Le Saviez-Vous ► 11 bruits étranges de l’organisme et leur explication


Notre corps peut émettre toutes sortes de bruits parfois gênants. Ces sons peuvent provenir du système digestif, de la respiration, des articulations …
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11 bruits étranges de l’organisme et leur explication

Le ventre qui gargouille

Le ventre qui gargouille

Le gargouillis du ventre répertorie des bruits parfois gênants que l’on entend à peu près tous les jours, en général vers midi. Normal : à midi, on a faim, et quand on a le ventre qui gargouille, c’est que notre organisme se prépare à manger et à digérer les aliments.

Eh oui, les bruits de gargouillis sont en réalité la somme de deux activités parallèles qui ont lieu parce que notre tube digestif se prépare à travailler. D’une part, l’estomac qui produit un acide pour faciliter la digestion des aliments, et d’autre part, les muscles situés sur les parois de notre intestin qui se contractent pour acheminer la nourriture digérée en direction du côlon. Et tout ça, ça fait du bruit. Alors quand notre estomac ne contient que de l’air, forcément, le bruit est amplifié !

La flatulence

Qu’on le dénomme pet, vent, flatulence ou gaz, c’est un bruit toujours gênant quand notre organisme l’émet en public ! Mais il s’explique assez facilement : quand on ingère des aliments, l’estomac produit un acide pour les réduire en bouillie et les digérer plus facilement.

Or, certains aliments contiennent des composés que notre organisme n’arrive pas à digérer entièrement. Ils arrivent donc dans notre gros intestin partiellement digérés. Ce qui fait le bonheur des bactéries présentes dans l’intestin, qui s’en régalent. Sauf que lorsqu’elles mangent, les bactéries produisent du gaz. Et plus elles mangent, plus on stocke du gaz à l’intérieur de notre intestin. Et quand il y a trop de gaz qu’on ne peut plus retenir à l’intérieur, il faut bien qu’il s’évacue…

Le rot

Roter (ou éructer), c’est ce qui arrive quand on avale trop d’air trop vite par la bouche : notre tube digestif, mécontent de ce trop-plein de gaz, le renvoie directement par où il est venu ! De manière plus ou moins bruyante, en fonction de la vibration de notre orifice œsophagien. Il peut également s’agir de dioxyde de carbone en cas d’ingestion de boissons gazeuses.

Comme dans les sociétés occidentales le fait de roter est assez mal vu, si on veut limiter les éructations intempestives, il est conseillé de mastiquer la bouche fermée, de ne pas parler en mangeant, de limiter notre consommation de tabac et de chewing-gum. En somme, d’éviter tout ce qui nous fait avaler de l’air en excès !

Le hoquet

Le hoquet

Le hoquet, c’est un phénomène presque toujours bénin. Mais quand il tombe mal et qu’on ne parvient pas à s’en débarrasser, quelle plaie ! Le hoquet est un réflexe totalement involontaire, qui survient après un repas trop copieux, une quinte de toux, voire un fou rire…

Le hoquet et le bruit caractéristique (« hic ») qui l’accompagne résultent de deux phénomènes qui se produisent dans notre organisme. Le premier, c’est la contraction irrégulière et répétée de notre diaphragme, qui va créer une grosse arrivée d’air dans les poumons. Le second, c’est la fermeture de la glotte, qui bloque l’arrivée de l’air, et produit le fameux hic !

La toux

La plupart des gens associent toux et maladie. Mais en réalité, on peut tout à fait tousser sans être malade  : la toux est un réflexe naturel et sain, que notre organisme met en route pour débarrasser les bronches des éléments parasites qui viennent les encombrer.

En effet, pas besoin d’avoir un rhume ou une infection pour que des sécrétions se déposent sur nos bronches et viennent obstruer nos voies respiratoires. Il suffit d’attendre la nuit quand notre organisme est au repos. Voilà pourquoi de nombreuses personnes toussent légèrement le matin

Le bâillement

Le bâillement

Le bâillement est un phénomène qui se décompose en plusieurs étapes : d’abord, on inspire profondément, puis on ouvre la bouche, on ferme les yeux, on coupe rapidement notre respiration, et on expire. De manière plus ou moins bruyante et élégante, c’est selon.

Quoi qu’il en soit, personne n’est aujourd’hui en mesure d’affirmer qu’il détient LE pourquoi du bâillement. On a longtemps pensé que c’était pour apporter de l’oxygène à notre cerveau…Une théorie maintenant réfutée, et qui a laissé place à de nombreuses autres. Parmi elles, la plus courue du moment : si l’on bâille, ce serait en fait pour refroidir notre cerveau afin qu’il fonctionne mieux1.

Les articulations qui craquent

Faire craquer ses doigts, c’est un petit « jeu » que l’on a tous essayé de faire au moins une fois dans sa vie. Et si le petit bruit de craquement nous amuse quand on le fait volontairement, on rigole moins quand avec l’âge, nos articulations se mettent à craquer d’elles-mêmes !

Mais puisqu’on ne se casse absolument rien quand on se fait craquer les doigts, d’où provient le « crac » ? Eh bien contre toute attente, ce bruit provient… d’un gaz ! Quand on fait craquer une articulation, un creux se crée entre les deux parties de l’articulation. Un gaz vient alors y prendre place, avant d’être expulsé lorsque les deux parties se remettent en place. D’où le bruit !

La respiration sifflante

La respiration sifflante

Inspirer et expirer sont des gestes que nous faisons tous au quotidien sans nous en apercevoir. Mais quand notre respiration devient sifflante, c’est qu’il y a un problème quelque part…

Le sifflement lors la respiration (qui survient souvent lors de l’expiration) est le signe d’un dysfonctionnement au sein de notre organisme ; l’air qui est censé circuler normalement et sans problème dans le nez, le pharynx, le larynx la trachée et les bronches, a du mal à passer, en raison d’un rétrécissement au niveau de ces 5 voies. Et comme l’air circule moins bien, on est obligé de forcer un peu notre respiration dans des voies respiratoires obstruées, ce qui crée des sifflements.

