Le Saviez-Vous ► Les Hollandais à la conquête des mers au XVIIe siècle


Aujourd’hui, aller en mer vers aux 4 coins du monde demande des connaissances multiples dont la géographie. Ces cartes ne sont pas faites par avions ou GPS, mais par des explorateurs qui sont partis à la conquête du nouveau-monde. Au XVIIe siècle, c’est les Hollandais qui sont passé maître en cartographie. Ils ont surpasser tous les atlas du temps et en plus, ils ont traduit le tout en plusieurs langues. Ils ont aussi profité pour conquérir divers domaines comme le commerce …
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Les Hollandais à la conquête des mers au XVIIe siècle



Isabelle Bernier
Historienne

Au XVIIe siècle, les Hollandais règnent sur la quasi-totalité des mers. La vocation maritime et commerciale des Provinces-Unies résulte en grande partie de sa lutte contre l’Espagne. Les navigateurs hollandais commencent par visiter les mers froides délaissées par les Espagnols, puis la fermeture du port de Lisbonne à leurs navires en 1580 les incitent à se lancer vers l’océan Indien sur la route des épices. C’est la naissance d’un vaste empire commercial hollandais au détriment des Portugais, avec l’aide involontaire des Anglais qui ont anéanti l’Invincible Armada espagnole en 1588.

Le Spitzberg (en mer de Barents) est découvert en 1596 par le Hollandais Willem Barents, qui cherche le passage du nord-est atlantique et arctique vers la Chine et les Indes, découverte pour laquelle les Provinces-Unies ont promis une forte prime. Il tente de passer par le nord de la Nouvelle-Zemble, mais la navigation dans les glaces est désastreuse pour des marins mal équipés. Obligé d’hiverner à 76° de latitude nord, Barents veut rejoindre le continent mais périt avec la majorité de son équipage. Vers 1875, un navire norvégien découvre sur la côte orientale de la Nouvelle-Zemble, un abri et des objets utilisés par Barents et ses marins.

Tableau décrivant la mort de Willem Barents le 20 juin 1597 en Nouvelle-Zemble, par Christiaan Portman en 1836. National Maritime Museum, Greenwich, Londres. © Wikimedia Commons, domaine public

Tableau décrivant la mort de Willem Barents le 20 juin 1597 en Nouvelle-Zemble, par Christiaan Portman en 1836. National Maritime Museum, Greenwich, Londres. © Wikimedia Commons, domaine public

Une cartographie abondante et de plus en plus complète

La maîtrise des mers par les navigateurs hollandais, va de pair avec le développement de leur superbe cartographie nautique. Contrairement à l’Angleterre et la France, cette cartographie n’est pas monopolisée par les commanditaires, en l’occurrence les Compagnie des Indes. Les cartographes mettent librement en vente une grande quantité de guides, cartes marines et atlas qui décrivent progressivement toutes les mers du globe. Présentes sur les murs de tous les intérieurs aisés tels que les dépeignent les tableaux de Vermeer, les cartes marines animent la vie quotidienne des Hollandais.

Tableau L'art de la peinture par Johannes Vermeer en 1666-1667. Musée des Beaux-Arts, Vienne, Autriche. © Wikimedia Commons, domaine public

Tableau L’art de la peinture par Johannes Vermeer en 1666-1667. Musée des Beaux-Arts, Vienne, Autriche. © Wikimedia Commons, domaine public

L’édition hollandaise étend son hégémonie à l’Europe entière : les grands éditeurs d’Amsterdam au XVIIe siècle, sont les Blaeu père et fils : ils possèdent la plus importante imprimerie d’Europe et apportent des améliorations notables aux techniques d’impression. Ils sont les cartographes attitrés de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (la VOC) et malgré leur devoir de réserve vis-à-vis de la Compagnie, ils inondent le marché international de cartes et d’atlas traduits notamment en anglais et en français. L’Atlas Major de Jan Blaeu (600 cartes et plus de 3.000 pages), est l’ouvrage le plus cher de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Il est disponible en édition latine, néerlandaise, française, anglaise et espagnole ; la bibliothèque de l’Université d’Amsterdam abrite actuellement l’exemplaire ayant appartenu à Colbert.

Page de titre de l'Atlas Novus (qui donnera l'Atlas Major en 1665) par Willem et Johannes Blaeu, imprimé à Amsterdam en 1645. Bibliothèque de l'Université de Californie (UCLA), Los Angeles, USA. © Wikimedia Commons, domaine public.

