L’endroit où nous vivons conditionne la façon dont fonctionne notre cerveau


La façon de voir la psychologie est en train d’évoluer. Généralement, il y a des bases qu’on peut relier à un groupe de personne. Aujourd’hui, on comprend maintenant, que d’ou l’on vient, notre héritage culturel influence beaucoup notre perception, la mémorisation, le cognitif, et même certains syndromes en psychiatrie. Un Occidental n’aura pas la même réponse sur une question, comme par exemple se décrire soi-même. Il est même prouver que ce ne sont même pas les mêmes régions du cerveau qui s’active… Une avancée en psychologie qui semble intéressante
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L’endroit où nous vivons conditionne la façon dont fonctionne notre cerveau

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Méandres de la psyché | Daniel Hjalmarsson via Unsplash License by

Nicolas Geeraert

Les Japonais mémorisent différemment des Américains, et les Occidentaux ne se décrivent pas de la même manière que les Africains ou les Asiatiques.

La psychologie, en tant que discipline universitaire, a largement été développée en Amérique du Nord et en Europe. D’aucuns considèrent qu’elle nous permet de comprendre ce qui motive nos comportements et nos processus mentaux, que l’on a longtemps considérés comme universels.

Au cours des dernières décennies, certains chercheurs ont commencé à remettre en question cette approche, faisant valoir que de nombreux phénomènes psychologiques sont façonnés par la culture dans laquelle nous vivons.

Échantillons non représentatifs

Bien sûr, les humains, où qu’ils vivent, sont très semblables –après tout, nous partageons la même physiologie et éprouvons les mêmes besoins, qu’il s’agisse d’alimentation, de sécurité ou de sexualité. Quelle influence la culture peut-elle bien avoir sur les aspects fondamentaux de notre psychisme, tels que la perception, la cognition et la personnalité?

Les chercheurs en psychologie, à travers leurs expériences, étudient généralement le comportement d’un petit groupe de personnes, en partant du principe qu’il peut être généralisé à l’ensemble de la population humaine. Si l’on considère que la population est homogène, de telles inférences peuvent effectivement être faites à partir d’un échantillon aléatoire.

Ce n’est pourtant pas le cas. La plupart du temps, les chercheurs en psychologie mènent leurs études en expérimentant sur des groupes composés d’étudiantes et étudiants de premier cycle, tout simplement parce qu’ils sont une ressource proche et disponible. Plus important encore, plus de 90% des personnes participant à des expériences en psychologie viennent de pays occidentaux, éduqués, industrialisés, riches et démocratiques. Il est évident qu’elles ne représentent un échantillon ni aléatoire ni représentatif de la population humaine.

Styles de pensée

Un panda, un singe et une banane: d’après vous, dans cette liste, quels éléments font la paire? Les répondants des pays occidentaux choisissent couramment le singe et le panda, parce que les deux sont des animaux. Il s’agit d’un style de pensée analytique, dans lequel les objets sont perçus indépendamment de leur contexte.

Les participants des pays orientaux, quant à eux, retiennent souvent le singe et la banane, parce que ces objets appartiennent au même environnement et partagent une relation –les singes mangent des bananes. Il s’agit d’un style de pensée holistique, dans lequel l’objet et le contexte sont perçus comme étant interconnectés.

Dans une étude bien connue des différences culturelles associées à différents styles de pensée, on a présenté à des Japonais et à des Américains une série de scènes animées. D’une durée d’environ vingt secondes, chaque scène montrait diverses créatures aquatiques, de la végétation et des roches, dans un décor sous-marin.

On demandait ensuite aux deux groupes de se remémorer ce qu’ils avaient vu: les participants se souvenaient tous des objets les plus marquants, à savoir les plus gros poissons, mais les Japonais étaient plus aptes à se remémorer des éléments de l’arrière-plan que les Américains. Ils avaient noté, par exemple, la couleur de l’eau: leur style de pensée holistique se concentre à la fois sur l’arrière-plan et le contexte, et sur le premier plan.

L’expérience démontre clairement comment les différences culturelles peuvent affecter quelque chose d’aussi fondamental que notre mémoire –toute théorie sur la mémoire devrait logiquement en tenir compte.

Des études ultérieures ont montré que les différences culturelles qui influencent les styles de pensée sont omniprésentes dans la cognition: elles affectent la mémoire, l’attention, la perception, le raisonnement et la façon dont nous parlons et pensons.

Description de soi et des autres

Si on vous demandait de vous décrire, que diriez-vous? Avanceriez-vous des caractéristiques personnelles –intelligence, humour– ou mentionneriez-vous des préférences, comme

«J’adore la pizza»? Peut-être parlierez-vous de votre position sociale, en disant «J’ai un enfant»?

Les psychologues sociaux soutiennent depuis longtemps que les gens sont beaucoup plus susceptibles de se décrire et de décrire les autres en termes de caractéristiques personnelles stables. Leur méthode de description semble néanmoins étroitement liée à leur culture.

