De plus en plus d’êtres humains développent cet os inutile


Il y a un os dans la région du genou qui n’est pas présent chez tout le monde. Et d’après les scientifiques, il serait inutile. Ce qui est surprenant est qu’il est de plus en plus présent. Des hypothèses sont lancées, mais sans vraiment de preuves à l’appui. Est-ce une alimentation plus variés ? Le fait que nous sommes plus grand, plus gros et l’os diminuerais les tensions (donc pas si inutile)? Serait-il responsable de l’arthrose chez certaines personnes ?
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De plus en plus d’êtres humains développent cet os inutile

 

Le taux de prévalence de la fabella a été multiplié par 3,5 en 100 ans. | Mathew Schwartz via Unsplash

Le taux de prévalence de la fabella a été multiplié par 3,5 en 100 ans. | Mathew Schwartz via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur The province

Les scientifiques peinent à expliquer pourquoi.

La fabella est un os sésamoïde, un vestige de ligament calcifié, situé dans le tendon du genou. Signifiant «petit haricot», elle n’a, à première vue, aucune utilité. Elle n’est d’ailleurs pas présente chez tout le monde, sans que cela n’impacte la santé ou la stabilité des personnes qui n’en ont pas. Vivre avec ou sans fabella, même combat.

Pourtant, sans aucune raison apparente, le taux de prévalence de ce petit os a été multiplié par 3,5 en 100 ans. Le pourcentage de personnes ayant des fabellas est ainsi passé de 7,64 % en 1900 à 31 % en 2000, selon une étude réalisée par des scientifiques de l’Imperial College London.

Le docteur Michael Berthaume, directeur de l’étude, s’est rendu compte par hasard de la prévalence surprenante de la fabella. Alors qu’il travaillait sur la conception de dispositifs médicaux pour les personnes dans les pays à revenu faible et moyen, il a remarqué la présence récurrente de cet os en observant les scans des genoux d’un échantillon de Coréen·nes.

Après des recherches plus poussées, menées dans vingt-sept pays, Michael Berthaume et son équipe ont remarqué l’augmentation spectaculaire de personnes développant ces minuscules os. Curieusement, ils ont également constaté que les dix autres os sésamoïdes que compte notre squelette n’avaient pas augmenté en prévalence avec le temps.

Une alimentation plus riche en cause?

Pour l’instant, les scientifiques ne parviennent pas à expliquer ce phénomène et se contentent d’émettre prudemment quelques hypothèses. Sans certitude, il semble y avoir un lien entre les fabellas et l’arthrose, les personnes souffrant de douleurs articulaires étant deux fois plus susceptibles d’être dotées d’une fabella.

Autre piste: une alimentation plus riche et plus variée qu’au siècle dernier.

«L’un des rares facteurs ayant affecté tout le monde à l’échelle globale, c’est que les gens sont mieux nourris», affirme Michael Berthaume, qui indique que les os sésamoïdes comme la fabella ont tendance à se former dans les zones du corps où il y a tension musculaire, afin de réduire la friction.

Selon lui, plus les gens grandissaient et grossissaient au siècle dernier, plus ces os se formaient pour aider le genou à faire face à la pression accrue. Une théorie parmi tant d’autres, à prendre avec des pincettes.

«Nous n’avons aucune idée du rôle de cet os, parce que personne ne s’y est jamais intéressé», explique Michael Berthaume, qui écarte l’hypothèse évolutionnaire, précisant que l’apparition des fabellas n’est pas liée à des raisons génétiques.

http://www.slate.fr/

Patient hors norme : elle ne ressent ni douleur ni anxiété


Je savais que cela pouvait exister, et à première vue, une personne qui ne ressent presque pas la douleur, ni l’anxiété, cela doit génial et pourtant, si on ne ressent pas la douleur, il n’y a pas d’alerte que quelque chose ne va pas. Cette femme ne s’est jamais sentie différente jusqu’à 60 ans, quand les médecins se sont penchés sur son cas. Elle a permis d’avancer certaines connaissances sur la douleur et l’humeur et d’un gène que les scientifiques croient inutile. Grâce a ces nouvelles connaissances, cela pourrait aider a mieux contrôler la douleur.
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Patient hors norme : elle ne ressent ni douleur ni anxiété

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

Cette Écossaise de 71 ans ne ressent quasiment ni douleur, ni peur, ni anxiété. Son cas exceptionnel a permis à des chercheurs britanniques d’identifier une nouvelle mutation génétique, qui ouvre la voie vers des applications médicales pour traiter douleur et anxiété.

C’est l’histoire d’une femme qui a vécu plus de 60 ans sans s’apercevoir qu’elle n’était pas comme tout le monde, comme elle l’a affirmé : 

« Il y a quelques années, je ne savais pas qu’il y avait quelque chose d’inhabituel dans le peu de douleur que je ressens. Je pensais que c’était normal. » 

Je pensais que c’était normal

Vers l’âge de 65 ans, elle est repérée des médecins à l’hôpital d’Inverness, en Écosse, car elle avait de l’arthrose à la hanche, avec une dégénérescence importante des tissus articulaires. Pourtant, elle n’avait pas mal. Un an plus tard, à 66 ans, elle subit une opération à la main, qui habituellement conduit à des douleurs postopératoires. Mais chez elle, rien de tout cela : elle ne se plaint d’aucune douleur.

La patiente, replongeant dans son passé, a relaté différentes expériences illustrant son cas : par exemple, elle n’avait jamais eu besoin d’analgésiques après des opérations, comme des chirurgies dentaires ; quand elle se coupait, la plaie cicatrisait assez vite ; si elle se brûlait, elle ne ressentait pas de douleur, jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive d’une odeur de chair brûlée… Autre preuve de son insensibilité à la douleur : d’après l’article médical paru dans le British Journal of Anaesthesia, 

« Elle a déclaré avoir mangé du piment Scotch-Bonnet sans aucune gêne », avec à la place « un éclat agréable » de courte durée dans la bouche.

Les chercheurs de l’UCL (University College London) et d’Oxford se sont donc intéressés à son cas et ont trouvé deux mutations intéressantes dans son génome. L’une concernait un pseudogène, appelé FAAH-OUT, dont on pensait jusqu’à présent qu’il n’était pas fonctionnel. L’autre était une mutation dans un gène proche, qui contrôle l’enzyme FAAH, mais cette mutation (rs324420) est répandue dans la population. Le gène FAAH (fatty-acid amide hydrolase) est impliqué dans le signal de la douleur, la mémoire et l’humeur. Des souris qui n’ont pas FAAH ressentent moins la douleur et l’anxiété et guérissent plus rapidement de leurs plaies.

Une insensibilité liée au système endocannabinoïde

D’autres tests réalisés en collaboration avec l’université de Calgary au Canada ont révélé qu’elle avait dans son sang des niveaux élevés d’un neurotransmetteur, l’anandamide. Cette molécule se fixe sur des récepteurs du système endocannabinoïde, CB1, des récepteurs connus aussi pour être des cibles des principes actifs du cannabis. L’anandamide est normalement dégradé par l’enzyme FAAH. Pour les chercheurs, cette concentration anormale d’anandamide était le signe d’un signal élevé du système endocannabinoïde et de l’absence de fonctionnement de l’enzyme FAAH.