Le ronflement

Le ronflement, quel exemple parfait d’un bruit involontaire mais très bruyant… et qui est à l’origine de maintes disputes de couples ! Le mécanisme du ronflement est en fait assez simple : lorsque l’on respire, l’air passe par notre nez et notre bouche puis dans la gorge pour arriver aux poumons. Mais quand on dort, les muscles et les muqueuses situées dans la gorge se détendent, et l’air qui passe dans notre organisme fait vibrer la langue, le voile du palais, les amygdales, etc.

Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces vibrations peuvent être tellement sonores et intenses qu’elles réveillent parfois même le dormeur (en plus de son conjoint !). Le ronflement peut être aggravé par un surpoids, la prise d’alcool ou de médicaments avant le sommeil, et le fait de dormir sur le dos.

Les acouphènes

Les acouphènes

Pour bien comprendre ce qu’est un acouphène, il peut être intéressant de se pencher sur l’étymologie de ce mot. En effet, le terme « acouphène » nous vient du grec, et a été formé en juxtaposant les verbes « paraître » et « entendre ». Eh oui : quand on a un acouphène, on a l’impression d’entendre quelque chose !

Il peut s’agir d’un sifflement, d’un bourdonnement, d’un tintement, que l’on perçoit soit dans une oreille, soit dans les deux, voire à l’arrière du crâne. Même si en réalité, ce son ne provient de nulle part, et n’existe pas.

Dans l’écrasante majorité des cas, les acouphènes sont dits subjectifs : ils ne se manifestent que chez la personne qui en est atteinte. Même si les acouphènes sont souvent plus pénibles que graves, cette nuisance est difficile à appréhender, et donc à traiter.

L’éternuement

L'éternuement

Atchoum ! L’éternuement est un bruit de l’organisme parmi les plus cocasses, souvent incontrôlé, dont le son et l’intensité varient selon les individus. En réalité, lorsque l’on éternue, on expire de l’air par le nez et par la bouche, à une vitesse qui peut atteindre les 200 km/h1.

Mais pour quelles raisons nos muscles expirateurs (diaphragme et muscles intercostaux en tête) se mettent-ils à expulser de l’air hors de notre corps à une si grande vitesse ? Et bien parce qu’un intrus essaye de se glisser dans notre organisme via notre nez ! En effet lorsqu’un élément indésirable et irritant (poussière, grain de poivre, pollen, etc.) se glisse dans nos narines, il est stoppé par les muqueuses de notre nez. Et pour évacuer l’intrus hors de notre corps, le cerveau lui ordonne d’éternuer pour faire un coup de balai !

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    Une momie d’Équateur, clé pour savoir comment une maladie a atteint l’Europe


    La momie de Guano, n’a rien de conventionnelle. Elle a été retrouvée dans les murs d’un couvent franciscain. Il ne portait pas l’habit d’un moine franciscain et il est très bien conservé. Cette momie pourrait raconter l’histoire d’une maladie originaire d’Amérique et elle est maintenant partout dans le monde, la polyarthrite rhumatoïde.
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    Une momie d’Équateur, clé pour savoir comment une maladie a atteint l’Europe

     

     

    PAOLA LOPEZ
    Agence France-Presse
    Quito

    Le docteur Philippe Charlier pointe la fistule au menton qui aurait provoqué la mort de la personne.

    PHOTO RODRIGO BUENDIA, AFP

    Sa peau ressemble à du carton, ses mains sont percées de trous. Ce corps momifié datant du XVIe siècle, découvert en Équateur, serait la clé pour retracer l’histoire d’une douloureuse maladie des articulations, qui s’est répandue depuis l’Amérique en Europe.

    « C’est une momie extrêmement importante pour l’histoire des maladies », a précisé à l’AFP le médecin légiste, anthropologue et paléontologiste Philippe Charlier, directeur du département de la recherche et de l’enseignement du musée du Quai Branly à Paris.

    L’expert français s’est rendu à Quito pour analyser les restes de ce « patient », au laboratoire de l’Institut national du patrimoine culturel. Le corps momifié présente des marques permettant de tracer l’origine de la polyarthrite rhumatoïde, et sa traversée jusqu’en Europe.

    Selon l’INPC, il s’agirait d’un moine d’origine espagnole. Mais des études en cours pour déterminer son identité pourraient donner un autre résultat.

    La sépulture de la momie, identifiée par l’institut comme celle du frère Lazaro de la Cruz de Santofimia, était inhabituelle : elle a été découverte entre les murs du couvent de l’Assomption à Guano, dans la province de Chimborazo (centre andin).

    Une tombe atypique

    A la différence d’autres corps enterrés dans des églises, en position horizontale dans des cercueils, la momie de Guano était dressée, sans autre protection que les murs de pierre, avec auprès d’elle un rat naturellement momifié aussi.

    Conservé dans une atmosphère froide et sèche, le corps n’a pas été altéré par les mouches et les larves, ce qui a permis la préservation des tissus portant les marques de la polyarthrite rhumatoïde.

    Cette maladie inflammatoire des articulations, propre au continent américain, intéresse le Dr Charlier, qui a par ailleurs étudié les restes de Hitler, Descartes, Robespierre et du premier homme de Cro-Magnon.

