En Arménie, la découverte d’un squelette d’une guerrière relance le mythe des Amazones


Une femme d’une vingtaine d’années morte, il y a plus de 2 000 ans portait des blessure de combat. Les scientifiques ont pu établir qu’elle était archère et pratiquait l’équitation. Elle était une guerrière au même titre que les hommes.
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En Arménie, la découverte d’un squelette d’une guerrière relance le mythe des Amazones


En Arménie, la découverte d'un squelette d'une guerrière relance le mythe des Amazones© armennano

Par Sébastien Rouet –

En 2017, des archéologues ont découvert une tombe contenant les restes d’une guerrière arménienne. Vieux de plus de 2000 ans, ces vestiges ont révélé différentes blessures de combat, relançant le mythe des Amazones.

Le 10 novembre 2019, la revue International Journal of Osteoarchaeology dévoilait les travaux d’un groupe de chercheurs arméniens à propos d’un squelette de la nécropole Bover I de la province de Lori, au nord de l’Arménie. Une première analyse a confirmé qu’il s’agissait d’une femme d’une vingtaine d’années. Les nombreux bijoux et autres objets de valeur qui accompagnaient sa sépulture suggéraient son haut statut social. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’est une autre analyse qui va amener les archéologues à découvrir que la jeune femme était aussi une guerrière.

En effet, les chercheurs ont analysé la musculature et les différentes blessures du squelette. Les attaches musculaires du haut du corps étaient très développées, notamment les muscles se travaillant avec un mouvement main/épaule. Cette constatation suggère que la personne était une archère. Les muscles fessiers étaient également très développés, ce qui pourrait faire dire cette fois-ci que cette guerrière pratiquait équitation.

Enfin, le squelette présentait de nombreuses fractures. Les chercheurs ont retrouvé une pointe de flèche métallique dans le fémur de la jeune femme. D’autres blessures provoquées par des armes ont été constatées sur l’os pelvien ou encore le tibia. Des éléments qui indiquent clairement l’activité de guerrière que pratiquait la jeune femme.

Le mythe des Amazones relancé

Ce squelette permet de davantage comprendre la place des femmes dans la société du royaume d’Urartu. Ce vaste ensemble s’étendait principalement sur les actuelles Turquie et Arménie, entre le IXe et le VIe siècle av. J.-C.. Un emplacement et une période qui a obligé ses habitants à s’adapter aux différents empires côtoyés et aux attaques auxquelles ils devaient faire face. L’ensemble de la société devait être mobilisé en cas de crise majeure. La population s’est fortement spécialisé dans le tir à l’arc à cheval, efficace dans la chasse mais aussi et surtout face à l’ennemi. Cela concernait aussi bien les garçons de 10 ans que les femmes.

Ce squelette récemment mis en lumière est le deuxième connu en Arménie. S’il confirme encore un peu plus l’existence de guerrière dans cette région, il relance aussi le débat sur l’inspiration du mythe grec des Amazones, ce peuple de femmes guerrières que les historiens situent dans le Caucase, dans la zone même de la sépulture…

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Génocide: l’Arménie remercie les États-Unis pour un «vote historique»


Je crois qu’il est important d’officialiser des événements dans l’histoire humaine. De nommer les choses par leur nom. Lors de la Première Guerre mondiale, plus 1 million d’Arméniens ont été tué par l’Empire ottoman. Les États-Unis a reconnu ces faits comme un génocide et personnellement, je trouve important de le souligner. Sauf comme certains Arméniens le souligne, qu’il semble que ce soit une affaire politique dans le but de punir la Turquie.
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Génocide: l’Arménie remercie les États-Unis pour un «vote historique»

PHOTO AFP

Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman.

(Erevan) L’Arménie a remercié les États-Unis pour le «vote historique» de la Chambre des représentants, qui a reconnu formellement le «génocide arménien», au grand dam de la Turquie.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Certains regrettaient cependant que ce vote ait eu lieu, selon eux, pour satisfaire à des considérations de politique étrangère et «pour punir la Turquie».

Une résolution appelant à «commémorer le génocide arménien» a été adoptée en séance plénière mardi par 405 voix sur 435, avec une rare union entre démocrates et républicains américains.

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a salué un «vote historique», dans un message sur Twitter, estimant que cette résolution «est un pas audacieux vers la vérité et la justice historique qui offre également un réconfort à des millions de descendants des survivants du génocide arménien».

«L’Arménie remercie profondément les membres de la Chambre des représentants pour leur vote résolu et impressionnant […] qui fait la preuve de leur fidélité infinie à la vérité, la justice, l’humanité, la solidarité et aux valeurs universelles des droits humains», a déclaré pour sa part le ministère arménien des Affaires étrangères, dans un communiqué.