Page de titre de l’Atlas Novus (qui donnera l’Atlas Major en 1665) par Willem et Johannes Blaeu, imprimé à Amsterdam en 1645. Bibliothèque de l’Université de Californie (UCLA), Los Angeles, USA. © Wikimedia Commons, domaine public.

Les marins hollandais sont les plus aguerris d’Europe

Dès 1600, Amsterdam a supplanté Anvers comme premier port d’Europe : les entrepôts de la Compagnie des Indes orientales y regorgent de tissus exotiques (soie et coton), de porcelaines, d’épices, de thé, de café et de tabac, et les chantiers navals occupent des milliers d’artisans.

Que ce soit pour la pêche, la navigation lointaine ou la guerre navale, la marine hollandaise est sans équivalent : avec 6.000 navires et plusieurs dizaines de milliers d’hommes d’équipage, elle équivaut à l’ensemble des autres flottes européennes. Dès la fin du XVIe siècle, les chantiers navals hollandais conçoivent un navire de commerce performant et économique, la flûte, capable de manœuvrer avec de plus faibles effectifs que les bâtiments de même tonnage.

Les Néerlandais sont réputés pour être des marins aguerris : ils sont accoutumés aux mers difficiles car leur apprentissage se fait en mer du Nord. Mais la population hollandaise ne suffit pas à équiper les navires, surtout ceux de la Compagnie des Indes Orientales : environ la moitié des matelots arrive d’Allemagne et des pays scandinaves.

Navire marchand hollandais ou flûte, par Wenceslaus Hollar, XVIIe siècle. Fonds Thomas Fisher, livres rares, bibliothèque de l'Université de Toronto, Canada. © Wikimedia Commons, domaine public

Navire marchand hollandais ou flûte, par Wenceslaus Hollar, XVIIe siècle. Fonds Thomas Fisher, livres rares, bibliothèque de l’Université de Toronto, Canada. © Wikimedia Commons, domaine public

De nouvelles routes maritimes

La route maritime suivie par les navires hollandais dans l’océan Indien, améliore l’itinéraire inauguré par les Portugais en raccourcissant le voyage de six mois. Dans l’Atlantique, ils gagnent la zone des alizés de nord-est, s’approchent des côtes brésiliennes, puis changent de cap et retraversent l’océan vers le sud-est, en direction du Cap de Bonne-Espérance. Autour de la zone du Cap, les navires sont souvent secoués par de violentes tempêtes venues du nord-est. C’est ainsi que l’explorateur néerlandais Hendrik Brouwer découvre en 1610, une nouvelle route qui évite le long trajet de l’île Maurice à l’Inde, en cinglant droit vers l’est à la hauteur du Cap. Bien au large de l’actuelle Australie, il met le cap vers le nord et rejoint l’île de Java.

Le retour s’effectue par le nord de l’océan Indien, sans escale en Inde. Les navires se ravitaillent au Cap qui sert d’escale à de nombreuses flottes. Au milieu du XVIIe siècle, des colons hollandais s’y installent, rejoints après 1685, par des huguenots français chassés par la Révocation de l’Édit de Nantes. Au XVIIIe siècle, le Cap et ses 15.000 habitants est la plus grosse colonie européenne du continent africain.

Navire de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales croisant au large du Cap de Bonne-Espérance, anonyme, 1762. William Fehr Collection, château de Bonne-Espérance, Le Cap, Afrique du Sud. © Wikimedia Commons, domaine public.

Navire de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales croisant au large du Cap de Bonne-Espérance, anonyme, 1762. William Fehr Collection, château de Bonne-Espérance, Le Cap, Afrique du Sud. © Wikimedia Commons, domaine public.

La naissance de l’empire commercial des Indes néerlandaises

Les Hollandais se taillent aux Indes Orientales (Sumatra, Java, Bornéo, Timor, Macassar et Moluques) un puissant empire maritime fondé sur le monopole du commerce des épices. Pour cela, ils ont évincé les Portugais qui les avaient précédés au XVIe siècle, dans les océans Indien et Pacifique. En 1602 est créée la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales ou Vereenigde Oostindische Compagnie, plus connue sous le sigle VOC. Le navigateur hollandais Linschoten publie un traité contenant des instructions nautiques sur le voyage en Orient : traduit en français, en allemand et en anglais, le Routier de Linschoten acquiert une notoriété immense auprès des marins d’Europe du Nord et devient la bible des capitaines de navires marchands pendant tout le XVIIe siècle.

