Le site du plus vieux des Scythes


Des découvertes qui vont aider a retracer la première culture sibérienne. Des bombes princier qui offrent une porte ouverte sur les Scythes
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Le site du plus vieux des Scythes

 

Le site d’Arzhan 0 en sibérie, où la culture cavalière des guerriers scythes serait née.

Gino Caspari, Université de Berne

Une tombe princière scythique découverte en Sibérie datant du IXe siècle avant notre ère et probablement inviolée promet d’éclairer les origines de ces cavaliers nomades d’Asie centrale.

FRANÇOIS SAVATIER

La culture des cavaliers scythes est probablement née en Sibérie et les indices archéologiques s’accumulent pour le montrer. Avec des collègues, Gino Caspari, de l’Université de Berne, a identifié ce qui semble être la plus ancienne tombe princière scythique de Sibérie.

En réalité, même si cette structure est isolée au milieu d’une zone marécageuse de la République sibérienne de Touva, à cinq heures de route du premier village, elle était sans doute déjà connue de certains habitants du pays. Elle faisait partie des sites prometteurs que les archéologues locaux, aux modestes moyens, auraient exploré un jour. L’équipe emmenée par Gino Caspari l’a fait avec eux, de façon systématique.

Ils ont d’abord vérifié sur des images satellitaires en haute résolution que cette structure circulaire d’environ 150 mètres de diamètre ressemblait à un Kourgane, c’est-à-dire, en russe, à un tumulus funéraire. L’équipe s’est ensuite rendue sur place l’été suivant pour confirmer par un sondage archéologique qu’il s’agissait d’une tombe princière scythique.

Les chercheurs ont alors pu montrer que ce tumulus – nommé Arzhan 0 – est construit de la même façon que le kourgane Arzhan 1, situé à seulement dix kilomètres au nord-est. Or le tumulus d’Arzhan 1 est pour les archéologues d’une importance scientifique et historique majeure. C’est par la fouille dans les années 1970 de ce kourgane du tournant du IXe siècle et du VIIIe siècle que l’on a commencé à réaliser que les origines de la culture scythique sont à chercher en Sibérie du côté du haut plateau traversé par la rivière Uyuk, où se trouvent plusieurs centaines de kourganes.

Bien qu’Arzhan 1 ait été pillé, les chercheurs soviétiques ont pu établir qu’un prince et sa compagne y avaient été inhumés ornés d’or, de turquoise et de riches fourrures (en Sibérie, le mobilier funéraire en matière organique se conserve souvent bien). Pas moins de 15 personnes et 160 étalons sellés et harnachés furent tués pour l’occasion. Très riches, les restes de mobiliers comprenaient des vestiges d’armes (poignards, haches de guerre, arcs et flèches). Comme tous les tumulus de la région, Arzhan 1 est formé d’un amas de pierre où ont été ménagées des chambres aux parois bordées de rondins de mélèze. Les restes d’un banquet pendant lequel des centaines de têtes de bétails ont été tuées entouraient le grand kourgane.

Or Arzhan 1 passait jusqu’à présent pour la plus ancienne tombe princière scythique de Sibérie. Mais il s’avère que la datation du bois trouvé par les chercheurs lors de leur sondage fait remonter Arzhan 0 au IXe siècle avant notre ère, donc avant Arzhan 1 et en plein âge du Bronze. Cela rend Arzhan 0 d’autant plus prometteur que le contenu de la tombe pourrait être intact puisque le sol y est en partie gelé, si bien que les cadavres et les matières organiques du mobilier funéraire pourraient être très bien conservés.

Arzhan 2, un kourgane de l’âge du fer datant du VIIe siècle avant notre ère et qui n’a pas été pillé, donne une mesure de ce que cela pourrait représenter : les archéologues allemands qui l’ont étudié au début des années 2000 ont découvert dans cette tombe plus d’un millier d’objets en or accompagnant deux défunts placés dans la chambre principale (voir l’image ci-contre). Outre des armes magnifiquement ornées, la tombe comprenait des vases, des chevaux harnachés, ainsi qu’un collier en or massif pesant pas moins de deux kilogrammes. Comme dans le cas d’Arzhan 1, des centaines d’étalons ont été sacrifiés lors des funérailles.