Les individus du monde occidental sont plus susceptibles de se considérer comme des individus libres, autonomes et uniques, possédant un ensemble de caractéristiques fixes. Dans de nombreuses autres parties du monde, les gens se décrivent avant tout comme faisant partie intégrante de différents cercles sociaux et fortement liés les uns aux autres. Ce phénomène est plus répandu en Asie, en Afrique et en Amérique latine; il renvoie à d’autres manières d’aborder les relations sociales, la motivation et l’éducation.

Cette différence dans la construction de l’identité a même été démontrée au niveau du cerveau. Dans une étude par imagerie cérébrale (IRMf), les chercheurs ont montré des qualificatifs à des participants chinois et américains et leur ont demandé dans quelle mesure ils se reconnaissaient dans ces traits de caractère. On les a également incité à réfléchir à la façon dont ils se représentaient leur mère, tandis que leur activité cérébrale était observée grâce au scanner.

Dans les réponses cérébrales des participants américains, on observait dans le cortex préfrontal médian –une région du cerveau habituellement associée aux représentations de soi– une nette différence entre la représentation de soi et la représentation de leur mère. Chez les participants chinois, il y avait peu ou pas de différence entre les deux représentations –ce qui signifie que la représentation de soi recoupe en grande partie la représentation que l’on se fait du proche parent.

Syndromes spécifiques

La culture peut également affecter notre compréhension de la santé mentale. En raison de l’existence de différences culturelles, notre cadre de réflexion habituel –fondé sur la détection des comportements déviants ou non normatifs– est incomplet. Ce qui peut être considéré comme normal dans une culture –par exemple la modestie– peut être considéré comme s’écartant de la norme dans une autre –et qualifié, à la place, de phobie sociale.

Un certain nombre de syndromes sont d’ailleurs spécifiques à une culture donnée. En Asie, le syndrome de Koro touche des hommes –surtout en Asie– qui croient à tort que leur pénis se rétracte et va disparaître. Au Japon, le terme de Hikikomori décrit les individus solitaires qui se retirent de la vie sociale. Dans les pays méditerranéens, le syndrome du mauvais œil consiste à croire que la jalousie ou le simple fait d’envoyer un regard noir à autrui peut causer des malheurs à la personne qui en fait les frais.

L’Organisation mondiale de la santé et l’Association américaine de psychiatrie ont récemment reconnu l’existence de certains de ces syndromes liés à une culture particulière, en les incluant dans leurs classifications des maladies mentales.

Distinguer le culturel de l’universel

Il est évident que la culture joue un rôle dans la façon dont nous nous percevons nous-mêmes et dont nous sommes perçus par les autres –pour l’instant, nous avons à peine commencé à explorer ce champ de connaissances.

Ce domaine, connu sous le nom de «psychologie interculturelle comparative» cross-cultural psychology»), est de plus en plus enseigné dans les universités du monde entier. La question est de savoir dans quelle mesure elle changera la psychologie telle que nous la connaissons aujourd’hui –certains la considèrent en effet comme une dimension supplémentaire, tandis que d’autres la voient comme un élément central de l’élaboration de la théorie en psychologie.

En poussant plus loin nos investigations dans cette direction, nous pourrions bien constater que les différences culturelles s’étendent à de nombreux autres domaines dans lesquels le comportement humain était auparavant considéré comme universel. C’est à cette seule condition que nous serons peut-être capables, un jour, d’identifier ce qui relève de l’universel dans l’esprit humain.

http://www.slate.fr/

Des femmes asiatiques s’insèrent des clous dans le nez pour les rendre pointus


Qu’est qui ont encore inventé pour changer une partie du corps qu’on aime moins. Inséré des clous courbés pour avoir un nez différent à volonté n’est pas sans risques. Il est dommage que des femmes au péril de leur santé s’adonnent à ce genre de pratique
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Des femmes asiatiques s’insèrent des clous dans le nez pour les rendre pointus

Crédits : YouTube

Une drôle de tendance a surgi en Asie de l’Est chez certaines femmes, et commence à être l’objet de sévères inquiétudes : convaincues qu’avoir un nez plus pointu et plus net les rendra plus attirantes, ces femmes asiatiques ont recours à un « élévateur de nez ».

Le dispositif consiste en deux petits clous recourbés en silicone de deux ou trois centimètres de long, explique News.com.au, qu’elles introduisent dans leur narines pour varier à leur guise la forme de leur nez.

Une fois introduits dans la narine, les clous s’ajustent en angle droit. Un moyen pour elles d’éviter une coûteuse opération chirurgicale. Né en Corée du Sud il y a deux ans, le concept a été repris par de célèbres blogueuses beauté dans leurs vidéos YouTube, et s’est depuis propagé dans toute l’Asie de l’Est.

La description du produit vante un résultat en trente secondes et souligne les nombreux défauts de nez auxquels le Nose Lifter peut remédier :

 « Nez plats, nez bulbeux, nez crochus, nez tombants, nez tordus, narines dilatées, nez retroussés, bosses dorsales, bosses latérales, etc. »

Malgré la popularité du dispositif, des voix chez les médecins commencent à s’élever contre les dégâts qu’il pourrait causer au nez :

pour le Pr Richard Harvey, spécialiste en rhinologie, « cela met une pression sur la structure du cartilage nasal. Même si on le tolère un temps, son usage répété peut finir par provoquer un ulcère », prévient-il.

