Le Saviez-Vous ►Les 8 pires parasites du corps humain


Ils ont beau être minuscule pour la plupart, mais ils peuvent faire de graves dégâts. On connaît la tique et donner la maladie de Lyme, mais celle d’Australie peut paralyser en 24 heures. Il y a des parasites qui rend aveugle, qui mange le cerveau, qui provoque l’éléphantis etc ..
Nuage

 

Les 8 pires parasites du corps humain

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Ils rendent aveugles, paralysent le visage ou dévorent le tympan : ces horribles parasites qui s’introduisent dans notre corps peuvent déclencher de graves maladies.

Les parasites sont des organismes qui viennent aux dépens d’un hôte durant une partie de leur cycle vital. Chez l’homme, ils sont parfois à l’origine de maladies affectant des millions de personnes ou de symptômes impressionnants. Vers de plusieurs dizaines de centimètres ou amibes unicellulaires, voici les plus redoutables.

Wuchereria bancrofti donne un aspect « d’Elephant Man »

L’éléphantiasis, ou filariose de Bancroft, entraîne un impressionnant gonflement des membres. Il est dû à une infection par trois sortes de vers filaires, dont le Wuchereria bancrofti, à l’origine de 90 % des cas. Ce dernier produit des millions de petites larves appelées microfilaires qui sont transmises par les moustiques. Celles-ci migrent vers le système lymphatique et lorsqu’elles deviennent adultes, elles peuvent entraîner un gonflement des tissus, une accumulation et un épaississement de la peau au niveau des membres. En 2000, plus de 120 millions de personnes étaient infectées et environ 40 millions d’entre elles souffraient de difformités handicapantes et stigmatisantes, selon l’OMS.

 

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

La tique australienne paralyse les muscles

Si dans nos contrées la tique est susceptible de transmettre la maladie de Lyme, Ixodes holocyclus, une espèce endémique d’Australie peut carrément provoquer une paralysie fulgurante. Elle se manifeste d’abord par des vomissements, puis au niveau des membres inférieurs par une perte de la coordination et de la force musculaire. La paralysie apparaît alors dans les 24 heures, s’étendant progressivement au reste du corps. Si la tique n’est pas retirée rapidement, l’atteinte des muscles respiratoires et de la déglutition peuvent conduire au décès. Les cas humains sont heureusement rares, mais on estime que 100.000 animaux domestiques sont atteints chaque année

 

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

Wohlfahrtia magnifica mange l’oreille de l’intérieur

L’asticot de la mouche Wohlfahrtia magnifica est à l’origine d’une myiase affectant la plupart du temps l’oreille. Les larves envahissent le tympan puis attaquent la paroi osseuse de l’oreille interneet parfois l’encéphale, pouvant alors entraîner la mort. L’asticot peut également s’attaquer aux yeux, détruisant le globe oculaire, ou le nez, avec envahissement des sinus. Le ver de Cayor (Afrique occidentale) et le ver macaque (Amérique du Sud), de la même famille, infectent eux les vêtements ou les draps. Ils entraînent des myiases furonculaires, avec apparition d’un nodule purulent avec une sensation de « quelque chose qui bouge » sous la peau. L’asticot de 10 millimètres environ sort après quelques jours, mais peut provoquer des œdèmes ou des chocs allergiques.

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

Onchocerca volvulus rend aveugle

Causée par un microfilaire du ver Onchocerca volvulus, l’onchocercose affecte la peau et les yeux. La forme oculaire, qui sévit dans 30 pays africains, est la quatrième cause de cécité dans le monde. Elle survient lorsque les microfilaires migrent jusqu’à l’œil et y meurent, entraînant une réaction inflammatoire qui va opacifier l’œil. Dans les années 1970, jusqu’à 50 % des adultes étaient ainsi frappés de « cécité des rivières » dans certaines zones. La maladie a fait l’objet d’un vaste plan de prévention et de traitement à l’ivermectine, mais des millions de personnes sont encore considérées à risque. À noter qu’il existe aussi une forme cutanée d’onchocercose, provoquant un dessèchement sévère et un vieillissement précoce de la peau.

