Un témoin du siège de Québec de 1759 découvert


Ils ont fait des découvertes intéressantes dans le Vieux-Québec, entre autres un cimetière du XVIIIe siècle et un boulet tirer par les Britanniques lors de la guerre de la Conquête en 1759 quand la ville était prise en siège par les anglais, Cette bombe comme le qualifie l’archéologue aurait fait pas mal de dégât
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Un témoin du siège de Québec de 1759 découvert

 

Vendredi dernier, Excavations Lafontaine a découvert, au coin... (Facebook)

Vendredi dernier, Excavations Lafontaine a découvert, au coin des rues Hamel et Couillard, un boulet de canon datant de 1759.

ANNIE MATHIEU
Le Soleil

(Québec) Un témoin du siège de Québec de 1759 a été découvert la semaine dernière sur un chantier du Vieux-Québec. Tiré par les Britanniques à partir de Lévis, le projectile découvert par une entreprise d’excavation fournit de précieuses informations sur la guerre de la Conquête.

Vendredi dernier, les Excavations Lafontaine ont annoncé sur leur page Facebook avoir fait une «surprenante découverte» au coin des rues Hamel et Couillard, soit un boulet de canon datant de 1759 mesurant 10 pouces et pesant près de 200 livres. Quelques photos de l’artefact ont également été publiées avec, en arrière-plan, des employés tout sourire.

Le boulet découvert par Excavations Lafontaine pèse près de 200 livres.

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Il n’en fallait pas plus pour susciter une déferlante de commentaires et de questions de curieux voulant en savoir davantage sur le projectile. L’archéologue de la Ville de Québec, Serge Rouleau, a confirmé au Soleil qu’il s’agissait vraisemblablement d’une bombe, terme qu’il préfère à «boulet», datant du siège de Québec alors que les Anglais bombardaient la ville.

Des tirs causant bien des dégâts

«Il s’agit d’un projectile parmi plusieurs autres retrouvés au fil du temps à l’intérieur et à l’extérieur des murs», a expliqué l’expert.

La cour intérieure du Séminaire de Québec et le Château Saint-Louis étaient à l’époque des cibles privilégiées de l’ennemi et c’est pour cette raison que d’autres bombes du type ont été retrouvées à proximité.

«Chacune de ces découvertes est significative», affirme M. Rouleau qui souligne que dans ce cas-ci, cela peut fournir des renseignements sur la concentration des tirs et sur l’artillerie utilisée par les Britanniques.

Ces derniers étaient postés à Lévis, à l’endroit où se trouve l’actuelle terrasse. Toujours selon l’archéologue, le rayon d’action était donc de plusieurs kilomètres tandis que les dégâts causés par la bombe pouvaient être considérables si l’on se fie aux indices laissés par un cratère découvert au début des années 90 dans la cour du Séminaire.

D’ailleurs, pour éviter un accident de travail dont l’origine remonterait à plus de 250 ans, la Ville de Québec a acheminé la bombe aux artificiers de la base militaire de Valcartier pour qu’elle soit neutralisée.

«On ne prend aucune chance» même si les risques sont minimes, a souligné Serge Rouleau.

La charge sera retirée et l’objet sera ensuite retourné à la municipalité qui pourra l’étudier puis la mettre en valeur.

D’autres découvertes

Il ne s’agit pas de la seule trouvaille faite sur le chantier de la rue Hamel, qui est surveillé non pas par un archéologue de la Ville de Québec, mais par Ethnoscop, une firme mandatée pour faire ce travail. Une partie d’un muret du cimetière des picotés, ouvert au XVIIIe siècle, a également refait surface tout comme des éléments en lien avec une ancienne demeure datant du XIXe siècle ayant appartenu à un résident du quartier.

Tous ces artéfacts seront précieusement étudiés et conservés, assure Serge Rouleau qui ajoute que tous les chantiers du type sont étroitement supervisés pour ne pas échapper des bouts de l’histoire de la capitale qui s’enrichit à chaque découverte.

http://www.lapresse.ca

L’armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes


C’est une bonne idée, de faire des balles, des obus, etc. être biodégradable et faire pousser des plantes qui seraient utiles pour les animaux, cependant que ce soit des armes qui tuent les gens semble quand même bizarre. S’il y avait moins d’armes, moins de guerres, le cycle de la vie se ferait par lui-même
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L’armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes

 

Par Gregory Rozieres

L’expression partir la fleur au fusil sera bientôt à considérer au sens propre, ou presque. L’armée américaine souhaite en effet développer des balles biodégradables, contenant des graines de plantes, rapporte le site Seeker, le 11 janvier.