D’autres risques existent, tels que des infections bactériennes ou même l’inhalation des clous. L’an dernier à Taipei, une femme de 25 ans a failli y perdre son nez : le dispositif a brisé sa membrane, lui causant une lourde infection. En somme, sans doute est-il plus prudent de conserver votre cap, votre roc, votre perchoir à oiseaux, si disgracieux soit-il.

Crédits : Nose Lifter

Source : News.com.au

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Une histoire du petit-déjeuner


Si la mondialisation n’est pas toujours une bonne chose, pour le café, thé, chocolat, c’est impensable de ne pas commencer la journée par un déjeuner sans café ou autre.
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Une histoire du petit-déjeuner

 

Petit-déjeuner | Aurelian Săndulescu (: via Flickr CC License by

Petit-déjeuner | Aurelian Săndulescu (: via Flickr CC License by

Benjamin Caraco et Nonfiction

L’histoire des trois boissons (thé, café, chocolat) qui composent notre repas du matin est au cœur des processus de mondialisation.

 

Le petit-déjeuner est un moment inaugural de la journée, à tel point qu’il symbolise parfois la banalité et de la répétition du quotidien dans la fiction. Bien qu’il soit fortement ancré dans les habitudes occidentales, il n’est pas dépourvu d’une histoire pluriséculaire que Christian Grataloup se propose de retracer dans Le Monde dans nos tasses. Trois siècles de petit-déjeuner.

Géohistorien, professeur émérite à l’université Paris Diderot, Grataloup est spécialiste de l’histoire du monde et de la mondialisation, sujets sur lesquels il a entre autres publié: Géohistoire de la mondialisation. Le temps long du monde, Faut-il penser autrement l’histoire du monde? et Introduction à la géohistoire. Son choix d’écrire une histoire du petit-déjeuner n’a rien de surprenant puisque ce repas est, par excellence, l’une des manifestations de la mondialisation, ou plutôt des mondialisations successives. Les trois boissons consommées le matin par les pays du Nord (thé, café et chocolat) viennent à l’origine du Sud et continuent à y être produites.

Avant que le petit-déjeuner ne s’impose comme le «plus petit commun dénominateur des pratiques alimentaires de la mondialisation», de nombreuses étapes furent nécessaires. Autrement dit, «il a fallu construire le monde».

Trois boissons, trois continents

 

Jusqu’à l’invention du petit-déjeuner, la composition du premier repas de la journée ne différait guère de celle des suivants. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’il commence à s’en distinguer; tout comme le terme qui vient à le désigner. Dès lors, il s’organise autour d’une trinité de boissons d’origine tropicale: café, thé et chocolat. Le sucre joue aussi un rôle important. À cette époque, il n’est pas non plus produit localement mais extrait de la canne à sucre, qui pousse sous d’autres latitudes; la culture de la betterave sucrière changera ensuite la donne. Les jus de fruits à base d’agrumes viennent ensuite compléter la liste; leur origine asiatique ne détonne pas dans ce tableau. Les composants solides du petit-déjeuner (beurre, céréales) et le lait sont en revanche issus de productions plus «locales».

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?


On dit les blancs sont des caucasiens, mais en fait, ce terme n’est pas exact, sauf qu’il est toujours utilisé
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Pourquoi dit-on que les blancs sont caucasiens?

 

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

La région du Caucase en 1994 via Wikimedia Commons

Ce mot est utilisé aux Etats-Unis pour décrire les blancs. Les personnes blanches viennent-elles vraiment du Caucase?

Les suspects puis reconnus coupables des attentats de Boston, Dzhokhar et Tamerlan Tsarnaev, sont originaires du Daghestan, une région voisine de la Tchétchénie dans le Caucase russe. Aux Etats-Unis, les blancs sont qualifiées de «caucasiens» (une expression également utilsée pontuellement en France), et dans ce cas précis les Tsarnaev le sont donc doublement. L’origine géographique des personnes blanches se situe-t-elle dans le Caucase?

Cela paraît très peu probable. S’il existe des désaccords scientifiques sur l’époque et le contexte où des personnes à la peau foncée ont vu leur épiderme s’éclaircir, la recherche suggère que les humains se sont déplacés vers les continents asiatique et européen il y a environ 50.000 ans.

Certains anthropologues pensent que la sélection naturelle a favorisé les mutations cutanées, la peau s’éclaircissant à mesure que les humains s’éloignaient de l’équateur, se retrouvant ainsi confrontés à une plus faible exposition aux ultra-violets. Dans ce cas de figure, il serait imaginable que les peaux claires soient apparues indépendamment dans plusieurs endroits du monde.

Alors, pourquoi appelle-t-on les blancs des «caucasiens»? Le terme a été popularisé par le scientifique allemand Johann Friedrich Blumenbach qui, en 1795, a divisé l’espèce humaine en cinq «races» ou «variétés»: les Caucasiens (la «race» blanche); les Mongols (la «race» jaune); les Malais (la «race» marron); les Ethiopiens (la «race» noire) et les Américains (la «race» rouge).

