Le Saviez-Vous ► Une bombe atomique a failli détruire New York, Washington et Baltimore en 1961


La course à l’armement nucléaire a provoqué une des catastrophes la plus connues de l’histoire, celle d’Hiroshima. Cependant, un incident aurait pu changer la face des États-Unis avec une bombe plus puissante que celle d’Hiroshima. En 1961, New-York, Washington et Baltimore auraient pu être rayés de la carte américaine. Je pense que cela mérite une bonne réflexion quand on pense qu’au moins 700 événements causé avec 1 250 armes ont été répertoriée entre 1950 à 1968. Que ce soit la bombe H, ou encore des armes biologiques, il y a des victimes innocentes pour des guerres qui n’ont pas des raisons d’exister
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Une bombe atomique a failli détruire New York, Washington et Baltimore en 1961


Hiroshima

Hiroshima

Cécile Chalancon

Imaginez une bombe 260 fois plus puissante que celle qui a explosé à Hiroshima. Imaginez que le bombardier qui la transporte se disloque en vol au-dessus de Goldsboro, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. Imaginez que Washington, Baltimore, Philadelphie et même New York, c’est-à-dire des millions d’habitants, seraient touchés.

N’imaginez plus, ce scénario n’est pas celui d’un film catastrophe hollywoodien. Les faits se sont réellement déroulés le 23 janvier 1961. C’est ce que révèle The Guardian grâce au journaliste Eric Schlosser qui a exigé d’avoir accès au rapport rédigé en octobre 1969 par Parker F. Jones, superviseur de l’armement nucléaire aux laboratoires Sandia. Le journaliste a obtenu le déclassement de ce document grâce à la loi sur la liberté d’information, Foia.

Selon le rapport publié par The Guardian, l’accident a lieu quand un bombardier B52 rencontre des problèmes lors d’un vol de routine. Il laisse échapper deux bombes Mark 39 à hydrogène au-dessus de Goldsboro.

La première bombe se comporte «normalement», c’est-à-dire que le dispositif de sécurité fonctionne. Mais pas la seconde. Elle réagit comme si elle avait été larguée intentionnellement. Le parachute s’ouvre et un, puis deux, puis trois systèmes de sécurité ne répondent pas. C’est quand la bombe touche le sol que, finalement, un signal est envoyé et un petit interrupteur fait son travail. La catastrophe est évitée de justesse.

Jusqu’à présent, les autorités américaines avaient toujours nié que des vies avaient été en danger. Pourtant, la conclusion de Parker F. Jones est implacable:

«La bombe MK 39 Mod 2 ne possédait pas les mécanismes de sécurité appropriés pour un usage aéroporté à bord d’un B-52.»

Eric Schlosser a découvert ce document dans le cadre de recherches pour un livre sur la course à l’armement nucléaire. Le résultat de son enquête montre qu’au moins700 accidents «importants» et des incidents impliquant1.250 armes nucléaires ont été enregistrés entre 1950 et 1968.

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Le Saviez-Vous ► Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


Avec le nouveau film de Godzilla, des chercheurs se sont intéressés au personnage fictif par son évolution depuis sa création en 1954. Cette année-là, le Japon a voulu relier ce monstre de la crainte de l’arme nucléaire. À cette époque, il mesurait 50 mètre et celui de 2019 mesure maintenant 120 mètre. Au cours des années les craintes on évoluer aussi et Godzilla semble représenter les peurs qui étrangement semblent aussi aller dans le même sens des dépenses militaires pas juste pour la guerre, la sécurité alimentaire, le manque d’eau et provoque l’instabilité mondiale. Enfin, bien des films de catastrophes représentent souvent des craintes, comme les changements climatiques, les séismes, volcan, contagion etc ..
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Godzilla, le monstre fictif qui représente nos craintes bien réelles


On voit le monstre « Gojira » en train de dévorer un train, dans une ville.

Image tirée du premier film, « Gojira », de 1954. Photo: Toho Company Ltd

Renaud Manuguerra-Gagné

Au cours de ses 65 ans de règne sur nos écrans, Godzilla, roi des monstres cinématographiques, a plus que doublé de taille. Cette croissance exceptionnelle s’explique par de meilleurs effets spéciaux et une industrie qui en demande toujours plus; mais pour certains chercheurs, un autre élément influerait sur la taille du monstre : notre angoisse collective!