Prometteur, Arzhan 0 devrait donc nous renseigner sur la naissance et la première évolution de la culture sibérienne des cavaliers scythes, voire sur ses origines. Affaire à suivre !

https://www.pourlascience.fr/

Le Saviez-Vous ► La terrible peste noire de 1348


    La peste noire fut un véritable carnage dans l’histoire humaine, et même animale. Des familles entières ont été décimées par cette terrible maladie qui est venue plusieurs fois au cours des années au temps du Moyen-âge. La peste n’avait pas de préférence particulière, elle touchait des pauvres, des clochards, des riches …
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    La terrible peste noire de 1348

     

    • Illustration de la peste noire. Les chroniques de Gilles Li Muisis (1272-1352), abbé de Saint-Martin de Tournai. Bibliothèque royale de Belgique, MS 13076-77, f. 24v.

    • La peste qui avait régulièrement sévi en Europe du VI au IXème siècle avait pratiquement disparue. Apparue en Asie centrale en 1337 elle laissa treize millions de morts après son passage en Chine !

      En 1347 elle détruit l’armée de la Horde d’Or (les mongols) qui assiégeaient les génois dans Caffa en Crimée. De là, l’épidémie se propagea en Sicile pour atteindre en 1348 la France et l’Espagne.

    • En 1349 elle se répand en Allemagne, en Europe centrale, puis en Angleterre ou en une seule année un quart de la population disparaît. Ce chiffre monta à 40 % de la population anglaise dans les années qui suivirent . Sur 3 millions 1/2 d’habitants, il n’en resta plus que deux millions après le passage de ce terrible fléau !

      Après une absence de quatre siècles la planète toute entière va connaître 370 années d’épidémies de peste qui se renouvelleront de 1348 à 1721 avec une cadence plus ou moins constante de 3 à 4 épidémies par siècle écoulé.

      En Allemagne : Magdebourg perd 50 % de ses citoyens, alors qu’on recense… 65% de pertes à Hambourg et même 70% à Brême … et suivront uniquement pour ce même XIVè siècle les grandes vagues d’épidémies de : 1363 à 1374 et de 1383 à 1389 …

      En 1359 elle (re)frappe en Alsace et en Belgique. En 1360 elle arrive en Angleterre, revient en France et resurgit en 1369 en Angleterre

      Les différents types de peste et épidémies mortelles :

      1. la peste noire ou bubonique:

     

    Le 20 juin 1894, Alexandre Yersin, un médecin militaire formé à l’Institut Pasteur, isole à Hong-Kong le bacille de la peste.

    La peste de 1348appelée couramment peste noire ou bubonique (ou bacille de Yersin qui le découvrit en 1894 ) à défaut d’être transmise par contacts directs avec le malade contaminé, était surtout transmise et transportée par les puces des rats qui logeaient dans les cales des navires. C’est pourquoi les villes portuaires furent les premières atteintes par la maladie.

    Ces puces, véritables agents pathogènes, passaient en sautant d’un animal sauvage à des animaux domestiques comme le chat, le chien ou nichaient dans les lainages humains.

    Sans parler des colonies de puces sauteuses existant dans les greniers des vieilles maisons aux planchers lézardés et vermoulus.

    Il ne faut pas oublier qu’en ce temps là les greniers avaient non seulement un rôle de garde-manger : puisqu’on les construisait en pointe avec souvent deux ou trois niveaux pour y entasser les sacs de grains, les aliments déshydratés, le lard salé ou fumé, mais on y mettait aussi le linge à sécher et les provisions devant servir en cas de siège ou d’invasions surprises. Ces greniers étaient ventilés par des petites lucarnes, appelées aussi chiens assis, qu’on incorporait dans la toiture.