Page de titre du Grand Routier de Mer de Jan Huyghen Van Linschoten, imprimé en français à Amsterdam en 1638. Bibliothèque nationale de France. © Gallica, BNF

Page de titre du Grand Routier de Mer de Jan Huyghen Van Linschoten, imprimé en français à Amsterdam en 1638. Bibliothèque nationale de France. © Gallica, BNF

La VOC va entretenir une flotte de 200 navires et plus de 10.000 agents aux Indes Orientales : elle détient le monopole de tout le commerce à l’est du cap de Bonne-Espérance et à l’ouest du détroit de Magellan, avec le droit de faire la guerre, de fonder des comptoirs, de traiter avec les souverains locaux, de rendre la justice et de battre monnaie — ce sont des droits régaliens.

Sa maîtrise de la cartographie est totale : elle possède son bureau hydrographique dirigé par un cartographe attitré, lié par le secret. Ses dessinateurs reproduisent des cartes réservées à l’usage exclusif des navigateurs de la VOC. Pour les régions trop peu connues, les capitaines reçoivent à leur départ des cartes vierges sur lesquelles figurent seulement les lignes de rhumbs (mesures d’angles délimitées par deux directions du vent). Ainsi, les archives royales de La Haye conservent des séries de cartes sur lesquelles les côtes d’Australie apparaissent au fur et à mesure de leur découverte au XVIIe siècle.

Carte de L'Archipel oriental ou asiatique, par Johannes Blaeu en 1659. Catalogue Sotheby's 2017. © Wikimedia Commons, domaine public

Carte de L’Archipel oriental ou asiatique, par Johannes Blaeu en 1659. Catalogue Sotheby’s 2017. © Wikimedia Commons, domaine public

https://www.futura-sciences.com/

Une bibliothèque vieille de 200 ans, retrouvée intacte à Bouillon, en Belgique


Le propriétaire de cette bibliothèque avait quitté Bruxelles pour s’établir en Belgique en 1789 laissant tout derrière lui. Les livres sont demeuré intacts malgré les quelques siècles qui sont écoulés et il y avait même un atlas imprimé en 1575
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Une bibliothèque vieille de 200 ans, retrouvée intacte à Bouillon, en Belgique

Photo de la bibliothèque de Bouillon, qui recèle 182 ouvrages exceptionnels des 18e et 19e siècles.

  • Par Claire Conruyt

Rien n’a bougé dans ce cabinet de travail découvert par un expert d’une salle de ventes à Bruxelles. Outre le mobilier, en excellent état, il contient une collection de plus de 180 livres rares des 18e et 19e siècles. Un ensemble dispersé aux enchères ce mardi 20 juin.

«Il est extrêmement rare de tomber sur une telle bibliothèque authentique. C’est comme si j’avais été catapulté au 18e siècle dans une machine à remonter le temps. Les livres sont tous parfaitement conservés et semblent tout droit sortis de l’imprimerie de l’époque, dans leur couverture en papier d’origine», affirme Henri Godts, interrogé par le site belge Le Vif.

Cet expert d’une salle de ventes à Bruxelles a fait l’extraordinaire découverte d’une bibliothèque bicentenaire. Elle appartenait à un intellectuel français qui s’était réfugié à Bouillon, ville francophone de Belgique, située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, pour fuir la Révolution de 1789 dont il ne supportait pas les excès. La bibliothèque a été découverte à l’endroit exact où son propriétaire l’avait laissé. Les proches survivants de ce dernier sont allés à la rencontre de Henri Godts et lui ont appris l’existence de ce véritable trésor.

Un des premiers atlas modernes

 

Atlas d'Abraham Ortelius. Capture d'écran Twitter

Les 182 ouvrages, parfaitement conservés et datant des 18e et 19e siècles, ont pour thématique principale les pays étrangers, leurs habitants et leur culture exotique. Mais l’objet le plus exceptionnel abrité par la bibliothèque est sans doute l’atlas de l’Anversois Abraham Ortelius, un des plus grands cartographes du 16e siècle et contemporain du géographe Mercator. Cette pièce, considérée comme le premier atlas moderne, date de 1575 et ne fut imprimée qu’à une centaine d’exemplaires à l’époque.

«Lorsque j’ai ouvert pour la première fois la porte de cette bibliothèque, j’ai été extrêmement surpris par l’authenticité et l’ambiance 18e qui y régnait. Il m’a fallu deux jours pour pouvoir en dresser l’inventaire complet. J’ai tenu chacun de ces livres en mains en veillant à procéder minutieusement pour éviter de les endommager», confie l’expert.