Les chercheurs ont aussi testé l’humeur de cette patiente hors norme sur une échelle habituellement utilisée pour connaître l’anxiété d’un individu (Generalized Anxiety Disorder-7).  Elle a obtenu le score minimal soit 0/21. Cette éternelle optimiste a expliqué qu’elle ne paniquait jamais, même dans des situations dangereuses, comme lors d’un accident de la circulation qu’elle avait vécu récemment. Elle avait cependant des problèmes de mémoire, oubliant des mots au milieu de phrases, des troubles qui pourraient être liés au système endocannabinoïde.

Ces travaux suggèrent que le gène FAAH-OUT, qui est muté chez cette femme, contrôle l’expression du gène FAAH.

James Cox, chercheur à l’UCL, a expliqué dans un communiqué que « Nous avons constaté que cette femme avait un génotype particulier qui réduit l’activité d’un gène [ndlr : FAAH] déjà considéré comme une cible potentielle pour les traitements de la douleur et de l’anxiété. »

Les chercheurs pensent qu’il est possible que d’autres personnes soient dans le même cas, étant donné que cette femme ne s’est pas rendu compte de rien d’anormal avant 60 ans. Ils encouragent les personnes insensibles à la douleur à se faire connaître.

Cette recherche suggère de nouvelles voies pour développer des analgésiques qui cibleraient FAAH-OUT avec de nombreuses applications médicales : 

« Nous espérons qu’avec le temps, nos découvertes pourraient contribuer à la recherche clinique sur la douleur et l’anxiété postopératoires, ainsi que sur la douleur potentiellement chronique, le trouble de stress post-traumatique et la cicatrisation des plaies, éventuellement au moyen de techniques de thérapie génique. »

La patiente s’est réjouie que son cas puisse aider un jour à soulager des malades :

« Je serais ravie si des recherches sur ma propre génétique pouvaient aider d’autres personnes qui souffrent. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une Écossaise de 71 ans, d’un naturel optimiste, ne ressent pas de douleur postopératoire.
  • Des chercheurs ont identifié dans son génome une nouvelle mutation, dans un gène que l’on croyait « inutile ».
  • Cette découverte pourrait aider à mettre au point de nouveaux analgésiques.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► 35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître


Avec le temps, il y a beaucoup de croyances sur la santé et avec les réseaux sociaux, ces mythes sont plusieurs fois partager. Bien que la science ne peut pas tout affirmer comme faux ou vrai, bien des points doivent faire une mise à jour.
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35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître

 

Mythe sur la santé : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses.

iStock/sturti

Par Charlotte Hilton Andersen, RD.com

Votre mère disait que les carottes donnent de bons yeux : elle avait tout faux! Des spécialistes font le point sur ces mythes soi-disant santé qu’on vous a rabâchés toute votre vie.

 

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Mythe : les déodorants peuvent causer le cancer

« Cela fait un titre accrocheur, mais quelques chercheurs ont employé des techniques montrant une corrélation et non un lien causal – et c’est une énorme différence. Les humains et le monde où nous vivons sont très complexes : il est donc improbable qu’un seul comportement suffise à causer le cancer. Ce qui est en jeu, c’est sans doute un mélange composite d’héritage génétique, et de facteurs environnementaux et comportementaux. De plus, les études de suivi n’ont pu confirmer le lien établi. » Amsden

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Mythe sur la santé : les carottes améliorent la vuei

Stock/infrontphoto

Mythe : les carottes améliorent la vue

« Même si les carottes sont excellentes pour combler un petit creux, et qu’elles contiennent du béta-carotène, un précurseur de la vitamine A, la conversion de celui-ci en vitamine A dans l’organisme est limitée. En Amérique du Nord, presque tout le monde a de la vitamine A stockée en abondance dans le foie. Et même si nous y ajoutons des suppléments de béta-carotène ou de vitamine A, cela ne modifiera en rien ‘l’erreur de réfraction de l’œil’ ou l’ordonnance pour de nouvelles lunettes dont vous avez besoin pour y voir clair. » Jeff Anshel, docteur en optométrie, membre de l’Académie américaine d’optométrie, E Street Eyes et fondateur de la Ocular Nutrition Society.

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Mythe : L’eau en bouteille est meilleure que l’eau du robinet

« Les ventes mondiales d’eau embouteillée ont explosé ces dernières décennies à cause du préjugé douteux selon lequel l’eau de source est plus saine et plus propre que l’eau qui sort du robinet. L’eau en bouteille n’est ni pire ni meilleure que l’eau du robinet puisqu’à plus de 50 pour 100, ce n’est que… de l’eau du robinet. En outre, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) publie des données détaillées sur la qualité de l’eau, que l’industrie de l’eau embouteillée se garde bien de vous transmettre. » Dr Morton Tavel, professeur émérite de médecine clinique, Faculté de médecine de l’Indiana

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Mythe : il faut mettre du beurre ou de la glace sur une brûlure

« Les dommages causés par une brûlure sont dus en grande partie à la réaction inflammatoire cutanée. Le meilleur moyen de limiter l’enflure de la peau brûlée est de l’immerger immédiatement dans l’eau froide. Logique, non ? Cela soulage, et le corps sait comment se protéger. Par contre, le beurre va répandre très efficacement la chaleur, ce qui fera pire que mieux. Quant à la glace, elle peut endommager les cellules et on a aussi montré qu’elle aggravait les brûlures. » Dr Amy Baxter, urgentiste en pédiatrie, fondatrice des laboratoires MMJ

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Mythe : on peut purifier l’organisme avec des « régimes détox »

« Les gens sont obsédés par l’idée de trouver une cure rapide qui va traiter tous leurs problèmes de santé, mais le problème, c’est qu’elle n’existe pas. Les soi-disant cures détox à base de jus ou autres liquides n’ont pas ces pouvoirs exceptionnels de vous aider à perdre du poids tout en clarifiant votre teint, ou même en purgeant votre système de ses toxines – c’est le travail de votre foie, et il remplit très bien son office. Au lieu de chercher un régime détox éclair, essayez d’intégrer à vos habitudes de vie quelques changements modestes mais significatifs. Mon plan détox favori est de mettre à mon agenda un voyage de plein air dans un lieu où la réception sur cellulaire est mauvaise. » Elizabeth Trattner, spécialiste en acupuncture (AP), docteure en médecine orientale et intégrative

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Mythe sur la santé : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe.

iStock/asiseeit

Mythe : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe

« Les virus contenus dans le vaccin ont été tués : ils sont donc inactifs, et le vaccin ne peut donc pas vous donner la grippe. Il peut y avoir de faibles effets secondaires, comprenant sensibilité, rougeur ou enflure au point d’injection; faible fièvre et/ou de la douleur. Ces effets apparaissent peu après l’injection et durent généralement un ou deux jours. Chez la majorité des personnes qui ont reçu le vaccin contre la grippe, celuici n’a entraîné aucun problème sérieux. » Jeremy Blais, docteur en pharmacie, CVS Pharmacy

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Mythe : les humains utilisent seulement 10 pour 100 de leur cerveau

« C’est absolument faux. Nous utilisons la totalité de notre cerveau la majeure partie du temps. Par exemple, une tâche simple comme se servir un verre d’eau exige une activité neuronale dans cinq zones distinctes du cerveau, pour signaler la soif, coordonner les mouvements, donner le signal de satiété et se tenir debout pendant toute l’opération. Si une tâche si ordinaire exige tant d’efforts et de coordination, imaginez quelle quantité de matière grise la mécanique quantique met à contribution! En conclusion, nous utilisons une grande partie de notre cerveau pour la plupart des tâches, simples ou compliquées. » Dr Abhishiek Sharma, praticien en neurochirurgie à Scottdale, Arizona

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Mythe : sortir les cheveux mouillés va vous rendre malade

« C’est le virus, et non l’air froid, qui vous rend malade. Sans exposition au virus du rhume, vous pouvez sortir par un froid intense, les cheveux dégoulinants, et il sera impossible que vous vous enrhumiez. En fait, il existe de nos jours une catégorie entière de personnes qui recherchent le froid pour améliorer immunité et performance. Y a-t-il une corrélation? Oui. Mais selon des recherches récentes, c’est parce que le rhinovirus, qui cause le rhume ordinaire, prolifère par basses températures. Mais le froid en lui-même ne cause pas le virus. » Amsden

Une autre raison de la prévalence du rhume en hiver, c’est que les gens ont tendance à rester plus souvent à l’intérieur, ce qui implique plus de contacts avec les autres, plus de temps passé dans un air recyclé, donc plus d’exposition au virus du rhume..