    Il faut également incriminer les mauvaises conditions d’hygiène de l’époque, la vétusté des logements, les nombreux champs de batailles où les morts et cadavres de chevaux entremêlés, n’étaient trop souvent même pas enterrés, mais livrés aux rongeurs et charognards de toutes sortes ! Ces endroits maudits que les paysans y contournaient avec de grands signes de croix offraient de véritables festins aux colonies de rats vagabonds qui y proliféraient !

    Autres types de peste intervenues ultérieurement :

    2. la peste pulmonaire ( Pasterela Pestis ) :

    Très proche de la précédente, mais ce bacille capsulé sur les deux extrémités a la propriété par temps sec de se renfermer sur lui-même et de ne se développer que lorsque les conditions lui sont favorables. La contagion se fait par les voies respiratoires.

    3. On peut y ajouter les épidémies de Tuberculose, de variole, de choléra, et de typhus dues à l’absorption d’eaux remplies de bacilles.

    4. L’ergotisme que le peuple associa trop souvent à la peste à cause de l’apparition simultanée de cette maladie dans un grand nombre de foyers qui s’approvisionnaient chez le même meunier ou boulanger.

    Maladie due à la pourriture de l’ergot de seigle qui provoque des contractions et dérèglements nerveux pouvant aller jusqu’à la paralysie des extrémités et des membres.

    Equipement d’un médecin au Moyen-Age pour se protéger contre la peste et les épidémies (des. G. Dagli-Orti)

    Le sinistre tableau de La PESTE noire au Moyen-Age

    Symptômes de la maladie :

    Même si l’on ne connaissait pratiquement sur la vie des bacilles, des microbes et des bactéries, les gens apprirent très vite qu’il fallait éviter de toucher et de s’approcher des malades contaminés, qui souffraient de fièvre et de chaleur insupportable, d’étouffements ressentis, de douleurs insoutenables aux aines et aux aisselles avec apparitions de bubons (cloques purulentes), étourdissements, pouls rapide, vertiges, vomissements, hémorragies cutanées spontanées ou hémorragies internes des viscères. Auxquels s’ajoutaient bien entendu les signes de défaillances psychologiques : affolement, plaintes, pleurs, cris, gémissements, panique mentale et désespoir total.

    Rapidité foudroyante de l’évolution de la maladie, décès en quelques jours, parfois en une demi-journée.

    Jean de Venette témoin de la grande épidémie de peste de 1348 décrivait ainsi ses observations relevées à Paris :

     » les gens n’étaient malades que deux ou trois jours et mourraient rapidement, le corps presque sain. Celui qui aujourd’hui était en bonne santé, était mort demain et porté en terre « 

    Maladie de méfiance : l’ignorance du véritable agent de transmission contagieux engendre la peur, l’isolement, le repliement sur soit. Certains invoquent le ciel d’autres parlent de générations spontanées ! Mais pour tous la douleur est terrible lorsqu’on voit partir impuissants tous ceux que l’on aime sans pouvoir les aider !

    En particulier les jeunes enfants, adolescents et jeunes filles arrachés dans la fleur de l’âge.

    L’ombre de la mort sévit partout et atteint : le riche ou le pauvre, l’enfant ou le vieillard, le noble tout puissant ou le vagabond. Elle traîne avec elle son cortège de vols, de règlements de comptes puisque la justice est inexistante, la tristesse, les larmes, le suicide, la faim, la peur, la misère, la soif et le désespoir.

    Le cauchemar devient réalité permanente ! L’horreur s’installe partout ! Plus il y a de concentration de gens et plus l’épidémie frappe en nombre.

    Tout le monde se méfie des voisins qui sont peut-être déjà porteurs de la terrible maladie, alors on tue tous les animaux et on part à l’aventure le long des routes en traversant de nombreux villages aux volets fermés, aux places désertes et silencieuses, lorsque les maisons et les fermes ne sont pas carrément abandonnées…

    La famille éclate, certains sont orphelins, d’autres sont séparés de leur femme, de leur époux, de leurs frères et soeurs… Rares sont même ceux qui vont assister à l’enterrement de leurs proches.