La valeur de la carte est estimée entre 40.000 et 45.000 euros. Quant à la bibliothèque, elle sera proposée aux enchères entre 30.000 et 45.000 euros par la salle de ventes Henri Godts, à Bruxelles, ce 20 juin

http://www.lefigaro.fr/

Le Saviez-Vous ► Voici quelques incroyables cartes et infographies du XIXe siècle


De vieilles cartes faites entre 1849 et 1851 par messieurs John Emslie et James Reynolds dans un but scientifique, mais impliquant aussi la créativité. Des cartes illustrant des montagnes, des rivières, des monuments et autres à travers le monde. Un travail qui devait être titanesque pour l’époque
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Voici quelques incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

 

Vous êtes-vous déjà demandé quel est le volcan actif le plus élevé? Avez-vous déjà voulu comparer la taille des sommets les plus hauts et des plus longs fleuves du monde? John Emslie et James Reynolds l’ont fait. Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant ces formes géographiques dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes représentant les curiosités naturelles ou conçues par l’homme réparties partout dans le monde.

Principaux sommets des Îles britanniques. Issu de Geological Diagrams.

 

Dans My Modern Met, Sara Barnes raconte comment Emslie et Reynolds ont pris «des chiffres et des détails scientifiques précis pour fabriquer une image qui est belle à regarder et facile à comprendre». A moitié créations artistiques, à moitié tableaux de données, ces œuvres sont des infographies scientifiques pionnières qui peuvent être considérées comme les fondations des diagrammes éducatifs d’aujourd’hui.

 

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Principaux sommets des Îles britanniques. Issu de Geological Diagrams.

Dans My Modern Met, Sara Barnes raconte comment Emslie et Reynolds ont pris «des chiffres et des détails scientifiques précis pour fabriquer une image qui est belle à regarder et facile à comprendre».

 A moitié créations artistiques, à moitié tableaux de données, ces œuvres sont des infographies scientifiques pionnières qui peuvent être considérées comme les fondations des diagrammes éducatifs d’aujourd’hui.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Sur cette carte, Phénomènes des volcans et tremblements de terre, les cartographes John Emslie et James Reynolds présentent la situation et la taille de tous les volcans actifs au milieu du XIXe siècle.

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Sur cette carte, Phénomènes des volcans et tremblements de terre, les cartographes John Emslie et James Reynolds présentent la situation et la taille de tous les volcans actifs au milieu du XIXe siècle.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAPS COLLECTION

Ce diagramme compare différentes cascades à travers le monde, présentant la cascade de Gavarnie en France comme la plus haute de toutes avec ses quelque 400 mètres. Issu de Geological Diagrams.

 

Le XIXe siècle fut marqué par d’importantes découvertes scientifiques, de la première observation de Neptune aux théories de l’évolution. Dès le début du siècle, lorsqu’Alexander von Humboldt créa ce qui est considéré aujourd’hui comme les premières infographies, cartographes et éditeurs conçurent une large gamme de représentations vivantes pour expliquer au grand public ces idées nouvelles et complexes. La société d’édition de Reynolds à Londres imprima une très grande quantité de documents durant les trois décennies que dura sa carrière, répondant à la demande populaire en matière d’informations scientifiques et technologiques. Reynolds travaillait avec plusieurs cartographes et graveurs, mais Emslie fut un de ses principaux collaborateurs. Ils produisirent ensemble de nombreuses infographies et cartes, et furent tous deux élus à la Royal Geographical Society de Londres, institution dédiée à la production de données géographiques et cartographiques précises. L’attrait et le charme de leur travail viennent d’une combinaison de maîtrise formelle des techniques cartographiques, de connaissances scientifiques et d’intuition artistique.    

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Ce diagramme compare différentes cascades à travers le monde, présentant la cascade de Gavarnie en France comme la plus haute de toutes avec ses quelque 400 mètres. Issu de Geological Diagrams.

Le XIXe siècle fut marqué par d’importantes découvertes scientifiques, de la première observation de Neptune aux théories de l’évolution. Dès le début du siècle, lorsqu’Alexander von Humboldt créa ce qui est considéré aujourd’hui comme les premières infographies, cartographes et éditeurs conçurent une large gamme de représentations vivantes pour expliquer au grand public ces idées nouvelles et complexes. La société d’édition de Reynolds à Londres imprima une très grande quantité de documents durant les trois décennies que dura sa carrière, répondant à la demande populaire en matière d’informations scientifiques et technologiques. Reynolds travaillait avec plusieurs cartographes et graveurs, mais Emslie fut un de ses principaux collaborateurs. Ils produisirent ensemble de nombreuses infographies et cartes, et furent tous deux élus à la Royal Geographical Society de Londres, institution dédiée à la production de données géographiques et cartographiques précises. L’attrait et le charme de leur travail viennent d’une combinaison de maîtrise formelle des techniques cartographiques, de connaissances scientifiques et d’intuition artistique.   

