettre des attentats à la bombe au Nigeria, au Tchad, au Niger et au Cameroun depuis 2014: quatre en 2014, 56 en 2015, 30 en 2016 et 27 au cours des trois premiers mois de 2017. Enfants, jeunes adolescentes, mais aussi des femmes portant des nouveau-nés, se sont fait exploser sur ordre du groupe.

L’Unicef s’inquiète du nombre d’enfants détenus par les armées des quatre pays de la région (Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun).

 « En 2016, près de 1.500 enfants étaient sous détention administrative ».

« Ils sont détenus dans des casernes, séparés de leurs parents, sans suivi médical, sans soutien psychologique, sans éducation, dans des conditions et pour des durées que l’on ignore », explique Patrick Rose, coordonnateur régional. « Ils les interrogent sur ce qu’ils ont vu pour avoir des renseignements sur le conflit. »

Des conditions de détention inhumaines

L’année dernière, Amnesty International avait déjà alerté les autorités sur ces conditions de détention « horribles »:les personnes interrogées souffrent de « maladies, de faim, de déshydratation et de blessures par balles ». 149 personnes, dont 11 enfants de moins de 6 ans sont morts dans les casernes de Giwa à Maiduguri (Etat du Borno, nord-est du Nigeria) entre janvier et mai 2016.

Lundi, le gouvernement nigérian a annoncé avoir libéré 600 personnes, dont 200 enfants, un geste « d’espoir » salué par les humanitaires qui encouragent une meilleure réintégration des villageois qui ont vécu sous le joug des combattants de Boko Haram.

Le groupe djihadiste est largement affaibli depuis l’arrivée au pouvoir du président nigérian Muhammadu Buhari, mais la région du lac Tchad reste très instable.

Le conflit avec Boko Haram a fait plus de 20.000 morts depuis 2009 et 2,6 millions de déplacés

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Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram


Comment peut-on se rendre si bas ! Utiliser des enfants comme bombe humaine. Ces enfants qui subissent une pression immense sont de malheureuse victime de Boko Haram. Puis ceux qui ont pu être extirpés des mains de ce fou, sont rejetés de leur propre peuple
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Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram

 

Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram

De quatre enfants utilisés dans des attaques kamikazes en 2014, on est passé à 44 l’année suivante.Photo Archives / AFP

Célia Lebur

 

LIBREVILLE, Gabon – De plus en plus d’enfants sont impliqués dans des attaques-suicides dans la région du lac Tchad, où le groupe islamiste nigérian Boko Haram, affaibli militairement, tente d’instaurer la terreur par tous les moyens, a rapporté mardi l’Unicef. 

De quatre enfants utilisés dans des attaques kamikazes en 2014, on est passé à 44 l’année suivante, selon le fonds des Nations unies pour l’enfance, au Nigeria, Cameroun, Tchad et Niger, où sévit le groupe qui rallié l’organisation de l’État islamique (EI).

Plus de 75 % étaient des filles, note l’Unicef dans un rapport «Beyond Chibok» («Au-delà de Chibok»), publié près de deux ans jour pour jour après l’enlèvement par Boko Haram de 276 écolières dans le nord-est du Nigeria, un rapt qui avait créé une vague d’indignation à travers le monde.

Ce rapport pointe la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’enlèvements, d’abus sexuels et de mariages forcés, devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram, utilisés comme bombes humaines ou pour transporter des explosifs.

«Soyons clairs: ces enfants sont les victimes, et non pas les auteurs», affirme Manuel Fontaine, directeur régional de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et centrale. 

«Tromper les enfants et les forcer à commettre des actes mortels a été l’un des aspects les plus horribles de la violence au Nigeria et dans les pays voisins», ajoute-t-il.

Le groupe islamiste a subi d’importants revers ces derniers mois face aux offensives des armées de la région qui l’ont chassé de la quasi-totalité des localités dont il s’était emparé au Nigeria.

Depuis lors, il multiplie les attentats-suicides, qui demandent peu de moyens, pour terroriser la population.

Ces attaques, longtemps concentrées au Nigeria, se sont progressivement étendues aux pays voisins et notamment au Cameroun, qui a enregistré depuis deux ans le plus grand nombre d’attentats-suicides impliquant des enfants (21), suivi par le Nigeria (17) et le Tchad (2).

«VISAGE DE LA PURETÉ»

Souvent très jeunes – parfois à peine 8 ans – les profils des enfants «kamikazes» sont divers. 

Il y a ceux qui, comme les filles de Chibok, ont été enlevés. Durant les attaques de villages, dans le chaos et la fuite, il y a aussi ces innombrables enfants séparés de leurs parents qui se retrouvent livrés à eux-mêmes, en brousse ou dans des camps de déplacés. 