Ce sentiment était largement partagé dans les rues d’Erevan. En avril, chaque année, des centaines de milliers de personnes se réunissent au mémorial qui domine la ville pour commémorer le début des massacres, en 1915. 

«Je suis si heureux que les États-Unis aient finalement reconnu le génocide arménien», confie Korioun Hakobian, cordonnier de 69 ans.

«D’autres pays vont désormais suivre l’exemple américain», est-il convaincu.

Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la majorité des historiens. Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman, alors allié de Allemagne et de l’Autriche-Hongrie.

Mais la Turquie refuse l’utilisation du terme «génocide», évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre civile et de famine ayant fait des centaines de milliers de morts dans les deux camps.


À des milliers de kilomètres de l’Arménie, la star de la téléréalité Kim Kardashian s’est réjouie du «nombre incroyable» de députés ayant soutenu la résolution. Selon les estimations, entre 500 000 et 1,5 million d’Américains ont, comme elle, des origines arméniennes.

En Arménie, certains ont cependant relativisé la portée du vote américain, rappelant qu’il intervient au moment où les relations entre Ankara et Washington, deux alliés au sein de l’OTAN, traversent de fortes tensions.

«Le génocide continue d’être un instrument politique, une carte à jouer entre les mains des puissances mondiales», a ainsi déclaré Souren Manoukian, historien du Musée du Génocide à Erevan, appelant à «considérer cette résolution à travers le prisme de la politique étrangère des États-Unis à l’égard de la Turquie».

Une habitante de la capitale arménienne, Satik Avanesian, 48 ans, partage ce point de vue :

 «D’un côté, je suis contente que la Chambre américaine ait adopté la résolution. Mais de l’autre, c’est tellement dommage que ce soit fait pour punir la Turquie. Cela ne me donne aucune satisfaction». 

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Le Saviez-Vous ► Les 12 pires génocides de l’histoire de l’humanité


    Quand on parle de génocide, probablement que nous pensons tout de suite à Hitler avec ces camps de la mort qui a voulu exterminer les Juifs, pourtant, il y a eu d’autres génocides tout aussi horrible qui ont fait beaucoup de victimes. Voici un aperçu de 12 génocides de l’histoire, mais sachez qu’il y en a eu d’autres qui mériteraient aussi qu’on s’en souvienne. A-t-on retenu la leçon de ces crimes envers l’humanité ?
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    Les 12 pires génocides de l’histoire de l’humanité

    Durant l’histoire de l’humanité, l’être humain a commis des actes de barbarie terribles qui ont marqué les esprits à jamais. Certains leader aux convictions effrayantes ont décimé des peuples pour atteindre leur but. Hommes, femmes et enfants ont souffert de la folie humaine à travers les siècles.

    Retrouvez ici la liste des pires génocides de l’histoire de l’humanité.

    • 1 Le génocide amérindien

      Le génocide amérindien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      A l’arrivée des Européens en Amérique, les natifs Amérindiens ne se doutaient pas de ce qu’ils allaient subir. Le génocide est estimé entre 80 et 100 millions de victimes. Encore à l’heure actuelle, certains survivants amérindiens se disent victime de discrimination au « pays de la liberté ».

    • 2 Le génocide du Rwanda

      Le génocide du Rwanda dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      En 1994, suite à des années de tensions, le peuple Hutus décida de s’attaquer au peuple Tutsie. L’origine du conflit provient seulement d’une différence ethnique. Le Rwanda a vu une de ses population entière se faire décimé avec entre 500 000 et 1 million de morts. Devant ces horreurs, la scène internationale s’est contentée de regarder le massacre sans réellement intervenir. Il s’agit probablement de l’un des plus gros génocides de l’histoire Africaine.

    • 3 Le génocide Aborigène

      Le génocide Aborigène dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Lorsque les européens sont arrivés sur le territoire Australien, ils ne savaient pas qu’une population était présente depuis des milliers d’années, il s’agissait du peuple Aborigène. Le peuple blanc décida de tous les exterminer pour prendre le contrôle du pays. Après avoir perpétué de terribles massacres, les européens décidèrent d’inculquer la culture occidentale de force au peuple aborigène.

    • 4 Le génocide Cambodgien

      Le génocide Cambodgien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Un mouvement politique partisan du régime communiste, appelé le mouvement des Khmers rouges est responsable de la mort de 2 millions de personnes entre 1975 et 1979. Leur objectif été d’assassiner tous ceux qui n’adhéraient pas à leurs idées, tous ceux qui ne représentaient pas les convictions du parti. Le leader de ce groupe était connu sous le nom de Pol Pot. L’ONU n’a jamais souhaité employer le terme de génocide mais celui de crime contre l’humanité.