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Mythe sur la santé : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit ».

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Mythe : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit »

« Aucune preuve significative n’étaye la croyance populaire selon laquelle les personnes logiques utilisent l’hémisphère gauche, et les personnes créatives, l’hémisphère droit. Ce mythe persistant est fondé sur les premières opérations chirurgicales sur des patients épileptiques : dans le but d’attribuer des fonctions distinctes à différentes parties du cerveau, on a déterminé que l’information visuospatiale était mieux traitée dans l’hémisphère droit, tandis que l’information verbale était mieux traitée dans l’hémisphère gauche. Mais des scanners du cerveau sur des sujets sains ont montré que les activités logiques aussi bien que créatives provoquent l’activation de réseaux neuronaux situés autant dans l’hémisphère gauche que dans le droit. » Sharma

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Mythe : il faut boire huit verres d’eau par jour

« Vous devez boire à votre soif, et non pour vous plier à une quantité de verres fixée arbitrairement. L’hydratation de votre peau vous préoccupe? Dites-vous qu’il faudrait que vous soyez drastiquement et dangereusement déshydraté(e) (une privation d’eau de plusieurs jours) avant que votre peau montre des signes de détresse. La peau se dessèche beaucoup plus vite pour des raisons externes (faible humidité ou hydratation), que pour des raisons internes. Dr Neal Schultz, dermatologue à New York, fondateur de DermTv.com et créateur de BeautyRx.

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Mythe : la dysfonction érectile, c’est psychologique

« La dysfonction érectile n’est pas ‘’entièrement dans la tête’’, et peut être l’indice de problèmes plus graves, comme une maladie vasculaire. Les chercheurs ont établi des liens solides entre la DE et le diabète, le taux élevé de cholestérol, le tabagisme, l’hypertension, l’obésité et les maladies cardiaques. Ce n’est pas une situation dont on se sort par la pensée positive. »

Dr Harland Thomas Holman, médecin au Spectrum Health Medical Group

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Mythe sur la santé : les vaccins, c’est seulement pour les enfants.

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Mythe : Les vaccins, c’est seulement pour les enfants

« Être adulte ne veut pas dire qu’on en a fini avec les vaccins. L’injection contre le tétanos a été mise à jour pour y inclure le vaccin contre la coqueluche, recommandé tous les 10 ans. Si le tétanos est rare, les épidémies de coqueluche sont en augmentation, et la prévention devient particulièrement importante si vous avez de jeunes enfants dans la famille. Toute personne qui fume, qui a une maladie cardiaque chronique ou qui a plus de 65 ans devrait envisager le vaccin contre la pneumonie et contre le zona. Et n’oubliez pas le vaccin annuel contre la grippe. » Holman

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Mythe : si vous pouvez marcher dessus, il n’y a rien de cassé

« Si, après une blessure, vous pouvez bouger le pied, la cheville ou une autre partie du corps et marcher, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de fracture. Les ligaments, les tendons et les muscles tiennent les os ensemble, donc un os cassé peu encore participer au mouvement. Mais marcher avec un os brisé peut dans certains cas provoquer un déplacement ou une division qui nécessitera une correction par un chirurgien orthopédiste, avec pose d’un plâtre ou parfois même une opération chirurgicale. » Dr Steven Neufeld, chirurgien orthopédiste aux Centers for Advanced Orthopaedics

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Mythe sur la santé : les crèmes solaires donnent le cancer.

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Mythe : les crèmes solaires donnent le cancer

« Certains patients croient que les produits chimiques contenus dans les écrans solaires peuvent causer le cancer. Pourtant, cela n’a jamais été prouvé, et les études qui lient les deux sont largement douteuses. Si on analyse un échantillon de personnes, celles qui mettent de la crème solaire risquent beaucoup plus d’avoir un cancer de la peau et ont des types de peaux plus clairs. Ces personnes sont donc naturellement sujettes au cancer de la peau et mettent de la crème solaire parce qu’elles attrapent facilement des coups de soleil. Ce qui ne veut pas dire que la crème cause le cancer, mais que sans crème, elles auraient un taux de cancer de la peau encore plus élevé !» Dr Eric Meinhart, dermatologue chez California Dermatology Specialists

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Mythe : faire craquer ses jointures peut donner de l’arthrose

« Des recherches récentes ont été incapables d’établir un lien entre l’arthrose et le craquement des jointures. La plupart des études plus anciennes sur le sujet se basaient sur l’auto-évaluation par les participants de leurs habitudes en ce domaine pendant un bon nombre d’années, établissant ensuite une corrélation avec l’apparition de l’arthrose. Mais les études fondées sur la mémoire des gens ne sont jamais très fiables, et le risque d’arthrose augmente naturellement avec l’âge. » Amsden

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Mythe : on marche mieux pieds nus

« C’est maintenant une tendance très répandue d’affirmer que ne pas porter de chaussures est bon pour les pieds. Sauf que ce n’est pas nécessairement vrai. Marcher pieds nus peut exposer vos pieds aux coupures, aux égratignures, aux blessures et même aux mycoses des ongles. » Neufeld

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Mythe sur la santé : un régime sans gluten vous aidera à perdre du poids.

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Mythe : un régime sans gluten vous aidera à perdre du poids

« Les seules personnes à avoir besoin d’un régime sans gluten, ce sont celles qui ont reçu un diagnostic de maladie coeliaque. Les malades soumis à un régime sans gluten perdent du poids à cause des aliments éliminés de leur alimentation, ce qui fait baisser leur apport calorique quotidien. » Suzanne Fisher, maître en sciences, diététicienne et nutritionniste agréée, consultante en nutrition chez Fisher Enterprises.

Cette diminution des calories peut en fait avoir un impact négatif sur votre santé. À moins d’avoir une intolérance au gluten, éviter le gluten n’a aucun avantage pour la santé.