«Ce sont des proies faciles pour les recrutements, tant ils sont vulnérables», explique à l’AFP Laurent Duvillier, chargé de communication régionale pour l’Unicef, rappelant qu’environ 1,3 million d’enfants ont été déplacés par le conflit, alors qu’ils étaient 800 000 il y a encore un an.

Mosquées, marchés bondés, restaurants… Boko Haram «utilise une technique très vicieuse pour aller frapper au coeur de la communauté et faire le plus mal possible. Qui va se méfier d’un enfant? C’est le visage de la pureté», souligne Laurent Duvillier.

Qu’ils appuient eux-mêmes sur le détonateur ou qu’on les fasse exploser à distance, ces enfants «ne peuvent prendre de décision consciente: ils sont embrigadés ou agissent sous la pression». 

CLIMAT DE SUSPICION

Ce phénomène «crée une atmosphère de peur et de suspicion qui a des conséquences dévastatrices» pour les enfants, notamment ceux qui ont été libérés après avoir vécu en captivité au sein de groupes armés, désormais considérés comme une menace potentielle pour leurs communautés, selon l’Unicef.

Les enfants nés de mariages forcés, ou à la suite de violences sexuelles «se heurtent aussi à la stigmatisation et la discrimination» dans leurs villages et dans les camps de déplacés.

Khadidja, 17 ans, a passé près d’un an en captivité, mariée de force à un combattant de Boko Haram, dont elle a eu un garçon. Lorsqu’elle est arrivée dans un camp de déplacés après avoir enfin réussi à s’échapper, elle s’est heurtée à l’hostilité des autres femmes qui refusaient de partager l’eau de la pompe.

«Certaines femmes me battaient, elles me chassaient. Elles me disaient « Tu es une femme de Boko Haram, ne vient pas près de nous! »», raconte-t-elle.

Camerounaise, elle avait été enlevée alors qu’elle rendait visite à sa mère à Banki, au Nigeria.

«Cette méfiance à l’égard des enfants peut avoir des conséquences destructrices, estime Manuel Fontaine. Comment une communauté peut se reconstruire si elle rejette ses propres sœurs, filles et mères?». 

Boko Haram, dont l’insurrection a déjà fait environ 20 000 morts, a pour sa part affirmé le 1er avril dans une vidéo qu’il ne déposerait pas les armes.

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Les Farc accusées d’utiliser des enfants pour des attentats suicide


La pire bassesse dans les guerres c’est quand on utilise les enfants pour en faire des soldats. Qu’on les entraine a porter une arme, a donner leur vie et a tuer pour une cause qu’ils ne comprennent même pas. On a voler leur enfance pour une guerre de sang
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Les Farc accusées d’utiliser des enfants pour des attentats suicide

 

Le commandant des Farc, Ivan Marquez, en janvier 2012.

PHOTO : ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Bogota

Les autorités colombiennes ont accusé lundi la guérilla des Farc de recourir à des enfants pour commettre des attentats suicide, après la découverte d’une adolescente portant des explosifs dans le nord du pays.

Diffusant une vidéo auprès des médias, la police colombienne assure avoir découvert cette mineure de 14 ans après un affrontement avec la rébellion marxiste dans la province de Norte de Santander.

L’adolescente apparaît, blessée à la jambe et à moitié dévêtue, le corps peint en vert, technique utilisée afin de les camoufler dans la végétation, selon la police.

Après cette découverte, les autorités ont annoncé leur intention de déposer plainte contre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) devant les organisations humanitaires internationales.

Le colonel Eliecer Camacho, commandant de la police dans la province, a affirmé que la guérilla contraignait des enfants à suivre une préparation d’environ huit mois avant d’être envoyés en mission.

«Ils les soumettent à des entraînements presque inhumains», a-t-il déclaré dans un entretien à la télévision colombienne Caracol, assurant que les enfants ne «sentent plus la douleur, ni le froid».

L’Institut colombien du bien-être familial (ICBF), qui gère les services de l’enfance, s’est également élevé contre l’«utilisation d’enfants suicide».

«Une fois de plus, nous exigeons que les enfants et adolescents restent en dehors du conflit», a déclaré son directeur général Diego Molano, déplorant dans un communiqué que ces derniers soient «forcés à utiliser des armes» ou «à surveiller des otages».

Quelque 4.924 enfants ont été pris en charge depuis 1999 par un programme spécial de l’ICBF destiné à les éloigner du conflit colombien. Au total, près de 3000 mineurs ont été officiellement enregistrés entre 2002 et 2011 dans le cadre du processus de démobilisation des groupes armés.

Principale guérilla de Colombie fondée en 1964, les Farc comptent encore 9200 combattants, essentiellement repliés dans les régions rurales à la suite d’une série de revers militaires qui ont fait fondre ses troupes de moitié en dix ans, selon les autorités.

http://www.lapresse.ca