    « C’est une maladie fréquente maintenant, mais son foyer d’origine est en Amérique, avant l’arrivée de Christophe Colomb », a expliqué mercredi cet expert, ajoutant que « la momie de Guano, c’est peut-être le chaînon manquant […] qui va nous permettre de comprendre comment cette maladie, qui était américaine à l’origine, est devenue ensuite une maladie mondiale par hybridation, par la confrontation entre deux mondes ».

    Un moine franciscain ?

    Un tremblement de terre, survenu dans le centre andin de l’Équateur en 1949, avait mis à jour l’étrange sépulture du présumé moine franciscain et gardien du couvent de 1560 à 1565, selon l’Université San Francisco de Quito, qui participe aux recherches.

    « La momie de Guano rentre dans ce cadre des momies atypiques et des morts atypiques, et des sépultures atypiques » du fait de la position dans laquelle elle a été découverte et du fait de l’absence d’éléments chrétiens tel qu’un chapelet, et d’un cercueil, selon le Dr Charlier.

    Les recherches n’ont pas encore permis de définir la date de la mort, mais ont déterminé sa cause la plus probable : une fistule au menton qui a dégénéré en abcès, puis en septicémie ou en encéphalite.

    Il reste aussi à confirmer l’identité de la momie par l’étude des registres de l’ordre franciscain.

    Les textiles recouvrant le corps pourraient fournir une piste.

    « Ce qu’il a sur lui, n’est pas du tout le vêtement d’un frère franciscain. Un frère franciscain a une robe de bure, généralement de couleur brun foncé, et pas des vêtements de qualité comme on peut en voir sur ce monsieur là », a précisé l’expert français.

    Philippe Charlier a pu étudier la momie durant deux jours. Pour son transfert depuis Guano, les techniciens de l’INPC avaient fabriqué sur mesure un cercueil en éponge, dont le corps n’a été retiré que sous le regard attentif du médecin légiste, arrivé mardi à Quito. 

    Il a prélevé des échantillons d’os et de tissus secs afin de procéder à des analyses génétiques et au carbone 14.

    « Les morts sont aussi vivants que nous. Nous, on est des futurs morts. Donc pour moi, c’est une chaîne, une chaîne continue. Et il n’y a aucun caractère morbide : je ne travaille pas sur les morts parce que la mort m’intéresse, je travaille sur les morts parce qu’ils ont beaucoup de choses à nous raconter », a-t-il souligné.

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    Le Saviez-Vous ► La déshydratation ne fait pas que te rendre malade – elle te fait aussi grossir


    L’eau, ce liquide indispensable à la vie. Boire est important pour s’hydrater, sauf que tous les liquides que l’on boit ne sont pas nécessairement hydratant. L’eau demeure, la meilleure boisson pour le corps et le maintenant dans de bonnes dispositions.
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    La déshydratation ne fait pas que te rendre malade – elle te fait aussi grossir

     

     

    istockphotos.com/metamorworks

    La déshydratation est un problème courant

    Lorsqu’il est question de « déshydratation », la plupart des gens pensent à un athlète qui a fait trop d’exercice, à quelqu’un qui erre dans la nature sauvage perdue ou à une personne atteinte d’un virus qui plane au-dessus des toilettes. En réalité, la déshydratation est quelque chose qui peut nous affecter tous les jours.

    Nos régimes alimentaires sont souvent en grande partie à blâmer. La personne moyenne consomme beaucoup de liquides chaque jour, mais le problème est que la plupart de ces liquides sont contre-productifs pour l’hydratation. Les boissons gazeuses, les jus, les cafés et les thés sont chargés de sucres, de caféine, de sel, de sirops et d’agents de conservation. Non seulement ces éléments n’hydratent pas, mais ils peuvent aussi te déshydrater en retirant de l’eau précieuse des cellules pour aider à les métaboliser et à les excréter.

    Il y a aussi des aliments déshydratants, comme les aliments sucrés qui retirent l’eau du corps pour la métaboliser. Jillian Micheals a une excellente liste d’aliments courants qui déshydratent le corps.

    Que fait la déshydratation à ton corps ?

    Lorsque nous sommes déshydraté, nos organes cessent de fonctionner efficacement. Les neurones ne sont pas coordonnés et ne réagissent pas aussi rapidement et avec autant de précision qu’ils le devraient. Les cellules ne fonctionnent pas et ne se divisent pas comme elles le devraient. La digestion devient léthargique et la constipation, les ballonnements et les pets suivent. Même le sommeil est affecté par la déshydratation. Examinons de plus près comment la déshydratation peut rendre tout ton corps malade :

    Le cerveau

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    La déshydratation peut entraîner fatigue, stress et léthargie. Savais-tu que ton cerveau contient 75 % d’eau ? Sans eau, les activités enzymatiques ralentissent et provoquent une fatigue et un épuisement mental et physique. WebMD explique le cercle vicieux par lequel le stress peut causer la déshydratation et vice versa.

    • Le cœur

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    Une fois complètement hydraté, le sang contient environ 92 % d’eau. Le sang déshydraté est plus épais et donc plus difficile à pomper pour le cœur, ce qui peut causer de l’hypertension. La déshydratation stimule également la production de cholestérol qui à son tour contrecarre la perte d’eau dans les cellules.

    Poumons et sinus

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    Pour contrer la déshydratation, les voies respiratoires commencent à se rétrécir pour prévenir la perte d’eau. Cela peut provoquer des réactions asthmatiques et allergiques, en particulier chez les personnes souffrant de maladies respiratoires existantes. La déshydratation stimule également la production d’histamine, ce qui entraîne une hyperactivité.

    Reins et vessie

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    Sans assez d’eau pour filtrer à travers les vessies et les reins, les déchets acides et les toxines sont laissés à se multiplier et à stagner. Cela peut créer des infections, de l’inflammation, de l’inconfort ou de la douleur.