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Mythe : si vous avez eu la grippe cet hiver, vous ne l’attraperez pas une autre fois

« Mais s’agissait-il de la grippe ou d’un autre virus? De plus, il existe chaque année plusieurs souches de grippe en circulation, et être contaminé(e) par une souche ne vous protège pas des autres. » Dr Daniel McGee, pédiatre à l’Hôpital pour enfants Helen DeVos

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Mythe sur la santé : il faut se rincer la bouche après s’être brossé les dents

iStock/PeopleImages

Mythe : il faut se rincer la bouche après s’être brossé les dents

« La plupart des pâtes dentifrice contiennent une dose de fluor qui aide à combattre la formation des caries en reminéralisant l’émail dentaire. Si vous vous rincez la bouche avec du rince-bouche ou de l’eau, vous ne laissez pas aux ingrédients actifs le temps d’agir, et vous n’en tirez pas tout le bénéfice. Trop de mes patients ont ce problème et ils me regardent d’un air outré quand je leur dis que pendant presque toute leur vie, ils ont fait les choses de travers. » Eugene Gamble, chirurgien parodontiste

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Mythe : les glucides font grossir

« Beaucoup de gens évitent les glucides pour tenter de perdre du poids, mais ceux-ci ont leur place dans un régime alimentaire équilibré et ils sont indispensables, surtout si vous faites de l’exercice. L’important, c’est le type d’hydrate de carbone. Par exemple, les grains entiers comme l’avoine, l’orge, les pâtes de blé entier, le pain et le riz brun, ainsi que les fèves et les lentilles apportent une incroyable quantité de fibre, de vitamines et de minéraux. Sans mentionner que ces types de glucides aident à abaisser les risques de maladie cardiaque, de diabète, de certains cancers et du syndrome métabolique. Et ils contribuent aussi à maintenir un poids santé. » Kim Melton, diététiste agréée.

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Mythe : si on fait de l’exercice, on peut manger ce qu’on veut

« En matière de perte et de maintien du poids, le régime est roi. Bien des personnes prennent prétexte de l’exercice pour se disculper d’avoir succombé à la malbouffe. Malheureusement, la plupart des gens (et les machines d’exercice) ont tendance à surestimer le nombre de calories brûlées pendant une séance, ce qui leur donne le faux sentiment de ‘’pouvoir manger n’importe quoi’’, avec la prise de poids qui s’ensuit inéluctablement. Si vous voulez vraiment perdre du poids, vous devez analyser sérieusement votre alimentation et faire le virage vers les aliments riches en nutriments; l’exercice seul ne suffit pas. » Tory Tedrow, diététiste agréée, CNSC (clinicienne certifiée en soutien nutritionnel), directrice de la nutrition pour ContentChecked

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Mythe : le secret d’un ventre plat, ce sont les abdos

« On ne peut pas cibler une zone précise du corps pour la tonifier ou y brûler un excès de graisse. À eux seuls, les redressements assis et le travail sur les abdos n’ont pas fait la preuve de leur efficacité pour donner un ventre plat, mais un régime alimentaire équilibré associé à un programme d’exercices vous fera perdre du poids sur l’ensemble du corps, et vous verrez votre ventre devenir plus plat. »Jessica Arber, entraîneuse privée et directrice certifiée de la mise en forme en milieu de travail

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Mythe : les suppléments probiotiques peuvent guérir tous les maux de ventre

« Il n’y a aucune étude scientifique à l’appui de la plupart des bienfaits revendiqués par l’industrie des suppléments probiotiques. Les patients ont plutôt intérêt à ajouter simplement à leur alimentation des produits fermentés – yogourt, kéfir et kombucha – plutôt que d’acheter ces suppléments ruineux. » Dr Neil Stollman, gastroentérologue dans la région de San Francisco Bay

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Mythe sur la santé : la toxicomanie est une preuve de faiblesse, de manque de maîtrise de soi.

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Mythe : la toxicomanie est une preuve de faiblesse, de manque de maîtrise de soi

« L’accoutumance est une maladie chronique du cerveau. Elle a été reconnue comme telle par l’Association médicale américaine (AMA) et d’autres organismes médicaux depuis 1987. Cette maladie n’a rien à voir avec la moralité ou le choix personnel : elle est plutôt liée à la chimie du cerveau. L’accoutumance créé des changements dans le cerveau, qui affectent la prise de décision et le contrôle de soi d’un individu. » Joseph Garbely, docteur en ostéopathie, directeur médical et vice-président des services médicaux aux Caron Treatment Centers

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Mythe : des petits repas échelonnés tout au long de la journée valent mieux que trois gros repas

« En ce qui concerne vos repas, le facteur le plus important n’est pas leur nombre mais l’équilibre des macronutriments dans chacun d’eux. Idéalement, il vous faut plus de 50g par jour de fibres végétales. C’est plus essentiel que de ‘’garder un bon taux de sucre dans le sang’’ en faisant des petits repas. L’objectif principal, c’est d’assurer le bien-être de ses intestins grâce à des repas riches en macronutriments, dont les fibres végétales et les bons gras. » Stella Metsovas, nutritionniste et auteure de Wild Mediterranean

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Mythe : le savon en pain est un nid à bactéries ; le savon liquide est plus propre

« Les gens pensent que les savons en pain sont sales et abritent des germes, mais aucune étude fiable ne le prouve. Cependant, certaines marques de savon peuvent être irritantes pour la peau parce qu’elles contiennent des ingrédients nettoyants agressifs qui privent la peau de ses huiles et de ses graisses naturelles. L’important, c’est ce que le savon contient et non sa forme solide ou liquide. » Dr Terrence Keaney, spécialiste en dermatologie pour Dove

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Mythe : les aliments mangés après 20 h se transforment directement en graisse

« Ce ‘’truc de régime’’ est une fable; les aliments absorbés le soir ne sont pas métabolisés différemment des autres. Peut-être est-ce juste un moyen de vous dissuader de manger des aliments malsains le soir, au moment où la fatigue émousse vos bonnes résolutions. Par contre, je recommande fortement une collation santé avant le coucher aux personnes qui essaient de perdre du poids. » Shawn M. Talbott, docteur en sciences, spécialiste en nutrition certifié, biochimiste nutritionnel et auteur de Best Future You

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Mythe : le sexe oral et anal sont une alternative sûre aux relations sexuelles classiques

« Les pratiques sexuelles orales et anales sont des comportements à risque pour plusieurs raisons. Le papillomavirus humain (VPH), l’infection sexuellement transmissible la plus commune, se transmet par le sperme. On sait que le VPH peut causer le cancer du col et du pénis, mais il peut aussi causer le cancer de l’anus, de la bouche et de la gorge. D’autres infections sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée, peuvent aussi se développer dans la bouche et la gorge. De plus, le sexe anal à répétition peut endommager les muscles qui aident à contrôler la défécation, causant un état nommé le prolapsus anal, où une partie du rectum glisse en dehors de l’anus.» Dr Elyse Watkins, professeure adjointe en études d’assistanat médical à l’Université de High Point

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Mythe sur la santé : les enfants sont les meilleurs dormeurs.

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Mythe : les enfants sont les meilleurs dormeurs

« L’expression archiconnue ‘’dormir comme un bébé’’ fait du sommeil de l’enfant la quintessence même du dodo paisible. Mais le corps de l’enfant a pourtant des défis particuliers à relever pour respirer pendant le sommeil. L’organisme en croissance n’a pas encore développé de larges amygdales et une langue suffisamment volumineuse, ce qui peut causer des difficultés respiratoires durant la nuit. Des facteurs comme le régime alimentaire, l’utilisation de tasse à bec verseur, la durée de l’allaitement maternel et des allergies peuvent aussi avoir une influence sur la qualité du sommeil de l’enfant. » Dr Mark Burhenne, docteur en chirurgie dentaire, auteur de The 8-Hour Sleep Paradox

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Mythe : le chocolat est un aliment santé

« Croquer un carré de chocolat noir procure de bons antioxydants, mais si on force la dose, le tableau est différent car les effets nuisibles vont peser plus lourd que les avantages. Le chocolat est hélas l’un de ces aliments-réconfort qui invitent aux abus. Comme il est riche en gras et en sucre, il n’est évidemment pas à ranger dans les trucs miracle pour perdre du poids. Si vous désirez profiter des bienfaits des antioxydants (et du goût sublime) sans contrarier vos efforts pour maigrir, limitez-vous à un carré par jour de chocolat noir, à 70 pour 100 de cacao solide au minimum. » Dr Robert Zilter, membre du Collège des médecins américains (FACP), membre de l’Académie américaine de pédiatrie (FAAP), spécialiste de l’obésité au Scottdale Weight Loss Center.

