Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture


Je lève mon chapeau à ces femmes qui ont subi des attaques à l’acide par leur mari, ou un proche de la famille ont défilé sans cacher leurs cicatrices au visage. Avec des grands designers de mode, elles ont pu montrer la réalité injuste et irréparable qu’on fait des hommes sur elles. Cela prend beaucoup de courage et de détermination pour prendre leur vie en main
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Inde: des victimes d’attaques à l’acide vedettes d’un défilé haute couture

Reshma Qureshi est l'une des participantes à ce... (PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP)

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Reshma Qureshi est l’une des participantes à ce défilé réservé aux survivantes du fléau des attaques à l’acide en Inde.

PHOTO DOMINIQUE FAGET, AFP

 

Agence France-Presse
NEW DELHI

Neuf femmes défigurées par de l’acide ont défilé samedi soir lors du premier événement de haute couture réservé aux survivantes du fléau que représente ce type d’agressions en Inde.

Ces femmes, presque toutes victimes de leurs maris ou d’un parent proche, ont défilé dans des robes réalisées par les meilleurs designers indiens, comme Rohit Bal, Ranna Gill et Archana Kochhar. Aucune n’a couvert son visage.

«J’étais très nerveuse», a déclaré Meena Khatoon après son aventure sur le podium.

Mais cette mère d’un jeune fils, originaire de New Delhi, qui a été attaquée par son ex-mari, a insisté sur le fait qu’elle avait quelque chose à prouver.

«Les gens détournaient souvent le regard quand je sortais dans la rue. Ils changeaient de direction quand ils me voyaient. Je devais faire face à beaucoup de problèmes», a-t-elle reconnu à l’AFP.

«Mais un jour je me suis dit, si c’est comme ça que tu vois les choses, ainsi soit-il. Je dois construire ma vie, je veux que mon fils fasse des études et je dois le soutenir». Meena Khatoon dirige maintenant sa propre petite entreprise de réparation de téléphones portables.

Elle a été aidée par Make Love Not Scars, qui organisait le défilé samedi. L’ONG aide les survivantes à reconstruire leur vie et, dans de nombreux cas, leur visage.

Des milliers de cas

L’ONG a notamment aidé Reshma Bano Qureshi, 20 ans, qui est apparue l’année dernière à la fashion week de New York et qui est en train d’écrire un livre.

La jeune femme, agressée il y a trois ans par son beau-frère, qui pensait jeter de l’acide sur sa femme, craignait également de quitter sa maison pour affronter les regards.

«J’avais peur que ça se reproduise. J’étais mal à l’aise avec la réaction des gens dans la rue».

«Les gens diraient « »qu’est-ce qu’il t’est arrivé? », « personne ne t’épousera » ou « avec un visage déformé tu n’es pas belle », mais je suis fière de moi et j’ai confiance en ce que je suis. Je veux que les gens sachent que le visage n’est pas ce qui te rend beau, c’est ton coeur».

Des centaines d’attaques à l’acide sont signalées chaque année en Inde, mais Tania Singh, vice-présidente de Make Love Not Scars, croit qu’il s’agit plutôt de milliers d’attaques.

Selon elle, les gouvernements locaux ne rapportent pas tous les cas. De plus, certaines femmes meurent avant qu’une enquête criminelle ne soit lancée et certaines choisissent de rester avec des familles violentes.

«Nous avons eu un cas où une femme a été attaquée trois fois par son mari, mais continue à vivre avec lui».

L’hôtel Lalit, où le défilé de mode se tenait, a fourni une chambre à une femme attaquée il y a deux semaines et qui attend de l’aide.

Pour Tania Singh, le défilé était un très bon moyen pour que les survivantes reprennent confiance en elles.

Au début, beaucoup de femmes refusent d’enlever leur voile quand elles vont à Make Love Not Scars.

«Elles disent «nous ne pouvons pas le faire, nous sommes vraiment laides» et nous leur disons que ce n’est pas vrai, vous n’êtes pas laides, c’est la société qui est laide.»

Le défilé de mode est «l’occasion de réaliser qu’elles méritent la reconnaissance, l’amour et leur place dans la société. Maintenant, elles peuvent retourner dans la rue et dire au monde qu’elles n’ont pas à cacher leur visage et leurs cicatrices. C’est au monde de changer sa façon de penser.