Crédit: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams.

 

Colorisé à la main et très détaillé, Geological Diagrams, publié par Emslie et Reynolds en 1851, est l’une de leurs nombreuses publications. Des cartes y représentent la distribution des plantes, des courants aériens et des religions, tandis que des tableaux y figurent ingénieusement les plus grands fleuves, sommets, cascades et même les constructions les plus célèbres.

Une carte panoramique des principaux fleuves et lacs présente par exemple côte à côte une sélection des plus longs cours d’eau de la planète, comparant le Colorado, le Rhin, le Nil et l’Amazone. Chacun d’entre eux est ponctué par les villes qu’il traverse. Au-dessus de l’alignement de fleuves sont comparés différents lacs, notamment, la mer morte, la mer caspienne, le lac Léman et le lac Erie. On perçoit mieux par cette vue la taille de la «mer» Caspienne et de la mer Noire.

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Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams.

Colorisé à la main et très détaillé, Geological Diagrams, publié par Emslie et Reynolds en 1851, est l’une de leurs nombreuses publications. Des cartes y représentent la distribution des plantes, des courants aériens et des religions, tandis que des tableaux y figurent ingénieusement les plus grands fleuves, sommets, cascades et même les constructions les plus célèbres.

Une carte panoramique des principaux fleuves et lacs présente par exemple côte à côte une sélection des plus longs cours d’eau de la planète, comparant le Colorado, le Rhin, le Nil et l’Amazone. Chacun d’entre eux est ponctué par les villes qu’il traverse. Au-dessus de l’alignement de fleuves sont comparés différents lacs, notamment, la mer morte, la mer caspienne, le lac Léman et le lac Erie. On perçoit mieux par cette vue la taille de la «mer» Caspienne et de la mer Noire.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Cette vue des principales constructions du monde compare divers monuments, notamment le Panthéon, Notre-Dame et la pyramide de Khéops. Issu de Geological Diagrams. 

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Cette vue des principales constructions du monde compare divers monuments, notamment le Panthéon, Notre-Dame et la pyramide de Khéops. Issu de Geological Diagrams. 

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Horloge géographique et astronomique de Sheppard. Publié en 1844.

 

En plus des douze pages de Geological Diagrams, Emslie et Reynolds travaillèrent également ensemble à d’autres publications de représentations graphiques, d’atlas scolaires et de digrammes astronomiques. Emslie y montre par exemple les différences entre des horloges astronomiques et géographiques, la révolution de la terre autour du soleil et la surface topographique de la lune. Certaines des cartes astronomiques furent conçues pour inclure des effets de transparence, permettant à ceux qui les regardaient de mettre en évidence certains corps célestes et constellations en faisant passer une lampe derrière.

Actuellement, une sélection des diagrammes astronomiques de Reynolds et Emslie peut être vue au David Rumsey Center dans la Green Library de l’université de Stanford, en Californie. 

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Horloge géographique et astronomique de Sheppard. Publié en 1844.

En plus des douze pages de Geological Diagrams, Emslie et Reynolds travaillèrent également ensemble à d’autres publications de représentations graphiques, d’atlas scolaires et de digrammes astronomiques. Emslie y montre par exemple les différences entre des horloges astronomiques et géographiques, la révolution de la terre autour du soleil et la surface topographique de la lune. Certaines des cartes astronomiques furent conçues pour inclure des effets de transparence, permettant à ceux qui les regardaient de mettre en évidence certains corps célestes et constellations en faisant passer une lampe derrière.

Actuellement, une sélection des diagrammes astronomiques de Reynolds et Emslie peut être vue au David Rumsey Center dans la Green Library de l’université de Stanford, en Californie. 

Crédit: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Distribution des courants aériens et des vents dans le monde. Geological Diagrams.

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Distribution des courants aériens et des vents dans le monde. Geological Diagrams.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Carte géologique du monde.

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Carte géologique du monde.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAPS COLLECTION

Carte ethnographique présentant la distribution géographique de l’humanité. En bas de la carte, Emslie et Reynolds présentent également la distribution des principales religions, révélant que le monde reste alors majoritairement «païen»...  

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Carte ethnographique présentant la distribution géographique de l’humanité. En bas de la carte, Emslie et Reynolds présentent également la distribution des principales religions, révélant que le monde reste alors majoritairement «païen»… 

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAPS COLLECTION

Diagramme géographique de la terre.