    Intestin

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    Ton estomac a besoin d’eau et de calcium, de magnésium et d’autres minéraux alcalins pour fonctionner correctement. Des ulcères et reflux acide à la gastrite, la déshydratation de l’intestin peut causer un certain nombre de problèmes gastriques douloureux et inflammatoires.

    Ton côlon a besoin d’une quantité importante d’eau pour transporter les déchets hors du corps. La constipation, les blocages, les gaz et les ballonnements se produisent lorsque ces déchets se déplacent trop lentement ou pas du tout. La constipation chronique à son tour t’expose à toutes sortes de problèmes secondaires, y compris les hémorroïdes, les fissures anales et le prolapsus rectal.

    Épiderme

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    Tout comme tes reins, ta peau élimine les toxines de ton corps. Il est toutefois incapable de faire ce travail efficacement sans eau, ce qui te rends plus vulnérable aux infections. La déshydratation augmente également le risque de psoriasis, de dermatite et de vieillissement prématuré des cellules cutanées.

    • Articulations

     

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    Notre système squelettique est constitué d’environ un quart d’eau. Le rembourrage de tes articulations, appelé cartilage, est principalement composé d’eau. Lorsqu’il est déshydraté, il s’affaiblit et devient incapable d’amortir correctement tes articulations pour prévenir la friction et la douleur.

    Le poids

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    En somme, la teneur en eau de notre corps est de trois quarts, ou 75 %, ce qui signifie que les cellules de notre corps dépendent de l’eau comme principale source d’énergie. Lorsque les cellules ont soif, elles envoient des signaux à notre cerveau si elles ne disposent pas d’un approvisionnement suffisant en eau. Beaucoup de gens confondent ces signaux de soif avec ceux de la faim et mangent ou boivent d’autres liquides au lieu de boire de l’eau.

    Pendant ce temps, les cellules ne sont toujours pas satisfaites et envoient à nouveau les signaux, ce qui nous fait manger ou boire un autre soda. Cela continue jusqu’à ce que nous donnions enfin à nos cellules l’eau dont elles ont besoin. Tout ce que tu lui as jusque là donné était chargé de calories inutiles ou que tu ne voulais pas.

    Vieillissement prématuré

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    La déshydratation ne fait pas que vieillir la peau. Tes organes luttent et vieillissent plus rapidement qu’ils ne le feraient autrement s’ils étaient bien hydratés.

    Choisir l’eau présente des avantages pondérales

    Des recherches ont montré quelques faits intéressants concernant avantages pondérales liés à la consommation d’eau :

    – Boire 1/2 l d’eau à chaque repas t’aidera à contrôler tes portions et ta consommation de calories.

    – Boire de l’eau froide au lieu de l’eau glacée ou à température ambiante peut accélérer ton métabolisme et t’aider à brûler des calories.

    -Avec une canette de soda moyenne contenant 35 grammes de sucre et 140 calories ou plus, augmenter la consommation d’eau de seulement 1,5 litre par jour brûle presque 18 000 calories supplémentaires par an.

    Peut-on boire trop d’eau ?

    L’intoxication par l’eau se produit lorsqu’on boit une telle quantité d’eau que notre taux de sodium chute à des niveaux dangereux et que nos reins ne parviennent plus à excréter l’eau. Cependant, c’est rare et se produit principalement lorsqu’on boit des quantités excessives d’eau dans un court laps de temps.

    Il est important de se rappeler qu’il n’existe pas de norme universelle sur la quantité d’eau à boire, car il faut tenir compte d’un certain nombre de facteurs comme l’âge, le climat, le poids, le niveau d’activité, etc. Bois quand tu as soif et choisis l’eau comme source d’hydratation.

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    Le Saviez-Vous ► Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter


    La vitamine D, elle est accessible par beau temps, et elle est gratuite. La déficience de cette vitamine apportée des problèmes pour la santé
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    Carence en vitamine D: 7 signes qui peuvent vous alerter

     

    JOSE A. BERNAT BACETE VIA GETTY IMAGES

    Alors que le soleil joue à cache-cache depuis quelques semaines

    Non, ce n’est pas une impression. Le soleil se fait vraiment rare ces derniers temps en France. Le Parisien a pu consulter les données des 77 stations de Météo France: 75 d’entre elles ont enregistré un ensoleillement plus faible que la normale, en particulier dans le Sud-Ouest.

    Le soleil est notre plus grande source de vitamines D, nutriment primordial pour les os, la peau et la santé mentale. De fait, environ 80 à 90% de nos vitamines D viennent du soleil, selon Michael F. Holick, professeur de médecine, physiologie et biophysique au centre médical de l’université de Boston.

    Privés de soleil et de vitamines D, les enfants sont plus exposés au rachitisme et les adultes à l’ostéoporose. La déficience en vitamines D peut aussi augmenter les risques de pression sanguine trop élevée et de diabète de type 2.

    Alors que devriez-vous surveiller pour savoir si vous êtes ou non en carence de vitamines D? Voici quelques signes.

    Vos os sont douloureux.

    « Surtout en hiver, les adultes déficients en vitamines ressentent plus de douleurs au niveau des muscles et des os, indique Michael Holick, et les articulations sont un peu plus raides au réveil. »

    Vous êtes déprimé(e).

    La vitamine D augmenterait les taux de sérotonine, selon Michael Holick, un neurotransmetteur qui aide à se sentir mieux. Dans le cadre d’une étude datant de 1998, des personnes saines à qui l’on a donné des suppléments de vitamine D en hiver ont fait état d’un meilleur état d’esprit que les personnes n’ayant pas reçu de vitamine D.

    Vous avez au moins 50 ans.