Godzilla est l’un des monstres les plus connus du cinéma, ayant paru dans 35 films depuis 1954, ainsi que dans plusieurs bandes dessinées, mangas et séries télévisées.

L’apparence du monstre a subi bien des transformations au cours de ses décennies d’existence, mais peu importe son format, il est toujours resté synonyme de destruction à grande échelle.

Le personnage est aussi parvenu à maintenir une présence quasi constante dans la culture populaire, tandis que bien d’autres monstres du cinéma des années 50 ont sombré dans l’oubli.

Pour deux chercheurs du Dartmouth College, une université américaine, la fascination qu’exerce encore aujourd’hui ce personnage n’est pas uniquement due à notre amour des films-catastrophes ou à la qualité – variable – des histoires qui y sont racontées.

Ce qui a commencé par une discussion amusante à propos du nouveau film Godzilla : roi des monstres a rapidement évolué en une analyse sérieuse, parue il y a quelques jours dans la revue Science(Nouvelle fenêtre).

Pour ces chercheurs, si Godzilla maintient l’attention du public, c’est parce que sa forme et surtout sa taille évoluent en réponse à l’angoisse collective ressentie par l’humanité au moment de la parution d’un de ces films.

Frise dessinée qui montre l'évolution de la taille de Godzilla.L’évolution de la taille de Godzilla au fil des ans. Photo : N. CARY/SCIENCE

Un monstre créé par un drame réel

Dès sa conception en 1954, Godzilla se voulait une métaphore de la crainte de l’arme nucléaire. Sa première apparition était une réponse directe à un grave accident qui a secoué la population japonaise en 1954.

Le monde était alors en pleine guerre froide : les États-Unis et l’Union soviétique étaient dans une course pour concevoir et tester de nouvelles armes nucléaires. Pour les Américains, l’un des plus importants lieux de test était l’atoll de Bikini, un archipel au milieu de l’océan Pacifique.

Le 1er mars 1954, les Américains y ont fait exploser leur plus puissante arme atomique, une bombe à hydrogène nommée « Castle Bravo ». Selon leurs calculs, l’explosion devait avoir une puissance équivalente à 6 mégatonnes de TNT, et une région de 150 000 kilomètres carrés autour de l’emplacement de test avait été interdite d’accès.

Or, la bombe s’est avérée plus puissante que prévu, explosant avec une force de 15 mégatonnes de TNT, 6000 fois plus puissante que les bombes qui ont frappé Hiroshima ou Nagasaki en 1945.

Les retombées de l’explosion ont largement dépassé la zone d’interdiction et ont exposé à de très fortes doses de radiations un bateau de pêcheurs japonais qui passait à proximité.

De retour au Japon, ces pêcheurs, qui avaient subi de multiples brûlures, ont tous reçu un diagnostic de syndrome d’irradiation aiguë. L’un des 24 membres de l’équipage en est mort, et les autres ont dû être hospitalisés pendant plusieurs mois.

L’histoire a fait le tour du Japon et rouvert les plaies collectives laissées par les deux bombes atomiques qui avaient frappé le pays neuf ans plus tôt.

Huit mois après l’incident, le film Gojira arrivait sur les écrans au Japon. On y présentait un monstre qui rejoignait la surface après les tests nucléaires américains et qui réduisait en cendres les villes japonaises, à la manière d’une bombe atomique.

Une analyse sérieuse d’un personnage fictif

En 1954, Godzilla faisait environ 50 mètres de haut. Dans le plus récent film, paru en 2019, le monstre fait 120 mètres de haut, soit plus du double de sa première incarnation.

Les chercheurs ont amorcé leur réflexion en évaluant la plausibilité biologique d’une telle croissance. Dans les films, Godzilla a toujours été dépeint comme une espèce inconnue de cératosaure, un dinosaure carnivore bipède de l’ère jurassique.