Ce sont plus spécifiquement les grosses cartouches qui sont ciblées, celles allant de 40mm (grenades) jusqu’à des obus de tank ou d’artillerie de plus de 120mm. Le département de la Défense des États-Unis a lancé un appel à projet fin novembre à ce sujet.

L’idée: éviter les pollutions environnementales. Dans les terrains et zones d’entraînement, pour le moment. Car les cartouches sont soit laissées sur le sol, soit enterrées, alors qu’elles mettent des siècles à se dégrader. De plus, les métaux et produits chimiques peuvent contaminer le sol.

Le cycle de la vie

Le département de la Défense précise qu’un laboratoire de l’armée américaine a montré qu’il était possible d’intégrer des graines dans une cartouche biodégradable. Pour autant, la plante ne germera pas avant des mois.

Une fois la munition utilisée et la cartouche abandonnée, celle-ci va commencer à pourrir et les plantes à germer.

Ces végétaux devront justement « éliminer les contaminants du sol et consommer les parties biodégradables » de la cartouche, précise le département de la Défense dans son appel à projet. De plus, ces plantes devront être saines pour les animaux qui pourraient s’en nourrir.

Il est possible de déposer son projet jusqu’au 8 février. Ce n’est d’ailleurs pas la seule tentative de l’armée américaine sur le sujet, rapporte le blog Lignes de défense de Ouest-France.

En effet, les États-Unis ont déposé en 2006 un brevet imaginant « une munition soluble dans l’eau froide ». Un second brevet, datant de 2014, évoque lui « des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique », précise l’auteur Philippe Chapleau.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le corail garde la trace des batailles navales


Est-il possible que les coraux puissent garder en elle l’histoire de l’humanité, comme les arbres ? Il semble en effet qu’ils accumulent certains métaux et d’après l’analyse, cela coïnciderait avec les guerres dans le coin de la Chine. Il faudrait plus d’études pour rallier d’autres scientifiques
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Le corail garde la trace des batailles navales

 

Récif corallien, dans la Grande Barrière de corail (Lizard Island). © Oona M. Lönnstedt.

Récif corallien, dans la Grande Barrière de corail (Lizard Island). © Oona M. Lönnstedt.

Par Joël Ignasse

Le corail enregistre dans son squelette la trace de certains événements historiques comme les combats en mer.

ANNEAUX. Comme les arbres et leurs cernes de croissance, le squelette des coraux présente des anneaux annuels servant à retracer son histoire. L’ossature du corail est composé principalement d’aragonite (un carbonate de calcium) mais il intègre aussi d’autres métaux et polluants tels le plomb ou le mercure. Ruoyu Sun, géochimiste à l’université Trent à Peterborough (Canada), a découvert qu’il pouvait retracer la concentration de ces deux métaux sur une période de 200 ans, en analysant une carotte extraite d’un massif corallien de mer de Chine et en étudiant chaque anneau du squelette. Cette méthode originale a montré que des pics de pollution au mercure, entre quatre et douze fois les concentrations normales, apparaissaient certaines années ; ils correspondent aux batailles navales qui se déroulèrent en Mer de Chine durant les « guerres de l’opium » (1839-42 et 1856-60), les affrontements sino-japonais de 1937 à 39 ou la Seconde Guerre mondiale.

En effet, le métal avec lequel est fabriqué l’artillerie (roquettes, canons, boulets…) et les explosifs libèrent du mercure dans l’air durant leur utilisation. Une partie de ce mercure est captée par l’océan puis absorbée par les coraux qui le fixent dans leurs squelettes, ce qui explique les pics de concentration selon le chimiste qui publie ses résultats dans la revueEnvironmental Science & Technology. Ils sont toutefois contestés par des spécialistes comme Carl Lamborg, de l’université de Californie Santa Cruz qui estime qu’il faudrait une quantité phénoménale de mercure libérée pour qu’il soit capturé par les coraux. Pour avoir une certitude, Ruoyu Sun va mener d’autres études plus précises en mesurant les différents isotopes dumercure. Il sera ainsi possible d’en identifier la provenance.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► A la fête des père en juin 2014 : Loterie dans une église américaine : des fusils d’assauts