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Diagramme géographique de la terre.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Diagramme illustrant la révolution annuelle de la terre autour du soleil.

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Diagramme illustrant la révolution annuelle de la terre autour du soleil.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAPS COLLECTION

Carte transparente des ciels à la lattitude de la Grande-Bretagne publiée en 1851 dans Astronomical Diagrams.

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Carte transparente des ciels à la lattitude de la Grande-Bretagne publiée en 1851 dans Astronomical Diagrams.

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Cette carte-ci est éclairée par l’arrière, mettant en évidence les principales étoiles. 

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Cette carte-ci est éclairée par l’arrière, mettant en évidence les principales étoiles. 

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAP COLLECTION

Représentation téléscopique de la lune. On peut également faire passer de la lumière par l’arrière de la page pour distinguer plus de détails. 

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Représentation téléscopique de la lune. On peut également faire passer de la lumière par l’arrière de la page pour distinguer plus de détails. 

Crédit: COURTESY DAVID RUMSEY HISTORICAL MAPS COLLECTION

Méthodes pour estimer la longitude. Publié en1851. 

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Méthodes pour estimer la longitude. Publié en1851. 

Crédit: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Théorie des saisons. Publié en 1851. 

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Théorie des saisons. Publié en 1851.

Crédit: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Lauren Young

Traduit par Felix de Montety

http://www.slate.fr

Le Saviez-Vous ► Le Cedid Atlas : le premier atlas moderne du monde musulman


Un atlas publié au début des années 1800 fait à la main en 50 exemplaires, dont 10 existent encore aujourd’hui
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Le Cedid Atlas : le premier atlas moderne du monde musulman

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Le Monde

Le Cedid Atlas a été commandé par le gouvernement Ottoman et publié à Istanbul en 1803 en 50 exemplaires dont seulement 10 ont survécus jusqu’à nos jours.

Son nom complet est « Cedid Atlas Tercümesi », ce qui se traduit par « Une traduction du Nouvel Atlas », une référence au fait que c’est une adaptation d’un Atlas anglais publié par William Faden et il est précédé par une préface de 80 pages sur la géographie.

IL a été créé pendant que l’empire Ottoman avait engagé de grandes réformes de modernisation dans divers domaines et il voulait avec la création de cet atlas disséminer des connaissances géographiques modernes dans la société, la plupart des cartes existantes jusqu’alors étant dessinées à la main d’après des connaissances anciennes.

Il contient 24 cartes de 36cm par 53cm colorées de différentes parties du monde, la France étant particulièrement bien représentée puisqu’elle y est deux fois, une première carte la représente avec ses découpages administratifs à l’époque de la Monarchie et une autre version la montre sous la forme de la toute nouvelle République.

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Europe

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Monarchie en France

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République Française

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La péninsule ibérique et l’Afrique du Nord

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Les Balkans

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Grèce

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Angleterre et Pays de Galle

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Ecosse

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Pays-Bas

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La Manche

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Allemagne

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Pologne, Prusse et Lituanie

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La péninsule anatolienne

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Asie

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Afrique

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Egytpe

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Les Amériques

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Est des Etats-Unis

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Guyane

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Caraïbes

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Le pole Nord et Sud

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Les étoiles

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Page de Garde

 

http://www.laboiteverte.fr/

L’effrayante disparition de la calotte glaciaire sur les cartes du National Geographic


Il faudrait un revirement complet pour lutter contre les changements climatiques, du moins pour ralentir un peu les effets. En attendant la calotte glaciaire continue à fondre ce qui aura de grandes répercussions
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L’effrayante disparition de la calotte glaciaire sur les cartes du National Geographic

 

Image issue du National Geographic Atlas of The World 2014.

Image issue du National Geographic Atlas of The World 2014.

Repéré par Vincent Manilève

Le magazine américain a voulu lancer un message à Barack Obama.

Lors de sa conférence sur les mesures qu’il compte prendre pour lutter contre le réchauffement climatique, le président américain Barack Obama a eu une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue:

«La fonte de la calotte glaciaire a forcé le National Geographic à réaliser le plus gros changement dans son atlas depuis la chute de l’Union soviétique.»

La phrase pourrait ressembler à un enième élément de langage dont les politiques sont friands, et pourtant, c’est la triste vérité. Le magazine explique sur son site que la dixième édition du National Geographic Atlas of The World, paru en septembre 2014, montre un changement drastique de la surface occupée par la calotte glaciaire,

«l’un des changements les plus frappants dans l’histoire de la publication».