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

Naegleria fowleri « mange » le cerveau

Surnommée « mangeuse de cerveau », Naegleria fowleri est une amibe vivant dans les eaux chaudes des lacs, des marais ou des piscines mal entretenues. Elle est à l’origine d’une très grave encéphalite, la méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP), mortelle dans 95 % des cas. L’infection survient lorsque l’on se baigne ou que l’on respire des gouttelettes d’eau véhiculées par le vent : l’amibe s’infiltre dans le nez puis migre vers le cerveau. Après un à neuf jours apparaissent maux de tête, vomissements et fièvre, puis des confusions, des hallucinations et des attaques. Heureusement, la maladie est peu fréquente : en 50 ans, 310 cas ont été recensés dans le monde dont un seul en France (en Guadeloupe).

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

Trypanosoma brucei rend zombie

Trypanosoma brucei est un ver protozoaire flagellé à l’origine de la trypanosomiase humaine africaine (THA), également appelée « maladie du sommeil » ou maladie de Chagas dans sa forme américaine. Celle-ci se transmet notamment par la glossine, ou mouche tsé-tsé, qui pique pour se nourrir de sang. Le parasite se multiplie alors dans le sang et la lymphe, puis migre vers le liquide céphalorachidien, avec apparition de troubles neurologiques (mouvements anormaux, irritabilité, réactions psychotiques, comportement agressif ou apathique…) et une somnolence. Non traitée, la trypanosomiase entraîne le coma et la mort en quelques semaines. Quelque 70.000 personnes sont touchées chaque année en Afrique, selon l’OMS, et 75 millions présentent le risque d’attraper la maladie.

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

L’ascaris colonise les poumons

Mesurant jusqu’à 30 cm de long, l’ascaris est un ver rond de couleur rosée mesurant jusqu’à 20 cm de long. Il se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments souillés. La femelle vit dans l’intestin grêle, se nourrissant du bol alimentaire et peut pondre jusqu’à 200.000 œufs par jour. Ces derniers libèrent des embryons qui traversent la paroi digestive et gagnent le foie puis, dans certains cas, les poumons par voie sanguine. Ils provoquent alors un syndrome de Löffler, avec une opacité pulmonaire, une toux et de la fièvre. Mais les complications les plus graves sont d’ordre digestif, avec parfois une appendicite ou une pancréatite aiguë. L’ascaridiose est la parasitose la plus fréquente au monde : elle touche un quart de la population mondiale, principalement dans les pays en développement.

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

Leishmania laisse des cicatrices purulentes

Leishmania est un protiste parasite à l’origine de la leishmaniose, une maladie qui touche 1,5 à 2 millions de personnes chaque année, y compris en France. Il se transmet à l’homme à l’occasion d’une piqûre par le phlébotome, une sorte de petit moustique. Le leishmania est alors « avalé » par les macrophages où il se transforme en amastigote en perdant sa flagelle. En fonction de la localisation des cellules infestées, les symptômes diffèrent. La forme cutanée se caractérise par des grosses croûtes pouvant laisser des cicatrices indélébiles. La forme viscérale, la plus grave, se manifeste par de la fièvre, un amaigrissement, un gonflement du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

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Le Saviez-Vous ► Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?


Bien que les animaux de compagnie apportent beaucoup aux humains, mais il est important de les faire vacciner et vermifugés. Car certains parasites transmettent des maladies aux animaux et qui peuvent contaminer aussi les humains.
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Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?

 

chien malade

    Certaines maladies, appelées zoonoses, peuvent se transmettre de l’animal à l’Homme. 

    La Dr Hélène Gateau, vétérinaire, chroniqueuse animalière et animatrice télé, vous en dit plus dans cet extrait de son livre Tout sur votre chien !

    Prendre soin de votre chien et veiller sur lui au quotidien est important pour sa santé, mais aussi pour celle de votre famille. En effet, certaines maladies infectieuses ou parasitaires peuvent se transmettre du chien à l’homme, et parfois inversement : on les appelle les zoonoses. 