Surprenant qu’un Église donne en cadeau aux pères les plus méritants (Au fait qu’est-ce qui fait un parent plus méritant que l’autre ?) leur offrent des armes d’assaut, cela va me semble à l’encontre de la doctrine religieuse chrétienne. Et qu’est-ce que cela donne d’avoir une telle arme pour un citoyen ?
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A la fête des père en juin 2014 : Loterie dans une église américaine : des fusils d’assauts

La loterie s’est déroulée à la mi-juin, l’église américaine a posté sur Twitter la photo du fusil d’assaut gagné par le père « chanceux » d’après leurs dires. Pour rappel, ce modèle d’arme a servi pour la tuerie de New Town et a été mis en prix pour célébrer l’excellence. Selon TF1 qui a posté la vidéo, l’excellence américaine serait de disposer d’artilleries efficaces.

Les deux pères champions ont posé fièrement avec leurs armes. Des tweets qui ont fait réagir certains fidèles qui se sont indignés des photos.

 « Mais qu’est ce que communiquez ? ce n’est pas l’esprit de paix que le Christ nous enseigne. Quel message voulez-vous faire passer ? ».

Une réaction via Twitter qui indique clairement la désapprobation des autres chrétiens.

La polémique ne s’est pas arrêtée là, les réactions ont fusé jusque sur les pages de Facebook en se demandant pour la plupart.

« Quelle aurait été la réaction de ces personnes si c’était une mosquée qui avait organisé cette tombola ?« 

Un sujet qui a fait rage étant donné le traumatisme du terrorisme en continent Américain et leurs défaveurs sur les armes à feux depuis les attentats. Un contraste étonnant sachant que la légalisation du port d’armes est en pleine expansion aux Etats-Unis.

Le pasteur de l’église a tout de suite rétorqué par une interview qu’ils ont décidé de donner ce prix car ces papas méritaient « le meilleur. » Selon lui, l’AR-15 est la lamborghini des armes à feux. Le but était essentiellement de faire plaisir aux heureux gagnants.

http://www.linfo.re

Le Saviez-Vous ► Les incroyables trésors de l’Histoire : le premier véhicule à moteur construit en 1771


Le premier véhicule en 1771, était muni d’une chaudière, mais à cause de sa lourdeur, de son frein pas très efficace et la difficulté de la manipuler n’a pu être amélioré faute de fonds. Fonds qui était une vraie grosse fortune à cette époque. Une vidéo montre la réplique de ce fardier qui montre très bien comment cet engin n’était, en somme, pas très utile, ni discret
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Les incroyables trésors de l’Histoire : le premier véhicule à moteur construit en 1771

 

Par Frédéric Lewino et Anne-Sophie Jahn

C’est une belle légende qui s’effondre. Non, le fardier de Cugnot conservé au musée des Arts et Métiers n’a jamais effectué le moindre tour de roue. Seule une réplique à l’identique réalisée récemment par des élèves ingénieurs a roulé de nombreux kilomètres, faisant ainsi la preuve du génie de Cugnot. Devant notre stupéfaction, Lionel Dufaux, responsable des collections Énergie et Transport du musée des Arts et Métiers, répète une nouvelle fois :

« Non, le fardier de Joseph Cugnot n’a jamais roulé. »

Nous contemplons avec peine l’énorme fardier d’artillerie mû par une machine à vapeur à deux cylindres. Massif et inutile.

Joseph Cugnot est un ingénieur militaire, spécialiste des fortifications. Mais il bouillonne également d’idées nouvelles. Il crée, par exemple, un fusil conçu spécialement pour les cavaliers. Suivant de près les travaux menés sur la machine à vapeur, il a l’idée, vers 1767, de l’utiliser pour remplacer les chevaux tirant les fardiers à canon. Le duc de Choiseul, alors secrétaire d’État à la Guerre, enthousiaste, décide de faire financer Cugnot par l’État. Il lui est versé l’équivalent de 450 000 euros. (près de 64 milles $ Cad) En octobre 1769, les tests avec un prototype miniature sont suffisamment encourageants pour se lancer dans la construction d’un deuxième prototype grandeur nature : celui qui repose, désormais, au musée des Arts et Métiers.