    La peau ne produit plus autant de vitamines D avec l’âge, et les reins sont moins efficaces pour convertir ces vitamines en une forme utilisable par le corps, selon la Société américaine contre le cancer. Par ailleurs, les personnes âgées ont moins tendance à passer du temps dehors.

    Vous êtes en surpoids ou obèse.

    Les personnes en surpoids ne connaissent aucun changement au niveau de la vitamine D, mais une concentration plus élevée de graisse dans le sang a une influence sur les taux de vitamine D.

    Votre peau est plus mate.

    Les études ont démontré des différences démographiques claires pour les insuffisances et déficiences en vitamines D.

    « Votre peau est une crème solaire naturelle », indique Michael Holick. Une crème solaire avec un indice 30 réduit l’habilité de la peau à produire de la vitamine D de 97%, indique-t-il. Une personne ayant la peau très sombre a besoin d’être exposée au soleil 10 fois plus qu’une personne à la peau pâle pour produire le même taux de vitamine D.

    Vous transpirez beaucoup de la tête.

    Il y a encore un siècle, les docteurs demandaient aux jeunes mères si leur bébé suait beaucoup de la tête.

    « C’est l’un des premiers et des plus classiques signes de déficience en vitamine D. »

    Vous avez des problèmes d’intestins.

    Les personnes atteintes de maladies cœliaques, inflammatoires ou de Crohn sont plus exposées à une déficience en vitamine D à cause de la façon dont les maladies gastro-intestinales affectent l’absorption du gras.

    Alors comment se régénérer en vitamines D sans problème?

    Michael Holick indique que « l’exposition au soleil » est la clé, mais seulement avec une peau non protégée. Si vous êtes du genre à attraper des coups de soleil au bout de 30 minutes sans crème solaire, sortez 10 à 15 minutes puis mettez ensuite votre protection solaire. Exposez vos bras, jambes, abdomen et dos si vous le pouvez, pour un maximum de vitamine D.

    Encore faut-il que le soleil décide de se montrer, ce qui n’est pas prévu pour tout de suite…

    Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

    http://quebec.huffingtonpost.ca

    Les dangers d’un sac à main trop lourd


    Il est vrai que bien des femmes ont tout dans leur sac à main et bien souvent des choses inutiles. Personnellement, je préfère les sacs avec bandoulières, que porter sur les épaules
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    Les dangers d’un sac à main trop lourd

     

    Les dangers d'un sac à main trop lourd

    Les dangers d’un sac à main trop lourd

    Un sac lourd peut provoquer des douleurs au dos, au cou, aux épaules, aux articulations, et aggraver les problèmes de dos.

    Si vous portez un sac à main, il est probable que la moitié de votre vie tienne dedans. Portefeuille, téléphone, clés, trousse de maquillage, bloc-notes, stylos, livre à lire dans les transports, écouteurs, dossiers du bureau… la liste des objets que nous arrivons à y glisser est longue. Résultat : notre sac à main frôle les 3 kg. Ce fourre-tout surchargé n’est pas seulement gênant, il peut devenir dangereux pour notre santé.

    D’après le docteur Sabrina Stickland, chirurgien orthopédiste à l’hôpital de chirurgie de New York, interrogée par le Time, « lorsque vous portez un sac lourd sur l’épaule, vous devez en quelque sorte soulever l’épaule en question, ou vous pencher sur le côté pour éviter qu’il tombe. Donc, aussi longtemps que vous tenez ce sac, votre colonne vertébrale est courbée ».

    Selon la spécialiste, ce désalignement peut entraîner des douleurs dans le dos, le cou, les épaules et les muscles, des douleurs articulaires, et l’aggravation d’hernie discale. Chez les enfants, il peut provoquer une scoliose.

    Les solutions pour protéger son dos

    Une étude de 2013 publiée par le Journal of Physical Therapy Science a également révélé que le fait de porter toujours son sac d’un même côté peut affecter la façon dont nous marchons. Afin de limiter les dégâts, vous pouvez suivre ces quelques conseils.

    •  Répartissez le poids uniformément sur les deux épaules, avec un sac à dos, ou un sac à main et un tote bag pour les dossiers et les livres. De cette façon, on évite l’asymétrie.
    • Diminuez la charge que vous transportez. Avez-vous réellement besoin de chaque objet qui se trouve dans votre sac ? D’après les spécialistes du Time, un sac à main ne devrait jamais dépasser 10% du poids corporel. Pour vous en assurer, pesez-vous sur votre balance, puis tenez votre sac et faites le calcul. Cette technique vous permet de vous assurer que tout le sac est pesé correctement, et de vous ajuster en conséquence.
    • Pensez au sac en bandoulière. Le sac à dos reste le meilleur choix, le plus ergonomique. Mais si vous optez pour un sac en bandoulière et que vous changez de côté régulièrement pour égaliser la charge sur les épaules, votre corps sera déjà soulagé.
    • Renforcez-vous ! Quel que soit le poids de votre sac à main, renforcer le centre du corps permet de se tenir droit et d’éviter tout problème d’alignement. Vous pouvez donc ajouter quelques exercices comme la planche, les renforcements des obliques, et les renforcements du dos à votre routine d’entraînement. Vous améliorerez ainsi votre posture, et limiterez les éventuels dommages causés par le sac. 

     

    Auteur: Elena Bizzotto

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    Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?


    On entend parler de temps à autre au Québec, de la maladie de Lyme qui est transmis par la tique qui se propage de plus en plus. Il est donc important de savoir comment s’en préserver, et d’être conscient des premiers signes de cette maladie
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    Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?

     

    Saviez-vous qu'une piqûre de tique, ce n'est pas banal?