    La leptospirose 

    La maladie la plus grave est la leptospirose. Votre chien peut se contaminer en se baignant dans une eau stagnante, souillée par l’urine de rats, par exemple. Une fois atteint, votre chien va lui-même excréter des bactéries dans ses urines par l’intermédiaire desquelles vous risquez de contracter la maladie. Si elle n’est pas soignée à temps, elle entraîne des lésions hépatiques graves, voire mortelles. Pour prévenir tout risque de la contracter, vaccinez chaque année votre chien contre la leptospirose et mettez toujours des gants lorsque vous êtes amené à ramasser ou nettoyer les déjections de votre chien.

    La leishmaniose et la maladie de Lyme 

    La leishmaniose et la maladie de Lyme sont aussi des zoonoses. Cependant, votre animal ne peut pas directement vous contaminer. Il faut nécessairement un vecteur le phlébotome, un insecte piqueur, dans le cas de la leishmaniose et la tique pour la maladie de Lyme. Pour éviter que votre chien ne soit un réservoir potentiel de ces maladies et ne représente un risque pour votre santé, la prévention passe par un traitement antiparasitaire externe.

    Les parasites intestinaux

    Certains parasites intestinaux peuvent aussi causer des zoonoses, comme l’ascaris, responsable de la toxocarose, et le ténia, responsable de l’échinococcose. Le chien rejette les œufs de ces parasites dans ses selles et votre environnement peut être contaminé.

    L’échinococcose

    L’échinococcose est asymptomatique chez le chien. En revanche, chez l’homme, le parasite s’enkyste dans le foie, voire les poumons, avec de graves conséquences sur ces organes. Dans le cas de la toxocarose chez l’homme, l’œuf ingéré se transforme en larve qui migre dans l’organisme et peut avoir des répercussions diverses selon sa localisation finale (œil, encéphale). Pour prévenir le risque de contamination, vermifugez votre chien régulièrement. 

    La teigne

    La teigne fait également partie des zoonoses. C’est une mycose cutanée assez contagieuse. Si votre compagnon en est atteint, vous aurez peu de chance d’y échapper. Chez l’homme, cela se manifeste par des petites plaques squameuses, bien délimitées, souvent rondes et dont le contour est rouge. Le traitement à base d’antifongique est contraignant, mais nécessaire et efficace.

    La gale

    La gale sarcoptique est une autre maladie de peau transmissible du chien à l’homme. Chez le chien, la maladie peut prendre une grande ampleur (démangeaisons, boutons, croûtes, perte de poils…), tandis que chez l’homme, l’acarien causera des symptômes plus modérés qui évolueront vers une guérison souvent naturelle. Les jeunes chiens, les chiens de chasse ou ceux séjournant en chenil sont les plus touchés, mais ce n’est pas une pathologie fréquente.

    D’autres zoonoses plus rares existent, comme la pasteurellose ou encore la rickettsiose. La rage est également une zoonose, systématiquement mortelle dès que les symptômes apparaissent, mais elle a disparu du territoire français.

    En surveillant la santé de votre chien, en le traitant régulièrement contre les différents parasites internes et externes, mais aussi en respectant les mesures d’hygiène classiques, vous minimiserez le risque de zoonoses !

    Le conseil d’Hélène Gateau

    Conseil Les enfants sont les plus exposés aux zoonoses. Il est alors très fortement conseillé de les sensibiliser le plus tôt possible aux règles élémentaires d’hygiène :

  • ne jamais frotter son visage sur un animal ;

  • bien se laver les mains après chaque contact et surtout ne pas mettre ses doigts dans sa bouche…

Dr Hélène Gateau
Vétérinaire

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Avoir des vers ou pas : une question d’hygiène ?


Quand on était petit, si on bougeait trop, on nous soupçonnait d’avoir des vers solitaires. En fait, il n’en était rien. Cependant, l’infection aux vers solitaires est réelle et peuvent provenir de notre environnement, de ce que nous mangeons et aussi d’un manque d’hygiène
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Avoir des vers ou pas : une question d’hygiène ?

 

    Les vers intestinaux sont des parasites qui s’installent et vivent dans notre système digestif au dépend de notre organisme.

    Quels sont les vers intestinaux les plus fréquents ?