Le constat est encore plus terrifiant quand on se penche sur la petite animation réalisée par National Geographic, qui montre l’évolution de la zone au fil de ses atlas.

«La fin de l’été arctique est dans quelques semaines, et il est trop tôt pour dire si un nouveau record sera battu, explique Juan José Valdés, de National Geographic. Mais il suffit de regarder les cartes issues d’images satellites pour voir l’impact du réchauffement climatique.»

La visualisation des cartes a été contestée par certains, qui estiment que des détails sont oubliés, comme les glaces formées récemment, mais les chiffres sont bien là. Selon la Nasa, la glace s’est réduite de 12% par an depuis les années 1970, et cela n’a fait qu’empirer après 2007. Un résultat qui s’explique assez facilement: la glace fine reflète moins le soleil, ce qui va permettre à l’océan de se réchauffer et donc d’affaiblir encore un peu plus la glace.

Pour lutter contre ce cercle vicieux, et plus globalement contre le réchauffement climatique, le président américain a donc lancé son plan Clean Power, en misant notamment sur un recul de l’industrie du charbon dans la production d’électricité et un soutien aux énergies renouvelables. Mais comme nous l’expliquait Vox.com il y a quelques jours, l’audace que l’on prête à Obama pourrait n’être qu’un coup d’épée dans l’eau de la part de la première industrie la plus pollueuse du monde: si l’on en croit les calculs du site, la loi voulue par Obama ne permettrait qu’une baisse des émissions de 6% d’ici quinze ans, très loin des 80% de réduction exigés par les spécialistes du climat.
Il y a donc fort à parier que la prochaine édition du National Geographic Atlas of The World sera encore plus inquiétante que la dernière.

 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Surprenantes cartes du monde


Des cartes du monde comme vous n’avez probablement jamais vue Elles ont été faites dans un but éducatif, religieux, légendes urbaines ou simplement de façon artistique. Des fois le nord est en bas et souvent l’Amérique est soit inexistant ou peu détaillée du l’époque de l’édition de ces mappemondes
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Surprenantes cartes du monde

La cartographie, une science et un art

L’histoire de la géographie est un apprentissage constant de rigueur et de discipline mathématique. Les données étant de plus en plus précises au fil du temps, les cartographes deviennent des statisticiens, des géologues, des topographes, des géopoliticiens… La carte est investie d’une dimension hautement scientifique, puisqu’elle matérialise des vérités empiriques, laissant de moins de moins de place à l’ornement et aux interprétations artistiques.

Fabien Dabert

Belles et surprenantes cartes du monde

Les mappemondes peuvent aussi être de véritables objets d’art. Voici un bel exemple de travail aussi soigné que précis, réalisé par le cartographe Jan Jansson et son gendre Jodocus Hondius. Ils publièrent ensemble de nombreux planisphères dans leur atlas de 11 volumes publié en 1630.

©  Nieuwen Atlas 1e deel Duytschlandt

En forme de coeur

Oronce Finé

C’est au mathématicien français Oronce Finé que l’on doit ce planisphère en forme de cœur. Effectué en 1531, il témoigne des progrès de la cartographie et des méthodes de projection de l’époque, mais intègre aussi les récentes découvertes réalisées en Asie et en Amérique.

©  Nova Universi Orbis Descriptio

Les Saintes Ecritures cartographiées

Heinrich Bunting

Heinrich Bunting était un pasteur et théologien Protestant très influent au XVIe siècle. Il publia en 1581 « Itenerarium Sacrae Scriptura », un livre-atlas présentant le monde à partir des Saintes Ecritures. Le livre, coloré, très imagé et décrivant avec précisions la Terre Promise, était très populaire à son époque.  

©  Initerarium Sacrae Scripturae

La trinité sur une carte

Heinrich BÃŒnting

Le théologien Heinrich Bunting avait une très bonne imagination, qu’il dut sans doute à ses longues heures d’effort et de réflexion pour concilier les découvertes des explorateurs avec les affirmations de la Bible. Dans son atlas, il s’évertua à matérialiser sur papier la Sainte Trinité comme une fleur à trois pétales, articulés autour du centre immuable du monde : Jérusalem.

©  Initerarium Sacrae Scripturae

Tabula Rogeriana

Tabula Rogeriana

Littéralement « Livre de Roger », cette carte fut réalisée en 1154 par le géographe arabe Muhammad al-Idrisi, à la demande du roi Roger II de Sicile. Le travail est considérable et remarquablement précis pour l’époque. Mis à part la beauté de l’ouvrage, on note que la représentation du monde connu est orienté avec le Nord vers le bas.