Pour lui, les Caucasiens constituaient la première race sur Terre, une théorie en accord avec la conception commune du Caucase comme un lieu d’origine humaine. Dans La Bible, Noé est décrit en train d’amarrer son arche dans un endroit appelé le Mont Ararat. Un endroit que les Européens –à l’époque de Blumenbach– imaginaient à la frontière actuelle entre la Turquie et l’Arménie (Ararat est encore aujourd’hui encore le nom de la plus haute montagne en Turquie). Dans la mythologie grecque, Zeus enchaîne Prométhée à un rocher dans les montagnes du Caucase.

Blumenbach considérait que les crânes des Georgiens constituaient le parangon de la «race blanche», et il nomma donc la première classe d’êtres humains d’après le territoire du pays, dans les montagnes du Caucase. La classification des Caucasiens selon Blumenbach incluait nombre d’Européens, des Nord-Africains et des Asiatiques vivant jusqu’au delta du Gange en Inde. Dans les années 1800, les scientifiques travaillant sur la classification raciale se sont appuyés sur la nomenclature de Blumenbach, renforçant l’héritage de la région en anthropologie.

Les Américains utilisent toujours le mot «caucasien» pour dire «blanc» même si aux yeux de la loi, ils n’ont pas toujours été synonymes. Dans l’affaire opposant les Etats-Unis à Bhagat Singh Thind en 1923, la Cour suprême a fait valoir que les Indiens d’Asie étaient techniquement caucasiens, mais qu’ils ne pouvaient devenir des citoyens américains puisqu’ils n’étaient pas «blancs». Cette décision a été renversée par le Luce-Celler Act de 1946, qui a rendue légale la naturalisation des Philippins et des Indiens d’Amérique.

Derek Thompson, journaliste à Slate.com

Traduit par Robin Panfili

L’Explication remercie Darmon Dozier et Joseph Jones de l’American Anthropological Association.

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Votre tatouage fait peut-être partie des tendances que dénoncent les tatoueurs


Pour ceux qui aiment les tatouages, sachez que certains tatoueurs détestent certains choix, Peut-être y penser plusieurs jours avant de faire un choix décisif
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Votre tatouage fait peut-être partie des tendances que dénoncent les tatoueurs

 

Par Baptiste Erondel

 

De nombreux tatoueurs sont actuellement en train de révéler les dessins qu’ils ne supportent plus sur Reddit.

Certains dénoncent le mauvais goût de clients pour notre plus grand bonheur.

L’encre blanche

Que répond un tatoueur lorsqu’on lui demande son avis sur les tatouages à l’encre blanche sous forme de mandala au-dessus du pied?

« Ils sont vraiment agaçants. Ils ne restent visibles que très peu de temps. Je connais pas mal d’artistes qui refusent de les faire », écrit un tatoueur.

Les signes asiatiques insignifiants

Un autre artiste dénonce, lui, la prétendue spiritualité des signes asiatiques.

« Les phrases profondes (et incorrectement traduites) en écriture asiatique pour leur caractère mystique et naturel. Il y a également les symboles hindous sans avoir la moindre idée de ce qu’ils signifient exactement, mais juste parce que ça fait spirituel », a écrit un membre de la communauté Reddit.

Un artiste asiatique témoigne de sa consternation sur le sujet.

« Les gens écrivent une combinaison de mots dénués de sens. J’ai vu une fille avec marqué ‘La vie est un citron’ dans le dos. J’ai également vu un homme avec des caractères chinois. Il pensait que ça signifiait ‘rebelle’, mais il était écrit ‘tortue' ».

L’attrape-rêve à plumes

Un artiste a, quant à lui, une idée précise du tatouage insupportable.

« Les symboles de l’infini cachés dans une plume, puis cette plume se transforme en oiseau, et ces oiseaux deviennent des graines de pissenlits. Le tout forme un attrape-rêve »

Les clients indécis

Un conseil, lorsque vous vous rendez chez le tatoueur pour vous faire graver un petit dessin, n’y allez pas sur un coup de tête en lui demandant de choisir pour vous. Un artiste a écrit les situations cocasses et énervantes.

« M**** JE NE SUIS PAS DEVIN. Vous devez nous dire et nous montrer votre tatouage idiot que vous garderez pour le reste de l’éternité », a-t-il écrit.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La langue framboisée


La langue peut devenir un symptôme d’un problème cardiaque grave, mais quand elle est prise à temps, et ce sans séquelles. Mais pour compliquer les choses, cela peut être signe d’autres affections
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La langue framboisée

 

L'image de la semaine : la langue framboisée

Le symptome de la langue framboisée correspond à une inflammation des papilles Crédits : DR NEJM

par Léa Galanopoulo

La langue est recouverte de centaines de papilles. Et quand celles-ci se mettent à gonfler, la langue peut rapidement ressembler… à une framboise ! Ce symptôme n’est cependant pas à négliger, en particulier chez les plus jeunes, car il peut être révélateur de pathologies graves comme la maladie de Kawasaki.

Ce symptôme fruité n’est pas à prendre à la légère… Une fillette indienne de 8 ans a été admise à l’hôpital après une semaine de forte fièvre. En l’examinant, les médecins ont découvert qu’elle souffrait d’une langue framboisée, d’éruptions cutanées et d’un gonflement des mains. Des symptômes caractéristiques de la maladie de Kawasaki (pdf), que rapporte la revue médicale New England Journal of Medicine le 30 juillet 2015.