    Comment est-on contaminé(e) ?

    Pourquoi l’hygiène est un point primordial pour ne pas attraper de vers mais aussi ne pas contaminer les autres, quand on en a…

    Quels sont les différents types de vers intestinaux et à quoi ressemblent-ils ?

    Il existe différents types de vers intestinaux, plus ou moins fréquents en France et susceptibles d’entraîner plus ou moins de complications.

    Chaque type de vers a ses particularités. Par exemple, pour les plus connus :

    • Les oxyures

      Ce sont les plus fréquents chez les enfants, et entraînent des démangeaisons anales.

      Ce sont des vers ronds qui mesurent jusqu’à 10 mm de long.

    • Les ascaris

      Ils sont aussi des longs vers ronds et blancs et peuvent mesurer jusqu’à 35 cm.

      Ils sont surtout présents dans les pays tropicaux, mais on peut aussi en attrapper en Europe.

    • Le ténia ou ver solitaire (du porc ou du bœuf)

      Ce vers touche chaque année 100.000 Français, peut atteindre plusieurs mètres de longueur (jusqu’à 10m).

      Il est de forme plate.

      Ses anneaux, qui contiennent les œufs, se retrouvent régulièrement dans les selles.

      Comment est-on contaminé(e) par des vers intestinaux ?

      Les vers instestinaux colonisent l’intestin, et se retrouvent donc dans les selles (les vers ou leurs oeufs).

      Toute personne en contact avec des souillures de selles humaines ou animales est donc susceptible d’être contaminée par les vers qu’elles contiennent. Ainsi, les bacs à sable sont souvent montrés du doigt quand ils ne sont pas entourés de barrières car les enfants touchant à tout et portant souvent leurs mains à la bouche sont souvent contaminées malgré la surveillance de leurs parents. Il ne faut donc jamais écarter ces parasitoses au prétexte d’une hygiène importante : tout est vraiment possible.

      Cette connaissance de la contamination par souillure explique l’importance de quelques mesures d’hygiène classiques comme d’enlever ses chaussures et de se laver les mains en rentrant à la maison, de se laver les mains après être allé(e) aux toilettes ou encore de se laver les mains avant de manger. Il est aussi important de bien laver les fruits et légumes avec de l’eau mais aussi un peu de vinaigre d’alcool.

      Restent les contaminations par les viandes mal cuites, surtout de porc pour les vers solitaires.

      Comment savoir si l’on a des vers intestinaux ?

      Selon le ver présent, les symptômes peuvent varier, mais globalement, voici les signes qui mettent sur la piste de la présence de vers intestinaux :

    • Démangeaisons anales.

    • Présence de vers dans les selles ou sur les vêtements (petits segments blancs en mouvement).

    • Douleurs abdominales.

    • Amaigrissement sans raison apparente.

    • Vomissements.

    • Diarrhées.

    • Fièvre et jaunisse.

    • Irritabilité, agitation.

    • Toux.

    • Fatigue.

    • Réaction allergique.

    • Douleur sous les côtes. 

      Tous ces symptômes ne sont pas présents en même temps et certains sont par exemple plus évocateurs d’oxyures (démangeaisons anales) ou d’un ténia (perte de poids).

      Une analyse des selles avec identification des œufs permet de poser le diagnostic et de déterminer le type de vers en cause.

      Contre les vers intestinaux : une hygiène rigoureuse !

      Comme expliqué précédemment, les vers intestinaux pondent des œufs qui se retrouvent au niveau de l’anus et dans les selles.

      Des règles d’hygiène permettent d’éviter de se contaminer avec les œufs ou de se recontaminer :

    • Dans le cas des oxyures, il ne faut surtout pas se gratter en cas de démangeaisons anales car lorsque les mains finissent à la bouche, les œufs contaminent à nouveau. 

    • Cette contamination est fréquente chez les enfants qui n’ont pas adopté des règles d’hygiène suffisantes.

    • On peut également facilement contaminer sa nourriture si on ne se lave pas les mains.