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Mythe : les talons hauts sont mauvais pour les pieds

« Porter des talons hauts sans discontinuer peut raccourcir vos tendons d’Achille, et causer de la douleur et des blessures. Cependant, ce n’est pas parce qu’un soulier est plat qu’il ne va pas vous faire mal aux pieds. Et aucun type de chaussure ne prévient ou ne cause les oignons, puisque cette malformation est en grande partie héréditaire. Le mieux, c’est de varier tout au long de la semaine la hauteur de vos talons et le type de souliers. Et s’ils vous font mal, enlevez-les!» Dr Joan Oloff, podiatre et conceptrice de chaussures

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Mythe : sans entraînement, vos muscles vont se transformer en graisses

« De nombreuses personnes qui ont pris du muscle en faisant de l’exercice pensent si elles arrêtent, cette masse musculaire va se transformer en gras. Mais le tissu musculaire et le tissu adipeux sont très différents, faits de types de cellules distincts, comme, par exemple, l’os et la peau. Quand les personnes musclées perdent la forme, elles prennent souvent du poids, et à cause de cette couche de graisse excédentaire sur le muscle, leur corps paraît moins ferme et leurs muscles ont l’air de s’être transformés en gras, mais ce n’est pas le cas. » Smoliga

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Mythe : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses

« Les fruits entiers et les légumes sont excellents pour votre santé, mais le problème du jus de fruit, c’est qu’il est riche en sucre et pauvre en fibres, ce qui fait rapidement grimper votre insuline. Le sucre est alors injecté dans les cellules adipeuses puis converti en graisse. De plus, la consommation de jus de fruit augmente l’apport alimentaire, alors que l’eau le réduit. Au lieu de remplacer les boissons gazeuses par le jus de fruit, optez pour les boissons sans calories : eau, thé noir ou café. » Zilter

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Mythe : l’arthrite et les os qui craquent, ça fait partie du vieillissement

« L’arthrite n’est pas seulement une maladie de gens âgés (sous forme d’ostéoarthrose). Divers types d’arthrite, par exemple l’arthrite rhumatoïde et le lupus néonatal, frappent des jeunes, et même des enfants. Et il y a bien des choses à faire dès maintenant pour prévenir l’arthrose ou l’empêcher d’empirer. Ne l’acceptez pas comme une conséquence inéluctable du vieillissement. » Dr Nathan Wei, directeur clinique du Arthritis Treatment Center de Frederick, au Maryland

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Mythe sur la santé : rester assis est aussi dangereux que fumer.A Lot Of People/Shutterstock

Mythe : rester assis est aussi dangereux que fumer

Vous avez peut-être entendu dire que ‘’la chaise, c’est la nouvelle cigarette’’. Et vous pensez que chaque fois que votre postérieur se pose sur une chaise, vous perdez une année de ce qui vous reste de vie. Rien de tel. Avoir un travail de bureau qui oblige à de longues stations assises, tout en veillant à avoir des activités au dehors, c’est très différent de mener une vie sédentaire 24 h par jour et sept jours sur sept. Si vous faites assez d’exercice et vous levez de votre chaise à peu près toutes les demi-heures, tout ira bien pour vous, selon une étude dirigée par la Clinique Mayo.

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Ces chiens qui vivent bien malgré leur handicap


On sait que les produits ménagers vendus dans les magasins ne sont pas inoffensifs. Il semblerait qu’en fait, ils sont plus dangereux pour la santé pulmonaire et les victimes sont surtout des femmes. Pourquoi ? Majoritairement, ce sont les femmes qui font le ménage. Il y a moyen de minimiser les risques, en fabriquant nous-même les produits de nettoyage

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Ces chiens qui vivent bien malgré leur handicap

 

© Facebook – Roo & Penny chicken

Roo est un petit chihuahua handicapé de naissance. Mais grâce à son chariot à roulette et à Penny la poulette, il vit comme n’importe quel autre toutou !

Le handicap n’est pas une fin en soi. Si cela vaut pour les humains, c’est aussi vrai pour nos animaux de compagnie : un chien qui a perdu l’usage d’un ou de plusieurs membres n’est plus forcément promis à l’euthanasie et peut très bien s’en sortir… avec un fauteuil roulant !

Certains maîtres mettent un point d’honneur à ce que leur animal, affaibli mais pas mourant, puisse profiter des années qu’il lui reste à vivre comme n’importe quel autre être humain.

Alors ils n’hésitent pas à investir des sommes considérables dans un appareillage sur mesure permettant à leur chien de se déplacer même s’il est partiellement invalide.

En France, il existe de tels appareillages, des « charriots pour chien » créés sur mesure pour rééduquer votre chien à la marche malgré son handicap. C’est le cas du chariot Kerdog.

Malheureusement, il faut compter plusieurs centaines, voire miliers d’euros pour s’offrir ce petit bijou, et la plupart des maîtres n’en ont pas les moyens.

Rendons hommage à ces chiens handicapés qui se battent pour vivre comme les autres :

Buddy le Boxer a perdu l’usage de ses pattes arrières à cause de l’arthrose, une maladie courante chez les grands chiens. Pour son 10ème anniversaire, ses maîtres lui ont offert un chariot pour qu’il profite de la vie à nouveau.

© handicappedpets.com

Little Bit est un chien hors du commun. Sauvé par une bonne âme alors qu’il était né d’une portée abandonnée, l’animal n’avait plus de pattes arrières car elles avaient probablement été rongées par un rat. Plus tard, l’animal a sauvé sa maîtresse qui faisait une grave crise d’asthme en prenant le téléphone et en lui mettant dans la main. Il vit aujourd’hui une vie des plus (extra)ordinaires grâce à son chariot.

chien berger allemand handicap

Photo suivante© handicappedpets.com

Kiya la chienne Berger allemand senior a immédiatement adopté le chariot que son maître attentionné lui a offert. On pouvait sentir l’excitation dans ses yeux.

chien basset handicap

Photo suivante© handicappedpets.com

Quand Kirby le chien Basset voit sa maîtresse arriver avec son charriot sur mesure, il se penche d’avant en arrière d’excitation. Il s’en sort très bien et n’a aucun problème pour se déplacer avec

chien handicap dysplasie

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Buster le chien a partiellement perdu la mobilité de ses jambes arrières. Grâce à son appareillage, il peut à nouveau chasser les écureuils et oublie presque qu’il a des roulettes.

chien teckel handicap

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Jule la chienne Teckel, de nature énergique, a connu une phase de dépression après sa paralysie. Depuis qu’elle a un petit charriot à sa taille, elle a retrouvé la joie de vivre et court comme une folle dans la nature.

chien teckel paralysé

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Ru Ru le Teckel a accidentellement été paralysé quand un Rottweiler avec qui il jouait lui a marché sur le dos. Il a retrouvé toutes ses capacités grâce à son chariot.