Le démarrage prend plus d’une heure

 

 

La vapeur est produite par la gigantesque marmite en cuivre posée à l’avant. Une porte permet d’enfourner dans le foyer les bûches servant à la combustion. La vapeur alimente deux cylindres munis de pistons qui entraînent l’unique roue motrice. Forcément, le démarrage prend plus d’une heure et le plein de bois doit avoir lieu toutes les douze minutes. Le châssis est composé de deux longues et solides poutres en bois reliées par des traverses. Pour diriger le « chariot de feu », le conducteur dispose d’un accélérateur à main sous la forme d’une tringle commandant le robinet de vapeur, de deux cliquets pour inverser le mouvement des pistons afin de faire marche arrière, de poignées de direction et d’un frein. Un frein totalement incapable d’arrêter une machine de 2,8 tonnes à vide dans une descente.

On rapporte fréquemment que, lors d’un premier essai, le fardier heurte un mur en raison des freins inefficaces.

« C’est une légende, l’examen de l’intérieur des cylindres n’a montré aucune trace de fonctionnement », insiste Lionel Dufaux.

Mais pourquoi diable le fardier n’a-t-il jamais roulé ? Tout bêtement en raison de la disgrâce de Choiseul. Joseph Cugnot perd son principal soutien.

Ceux qui le remplacent ne croient pas dans la « machine à feu ». D’autant qu’elle est conçue pour rouler trop lentement pour suivre une armée en marche – 4 km/h – et qu’elle aurait du mal à franchir les terrains escarpés. Bref, faute de subventions, l’inventeur doit abandonner son fardier dans les ateliers de l’Arsenal de Paris.

Ainsi avorta la première tentative de réaliser un véhicule automobile. Si Cugnot avait pu continuer ses travaux, il aurait très certainement apporté de nombreuses modifications à son invention pour en faire réellement la première voiture.

Imagine-t-on Louis XVI conduit en voiture à vapeur à la guillotine ? Ou encore Napoléon conquérant la Russie grâce à son artillerie autotractée ?

http://www.lepoint.fr

Le saviez-vous ► Expression : Clouer le bec


Normalement quand je cherche l’origine d’une expression, c’est a peu près les mêmes sources mais cette fois ci, il semble que non … un parle d’une déformation d’un verbe et l’autre de l’artillerie de guerre .. Alors, peut importe l’origine le résultat reste le meme c’est de fermer son clapet, sa bouche,
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« Clouer le bec  »

Réduire quelqu’un au silence, le faire taire.

 
Le bec, comme dans beaucoup d’autres expressions, désigne la « bouche ».

On imagine alors quelqu’un amenant la tête d’un bavard à proximité d’un plan en bois (table, établi…), lui saisissant et tirant les deux lèvres et lui plantant un clou à travers jusque dans le bois.

Ce très ‘sympathique’ moyen de contraindre au silence ne doit pourtant pas être si efficace que ça, car on arrive probablement quand même à faire entendre sa douleur quand on est maltraité de la sorte. Sauf quand le tortionnaire entame enfin la deuxième dizaine de clous…

Heureusement, il ne s’agit ici en aucun cas d’une torture de ce genre et il n’y a aucun lien avec un clou quelconque, ni celui en métal, ni celui du spectacle.

Clouer est tout simplement une transformation du verbe ‘clore’ (fermer) devenu nettement moins utilisé de nos jours.

Si l’expression s’est ainsi modifiée avec ‘clouer’ au lieu de ‘fermer’, c’est sans doute à cause de la puissance évocatrice du ‘gentil’ traitement évoqué plus haut.

http://www.expressio.fr

Expression française qui puise ses origines dans l’ancienne artillerie où le bec serait le petit orifice par lequel on enflammait la poudre. Par ailleurs et en période de guerre, les assaillants pour neutraliser les canons d’un bâteau y plantaient en force un clou de charpentier et il serait fort probable que clouer le bec de quelqu’un signifiant le rende muet viendrait de là.

Selon d’autres interprétations, clouer le bec renverrait aux casques que portaient jadis les guerriers dont la visière de protection ressemblait fortement à un bec d’oiseau et donc dire de quelqu’un qu’on allait lui clouer le bec  signifie le tuer, l’anéantir.

http://www.expressions-francaises.fr