    Dans les hôpitaux les médecins n’approchent pas les malades, ils s’aspergent de vinaigre, pendant que les prêtres munis de masques à bec pointus donnent la communion ou l’extrême onction avec des cuillères d’argent fixées à de longues spatules…

    On jette dans les rues des monceaux de cadavres que l’on entasse rapidement dans des charrettes précédées de clochettes. Notables ou miséreux, tous se retrouvent côtes à côtes avant de finir entassés dans une fosse commune recouverte de chaud vive et de terre.

    Des familles entières disparaissent ainsi. Et il n’était pas rare de voir de modestes habitants des villes hériter tout d’un coup d’une grande fortune ou d’un château en Loire ou en Bordelais uniquement parce que tous les autres héritiers plus proches ont été tous emportés par la terrible maladie. Et l’on assiste soudain à des scènes insolites : des paysans nouveaux riches, habillés de soie qui s’enivrent avec des vieux millésimes de grands vins à la manière du gros rouge, dans des grands châteaux abandonnés.

    D’ailleurs on raconte que beaucoup de clochards saouls en permanence résistèrent parfaitement bien au bacille (!)…

    Collage of paintings representing battles of the Hundred Years’ War. Clockwise, from top left: La Rochelle, Agincourt, Patay, Orleans.

    Tout cela au milieu d’un affrontement stupide et une guerre qui vient de commencer entre la France et l’Angleterre et qui durera « cent ans » comme si les dieux courroucés voulaient punir la méchanceté des humains !

      http://www.historel.net

      Vous n’aimez pas votre travail ? Regardez ce que font les autres pour gagner leurs vies.


      Ce n’est pas évident pour tout le monde d’aimer leur travail, et parfois difficile de trouver mieux. Cependant, il y a pire comme emploi à travers le monde. Certains aiment ce qu’ils font quand même, mais d’autres, c’est le seul moyen de survivre, malgré le maigre salaire, les mesures de sécurités inexistantes
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      Vous n’aimez pas votre travail ? Regardez ce que font les autres pour gagner leurs vies.

      Des travailleurs non qualifiés en Asie centrale.

      © Masashi Mitsui

      © Masashi Mitsui

      Monter des câbles électriques haute tension en Chine.

      © Rex

      © Rex

      Des marins au long cours.

      © DragonPhister

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      Travailler dans les montagnes.

      © IC

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      Travailler dans les mines.

      © Colin

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      Des marins sur un porte-avions pendant une tempête.

      © LCDR Everitt

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      Nettoyer les égouts en Inde.

      © Sagar Kaul

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      Un mineur au travail.

      © Jonjonnotaleprechaun

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      Extraire du pétrole.

      © sumkino

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      Conducteur de camion longue-distance.

      © k60.kn3.net

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      Nettoyer les vitres d’un gratte-ciel.

      © Steve Fernie

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      Des pompiers.

      © Dark

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      Un énorme engin de terrassement a besoin de réparations.

      © i.redditmedia.com

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      Et d’un nouveau pneu…

      © kalina2.ru

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      Voici comment le sel est conditionné en Inde.

      © 1.dainteresdit.ge

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      Chercher des diamants en Afrique.

      © masternews.gr

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      La vie sur un bateau en hiver.

      © i.imgur.com

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      Un emploi subalterne à Haïti.

      © cs633517.vk.me

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      L’extraction de charbon au Pakistan.

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      Les chiens auraient été domestiqués en Asie centrale


      Les scientifiques sont d’accord que les ancêtres du chien sont les loups gris. Cependant, le lieu du début de la domestication, plusieurs hypothèses sont avancées, mais la dernière serait l’Asie centrale
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      Les chiens auraient été domestiqués en Asie centrale

       

      Les chiens auraient été initialement domestiqués en Asie centrale dont au Népal... (ARCHIVES AP)

      Agence France-Presse
      Washington

      Les chiens auraient été initialement domestiqués en Asie centrale dont au Népal et en Mongolie, selon une recherche publiée lundi.