Cette maladie, découverte au Japon dans les années 1960, est provoquée par une inflammation des artères entourant le cœur. Ainsi, le gonflement des papilles est l’un des signes annonciateurs d’une réaction violente du corps et d’une inflammation généralisée.

La fillette indienne de 8 ans souffrait de fièvre et d’éruptions cutanées depuis 7 jours

Crédits : DR NEJM

Si elle est rare, la maladie de Kawasaki est pourtant la pathologie cardiaque la plus fréquente chez les enfants de moins de 5 ans vivant dans les pays industrialisés. Jusqu’à présent, son origine reste inconnue, même si la piste infectieuse est à l’étude. Les jeunes garçons asiatiques semblent les plus touchés par Kawasaki, ce qui pourrait également évoquer une origine génétique.

Maladie de Kawasaki : 1 à 2% de décès

A son arrivée à l’hôpital, la jeune Indienne s’est vue prescrire de l’aspirine et des injections d’immunoglobines, traitement classique de la maladie. L’aspirine fluidifie le sang, et permet ainsi de prévenir l’éventuelle formation de caillots dans les artères. Lorsqu’elle est traitée rapidement, Kawasaki laisse rarement des séquelles. Mais les enfants atteints doivent être surveillés tout au long de leur vie.

Faute de prise en charge, la maladie de Kawasaki entraîne des complications chez 25 à 30% des enfants atteints. L’anévrisme d’une artère coronaire est généralement la principale, suivie de près par la myocardite et la péricardite (inflammation des muscles du cœur). Entre 1 et 2% des enfants décèdent, rarement après le premier mois.

La langue framboisée, signe d’autres maladies

Réactions à un médicament, infections, scarlatine… La langue framboisée causée par Kawasaki peut souvent être confondue avec d’autres pathologies. D’autant plus qu’il n’existe aucun test précis pour identifier cette maladie. Le diagnostic se base sur l’ensemble des signes cliniques et l’élimination progressive d’autres maladies.

Au-delà de la langue framboisée, une forte fièvre, accompagnée de trouble du comportement, d’éruptions cutanées et de ganglions doivent alerter les parents. Ces symptômes peuvent également être accompagnés de rougeurs sur les paumes des mains, lèvres fissurées, d’œdèmes ou encore de conjonctivites.

http://www.allodocteurs.fr/

Des Amérindiens aux origines en partie européennes


L’origine des amérindiens semble ouvrir les secrets de leur généalogie grâce a un minuscule échantillon d’un jeune homme qui a vécu, il y a 24 mille et un autre plus récent enfin .. Tout dépend ce que l’on appelle récent.
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Des Amérindiens aux origines en partie européennes

 

Les restes du garçon de Mal'ta Photo :  Texas A&M

 

Les Amérindiens ne sont pas exclusivement d’origine asiatique, montre le séquençage complet du plus vieux génome humain connu à ce jour. Les analyses montrent qu’ils partagent aussi des gènes avec les Européens.

Les artéfacts découverts avec le corps du garçon incluent une représentation de VénusLes artéfacts découverts avec le corps du garçon incluent une représentation de Vénus

En effet, ce génome montre des similitudes avec ceux des populations autochtones des Amériques de même que ceux des populations vivant aujourd’hui en Eurasie occidentale, mais pas en Asie orientale.

L’analyse a été effectuée à partir de l’os d’un enfant mort il y a 24 000 ans près du lac Baïkal, dans le site paléolithique russe de Mal’ta, en Sibérie.

L’équipe internationale dirigée par Eske Willerslev, généticien au Muséum d’histoire naturelle du Danemark, a prélevé un minuscule échantillon (0,15 gramme) du squelette de l’enfant dont les restes ont été retrouvés en 1920 sur le site paléolithique de Mal’ta.

Elle est ainsi parvenue à en extraire de l’ADN pour analyser son génome,

« le plus ancien jamais décrypté à ce jour pour un homme anatomiquement moderne », conclut-elle dans son étude publiée dans la revue Nature.

Le groupe de chercheurs a ensuite comparé l’ADN au génome des humains actuels, en particulier des populations amérindiennes, dont la généalogie reste mystérieuse.

Contexte

La théorie dominante depuis près de 100 ans laisse à penser que les premiers humains à avoir occupé l’Amérique sont des tribus asiatiques qui auraient franchi le Pacifique en passant par le détroit de Béring, lors d’une glaciation qui avait fait baisser le niveau de la mer entre les côtes sibériennes et l’Alaska.

 

Les récentes données montrent maintenant que les Amérindiens semblent en effet être génétiquement proches des populations d’Asie orientale, mais ouvrent également d’autres perspectives. Notamment, des crânes présentant des caractéristiques incompatibles avec une morphologie asiatique et appartenant à des hommes vivant bien avant l’arrivée des Européens suivant la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb.

En outre, l’ADN mitochondrial de l’enfant sibérien, transmis exclusivement par la lignée maternelle, a pratiquement disparu aujourd’hui, mais il était fréquent (plus de 80 %) chez les chasseurs-cueilleurs européens de la fin du paléolithique et du mésolithique.