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Love Not Cicatrices: les survivants d’attaque acide ont une seconde chance


Je trouve magnifique que ces femmes qui ont vécu des violences en étant bruler à l’acide puisse avoir de l’aide pour surmonter leur drame. En effet, une jeune femme aide les survivantes d’attaque d’acide en Inde. Elle leur fournie, des études, en leur fournissant des études, des possibilités professionnelles et des conseils médicaux et juridiques. Make Love not Scars est une organisation non-gouvernementale qui a été créée par Ria Sharma, 21 ans.
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 Love Not Cicatrices: les survivants d’attaque acide ont une seconde chance

Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode


Chacune des femmes ont à leur manière de souligner la journée de la Femme. Au Bangladesh, des femmes victimes d’attaque à l’acide ou choisi d’être mannequin dans un défilé de mode. Ces femmes paraîtres au grand public ne veulent plus être isolés socialement et sont prête a relever les défis pour y arriver
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Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode

 

Bangladesh: des femmes attaquées à l'acide deviennent mannequins lors d'un défilé de mode

AFP

DACCA – Une quinzaine de survivantes d’attaques à l’acide ont arpenté le podium à l’occasion d’un défilé de mode à Dacca, capitale du Bangladesh, initiative destinée à lutter contre les préjudices envers les victimes de ces agressions.

Étudiante de 14 ans, Shonali Khatun a ouvert le bal avec un ensemble conçu par la mannequin bangladaise devenue couturière Bibi Russell.

La jeune femme avait dû subir une reconstruction faciale après avoir été attaquée à l’acide peu après sa naissance. Alors qu’elle n’était âgée que de 17 jours, un voisin avait versé du vitriol sur son visage pendant son sommeil en raison d’un litige foncier avec ses parents.

«Je me sens si bien d’être là. Je me sens plus puissante», a déclaré à l’AFP la collégienne, qui a ouvert la voie à la quinzaine de femmes survivantes d’attaques à l’acide sur le podium pour un défilé organisé par l’organisation britannique ActionAid.

Après l’agression, Shonali Khatun a passé trois années à l’hôpital. Elle a été opérée à huit reprises pour traiter les brûlures sur son visage et ses bras.

Malgré le mépris quotidien de ses proches et des habitants du village, elle dit aspirer à devenir docteur.

«J’atteindrai ce but un jour. La douleur m’a enseigné à être forte.»

Originaire d’un milieu modeste, devenue une célèbre mannequin présente jusque dans les pages de Vogue ou Harper’s Bazaar, la designeuse Bibi Russell a déclaré qu’elle espérait que ce défilé apportera davantage de reconnaissance à ces femmes.

«C’est une chose qui me tient vraiment à coeur (…) Laissons-les avoir une vie dans ce monde», a-t-elle dit.

Les attaques à l’acide, généralement contre des femmes dans les zones rurales, sont un problème majeur au Bangladesh.

L’année dernière, 44 de ces agressions ont été enregistrées, en nette baisse par rapport aux plusieurs centaines par an du début des années 2000.

Selon la fondation Acid Survivors, ce déclin est attribuable à la plus grande sévérité de la loi, qui peut aller jusqu’à la peine de mort.

Mais les survivantes de ces agressions restent confrontées à une ostracisation sociale et aux discriminations en raison de leur difformité physique dans cette société conservatrice.

http://fr.canoe.ca

Le puissant tutoriel maquillage d’une victime d’une attaque à l’acide


(Jusqu’à maintenant plus de 70 milles ont signé la pétition). Ces pauvres hommes si faibles (si on peut appeler cela des hommes) s’attaquent à des femmes de la pire manière. Ce besoin de détruire du plus profond de l’être, jusqu’à défiguré à jamais le visage d’une femme juste parce que Monsieur n’est pas content. Il est temps que cela cesse
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Le puissant tutoriel maquillage d’une victime d’une attaque à l’acide

 

En mai 2014, Reshma, jeune Indienne, a été victime d’une attaque à l’acide sulfurique qui a failli lui coûter la vie.