chien corgi paralysie handicap

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Sandy, la chienne Corgi de 14 ans, a perdu la mobilité à cause d’une myélopathie dégénérative. Avec son petit charriot, elle peut à nouveau marcher et jouer à la balle.

chien paralysie handicap chariot

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Cody a subitement été paralysé de la taille vers le bassin à l’âge de 8 ans, sans que les médecins ne puissent expliquer pourquoi. Refusant l’euthanasie, ses maîtres ont pris toutes les dispositions pour que le Border collie puisse marcher à nouveau. Aujourd’hui, Cody court comme un lapin !

chien k9 handicap chariot

Photo suivante© handicappedpets.com

Shadow a travaillé dans la police (k-9) 8 ans durant avec son maître. Avec la vieillesse, il a perdu l’usage de ses pattes arrières, mais son maître n’a pas voulu se résoudre à le voir diminué ainsi. Il ne regrette pas une seconde son investissement.

chienne handicap chariot

Photo suivante© handicappedpets.com

Alors qu’elle était poursuivie par un ours brun, Mandy la chienne a fait une chute qui l’a paralysée de l’arrière-train. Passée proche de l’euthanasie, ses maîtres ont fait tout ce qu’ils ont pu pour lui offrir une nouvelle vie. Elle adore son charriot !

chien handicap chariot

Première photo© eddogphotography.com

La maîtresse de Max, 13 ans, aimerait que son chien soit un modèle d’inspiration pour ceux dont l’animal est vieillissant et perd sa mobilité. Senior, certes, mais Max est comme un jeune chiot quand il est dans son charriot !

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L’arthrose du chat : prévention, symptômes et traitement


Les chats comme les humains peuvent être atteints de l’arthrose causée par le vieillissement ou un traumatisme. Ils n’y a pas de guérison possible, mais seulement atténuer les conséquences pour aider le chat. On peut aussi faire la prévention pour prévenir l’arthrose
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L’arthrose du chat : prévention, symptômes et traitement

 

chat en séance d'ydrothérapie

Comme les humains, les chats peuvent développer de l’athrose quand ils vieillissent, mais aussi après un accident. Voici comment en reconnaître les symptômes et les traiter.

L’arthrose est vieillissement physiologique des articulations ; c’est une maladie chronique de dégradation du cartilage qui peut toucher toutes les articulations de l’organisme. Elle peut entraîner des inflammations osseuses avec des douleurs plus ou moins importantes.

Il n’y a pas de guérison possible, cependant on peut en ralentir l’évolution de la maladie, soulager l’animal et améliorer son confort de vie.

A partir de quel âge un chat peut-il souffrir d’arthrose ?

L’arthrose est très souvent une maladie du chat âgé ; un chat à partir de 7 ans peut présenter des signes de vieillissement et celui-ci s’accélère après 12 ans. Près de 80% des chats âgés de 11 ans présentent de l’arthrose.

Néanmoins, il arrive que l’arthrose apparaisse de manière plus précoce, elle est dans ce cas secondaire à un traumatisme, suite à un accident par exemple.

Comment savoir si son chat souffre d’arthrose ?

Il est difficile de savoir si votre chat souffre d’arthrose car le chat est un animal discret qui n’exprime pas forcément la douleur ou l’exprime de manière différente par rapport aux chiens. Il faut plutôt observer son comportement de manière générale par rapport à son environnement ou aux interactions avec ses congénères et humains qui l’entourent.

Voici une liste de quelques signes qui doivent vous alerter :

–    Malpropreté : difficulté à enjamber le bac à litière

–    Changements de comportement : à cause de la douleur il cherche à éviter les caresses, s’isole, devient irritable voir agressif

–    Gêne pour faire sa toilette : son poil peut se ternir, s’emmêler

–    Manque d’entrain : il joue moins ou ne chasse plus, il ne veut plus aller dehors

–    Difficultés de locomotion, il a du mal à descendre ou à monter du canapé

Si vous observez un changement dans son comportement, prenez rendez-vous avec votre vétérinaire. Lui seul pourra évaluer le degré d’atteinte de votre chat grâce à la manipulation de ses articulations ou encore grâce à des examens complémentaires comme la radiographie.

Comment soigner l’arthrose du chat ?

L’arthrose étant une maladie qui ne se soigne pas, le but va être de faciliter la vie du chat, d’améliorer sa qualité de vie et soulager la douleur le cas échéant.

Adapter son environnement

On peut par exemple abaisser le bac à litière, mettre les gamelles au sol et non en hauteur,  lui installer un couchage moelleux et chaud, mettre des chaises pour qu’il puisse continuer à  monter sur l’arbre à chat…, le brosser plus souvent pour l’aider dans sa toilette.

Utiliser des compléments alimentaires

Il est possible que votre vétérinaire ou son assistant, vous propose de lui donner des chondroprotecteurs (protecteur du cartilage). Ce sont des produits vendus sans ordonnance qui peuvent être utilisés en continu ou en cure en fonction des besoins de votre animal.

Médicaments sur ordonnance

Il est souvent nécessaire d’utiliser des médicaments (uniquement sur prescription du vétérinaire) qui nécessitent un suivi et des bilans sanguin réguliers. Les prescriptions sont faites en général sur de courtes durées et au cas par cas.

ATTENTION : N’utilisez jamais de médicaments humains (paracétamol, diclofénac…) pour votre compagnon, certains peuvent se révéler très dangereux voire mortels ! Pensez toujours à prendre l’avis de votre vétérinaire.

Hydrothérapie et physiothérapie

Ces procédés moins connus ont toute leur place dans la gestion de l’arthrose féline. Certains centres proposent des séances de marche dans l’eau ou encore des séances de manipulations et massage. Ces thérapies ont un vrai bénéfice sur la santé de l’animal, elles permettent de diminuer les doses de médicaments et améliorent considérablement le confort du chat.

Est-il possible de prévenir l’arthrose ?

Malheureusement, tous les individus développent tôt ou tard de l’arthrose. Mais certains conseils d’hygiène de vie peuvent retarder son apparition :

–    Maintenir une activité physique modérée mais régulière afin de soutenir la fonction articulaire et musculaire.

–    Favoriser les séances de jeu, en utilisant une souris laser ou même un bouchon et une ficelle !

–    Prévenir le surpoids et l’obésité, en adaptant son alimentation si nécessaire.

–    Changer l’alimentation en privilégiant une alimentation adaptée à l’âge de son chat.

> Article rédigé par Stéphanie Moulet et Hélène Capone, élèves en 2ème année de formation d’Aide Soignant Spécialisé Vétérinaire à l’ESAV – Institut Bonaparte de Paris.

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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?


Encore des conseils pour les chats à cette époque de l’année pour éviter des désagréments a nos minets comme les parasites, vers, mue, tique, puce et  autres problèmes
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Comment prendre soin de votre chat pendant l’automne ?

 

chat en automne

A chaque saison son lot de désagréments pour votre chat. Parasites, vers, mue et mauvais temps sont autant de choses dont il faut se prémunir quand vient l’automne afin de le mettre à l’abri de tout problème.

Les journées sont plus courtes, le beau temps laisse peu à peu place à la fraîcheur et à la grisaille. Des changements météorologiques qui ne sont pas sans conséquence pour votre adorable félin…

1. Protéger votre chat contre les puces et les tiques

Comme au printemps, l’automne est une saison propice au développement des tiques. Ces dernières se multiplient encore plus lorsque les températures oscillent entre 0 et 20°C. Ne croyez d’ailleurs pas en être épargné si vous vivez en ville : elles sont présentes partout, notamment dans les espaces verts.