    • Ces œufs évacués avec les selles peuvent aussi contaminer d’autres animaux (poissons, bœufs, cochons), qui ensuite mangés par l’homme le contaminent notamment via des viandes insuffisamment cuites (les œufs vont se loger dans les muscles des animaux).

    • Les œufs peuvent aussi contaminer l’eau et donc les légumes notamment et bien sûr la terre.

    • Se laver les mains avant de toucher de la nourriture (préparation des repas, avant de passer à table…).

    • Bien se laver les mains après passage aux toilettes, ou après grattage de la zone anale.

    • Se couper les ongles courts.

    • Cuir à cœur les aliments.

    • Laver soigneusement les légumes et les fruits.

    • Enlever ses chaussures en rentrant à la maison.

    • Ne pas s’échanger les serviettes.

    • Laver le linge à 60°C.

    Comment traite-t-on les vers intestinaux ?

    Pour ne pas risquer de complications en plus des symptômes (les vers peuvent se loger dans d’autres organes : foie, cerveau, poumon…), un traitement adapté s’impose. Il repose sur des vermifuges.

    Si l’on détecte des vers dans les selles ou sur les vêtements, sans autres symptômes, on peut recourir à l’automédication (certains vermifuges sont disponibles sans ordonnance). Mais sinon, il faut consulter son médecin afin de porter le diagnostic et d’identifier le ver en cause.

    Et en plus du traitement :

    – Traiter toute la famille.

    – Redoubler d’hygiène.

    – Laver le linge de la personne atteinte séparément

     

    Dr Philippe Presles
    Créé initialement par Isabelle Eustache

    Sources : Encyclopédie médicale Vulgaris, www.vulgaris-medical.com

    http://www.e-sante.fr/

    Mon chien a des crises d’épilepsie/ Que faire en cas de crise d’épilepsie ?


    L’épilepsie est une maladie sournoise que déjà chez l’être humain, il n’est pas toujours facile a gérer, il faut savoir qu’il existe aussi des crises épilepsie chez le chien.
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    Mon chien a des crises d’épilepsie

    Les crises d’épilepsie chez le chien sont très impressionnantes. Le propriétaire ne sait plus ce qu’il doit faire. La crise dure de quelques secondes à plusieurs minutes. Souvent, elle est précédée par un temps pendant lequel le chien paraît perdu.

    Le chien se cache ou divague sans but précis, puis il perd conscience, tombe sur le sol et montre des convulsions, des signes de pédalage ; souvent, il urine et défèque. Sa mâchoire claque et la salive s’écoule. Petit à petit, les convulsions diminuent d’intensité puis disparaissent, et le chien reprend un état tout à fait normal, presque comme si rien ne s’était passé. Parfois, il a l’air un peu hébété

    La crise se déclenche par une stimulation anormale d’une zone du cerveau. Les causes de crises sont nombreuses. Les inflammations de l’encéphale, ou encéphalites, peuvent être à l’origine de crises d’épilepsie. De la même manière, les tumeurs du cerveau peuvent être mises en cause. Certaines maladies générales stimulent le cerveau et déclenchent une crise.

    Lorsqu’on ne peut pas déterminer une cause connue, on dit qu’il s’agit d’une épilepsie essentielle. L’épilepsie essentielle apparaît toujours avant l’âge de trois ans.

    Les cas de crises d’épilepsie chez les chiens sont rares mais certaines races sont prédisposées. Les symptômes des crises sont toujours identiques et surviennent à intervalles précis.

    Le virus de la rage et la maladie de Carré attaquent le système nerveux central, et peuvent être à l’origine de crises. Les ascaris peuvent se loger dans le cerveau et provoquer des crises. À la suite d’un traumatisme crânien, le chien peut présenter des crises, car les zones de cicatrisation cérébrale peuvent devenir le siège de déclenchement de crises. Un événement générateur de stress va favoriser le déclenchement de la crise ; par exemple, la visite chez le vétérinaire, la venue d’un nouvel animal…

    À l’origine de ces symptômes impressionnants, on peut aussi trouver des troubles métaboliques : par exemple, une hypocalcémie (diminution du calcium dans le sang) – fréquente chez les chiennes allaitantes – ou une hypoglycémie (diminution du sucre dans le sang). On peut également trouver une insuffisance rénale, ou une pathologie du foie (encéphalopathie hépatique).