Aujourd’hui, Reshma sort de l’ombre et lance un cri du coeur pour dénoncer les fréquentes attaques dont sont victimes les femmes en Inde.

Avec l’usage d’un oeil en moins et le visage défiguré, elle s’exprime dans un puissant tutoriel maquillage qui tourne présentement à grande vitesse sur les réseaux sociaux sous le hashtag #EndAcidSale. Ce hashtag demande la réglementation de ce produit dangereux en augmentant considérablement son prix de vente.

« L’acide est facilement accessible dans le commerce. Une réalité comparable à l’achat d’un rouge à lèvres » – explique Reshma, la jeune indienne.

Reshma souhaite voir changer les choses. Elle invite les internautes à signer la pétition du mouvement «Make Love Not scars» -« faits l’amour pas les cicatrices » qui sera adressée au gouvernement de l’Inde.

Au moment de publier, plus de 70,811avaient signé la pétition.

Pour tout savoir sur cette pétition.

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Plus de 1 000 attaques à l’acide ont lieu chaque année en Inde, et 90 % des victimes sont des femmes, visées le plus souvent par des amants ou des prétendants éconduits, indique la chaîne de télévision britannique BBC sur son site internet. ref : http://www.lepoint.fr/

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http://quebec.huffingtonpost.ca/

Victimes d’attaques à l’acide, des Indiennes deviennent mannequins


Je trouve ingénieux que ce photographe a pu mettre en valeur ces mannequins et on sent par son témoignage qu’il les trouve belles et il a raison. Et chapeau ! À ces femmes, elles aideront d’autres qui ont vécu ces agressions sauvages
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Victimes d’attaques à l’acide, des Indiennes deviennent mannequins

 

Des victimes d'attaque à l'acide. Des victimes d’attaque à l’acide. Photo :  Rahul Saharan

Un reportage de Bahador Zabihiyan

Ces Indiennes ont été défigurées lors d’attaques à l’acide, mais un photographe a voulu, en les photographiant, dénoncer ce type d’agression et montrer la « beauté » et le « courage » de ces femmes devenues militantes. Le résultat des séances photo ne laisse pas indifférent.

Rahul Saharan dit qu’il a voulu prendre ces photos pour montrer la beauté de toutes les femmes, peu importe leur physique. L’une de ces mannequins se nomme Rupa. Elle est devenue designer de mode, et elle cherche présentement à amasser des fonds pour ouvrir sa boutique.

Une victime d'une attaque à l'acide. Une victime d’une attaque à l’acide. Photo :  Rahul-Saharan

M. Saharan a voulu promouvoir le travail de Rupa.

« Au lieu de prendre des mannequins professionnels, nous avons pris ces magnifiques mannequins parce qu’elles définissent la beauté, le courage », explique le photographe sur sa page Facebook.

Rupa, en robe blanche, a lancé une campagne de socio-financement afin de lancer sa ligne de vêtements.

Rupa, victime d'une attaque à l'acide. Rupa, victime d’une attaque à l’acide. Photo :  Rahul Saharan

Il y a six ans, alors qu’elle se trouvait dans son village natal de l’Uttar Pradesh, en Inde, sa belle-mère lui a jeté de l’acide pendant qu’elle dormait. Celle-ci la battait et lui faisait subir des abus psychologiques.

Elle a dû attendre six heures avant que son oncle lui vienne en aide et l’amène à l’hôpital, explique-t-elle sur la page destinée à amasser des fonds pour ouvrir sa boutique.

« Avec le capital initial pour son magasin, nous voulons lui donner assez pour qu’elle puisse acheter du matériel et aider d’autres survivantes d’attaques à l’acide à travailler avec elle », lit-on sur la page.

Des victimes d'attaques à l'acide en Inde, font une séance de photos. Des victimes d’attaques à l’acide en Inde, font une séance de photos. Photo :  Rahul-Saharan

« J’ai toujours voulu être une designer, mais après l’attaque, il y a eu une pause dans ma vie. J’étais tellement en insécurité, et j’étais si embarrassée par mes cicatrices que je me couvrais le visage avec un voile », explique Rupa, dans une entrevue au Daily Mail.

http://ici.radio-canada.ca/