    • 5 Le génocide Arménien

      Le génocide Arménien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Au siècle dernier, les Turcs ottomans ont été responsable de la mort de 1.8 millions d’Arméniens entre 1915 et 1916. Durant la première guerre mondiale, la Turquie aurait été le premier peuple à mettre en place les camps de concentration où ils exécutaient le peuple Arménien. L’ONU reconnut ce génocide seulement en 1985.

    • 6 Le génocide Ukrainien

      Le génocide Ukrainien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide Ukrainien a également été appelé « extermination par la faim ». Entre 1932 et 1933, on estime entre 2.5 et 3 millions de morts. Derrière cette tragédie, un seul homme, Joseph Staline qui décida de supprimer la nourriture au peuple Ukrainien jusqu’à qu’ils meurent. Depuis 2006, cette tragédie a été considérée comme génocide bien que cela soit encore contesté par la Russie et le Kazakhstan.

    • 7 Le génocide chinois

      Le génocide chinois dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le parti communiste de Chine a pris le pouvoir en 1949 exterminant entre 45 et 70 millions de personnes. Les stratégies politiques de Mao ont été responsables de terribles famines à travers le pays. D’autre part, le leader faisait régner la terreur en assassinant tous ses opposants. Le régime autoritaire aura duré plusieurs décennies.

    • 8 Le génocide du peuple juif

      Le génocide du peuple juif dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide juif est certainement l’un des plus connu du 20 ème siècle avec la terreur exercée par Adolf Hitler durant plusieurs années. On estime à 11 millions le nombre de victimes soit les 3/4 des juifs d’Europe. Le leader allemand se suicida en 1945 à la fin de la guerre laissant derrière lui des millions de familles brisées

    • 9 Le génocide russe

      Le génocide russe dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Joseph Staline a exterminé une parti de son propre peuple au 20 ème siècle. Le dictateur serait responsable d’environ 20 millions de morts. Il créa les camps de concentration et d’extermination pour ceux qui ne suivaient pas ce qu’il disait à la lettre. Joseph Staline aurait déporté des millions de personnes dans les Goulag. Heureusement, le dictateur est mort en 1953

    • 10 Le génocide Tibétain

      Le génocide Tibétain dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide Tibétain a marqué l’histoire de l’Asie par le massacre des chinois contre le peuple Tibétain. Entre 1959 et 1970, le gouvernement chinois a été responsable de la mort de 1.2 millions de personnes. Suite à des manifestations du peuple Tibétain, la république de Chine a décidé d’envoyer des troupes militaires exterminant tous ceux qui suivaient les idées de leur leader « le Dalai-Lama ».

    • 11 Le génocide Kurde

      Le génocide Kurde dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Ce génocide fait parti d’un des plus terribles du 21 ème siècle qui causa la mort de 180 000 personnes. A la tête de ces horreurs, le président de la république d’Irak, Sadam Hussein. Le massacre aura duré neuf ans (1979-1988). L’un des épisodes les plus noir fût celui de la ville kurde de Halabja où 5000 personnes ont perdu la vie en l’espace de trois jours suite à des attaques chimiques. En 2006, la scène internationale condamna Sadam Hussein à la peine de mort.

    • 12 Le génocide du Soudan

      Le génocide du Soudan dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Entre la fin des années 90 et le début des années 2000, le président Soudanais Omar al-Béchir a commis un crime contre l’humanité effroyable. Il serait responsable de la mort de 300 000 personnes au Darfour. Le congrès des Etats-Unis se réunit en 2004 et vota pour la condamnation du leader Soudanais. Aujourd’hui, deux mandats d’arrêts internationaux se dressent contre lui.

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      La mère rejette le bébé 300 000 $ récoltés pour un père élevant seul son enfant trisomique


      C’est un bel exemple positif d’entraide grâce à Internet. Même si la trisomie est mieux accepté, il reste encore des coins du monde que c’est la honte d’avoir un enfant différent. Le papa a beaucoup de mérite de s’engager pour son fils pour qu’il puisse grandir et se sentir aimé
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      La mère rejette le bébé

      300 000 $ récoltés pour un père élevant seul son enfant trisomique

       

      Agence QMI

      Des internautes du monde entier ont amassé plus de 360 000 $ à l’intention d’un père de Nouvelle-Zélande qui affirme devoir élever seul son bébé trisomique, après que la mère les eut abandonnés tous deux.

      La femme de Samuel Forrest, une Arménienne, a donné naissance au petit Leo, le 21 janvier dernier, en Arménie, et a aussitôt rejeté l’enfant, qui est atteint de trisomie.