Avec le retour des basses températures, attendez-vous également à voir les puces revenir ! Cherchant à un abri pour l’hiver, ces dernières n’hésiteront pas à venir élire domicile chez vous…

Une seule solution pour éviter ces parasites : administrer un traitement antiparasitaire à votre chat.

2. Penser à faire vermifuger votre chat

Le plus souvent invisibles à l’œil nu, les vers peuvent causer de gros dégâts en investissant cœur, intestins, ou vaisseaux sanguins de l’animal. Ces parasites sont d’autant plus dangereux que leur présence se détecte difficilement et qu’elle peut être fatale. Par ailleurs, sachez que tous les chats y sont vulnérables, peu importe la saison. Il est donc préconisé – par précaution – de vermifuger son tigre de salon quatre fois par an, à chaque changement de saison.

3. Prenez gare à la teigne !

L’été ? C’est LA saison au cours de laquelle votre chat risque le plus de contracter le champignon parasitaire à l’origine de la teigne. Néanmoins, ce n’est qu’à l’automne que la maladie en elle-même se réveille vraiment. Il n’existe aucun traitement préventif contre ce mal. Soyez donc vigilant : cette mycose de la peau se manifeste généralement par une zone ronde dépourvue de poil !

4. Brosser votre chat = le secret pour limiter les boules de poils

Nous n’y pensons pas forcément, et pourtant : comme au printemps, lorsque vient l’automne, le chat mue. Son pelage «d’été» – plus fin – laisse place à celui «d’hiver» – plus épais – afin qu’il supporte mieux le changement de température. Lorsqu’il fait sa toilette, il prend donc le risque d’avaler des poils… qui formeront des boules dans son estomac. Ces dernières peuvent engendrer inflammations gastriques et vomissements. La seule façon de limiter leur apparition est de brosser régulièrement votre félin afin de lui ôter le poil mort.

5. L’arthrose du chat, un mal qui se soulage

Maladie chronique de dégradation du cartilage capable de toucher toutes les articulations de l’organisme, elle concerne généralement le chat âgé. Selon les vétérinaires, près de 80% des félins de 11 ans et plus souffrent en effet de l’arthrose. Et lorsque les températures baissent, les douleurs se réveillent… s’il est impossible d’enrayer complètement ce mal, il est néanmoins possible de l’atténuer. Comment ? En l’aidant d’une part dans sa toilette en le brossant régulièrement et en lui permettant de rester au chaud au maximum.

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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?


L’automne est une belle saison, en préparation pour l’hiver. Pour les chats, il y a des désagréments qu’il est possible d’éviter ou du moins de traiter
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Teigne, parasites, arthrose… Comment protéger votre chat des dangers de l’automne ?

 

L’automne est arrivé, les arbres prennent des teintes cuivrées et les jours raccourcissent. Mais avec cette nouvelle saison arrivent également quelques petits désagréments pour nos chers matous.

En effet, les changements de température et de luminosité ont des conséquences sur votre animal et sur ce qui l’entoure. Voici les principaux dangers de l’automne pour les chats, à bien surveiller pour le bien de votre fidèle compagnon.

Gare à la teigne

Si c’est principalement pendant l’été que se contracte la teigne, ses symptômes n’apparaissent en revanche qu’en automne. A défaut de traitement préventif, il est donc important de bien surveiller votre chat pour vous assurer qu’il ne l’a pas développée.

Les signes distinctifs de la teigne du chat sont des démangeaisons, avec éventuellement des zones sans poils et des lésions cutanées. Cette maladie se transmet de l’animal à l’homme, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire si votre chat présente ces symptômes. Heureusement, la teigne se guérit assez facilement.

chat se gratte

© Flickr – jawshouamoua

Le retour en force des parasites

Dehors, les températures baissent : l’heure est déjà venue pour certains de mettre en route les radiateurs, pour réchauffer la maison. C’est alors le moment idéal pour l’éclosion des œufs de puces, qui patientaient jusque-là sous la moquette ou le parquet.

Si votre matou a l’air de se battre contre les parasites, malgré les traitements, il est donc probable que les puces se soient installées chez vous. Un grand nettoyage de fond est alors nécessaire pour s’en débarrasser définitivement ! Attention également aux tiques, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas moins actives avec la baisse des températures.

Mue et boules de poils

Qui dit changement de température dit changement de pelage ! Les chats vont bientôt entrer dans une phase de mue afin de retrouver leur épaisse fourrure d’hiver. Mais attention, en faisant leur toilette les chats sont susceptibles d’avaler leurs propres poils, qui s’ils ne sont pas recrachés finiront par obstruer leur système digestif !

chat qui se lèche

© Flickr – Toshihiro Gamo

Il est donc important de bien brosser son chat en période de mue, lorsque leur pelage se renouvelle. Pour l’aider à mieux éliminer les poils avalés, il est également recommandé de lui fournir une alimentation riche en fibres.

Les douleurs articulaires du chat

Avec l’âge, les chats sont comme nous sensibles à des problèmes comme l’arthrose. La vieillesse et le surpoids sont d’ailleurs les deux principales raisons de l’apparition de problèmes articulaires chroniques, qui ne peuvent être soignés définitivement. Le froid et l’humidité de l’automne favorisent malheureusement le réveil de ces douleurs :votre matou peut avoir du mal à se lever, boiter ou sembler un peu moins joyeux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire qui vous guidera sur la meilleure façon de soulager son arthrose.

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Pourquoi l’arthrose du genou est-elle de plus en plus fréquente ?


L’arthrose du genou est souvent causée par le surpoids et le vieillissement, cependant depuis quelques années, il y aurait de plus en plus de personnes qui ont ce problème, il y aurait donc d’autres choses de cette détérioration du cartilage articulaire.
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Pourquoi l’arthrose du genou est-elle de plus en plus fréquente ?

 

Marie-Céline Jacquier

Journaliste

 

La prévalence de l’arthrose du genou aux États-Unis a doublé depuis 1940, d’après une étude qui a analysé plus de 2.500 squelettes. Le vieillissement de la population et le surpoids ne sont pas les seuls responsables ; d’autres facteurs comme le manque d’activité physique seraient en cause.

L’arthrose se caractérise par une détérioration du cartilage articulaire. En France, 65 % des plus de 65 ans en souffriraient d’après l’Inserm. L’arthrose du genou est une cause fréquente d’incapacité. Mais pourquoi est-elle si fréquente ? Le vieillissement de la population peut expliquer qu’il y ait de plus en plus de cas d’arthrose ; de même, l’obésité et le surpoids, plus fréquents, pourraient jouer un rôle.

Pour savoir si l’âge et le poids sont responsables de cette épidémie d’arthrose, des paléoanthropologues de l’université Harvard ont examiné environ 2.600 squelettes : 176 étaient des squelettes d’Amérindiens datant de 300 à 6.000 ans, les autres provenaient de personnes de plus de 50 ans dont l’IMC au décès était connu (il y avait 1.581 squelettes de personnes décédées entre 1905 et 1940 et 819 de personnes décédées entre 1976 et 2015).

La sédentarité favoriserait l’arthrose du genou

Les résultats parus dans Pnas montrent que le taux d’arthrose du genou a plus que doublé depuis 1940, passant de 6 à 16 %. Quand l’équipe a pris en compte les effets de l’âge et du poids, l’arthrose du genou était toujours deux fois plus fréquente chez les personnes décédées après 1976 : d’autres facteurs que l’âge et le poids sont donc en cause.