Pour ce qui est de son ADN nucléaire, transmis par le père via le chromosome Y, il précède celui des populations occidentales actuelles et est à la base de la plupart des lignées amérindiennes, sans ressemblance forte avec les populations asiatiques.

« Nous estimons que 14 % à 38 % des ancêtres des Amérindiens peuvent avoir pour origine génétique cette population sibérienne du paléolithique. »— Eske Willerslev

Ces nouvelles informations laissent à penser que les ancêtres des Amérindiens avaient déjà probablement divergé de ceux des Asiatiques lorsque ce croisement avec les chasseurs-cueilleurs sibériens est survenu. De plus, cette filiation précède le moment où les populations amérindiennes se sont diversifiées dans le Nouveau Monde.

« La signature génétique occidentale présente chez les Amérindiens actuels ne provient pas seulement de croisements survenus après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, comme on le pense souvent, mais aussi de l’héritage même des premiers Américains. »— Auteurs

L’analyse d’un second échantillon d’ADN, prélevé sur un autre individu sibérien vieux de 17 000 ans, a confirmé leurs résultats en aboutissant à une signature génétique similaire.

Le saviez-vous?

En juillet 2012,  une équipe internationale avait  montré que les deux continents américains ont été peuplés à partir de trois vagues distinctes en provenance de Sibérie.

 

L’extrait vidéo qui suit explique en anglais ces travaux.

http://www.radio-canada.ca

Le Saviez-vous ►5 mai 1889. Quatre cents "nègres", Kanaks et Annamites sont les stars de l’Expo universelle


Autre temps, autres moeurs, On est loin des documentaires sur les ethnies d’un pays, d’une région, En ce temps-là c’était une attraction qu’on jugeaient a tord comme des peuples arriérée car ils vivaient bien différemment de l’Occident.
Ce genre de représentation était grotesque et un manque total de respect … Alors que le slogan  liberté, égalité et fraternité n’étaient et est toujours une façade Cela devait être pareil en Amérique avec les amérindiens
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5 mai 1889. Quatre cents « nègres », Kanaks et Annamites sont les stars de l’Expo universelle

 

Se croyant au zoo, les Français se précipitent dans le village indigène reconstitué sous la tour Eiffel pour admirer les sauvages

 

5 mai 1889. Quatre cents "nègres", Kanaks et Annamites sont les stars de l'Expo universelle© DR

FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS
     

Le 5 mai 1889, quelque quatre cents Africains et Asiatiques prennent possession du Champ-de-Mars. Ce n’est pas une manif de sans-papiers avant la lettre, ni une réunion de rappeurs, mais les habitants du village indigène de l’Exposition universelle dont l’ouverture officielle est pour le lendemain. Ces hommes et femmes « importés » des lointaines colonies françaises sont impatients de découvrir les millions de visiteurs blancs attendus. La curiosité vaut dans les deux sens.

Attraction phare de l’Exposition, ces Africains, Kanaks et Annamites ont l’immense honneur (!) d’être les habitants du premier « village indigène » organisé dans le cadre d’une « exhibition ethnologique ». Plusieurs expositions précédentes en Europe et en Amérique ont déjà montré de petits groupes d’individus, ou même des personnes seules, parfois même dans des cages. Mais plusieurs centaines d’indigènes du bout du monde répartis dans plusieurs villages, c’est du jamais-vu. Le gouvernement de Carnot garantit l’authenticité des Sénégalais, Gabonais ou Congolais ramenés de leurs forêts primitives ! On n’est pas allé les chercher à la Goutte-d’Or ou encore dans le 13e arrondissement… Il s’agit de vraies pièces originales ! Approchez, approchez ! Touchez ! Certains savent même parler et, qui plus est, français ! Le jour de l’inauguration, seul Dieudonné brandit une banderole sous les objectifs des caméras : « Stop au continuum colonial et esclavagiste ».

Vingt-huit millions de visiteurs

Les organisateurs de l’Exposition universelle sont finalement animés par les meilleurs sentiments : ce qu’ils désirent avec l’étalage de cette chair fraîche, c’est montrer comment une nation civilisatrice comme la France a tiré de leur obscurantisme ces êtres primitifs entre animaux et hommes. L’Occident tend la main aux maillons manquants de l’évolution humaine !

Pendant près de 6 mois, 28 millions de voyeurs défilent sur les Invalides pour épier ces hommes primitifs répartis dans une demi-douzaine de villages indigènes prétendument reconstitués à l’identique. Les brochures expliquent aux visiteurs que leurs habitants vivent, travaillent et s’amusent exactement comme au pays. Il y a là des Arabes, des Kanaks, des Gabonais, des Congolais, des Javanais, des Sénégalais… et Harry Roselmack en immersion… Les visiteurs mais aussi les scientifiques se précipitent. Pour une fois qu’ils ont l’occasion d’observer, de palper, de parler à ces primitifs sans avoir à courir à l’autre extrémité du monde.