©  Bibliothèque Nationale de France

Un monde sphérique ?

Un monde sphérique - Al-Idrs

Autre carte figurant dans le Livre de Roger, ce dessin minutieux du géographe arabe révèle une planète imaginée comme ronde. En réalité, Al-Idrisi était convaincu que le monde était sphérique, comme la plupart des astronomes du XIIe siècle.

©  Bibliothèque Nationale de France

Jerusalem au centre du monde

Beatus de Liébana

Réalisée en 780 par le moine Beatus de Liébana, cette carte est une représentation classique du monde imaginé durant le Haut Moyen-Age, à partir des cartes de Ptolémée et des Saintes Ecritures. Ayant pour ambition d’illustrer la dispersion des Apôtres, la carte fait figurer l’est en haut (elle est « orient-ée ») et Jérusalem au centre de l’univers.

©  Bibliothèque Nationale de France

L’Asie de John Speed

L'Asie de John Speed

John Speed est probablement le cartographe britannique le plus célèbre. Ses atlas se sont diffusés dans tout l’Empire et presque toutes les bibliothèques en possèdent un exemplaire. Cette reproduction du continent asiatique, datée de 1627, est tout simplement magnifique.

©  A Prospect of the Most Famous Parts of the World

Le best-seller du XVIe siècle

Abraham Ortelius

Grand représentant de la cartographie flamande, Abraham Ortelius publie en 1570 son atlas « Theatrum Orbis Terrarum », composé de 53 cartes. L’ouvrage connaît un succès immédiat, auprès des scientifiques et du grand public. Malgré son prix quasi-prohibitif, il connaîtra 25 rééditions jusqu’en 1612.

©  Theatrum Orbis Terrarum

Mers et monstres en Scandinavie

Abraham Ortelius - Scandinavie

Le « Theatrum Orbis Terrarum » comprend aussi des cartes un peu fantaisistes. Les données géographiques sont rigoureuses, mais Abraham Ortelius a glissé sur un certain nombre de planches des monstres des mers et des dessins fantasques.

©  Theatrum Orbis Terrarum

L’Empire du milieu surdimensionné

Carte Kangnido

Voici le monde vu par le cartographe coréen Kim Sa-hyeong en 1402. Au centre, la Chine particulièrement prédominante, à l’ouest d’une péninsule coréenne tout aussi surdimensionnée. Sur la gauche, encadrant une large étendue d’eau, on retrouve le continent africain et au-dessus, l’Europe, bordée par une Méditerranée de couleur blanche.

©  Ryukoku University, Kyoto

Le génie du détail de Fra Mauro

Le génie de Fra Mauro

Immense parchemin de près de deux mètres de longueur, cette carte a été réalisée par le moine italien Fra Mauro entre 1457 et 1459. Encore une fois, on retrouve le nord actuel représenté en bas de l’ouvrage. Cette carte de l’ancien monde fut adressée au roi Alphonse V du Portugal pour l’encourager à poursuivre les voyages d’exploration.

©  British Libray

La carte des explorateurs

La carte des explorateurs

La carte de l’astronome et navigateur Johannes Ruysch date de 1507, pendant les premières explorations du nouveau monde. Si les découvertes portugaises sont bien représentées à l’ouest de l’Afrique, l’Amérique du Nord semble quasi-inexistante. Cuba, comme les autres terres révélées par Christophe Colomb, sont connectées à l’Asie. Toutefois, les proportions de l’Europe, de l’Inde et du continent africain sont remarquables.

©  A Prospect of the Most Famous Parts of the World

L’Amérique découverte par les Chinois ?

Liu Gang

La carte du Liu Gang a suscité une intense polémique ces dernières années. Il s’agirait d’une reproduction effectuée par Mo Yi Tong en 1763 d’une carte chinoise originelle de 1458, soit près de 50 ans avant la découverte européenne des Amériques. Or le planisphère reproduit bel et bien un continent semblable au nouveau monde. Toutefois, selon de nombreux spécialistes, il s’agirait d’un faux ou d’une mauvaise interprétation.

©  Carte du Liu Gang

L’aigle royal des USA

carte - L'aigle royal des USA

C’est dans un ouvrage appelé « Initiation aux connaissances nationales, destinée à la jeunesse et aux étrangers » que l’on peut observer ce zoomorphisme étonnant. La tête correspond eux premiers Etats du Nord-Est et les ailes laissent envisager l’extension vers le far-west.

©  Rudiments of National Knowledge Presented To The Youth of th

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