      «La mère a même refusé de regarder ou toucher le nouveau-né, craignant de s’y attacher, dans un pays où les tares et handicaps ne sont pas acceptés, couvrant souvent de honte la famille concernée», a écrit M. Forrest sur la page de socio-financement du site GoFundMe.

      (Crédit photo: Capture d’écran GoFundMe)

      Le réseau ABC News a affirmé avoir parlé à la mère, qui confirme avoir eu un bébé trisomique et avoir quitté son mari.

      Vendredi, la page Internet de M. Forrest affichait un montant de plus de 361 000 $, amassé par plus de 11 000 donneurs.

      L’argent permettra d’élever le petit Leo à Auckland, en Nouvelle-Zélande, «où il pourra jouir d’une qualité de vie et d’une intégration qui, hélas, n’est pas encore possible en Arménie», a précisé M. Forrest.

      Une partie de cette somme sera versée à des organisations arméniennes qui aident les enfants nécessitant des soins particuliers et qui soutiennent aussi leurs familles, a-t-il ajouté.

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      Préhistoire: la théorie sur l’évolution des outils de pierre en question


      La découverte d’outils datant de la préhistoire vient d’écrire un nouveau chapitre. Alors que les archéologues croyaient que ces outils avaient pour origine l’Afrique puis, propager dans d’autre partie du monde, il semble que la réalité ne soit pas tout à fait exacte
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      Préhistoire: la théorie sur l’évolution des outils de pierre en question

       

      La technique plus primitive du biface consistait à... (Photo archives AP)

      La technique plus primitive du biface consistait à tailler des pierres plus grosses pour les rendre tranchantes et à produire des outils plus gros comme des haches.

      Photo archives AP

      Agence France-Presse
      WASHINGTON

      La technique de taille des armes de chasse à l’âge de pierre a été mise au point dans différentes régions de la planète, alors que jusqu’à présent la plupart des archéologues considéraient qu’elle s’était propagée à partir de l’Afrique, selon une étude publiée jeudi.

      «Grâce à la datation précise de ce site en Arménie, nous avons la première preuve solide que les développements importants de l’innovation humaine se sont produits de manière indépendante au sein de différents groupes de populations dans le monde», a expliqué le professeur Simon Blockley, l’un des auteurs de cette recherche publiée dans la revue américaine Science.

      Ces travaux, réalisés avec Alison MacLeod du département de géographie de la Royal Holloway à l’Université de Londres, ont été menés grâce aux découvertes sur le site de Nor Geghi en Arménie.

      «La découverte de milliers de vestiges préservés dans ce site unique fournit un nouvel éclairage important sur la manière dont les outils de l’âge de pierre se sont développés durant une période de profonds changements biologiques et de comportement des humains», a relevé le professeur Blockley.

      Cette recherche remet en question l’origine de la technique dite Levallois, selon laquelle les éclats et lames de pierres étaient utilisés pour faire des armes de chasse.

      La plupart des experts considéraient, jusqu’à présent, que cette technique avait été inventée sur le continent africain puis s’était propagée à travers le monde, notamment en Eurasie, à la faveur des migrations des populations humaines.

      Mais les vestiges mis au jour en Arménie montrent que ces types d’outil s’y trouvaient déjà il y a 325 000 à 335 000 ans.

      Ce qui laisse penser que les populations locales ont développé la technique Levallois du travail des silex à partir d’une méthode plus simple, dite biface, consistant à tailler une pierre sur deux côtés pour obtenir un tranchant.

      «Les groupes qui vivaient sur ce site il y a 325 000 ans étaient beaucoup plus innovateurs qu’on ne le pensait auparavant, associant des techniques différentes pour fabriquer des outils extrêmement importants pour ces humains qui vivaient de la chasse et de la cueillette», a expliqué M. Blockley.

      Reste que la technique Levallois était beaucoup plus innovante dans la manière de fabriquer des outils de pierre, selon les archéologues. Les éclats résultant de ce processus n’étaient pas considérés comme des déchets mais produits pour avoir certaines formes et tailles permettant d’en faire des outils ou des armes de petite taille faciles à porter.

      La technique plus primitive du biface consistait à tailler des pierres plus grosses pour les rendre tranchantes et à produire des outils plus gros comme des haches.

      Le Paléolithique débute avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, l’Homo habilis, il y a environ trois millions d’années pour se terminer voilà 12 000 ans avec la fin du Pléistocène et l’essor de la civilisation. Notre espèce, l’homo sapiens, est apparu il y a 200 000 ans.

      http://www.lapresse.ca