Fantasmes du Blanc

À vrai dire, les villages ne sont pas construits avec un grand souci d’authenticité. Décors, costumes, accessoires… sont censés représenter leur « milieu naturel », mais tout est mis en scène, caricaturé, stéréotypé. Par exemple, le village pahouin (tribu habitant la rive droite de l’Ogooué) n’est pas habité par des Pahouins, mais par des Adoumas et des Okandas.

« Au premier abord, on ne percevra pas grande différence entre ces deux races, et tous ces nègres sembleront appartenir au même type », note alors le géographe et archéologue Louis Rousselet.

À propos du village sénégalais, le même auteur remarque :

« Ici, c’est la mare où nous voyons accroupie une des femmes du village, dont les attributions sont de laver le linge des habitants. Et vous pouvez être certains qu’elle ne chôme pas. Les nègres sont propres et aiment à porter des vêtements toujours frais. »

On demande même parfois aux indigènes de jouer la comédie ! Ici, des femmes aux seins nus se livrent à des danses soi-disant guerrières. Un panneau stipule qu’elles appartiennent à la tribu des Femen… Là, des hommes battent tambours en inventant carrément des rituels pour l’occasion. Ce qui marche très bien auprès des visiteurs, ce sont les combats, forcément simulés… Pas question de décevoir le public venu chercher de l’exotisme. On leur demanderait presque de se bouffer entre eux juste pour confirmer aux Blancs qu’ils ont raison de les croire cannibales.

Liberté, égalité, fraternité

Pour autant, les indigènes présentés ne sont pas des comédiens engagés pour l’occasion. Ils ont été recrutés dans leurs pays d’origine par des imprésarios ou des chefs d’expédition, aidés souvent par des chefs de village, les fixeurs de l’époque… Ils sélectionnent les beaux spécimens, leur font passer de véritables castings. Le public de l’Exposition universelle se croit souvent au zoo, n’hésitant pas à railler à voix haute les traits simiesques. On compare ces sauvages à des singes, montrant du doigt leurs lèvres énormes, leur teint huileux, leurs cheveux crépus. D’ailleurs, comme devant la cage d’un singe, certains visiteurs jettent de la nourriture, des babioles. Ils se moquent des indigènes malades, tremblant à la porte de leur case… Ils sont là pour se marrer, ils n’ont sûrement pas payé pour pleurer sur leur sort.

En marge de l’Exposition, loin du cadre officiel, des petits malins ont compris qu’il y avait de l’argent à se faire en exhibant eux aussi des sauvages. C’est le cas du Hollandais Godefroy, qui rassemble des Angolais rue Laffitte. Tandis qu’un certain Gravier installe 18 Accréens (des Ghanéens de la région d’Accra) au 62 quai de Billy (actuel quai Branly). Il les avait déjà montrés à Amsterdam en 1880, mais, fait curieux, ils étaient alors 23. Que sont devenus les cinq manquants ? Nombreux sont les participants à ce genre d’exhibition qui ne rentreront jamais chez eux, victimes de maladies occidentales comme la variole, la tuberculose… Des victimes collatérales… On oublie alors que l’Exposition universelle de 1889 est censée symboliser le centenaire de la prise de la Bastille, et la devise républicaine : liberté, égalité et fraternité.

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Profil génétique Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens


Ce genre de recherches  me laisse a penser que le territoire n’appartient a personne ou a tout le monde. Car l’immigration a toujours existé et continuera pour diverses raisons .. que la population représente dans le fond plusieurs race dans une seule personne ..
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Profil génétique

Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens

 

Profil génétique - Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens

Illustration Danielle Bonardelle / Fotolia

WASHINGTON – L’analyse d’ADN extrait de l’os d’une jambe datant de 40 000 ans, retrouvé dans la grotte Tianyuan près de Pékin, révèle un lien entre les hommes qui vivaient à cette époque et nombre d’Asiatiques modernes et d’Amérindiens, selon une étude parue aux États-Unis.

Le profil génétique de l’un des premiers ancêtres des hommes d’aujourd’hui indique également qu’il avait déjà divergé génétiquement de ceux dont descendent les Européens modernes.

Cette recherche, réalisée par des anthropologues de l’Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne et de l’Académie chinoise des sciences, montre que les proportions d’ADN appartenant aux hommes de Néandertal et de Denisovan, trouvées dans cet ancêtre de l’homme moderne, n’étaient pas plus élevées que dans ses descendants vivants aujourd’hui.

Les Néandertaliens et les Denisoviens sont des cousins éteints de l’homme moderne.

L’os de la jambe découvert dans la grotte de Tianyuan en 2003 a été utilisé pour les analyses génétiques ainsi que pour la datation au carbone 14, précisent les auteurs de cette découverte.

Des hommes avec une morphologie similaire à ceux d’aujourd’hui sont apparus dans les fossiles à travers l’Eurasie il y a 40 000 à 50 000 ans, ajoutent-ils.

Les liens génétiques entre ces premiers hommes modernes et les populations d’aujourd’hui n’avaient pas été jusqu’alors établis, soulignent encore ces anthropologues.

«Cet individu de la grotte de Tianyuan vivait à un moment important de la transition dans l’évolution, quand certains hommes modernes partageaient encore des traits physiques avec notamment des Néandertaliens et des Denisoviens», note Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck et principal auteur de l’étude.