    Photo Agence QMI

    Une tique, ça pique! Et certaines tiques peuvent transmettre des maladies, dont la maladie de Lyme. Ces petites bibittes vivent surtout dans les forêts, dans les herbes hautes et dans les broussailles, on ne les voit pas tout le temps! Avec la période estivale qui bat son plein, il est simple de se protéger de piqûres de tiques tout en profitant des activités que nous offre l’été!

    La maladie de Lyme, au Québec? Vraiment?

    Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de la maladie de Lyme au Québec. Qu’en est-il vraiment? La maladie de Lyme est une infection que vous pouvez contracter par une piqûre d’une tique infectée. Lorsqu’elle pique un humain, la tique se nourrit de son sang et peut rester attachée à sa peau pendant plus d’une journée. Plus la tique infectée reste longtemps attachée à la peau, plus le risque de transmission de la maladie est élevé.

    Une rougeur sur la peau qui grossit pour atteindre plus de 5 centimètres à l’endroit de la piqûre de la tique est le signe le plus courant de cette maladie. Elle apparaît entre 3 et 30 jours suivant la piqûre. Elle peut aussi être accompagnée d’autres symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires. Cette maladie se traite facilement avec des antibiotiques, mais non traitée, des complications aux articulations, au système nerveux ou au coeur peuvent survenir.

    Au Québec, la maladie de Lyme est de plus en plus répandue chez les adultes et les enfants. Elle est particulièrement présente dans les régions de la Montérégie et de l’Estrie. Par contre, des tiques infectées peuvent également se trouver dans plusieurs autres régions. Il est donc important de se protéger lors de toute activité dans les hautes herbes et les forêts.

    Des moyens efficaces pour prévenir la maladie de Lyme

    Pour prévenir les piqûres de tiques lors des activités extérieures, il est recommandé:

    · d’utiliser un chasse-moustiques;

    · de demeurer dans les sentiers;

    · de porter des vêtements longs de couleur claire.

    Après une activité, il est important d’inspecter toutes les parties de son corps ou de celui des enfants pour vérifier si une tique est attachée à la peau. Si c’est le cas, il faut immédiatement la retirer, en utilisant une pince fine, telle une pince à sourcils, plutôt que les doigts ou les ongles, pour éviter de l’écraser. Si la tique infectée est écrasée, cela peut favoriser la transmission de la bactérie.

    Pour retirer une tique de façon sécuritaire, il est important de suivre la méthode adéquate.

    Pour en apprendre plus sur la maladie de Lyme, consultez le Portail santé mieux-être.

    N’oublions pas les animaux de compagnie

    Ils peuvent aussi se faire piquer par des tiques et être infectés par la maladie de Lyme. S’il y a des signes de la maladie, leur gravité varie et se révèle de diverses manières. Si vous repérez une tique sur votre animal, appliquez la même méthode que pour les humains: retirez-la, conservez-la et, en présence de symptômes, consultez un médecin vétérinaire.

    http://fr.canoe.ca

    Le Saviez-Vous ► 10 signaux émis par notre corps et qui doivent être pris au sérieux.


    Notre corps est une machine très élaborée et comme n’importe quelle machine, quand il y a des anomalies, cela demande une attention et d’être à l’écoute de notre corps. Certains signaux ne sont que passagers alors que d’autres sont plus réguliers et cela pourrait être un avertissement pour aller consulter un médecin
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    10 signaux émis par notre corps et qui doivent être pris au sérieux.

     

    Des cernes sous les yeux.

    © pixabay

    Les cernes peuvent apparaître lorsque vous ne dormez pas assez. Les médecins recommandent de dormir pas moins de 7-8 heures toutes les nuits. Elles peuvent cependant résulter de quelque chose de complètement différent, comme une anémie. C’est à dire lorsque le corps ne produit pas assez de globules rouges, ce qui provoque l’assombrissement de la peau située sous les yeux.

    Des changements de couleur de vos doigts.

    © commons.wikimedia

    Si vous remarquez que vos doigts changent souvent de couleurs, vous devriez savoir que la cause de ces modifications est sérieuse. C’est un signe du syndrome de Reynaud, une pathologie caractérisée par le fait que les basses températures provoquent des spasmes dans les vaisseaux sanguins, causant les modifications de couleurs de la peau de vos doigts.

    Une vision trouble.

    © depositphotos

    Si vos yeux sont souvent fatigués et que vous commencez à remarquer que vous êtes occasionnellement incapable de reconnaître des gens ou les panneaux routiers à une distance ne vous posant pas problème d’ordinaire, il y a des risques que vous développiez une myopie ou un astigmatisme. Vous devriez consulter un ophtalmologue.

    Des taches devant vos yeux.

    © ted

    Elles peuvent prendre diverses formes, il peut s’agir de points ou de bandes. Elles peuvent apparaître de manière soudaine et souvent en présence d’une lumière blanche lumineuse. Si vous en voyez régulièrement pendant plus d’une semaine, consultez un ophtalmologue. Cela peut être un signe avant-coureur de cataracte ou d’autres graves problèmes de vue.

    De la « musique » dans votre estomac.

    © eastnews

    Les grondements dans votre estomac sont causés par les processus à l’œuvre dans vos intestins. Si cela se produit seulement rarement, vous n’avez nulle raison de vous inquiéter. Mais si vous constatez que votre estomac produit des bruits de manière régulière ou si cela s’accompagne de douleurs, vous devriez immédiatement consulter un médecin.

    La peau qui pèle.

    © pixabay

    La peau qui pèle est un signe que votre corps manque de vitamines. Un régime équilibré peut permettre à votre peau de revenir rapidement à son état normal. Si le phénomène s’accompagne de démangeaisons, vous devriez consulter sans tarder un médecin. Il est possible qu’il s’agisse d’une infection fongique.

    Une perte partielle de l’odorat.