L’une des hypothèses plausibles pour expliquer la flambée des cas d’arthrose est la sédentarité. En passant plus de temps assis, nos muscles et nos cartilages s’affaiblissent, ce qui provoquerait des dommages plus rapides aux articulations. D’après Sciencemag, l’équipe teste cette hypothèse sur le cochon d’Inde, un animal qui développe, lui aussi, une arthrose du genou. Les chercheurs étudient aussi les Tarahumaras, des coureurs de l’extrême au Mexique.

http://www.futura-sciences.com

Comment déceler l’arthrose canine ?


L’arthrose, une affection dégénérative connue chez l’être humain, mais aussi des animaux tels que les chiens. Bien sur l’âge peut-être un facteur, mais des chiots peuvent aussi souffrir de cette affection
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Comment déceler l’arthrose canine ?

Un chien plus fatigué et qui a du mal à se lever sont des signes possibles d'arthrose canine. ©LAURA DOSS / AFP

Un chien plus fatigué et qui a du mal à se lever sont des signes possibles d’arthrose canine. ©LAURA DOSS / AFP

Par Morgan Kergoat

L’arthrose ne touche pas que les chiens âgés. Aussi est-il important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs.

Faites le test !

ARTICULATION. Comme chez l’homme, l’arthrose canine est une affection dégénérative chronique qui touche les articulations : le genou (grasset), le coude, l’épaule, la hanche, ainsi que la colonne vertébrale. D’abord au niveau du cartilage, puis de l’os. L’animal manifeste des raideurs et de la douleur. Mais comment les détecter quand celui qui en souffre ne peut parler ? Voici un petit test, suivi de quelques explications.

TEST

 Votre chien montre-t-il un de ces signes ?

– Il a du mal à se lever.

– Il a du mal à se déplacer (marche, course, saut).

– Il a du mal à monter des marches.

– Ses membres sont raides, le chien les plie difficilement, surtout après un effort.

– Il boite lors des promenades.

– Il se repose plus que d’habitude.

– Il est moins vif, fait moins de fêtes.

– Il a moins d’appétit.

– Il se met à grogner quand on le touche ou le caresse.

Si le chien manifeste au moins un de ces signes, une consultation chez le vétérinaire s’impose. Celui-ci procèdera à un examen orthopédique qui permettra d’évaluer l’inflammation, la boiterie et la douleur de l’animal. Le diagnostic établi d’après cet examen clinique pourra par la suite être confirmé et affiné par des radiographies.

PRÉVENTION ET TRAITEMENT.

Il est recommandé de faire pratiquer un exercice régulier, mais non excessif, au chien, ainsi que de contrôler son poids (l’embonpoint fragilisant les articulations) via une alimentation adaptée. Ces mesures permettent de prévenir la maladie, mais également d’atténuer la douleur liée à une arthrose canine et à ralentir la progression de l’affection.

Quels chiens sont les plus à risques ? 

Les vétérinaires estiment que l’arthrose touche 1 chien sur 5… après l’âge d’un an seulement ! Toutefois, la fréquence de l’arthrose canine est supérieure chez les chiens âgés. Et si ce n’est pas une question de race, la taille du chien joue : la fréquence de l’arthrose est en effet supérieure chez les grandes races comme le Labrador, le Berger Allemand, le Dogue, etc. Ce qui ne veut pas dire que les petites races sont épargnées.

http://www.sciencesetavenir.fr/

On a imprimé du cartilage


Bientôt, nous allons avoir des remises à neuf du corps humain, que ce soit un membre, un organe, un os, un cartilage grâce à l’imprimante 3D
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On a imprimé du cartilage

 

 


 

L’arthrose est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, ShutterstockL’arthrose C’est une maladie douloureuse dans laquelle le cartilage est détruit. Et si l’impression 3D pouvait le régénérer ? © Puwadol Jaturawutthichai, Shutterstock

Des chercheurs américains ont imprimé en 3D du cartilage à partir de cellules de vache. La technique développée pourrait, à l’avenir, aider à traiter des articulations abîmées, offrant ainsi une alternative aux traitements existants pour l’arthrose.

Marie-Céline Jacquier

L’impression 3D offre la possibilité d’imprimer des tissus et des organes, permettant de nombreuses applications médicales, par exemple en fabriquant des implants sur mesure pour la chirurgie. Elle pourrait aussi servir à la médecine régénérative et réparer des tissus endommagés.

Alors, pourquoi ne pas l’utiliser pour remplacer un cartilage abîmé par l’arthrose ? Le cartilage est un tissu qui se prête bien à l’impression 3D car il ne contient qu’un seul type de cellules et n’a pas de vaisseaux sanguins. Par ailleurs, il ne peut pas se réparer seul quand il est endommagé.

Des expériences précédentes ont déjà essayé de créer du cartilage avec des cellules, mais en utilisant une matrice d’hydrogel.

Or, pour Ibrahim Ozbolat, de l’université d’État de Pennsylvanie, aux États-Unis, « les hydrogels ne permettent pas aux cellules de croître normalement. L’hydrogel confine les cellules et ne leur permet pas de communiquer comme elles le font dans les tissus natifs ».

De plus, sa dégradation peut produire des composés toxiques.

C’est pourquoi les chercheurs ont développé une méthode produisant des tissus sans utiliser d’hydrogel, qu’ils décrivent dans un article paru dans Scientific Reports.

Le cartilage imprimé est placé dans un milieu nutritif
Le cartilage imprimé en 3D est placé dans un milieu nutritif. © Ozbolat, Penn State

Le produit obtenu est proche du cartilage naturel

Pour cette impression 3D, l’encre est formée par des cellules de cartilage (chondrocytes) de vache. Les chercheurs ont fait pousser les cellules dans des tubes fins formés d’alginate (extrait d’algues). Les cellules de cartilage se développent pendant environ une semaine et adhèrent les unes aux autres. Comme elles ne collent pas à l’alginate, elles peuvent être récupérées en une chaîne de cartilage qui, poussé dans une buse spéciale, sert d’encre pour l’impression. Le cartilage est imprimé en formant des rangées et reste ainsi 30 mn, puis il peut être déplacé dans une boîte de Petri ou un milieu nutritif, avant d’être intégré dans un tissu.

Un des intérêts de cette technique est de pouvoir imprimer du cartilage de différentes formes :

« Nous pouvons fabriquer les brins dans toute la longueur que nous voulons. Parce qu’il n’y a pas d’échafaudage, le processus d’impression du cartilage est évolutif ».

Les chercheurs peuvent mimer du cartilage articulaire en imprimant les brins verticalement, puis horizontalement pour imiter l’architecture naturelle.

Le cartilage artificiel ainsi produit est proche du cartilage naturel de vache, mais ses propriétés mécaniques ne sont pas aussi bonnes. En effet, le cartilage naturel se forme avec la pression des articulations. D’après le chercheur, une pression mécanique sur le cartilage artificiel pourrait améliorer ses propriétés mécaniques.

Lors de ces expériences, il y avait peu de dommages cellulaires au cours de la fabrication, et les chondrocytes conservaient leur activité métabolique. À l’avenir, si cette technique est appliquée à l’Homme, les patients devront fournir leur propre source de cellules cartilagineuses : soit des cellules provenant d’un cartilage existant, soit des cellules souches différenciées en cellules de cartilage

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