«D’autres analyses des hommes modernes à travers l’Eurasie permettront d’affiner notre compréhension de quand et comment ils se sont répandus à travers l’Europe et l’Asie», ajoute-t-il.

Ces travaux paraissent dans la dernière édition des Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS) datées du 21 au 25 janvier.

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Le Saviez-vous ► Origine du dragon


J’ai eu envie d’en savoir un peu plus long sur une légende qui fait rêver les enfants ou les apeurés .. mais qui est source intarissable pour raconter des contes Les dragons … Un très, très court aperçu de l’origine des dragons. Légende a travers le monde des serpents doté de pouvoir spéciaux dépendant de leur pays d’origine Il y a plusieurs sortes de dragons de terre, des rivières, la liste est longue .. et l’histoire est sans fin
Nuage

 

 

Origine du dragon

 

 

Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations.

Une filiation avec les grands reptiles disparus au Crétacé est cependant difficilement imaginable (« Les dragons, Mythes et légendes », G.Ragache & F.Phillipps, Hachette Jeunesse, 1990.). Bien entendu il faut exclure le fait que les premiers hommes aient côtoyé les dinosaures (comme cela est parfois représenté dans les films), plusieurs dizaines de millions d’années les séparant. L’hypothèse selon laquelle les fondateurs des premières civilisations auraient trouvé des ossements de dinosaures semble tout aussi incertaine. Il est en effet assez rare de trouver ces fossiles à l’air libre, dégagés par l’érosion. Cela n’expliquerait donc pas l’universalité du mythe.

Un nâga polycéphale, créature reptilienne de l’hindouisme Temple d’Angkor,Cambodge

 

De manière plus probable, les dragons apparaissent, sous une forme ou une autre, en même temps que les autres monstres de l’imaginaire. Les plus anciennes traces connues remontent à 6000 ans environ, dans une tombe néolithique de Xishuipo, site archéologique de la province du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe date des années 1980 (Métropolitan museum, La Chine de 8000 à 2000 [archive] ACN).

tombe néolithique de Xishuipo

Une autre représentation, vieille de 2500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d’Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.

 

Dragon sur la porte d’Ishtar

Cependant, il s’agit là d’une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s’appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l’homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d’un squelette gigantesque de dinosaure (il est d’ailleurs décrit comme « un animal fantastique […] avec des griffes de lions, des ailes et une queue de serpent » e Nouveau Petit Larousse Illustré, 1940 et Le Petit Larousse Illustré 1999). On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite « contaminés » les uns les autres, pour s’approcher de la figure actuelle, désormais universelle.

Dragon occidental

 

Dans la tradition occidentale (mythologie grecque, celtique et nordique), il s’agit d’une créature reptilienne ailée et soufflant le feu, que nombre de héros ou dieux devront combattre afin d’établir l’ordre sur le monde. Ce sont avant tout des créatures liées à la terre et au feu, symbole de la puissance des forces naturelles. Ils rejoignent par ces caractéristiques les anciennes créatures chthoniennes à l’allure de serpent des mythologies indo-européennes : Apollon combattait Python, Krishna rivalisait avec Kaliya, Rê luttait contre Apophis

Ils garderont par la suite cet aspect sauvage à des fins plus matérielles la plupart du temps associées à la surveillance de quelque chose. Cette caractéristique est inscrite dans le nom même du dragon: l’origine du mot grec drákōn (δράκων) dérive de drakeîn (δρακεῖν), aoriste du verbe dérkomai (δέρκομαι) signifiant « voir, regarder d’un regard perçant ».

 


Dragons asiatiques

 

Dragon articulé japonais de la période Meiji, en métal, ivoire et perles


Contrairement à leur pendant européen, les dragons asiatiques, bien qu’associés aux forces de la nature, sont dangereux mais pas vraiment hostiles. Ils ne montrent pas le caractère souvent violent des dragons occidentaux. Ils diffèrent aussi de par leur apparence : ils sont plus fins et aériens et ne possèdent pas spécialement d’ailes. On retrouve une représentation fort semblable du dragon notamment en Chine, au Japon, en Corée et au Vietnam. Ses caractéristiques physiques et symboliques ne varient que de façon minime entre ces civilisations : esprits associés au climat, ils sont puissants et vénérés. On les associe régulièrement au pouvoir en place.

Amérique


 

Dragon ethniques nationales dans le style des Indiens d'Amérique Banque d'images - 5344121
Dragon ethniques nationales dans le style des Indiens d’Amérique

La mythologie amérindienne ne semble pas faire part de légendes concernant les dragons au sens où nous les concevons. Dans la croyance des Aztèques le serpent bénéficiait d’un statut important de par, entre autres, sa capacité à muer. On retrouve la racine coatl (serpent en nahuatl) dans le nom de plusieurs divinités : Cihuacóatl (femme serpent) ou Coatlicue (la dame aux serpents) mais également Quetzalcóatl (serpent à plumes, aussi présent dans la mythologie maya par exemple, sous le nom de Kukulkan) ou Mixcoatl (serpent de nuages) dans lesquels se remarque un caractère beaucoup plus aérien par les qualificatifs employés.

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