      Les chiens descendent des loups gris d’Eurasie à partir desquels ils ont évolué depuis au moins 15 000 ans, précisent les chercheurs dont les travaux paraissent dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des Sciences (PNAS).

      Mais les scientifiques ne sont pas parvenus à déterminer exactement quand et ou a eu lieu leur domestication qui continue à faire débat.

      La planète compte un milliard de chiens, pour la plupart ni de pure race ni croisés. Ils appartiennent plutôt à un groupe canin géographiquement étendu et génétiquement diversifié appelé des chiens de village ou de rue.

      Pour retracer les origines et l’éparpillement des premiers chiens, ces chercheurs, dont notamment Adam Boyko de l’Université Cornell à Ithaca, à New York, ont analysé plus de 185 800 marqueurs génétiques dans le chromosome Y et l’ADN mitochondrial de plus de 4600 chiens dont 165 de race et plus de 540 chiens de village provenant de 38 pays.

      Ces analyses, qui ont révélé une plus grande diversité génétique chez les chiens de village que les pures races, suggèrent que ces animaux ont été probablement domestiqués au Népal et en Mongolie.

      De nombreuses populations canines en Égypte, au Vietnam et en Inde montrent peu de signes de descendance de chiens européens. En revanche, les chiens de village dans le sud Pacifique, l’Amérique centrale et du Sud et les Antilles ont des origines nettement européennes.

      Cette étude, selon ses auteurs, laisse penser que les chiens domestiques seraient apparus en Asie centrale avant de se propager en Asie de l’Est et au-delà.

      Pour eux cette analyse génétique des chiens de village peut compléter celles de l’ADN plus ancien dans une recherche pour déterminer la période et le lieu précis de la domestication du chien et son évolution.

      Les loups gris sont bien leurs ancêtres et les scientifiques sont tous d’accord sur ce point.

      Dans des études précédentes, les chercheurs avaient suggéré que les origines des chiens pouvaient être retracées en Europe, au Proche Orient, en Sibérie ou encore dans le sud de la Chine.

      L’Asie centrale est la dernière hypothèse avancée et la meilleure, jugent les auteurs.

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      Le chat des sables : l’espèce où les adultes sont des chatons, et les chatons… sont aussi des chatons.


      On aimerait que notre chat reste avec son petit air juvénile, il existe une race de chats vivant en liberté qui ont a peu près le même air de l’enfance à l’adulte
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      Le chat des sables : l’espèce où les adultes sont des chatons, et les chatons… sont aussi des chatons.

      Image credits: adremeaux

      Image credits: adremeaux

      Les chats des sables sont un peu des Peter Pans félins : ils conservent leur apparence juvénile toute leur vie, et donnent ainsi l’impression de ne jamais grandir. Bien qu’ils vivent dans les déserts de l’Afrique du Nord, de l’Arabie, de l’Asie Centrale et du Pakistan, ces animaux constituent une espèce en voie de disparition, par la faute de la chasse et d’un trafic illégal intensif.

      Ces chats sont parfaitement adaptés à leur environnement hostile. Ils peuvent survivre par des températures comprises entre −5°c et 52°c, et sont capables de passer des mois en se contentant de l’eau contenue dans leurs aliments. Malheureusement, une étude récente a montré que seulement 61% des chats des sables nés en captivité atteignent l’âge de 30 jours, par manque d’attention maternelle ; par ailleurs, ils ont tendance à souffrir de nombreuses maladies respiratoires, ce qui fait d’eux de très mauvais animaux domestiques.

      Image credits: home_77Pascale

      Image credits: home_77PascaleImage credits: Big Cat Rescue

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      Un allié de Gengis Khan : la chaleur


      Les arbres sont de très bons indices pour se renseigner sur le climat à travers les âges. Se peut-il donc, que le climat soit un des facteurs de l’expansion des Mongols avec en tête Gengis Khan ?
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      Un allié de Gengis Khan : la chaleur

       

      Gengis Khan

      Gengis Khan

      Des scientifiques américains affirment que ce sont le réchauffement climatique et des pluies plus abondantes qui ont contribué à la rapide expansion des Mongols, menés par Gengis Khan, au XIIIe siècle.

      Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en analysant les anneaux de croissance d’arbres anciens, ce qui leur a permis de retracer l’évolution du climat de l’Asie centrale lors de cette période.

      L’étude des anneaux a démontré qu’au début de l’empire mongol, le climat normalement froid et aride d’Asie centrale est devenu plus doux et plus humide. Ce type de climat se traduit par des anneaux de croissance plus large.

      Les chercheurs estiment que le réchauffement climatique a dû faire augmenter la production d’herbe dans les steppes, permettant de nourrir de vastes hordes de chevaux de guerre et d’autre bétail, ce qui aurait fourni les moyens de la conquête de l’empire.

      « Le climat n’a pas été le seul facteur, mais a créé les conditions idéales pour qu’un dirigeant charismatique émerge du chaos, développe une armée et concentre le pouvoir entre ses mains », précise Amy Hessl, une chercheuse de l’université de Virginie Occidentale, coauteur de la recherche.

      Mme Hessl ajoute que souvent le changement climatique a été lié à la fin de plusieurs civilisations, comme celle des Mayas ou encore de l’Empire romain.

      Des soucis pour les années à venir

      Grâce aux mêmes travaux, les scientifiques croient que les Mongols actuels pourraient être confrontés à des conditions climatiques extrêmes dans les prochaines années.

      Selon Neil Pederson, principal auteur de l’étude, l’analyse des anneaux de croissance des arbres de la région sur une période allant de l’an 900 à 2011 offre des perspectives inquiétantes.

      Il indique que la région se réchauffe rapidement et que les anneaux des arbres révèlent que les récentes sècheresses ont été les plus extrêmes depuis 1000 ans.

      Ces travaux ont paru dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences.

      http://ici.radio-canada.ca/

      Une tortue à deux têtes et six pattes exposée à Kiev


      Impressionnant qu’une euh non deux tortues dans une puisse quand même survivre. Peut-être que le fait qu’elles aient été adopté par une personne, cela a permis de meilleurs conditions de vie. Car en dans la nature, leur vie aurait été probablement beaucoup plus compliqué sans parler d’être une proie plus facile …
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      Une tortue à deux têtes et six pattes exposée à Kiev

       

      Faune - Une tortue à deux têtes et six pattes exposée à Kiev

      Cette tortue âgée de cinq ans a une carapace en forme de coeur, large d’une douzaine de centimètres.

      © Genya Savilov / AFP

      Agence France-Presse

      KIEV – Une tortue des steppes siamoise à deux têtes et six pattes est exposée au musée des sciences naturelles à Kiev où les visiteurs pourront observer pendant deux mois le reptile dont la survie s’apparente à un miracle.

      Cette tortue âgée de cinq ans a une carapace en forme de coeur, large d’une douzaine de centimètres, a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.

      «Ce n’est pas vraiment une tortue à deux têtes au sens strict du terme, mais plutôt deux tortues siamoises», a expliqué à l’AFP Iouri Jouravliov, un zoologue de la société Ekzoland, qui a organisé l’exposition.

      «Cette femelle a deux têtes, deux coeurs, quatre pattes avant, mais deux arrière et un seul intestin», a-t-il raconté.

      Les deux têtes ont des caractères différents même dans leurs préférences alimentaires.

       Celle à gauche, dominante et plus active, «préfère la nourriture verte, l’autre, des produits aux couleurs plus chaudes: carottes, fleurs de pissenlit», a décrit le zoologue.

      Cette tortue des steppes, espèce répandue en Asie centrale et qui peut vivre jusqu’à 50, voire 60 ans, a été acquise à un Ukrainien qui l’avait gardée chez lui depuis sa naissance, selon M. Jouravliov.

      «Les animaux avec ce genre de pathologie naissent rarement, ils ne survivent pas dans les conditions naturelles», a-t-il ajouté.

      L’été dernier, un zoo privé a exposé un serpent roi de Californie à deux têtes à Yalta, dans le sud de l’Ukraine

      http://fr.canoe.ca