    © depositphotos

    La réduction de l’acuité de votre sens de l’odorat lorsque vous vieillissez résulte de dommages sur le système nerveux. Mais si vous êtes encore relativement jeune et que vous commencez à constater que vous perdez votre odorat, vous devriez immédiatement consulter un médecin. Cela peut être provoqué par un puissant rhume ou une autre infection virale.

    Les clignements de paupières.

    © depositphotos

    Des clignements prolongés des paupières peuvent indiquer que vos yeux ont été trop stimulés. Pour contrer cela, vous devriez vous laver les yeux à l’aide d’un coton imbibé d’eau froide. Si cela ne fonctionne pas et que les clignements persistent, vous devriez solliciter l’aide d’un neuropathologiste. Il est possible que cela soit le signe d’un grave problème au niveau de votre système nerveux.

    Des tintements dans les oreilles.

    © depositphotos

    L’acouphène est la sensation d’avoir un tintement ou un autre bruit lancinant dans les oreilles. De nombreuses personnes tentent de ne pas prêter attention à cette sensation, pensant que cela ne menace pas leur santé. Mais ce tintement permanent est fort probablement causé par une maladie.

    La cause la plus répandue de ce son lancinant dans vos oreilles reste toutefois le bruit fort et constant régnant dans certains types d’environnements professionnels.

    La luxation de l’épaule.

    © depositphotos

    Chez certaines personnes, les articulations des épaules sont lâches ou peuvent adopter un nombre inhabituel de positions. C’est un signe d’une articulation de l’épaule instable, une pathologie qui se caractérise par le fait que la boule de l’os de l’épaule sort de la cavité articulaire.

    Cela peut-être le cas chez les individus tout simplement nés avec des ligaments très flexibles, ou cela peut être causé par une blessure sportive. Cependant, dans ces deux cas, il s’agit d’une pathologie sérieuse qui peut entraîner des blessures et des luxations.

    http://bridoz.com

    Comment déceler l’arthrose canine ?


    L’arthrose, une affection dégénérative connue chez l’être humain, mais aussi des animaux tels que les chiens. Bien sur l’âge peut-être un facteur, mais des chiots peuvent aussi souffrir de cette affection
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    Comment déceler l’arthrose canine ?

    Un chien plus fatigué et qui a du mal à se lever sont des signes possibles d'arthrose canine. ©LAURA DOSS / AFP

    Un chien plus fatigué et qui a du mal à se lever sont des signes possibles d’arthrose canine. ©LAURA DOSS / AFP

    Par Morgan Kergoat

    L’arthrose ne touche pas que les chiens âgés. Aussi est-il important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs.

    Faites le test !

    ARTICULATION. Comme chez l’homme, l’arthrose canine est une affection dégénérative chronique qui touche les articulations : le genou (grasset), le coude, l’épaule, la hanche, ainsi que la colonne vertébrale. D’abord au niveau du cartilage, puis de l’os. L’animal manifeste des raideurs et de la douleur. Mais comment les détecter quand celui qui en souffre ne peut parler ? Voici un petit test, suivi de quelques explications.

    TEST

     Votre chien montre-t-il un de ces signes ?

    – Il a du mal à se lever.

    – Il a du mal à se déplacer (marche, course, saut).

    – Il a du mal à monter des marches.

    – Ses membres sont raides, le chien les plie difficilement, surtout après un effort.

    – Il boite lors des promenades.

    – Il se repose plus que d’habitude.

    – Il est moins vif, fait moins de fêtes.

    – Il a moins d’appétit.

    – Il se met à grogner quand on le touche ou le caresse.

    Si le chien manifeste au moins un de ces signes, une consultation chez le vétérinaire s’impose. Celui-ci procèdera à un examen orthopédique qui permettra d’évaluer l’inflammation, la boiterie et la douleur de l’animal. Le diagnostic établi d’après cet examen clinique pourra par la suite être confirmé et affiné par des radiographies.

    PRÉVENTION ET TRAITEMENT.

    Il est recommandé de faire pratiquer un exercice régulier, mais non excessif, au chien, ainsi que de contrôler son poids (l’embonpoint fragilisant les articulations) via une alimentation adaptée. Ces mesures permettent de prévenir la maladie, mais également d’atténuer la douleur liée à une arthrose canine et à ralentir la progression de l’affection.

    Quels chiens sont les plus à risques ? 

    Les vétérinaires estiment que l’arthrose touche 1 chien sur 5… après l’âge d’un an seulement ! Toutefois, la fréquence de l’arthrose canine est supérieure chez les chiens âgés. Et si ce n’est pas une question de race, la taille du chien joue : la fréquence de l’arthrose est en effet supérieure chez les grandes races comme le Labrador, le Berger Allemand, le Dogue, etc. Ce qui ne veut pas dire que les petites races sont épargnées.

    http://www.sciencesetavenir.fr/

    On a imprimé du cartilage


    Bientôt, nous allons avoir des remises à neuf du corps humain, que ce soit un membre, un organe, un os, un cartilage grâce à l’imprimante 3D
    Nuage

     

     

    On a imprimé du cartilage

     

     


     

    L’arthrose est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, ShutterstockL’arthrose C’est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, Shutterstock

    Des chercheurs américains ont imprimé en 3D du cartilage à partir de cellules de vache. La technique développée pourrait, à l’avenir, aider à traiter des articulations abîmées, offrant ainsi une alternative aux traitements existants pour l’arthrose.

    Marie-Céline Jacquier

    L’impression 3D offre la possibilité d’imprimer des tissus et des organes, permettant de nombreuses applications médicales, par exemple en fabriquant des implants sur mesure pour la chirurgie. Elle pourrait aussi servir à la médecine régénérative et réparer des tissus endommagés.