    Lorsque le chien est présenté au vétérinaire, la crise est passée. Il faut donc que le propriétaire puisse rapporter au vétérinaire le plus d’informations possible sur la crise et son déclenchement : le chien a-t-il souvent des crises ? À quel âge a-t-il eu sa première crise ? Quel temps sépare deux crises ? …

    Le vétérinaire effectue un examen complet du système nerveux, et envisage un examen sanguin, une radiographie du crâne, éventuellement un scanner, etc. Vous l’avez compris, les crises d’épilepsie ne sont pas simples à diagnostiquer et les causes sont nombreuses, parfois banales et sans gravité, parfois sérieuses et graves.

    Pour traiter, il faut évidemment supprimer la cause que l’on aura identifiée. S’il s’agit d’épilepsie essentielle, le traitement ne sera mis en place que si la fréquence des crises est importante. On peut l’envisager à partir d’une crise par mois, et plus. Le traitement est assez lourd, puisqu’il faut administrer quotidiennement au chien des médicaments pendant toute sa vie. Il est possible d’apprendre à détecter le déclenchement d’une crise. Il faut alors parler au chien et le rassurer.

    Il faut l’installer au calme et à l’obscurité, à l’abri de tout objet qui pourrait le blesser. On peut également agir pendant une crise en injectant par voie intramusculaire, intraveineuse ou rectale, des anticonvulsivants. Il vous faudra apprendre à vivre avec votre chien épileptique, qui peut avoir une vie normale en suivant un traitement.

    Que faire en cas de crise d’épilepsie du chien ?

    Comme les humains, les chiens peuvent être victimes de crises d’épilepsie. Une situation extrêmement angoissante pour les maîtres, qui bien souvent ne savent pas comment réagir face à ces crises impressionnantes.

    Si celles-ci sont heureusement rares, bien que certaines races de chiens y soient prédisposées, il est bon de connaître les réflexes à avoir. Que faire lorsqu’un chien fait une crise d’épilepsie ?

    1. Pas de panique !

    Une crise d’épilepsie ne dure jamais très longtemps (quelques secondes à quelques minutes), mais n’en est pas moins impressionnante, et semble durer des heures. Plus facile à dire qu’à faire, il est important de garder son calme, afin de ne pas aggraver la situation.

    2. Eloigner les meubles et objets

    Pensez à éloigner les objets dans lesquels le chien risque de se cogner pendant les convulsions. Si vous en avez le temps, glissez également un coussin sous votre animal avant qu’il ne tombe à terre.

    3. Eteindre les lumières, couper le son

    Tout bruit et toute lumière risquant d’aggraver la situation doivent être évités. Si la télévision ou la radio est allumée, éteignez-la, de même que les lumières trop vives et éblouissantes.

    4. Laisser le chien seul

    Après la crise, le chien demeurera perdu, désorienté, pendant un petit moment (une vingtaine de minutes environ). Si vous avez d’autres animaux, ou des enfants, il est donc préférable de ne pas les laisser dans la même pièce.

    5. Bien surveiller le chien

    Il est important de garder un oeil sur votre animal pendant les heures qui suivent la crise, et de le laisser se reposer. Rassurez-le autant que vous le pouvez.

    Si cette crise était la première, consultez votre vétérinaire pour qu’il puisse examiner votre animal, déterminer le type d’épilepsie dont il souffre, et éventuellement lui prescrire un traitement.

    Virus de la rage, maladie de Carré, hypocalcémie, insuffisance rénale, pathologie du foie… L’épilepsie peut être engendrée par diverses causes, plus ou moins graves. Pour soigner le chien, il faudra donc commencer par éliminer l’origine de la maladie.

    Lorsque l’origine des crises n’est connue, on parle d’épilepsie essentielle. Celle-ci apparaît avant les 3 ans du chien, et son traitement, mis en place lorsque les crises sont fréquentes, est lourd. Des médicaments devront en effet être administrés à l’animal chaque jour, et ce tout au long de sa vie.

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