Boston : l’enquête minutieuse après le choc


L’enquête suite aux explosions de Boston se poursuit laissant jusqu’à présent trois morts dont un jeune enfant. Aucun groupes ou personnes ont revendiqué pour le moment ces actes terroristes. Mais il reste des confusions, suite a cet triste évènement lors du plus vieux marathon au monde
Nuage

 

Boston : l’enquête minutieuse après le choc

 

Le récit de Frédéric Nicoloff

Le FBI est, depuis hier soir, chargé de l’enquête qui vise à trouver les auteurs des deux attentats à la bombe, hier, pendant le marathon de Boston. Le dernier bilan officiel des deux explosions fait état d’au moins trois morts, dont un garçon de 8 ans, et 144 blessés.

Plusieurs dizaines de personnes sont toujours traitées dans divers hôpitaux de la ville, dont plusieurs ont été atteintes gravement selon les médecins. Le Dr Peter Fagenholz, chirurgien au Massachusetts General Hospital, a affirmé avoir pratiqué plusieurs amputations.

Les explosions d’hier près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston ont eu pour conséquence la mise en alerte des forces de sécurité dans la plupart des grandes villes des États-Unis, dont Washington, San Francisco, Los Angeles et New York, ainsi qu’à la frontière entre le Canada et les États-Unis.

Ces explosions constituent le plus grave attentat sur le sol américain depuis le renforcement de la sécurité consécutif aux attaques du 11 septembre 2001.

L’agent Richard DesLauriers du FBI s’est refusé à réagir aux informations de certains médias selon lesquels la police a retrouvé plusieurs bombes n’ayant pas explosé à Boston. D’après le Wall Street Journal, les enquêteurs ont découvert ce qui pourrait être cinq bombes n’ayant pas explosé.

Vers 15 h, deux déflagrations se sont produites à une centaine de mètres de distance, rue Boylston, l’une près du fil d’arrivée du marathon et l’autre un peu avant, alors que des milliers de coureurs achevaient la 117e édition du marathon, devant une immense foule de spectateurs. Un demi-million de spectateurs assistent chaque année à l’événement.

Sur les 23 326 coureurs qui avaient pris le départ, 17 584 avaient franchi la ligne d’arrivée lorsque les explosions ont retenti. Les coureurs restants ont été dirigés vers un autre lieu avant que le marathon ne soit arrêté.

Une troisième explosion s’est produite quelques minutes plus tard à la bibliothèque présidentielle John F. Kennedy, à Columbia Point, laissant croire qu’elle était reliée aux deux premiers incidents. La police locale a cependant démenti cette information, affirmant que l’explosion était plutôt liée à un feu. On ne rapporte pas de blessés.

 

Aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant et aucune revendication n’a été formulée.

« Il n’y a pas eu de menaces connues », a déclaré le commissaire de police bostonien Ed Davis.

Les deux engins explosifs avaient été remplis de billes de roulement et d’autres pièces de métal pour faire un maximum de dégâts, selon un membre des forces de l’ordre informé des détails de l’enquête ayant requis l’anonymat.

Le président américain Barack Obama a aussitôt réagi, donnant l’ordre de prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur les événements et renforcer la sécurité. Le chef d’État a également téléphoné au maire de Boston, Tom Menino, ainsi qu’au gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, pour leur offrir l’assistance du gouvernement fédéral.

 

Plus de 26 000 personnes participaient au marathon de Boston, le plus vieux du monde, le premier ayant eu lieu en 1897. Il est habituellement couru le troisième lundi d’avril, et ce lundi était férié dans les États du Massachusetts et du Maine, qui célébraient la Journée des patriotes.

Selon le registre du marathon de Boston, 2078 Canadiens, dont 355 coureurs québécois, étaient inscrits à l’événement.

http://www.radio-canada.ca

Breivik : le tueur emprisonné se plaint du "café froid"


Un chausson avec ça ? C’est drôle comment les droits de l’Homme sont souvent revendiqué par des gens qui n’ont aucun sens moral. Que la liberté d’expression est pour dire n’importe quoi n’importe quand ..pour ces gens qui n’ont pas plus de respect pour la vie des autres …
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Breivik : le tueur emprisonné se plaint du « café froid »

 

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Café froid, manque de beurre, utilisation de menottes… Anders Behring Breivik, le Norvégien qui a tué 77 personnes l’an dernier, estime que ses conditions de détention sont « inhumaines ».

Anders Behring Breivik a été condamné à 21 ans de prison pour le massacre de 77 personnes en juillet 2011, dans un attentat à la bombe à Oslo et la tuerie de l’île d’Utoya. Des années de détention qui pourront être prolongées par la justice norvégienne. Le tueur, qui a décidé de ne pas faire appel du jugement, estime que ses conditions de détention sont « inhumaines », selon une lettre de 27 pages adressée aux autorités pénitentiaires, dont des extraits ont été dévoilés ce vendredi dans la presse.

« Je doute fortement qu’il existe pire lieu de détention en Norvège », dénonce le prisonnier de 33 ans.

Quels sont les motifs de son mécontentement ? Anders Behring Breivik pointe plusieurs aspects matériels, comme le café froid faute de thermos ou le manque de beurre pour ses tartines. Ou encore l’interdiction de détenir de la crème hydratante dans sa cellule. Celui qui est emprisonné sous un régime de très haute sécurité et dans un isolement quasi-total se plaint également des fouilles dans sa cellule et du port des menottes, obligatoire pour chaque déplacement.

 Pour lui, ces menottes sont un « boulet mental » qui provoquent des « coupures dues à des frictions car leur bord en acier arrache douloureusement la peau du poignet ».

Anders Behring Breivik dénonce enfin les restrictions appliquées à sa correspondance et la surveillance dont il fait l’objet. Le « tueur d’Utoya », qui projetait d’écrire des livres et de continuer la propagande depuis la prison, regrette enfin de ne plus avoir d’ordinateur à sa disposition. Il doit écrire avec un stylo en caoutchouc et les lettres reçues et envoyées sont censurées : toute remarque politique y est interdite, à son grand désarroi.

Son avocat a expliqué la lettre de Breivik à l’AFP :

 « Il est conscient que, pris séparément, ses griefs peuvent passer pour des bagatelles mais, pris dans leur ensemble, ils dépeignent une situation grave ».

« Il considère que sa situation enfreint les droits de l’Homme et la liberté d’expression, et qu’il est l’objet d’un traitement inhumain », poursuit-il.

http://www.linternaute.com