    Alors, pourquoi ne pas l’utiliser pour remplacer un cartilage abîmé par l’arthrose ? Le cartilage est un tissu qui se prête bien à l’impression 3D car il ne contient qu’un seul type de cellules et n’a pas de vaisseaux sanguins. Par ailleurs, il ne peut pas se réparer seul quand il est endommagé.

    Des expériences précédentes ont déjà essayé de créer du cartilage avec des cellules, mais en utilisant une matrice d’hydrogel.

    Or, pour Ibrahim Ozbolat, de l’université d’État de Pennsylvanie, aux États-Unis, « les hydrogels ne permettent pas aux cellules de croître normalement. L’hydrogel confine les cellules et ne leur permet pas de communiquer comme elles le font dans les tissus natifs ».

    De plus, sa dégradation peut produire des composés toxiques.

    C’est pourquoi les chercheurs ont développé une méthode produisant des tissus sans utiliser d’hydrogel, qu’ils décrivent dans un article paru dans Scientific Reports.

    Le cartilage imprimé est placé dans un milieu nutritif
    Le cartilage imprimé en 3D est placé dans un milieu nutritif. © Ozbolat, Penn State

    Le produit obtenu est proche du cartilage naturel

    Pour cette impression 3D, l’encre est formée par des cellules de cartilage (chondrocytes) de vache. Les chercheurs ont fait pousser les cellules dans des tubes fins formés d’alginate (extrait d’algues). Les cellules de cartilage se développent pendant environ une semaine et adhèrent les unes aux autres. Comme elles ne collent pas à l’alginate, elles peuvent être récupérées en une chaîne de cartilage qui, poussé dans une buse spéciale, sert d’encre pour l’impression. Le cartilage est imprimé en formant des rangées et reste ainsi 30 mn, puis il peut être déplacé dans une boîte de Petri ou un milieu nutritif, avant d’être intégré dans un tissu.

    Un des intérêts de cette technique est de pouvoir imprimer du cartilage de différentes formes :

    « Nous pouvons fabriquer les brins dans toute la longueur que nous voulons. Parce qu’il n’y a pas d’échafaudage, le processus d’impression du cartilage est évolutif ».

    Les chercheurs peuvent mimer du cartilage articulaire en imprimant les brins verticalement, puis horizontalement pour imiter l’architecture naturelle.

    Le cartilage artificiel ainsi produit est proche du cartilage naturel de vache, mais ses propriétés mécaniques ne sont pas aussi bonnes. En effet, le cartilage naturel se forme avec la pression des articulations. D’après le chercheur, une pression mécanique sur le cartilage artificiel pourrait améliorer ses propriétés mécaniques.

    Lors de ces expériences, il y avait peu de dommages cellulaires au cours de la fabrication, et les chondrocytes conservaient leur activité métabolique. À l’avenir, si cette technique est appliquée à l’Homme, les patients devront fournir leur propre source de cellules cartilagineuses : soit des cellules provenant d’un cartilage existant, soit des cellules souches différenciées en cellules de cartilage

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    http://www.futura-sciences.com/

    Comme si vous aviez 85 ans


    Je trouve ce procédé intéressant, qui pourrait être expérimenté dans le domaine de la santé, et même ceux qui sont en contact de près et d loin avec des personnes âgées, sans parler que cela pourrait conscientiser les plus jeunes pour prendre des bonnes habitudes très tôt
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    Comme si vous aviez 85 ans

     

    exosquelette-Genworth-ensemble

    PHOTO : GENWORTH

    Un texte d’Alain Label;e

    Que diriez-vous de vivre comme si vous aviez 85 ans pendant quelques instants? C’est en quelque sorte ce que propose l’expérience américaine Genworth R70i, qui a recours aux dernières innovations technologiques pour y arriver. L’objectif : permettre aux utilisateurs de rencontrer leur personne vieillissante afin de les faire réfléchir à la façon dont ils prennent soin de leurs corps, mais aussi à la façon dont ils traitent les personnes âgées autour d’eux.

    Pour ce faire, vous devrez vous vêtir d’une combinaison de simulation de l’âge. Il s’agit d’un exosquelette conçu par l’entreprise Genworth, qui a la capacité de faire ressentir aux utilisateurs les effets de la vieillesse sur leur propre corps.

    Il simule, entre autres :

    Des problèmes de vision à l’aide de caméras munies d’un système de vision de la réalité augmentée recréant les effets du glaucome, de la cataracte, de la dégénérescence maculaire et des corps flottants

    Genworth

    PHOTO : GENWORTH

    Une ouïe diminuée grâce à un casque et à des microphones simulant une perte auditive, des acouphènes, et l’aphasie.

    Genworth

    PHOTO : GENWORTH

    Des articulations affaiblies à l’aide de capteurs et de logiciels télécommandés qui limitent l’amplitude des mouvements.

    Genworth

    PHOTO : GENWORTH

    Des problèmes arthritiques et des pertes musculaires grâce à des commandes réglables qui modifient la dextérité et la capacité à accomplir des tâches quotidiennes.

    Genworth

    PHOTO : GENWORTH

    En outre, le gain de poids peut également être simulé et combiné avec des jointures affaiblies.

    Selon ses créateurs, l’expérience montre l’importance de la réflexion sur les besoins de soins de longue durée, mais ouvre aussi un dialogue sur le vieillissement  et permet de déclencher l’empathie des jeunes envers les personnes âgées, qui subissent ces pathologies au quotidien.

    La combinaison a quand même des limites. Elle ne peut simuler l’incontinence ni des maladies neurodégénératives comme l’alzheimer et le parkinson, souvent associées au vieillissement.

     

    http://ici.radio-canada.ca/