Une telle appartenance voudrait dire qu’il a peu évolué en presque 155 millions d’années. Puis, à partir de 1954, son corps a subi des transformations accélérées.

En comparant sa croissance à celle d’autres dinosaures de la période jurassique, les chercheurs ont calculé, à la blague, que Godzilla grandissait 30 fois plus rapidement que ne le feraient des espèces animales sauvages. Pour eux, cette croissance était donc due à une forte pression sélective, le résultat d’une menace externe le poussant à s’adapter.

La crainte d’une menace plus grande que nature

On voit Godzilla qui crache du feu vers le ciel.L’affiche du film de 2019 « Godzilla : roi des monstres » Photo : Warner Bros.

Bien que les chercheurs reconnaissent qu’une part des pressions sur ce personnage fictif vient de l’industrie du cinéma elle-même, ils ont voulu aller plus loin en observant les stress vécus par le public au cours de l’évolution du monstre.

Même s’il est difficile d’évaluer l’angoisse collective humaine avec précision, les chercheurs ont pu utiliser un équivalent facilement accessible : les dépenses militaires. Ils expliquent que, de tout temps, les investissements militaires de superpuissances comme les États-Unis reflétaient l’état des tensions politiques et sociales à travers le monde.

Ces investissements ne reflètent pas uniquement les conflits armés, comme les risques de guerre nucléaire ou les menaces du terrorisme. Dès 2003, un premier rapport du Pentagone associe les changements climatiques à un effet déstabilisant capable de modifier la sécurité alimentaire ou les ressources en eau. Depuis, d’autres directives et dépenses ont permis de s’y préparer.

En comparant la taille de Godzilla avec les dépenses militaires américaines, les chercheurs ont constaté une très forte corrélation entre les deux. Le monstre gagne en taille au cours de la période allant de 1954 aux années 1990, suivant le climat politique de la guerre froide. Il perd ensuite de sa masse pendant une brève période d’accalmie, puis reprend sa croissance accélérée avec une hausse de l’instabilité mondiale.

Pendant ce temps, le discours des personnages des films change, passant de la dénonciation de l’arme nucléaire à des réflexions sur les dommages environnementaux causés par l’humain, dans les plus récents films.

Pour les chercheurs, dans tous les cas, ce monstre représente une menace plus grande que nature, qui ne peut être affrontée qu’en mettant de côté nos différends et en travaillant ensemble pour le bien commun.

Cette fable permet à un monstre vieux de 65 ans de maintenir son règne sur nos écrans encore aujourd’hui.

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Donald Trump affirme que lui et Kim Jong Un sont "tombés amoureux"


    Je trouve le choix de mots assez étrange, mais bon ne dit t’on pas qui s’assemble se ressemble ?  Il faut croire que Kim Jong Un a su flatter dans le bon sens l’égo du président des États-Unis, vice vers ça.
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    Trump assure que Kim et lui sont «tombés amoureux»

     


« Et puis nous sommés tombés amoureux - enfin pas... (Photo Gene J. Puskar)

« Et puis nous sommés tombés amoureux – enfin pas concrètement, OK ? Il m’a écrit de belles lettres, ce sont de magnifiques lettres. Nous sommes tombés amoureux », a expliqué le président américain à ses supporters.

PHOTO GENE J. PUSKAR

Agence France-Presse

 

Le président américain Donald Trump a assuré que Kim Jong-un et lui étaient « tombés amoureux », saluant les « magnifiques lettres » que lui avait écrites son homologue nord-coréen.

S’adressant samedi à ses partisans lors d’une réunion à Wheeling, en Virginie occidentale, M. Trump a fait monter d’un nouveau cran la chaleur de ses relations avec le leader nord-coréen, qu’il veut persuader d’abandonner l’arme nucléaire.

« Et puis nous sommés tombés amoureux – enfin pas concrètement, OK ? Il m’a écrit de belles lettres, ce sont de magnifiques lettres. Nous sommes tombés amoureux », a expliqué le président américain à ses supporters.

 

Lundi dernier, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, M. Trump avait déjà vanté les qualités de Kim Jong-un, dont il avait pourtant menacé un an plus tôt de « détruire totalement le pays ».

« Le président Kim a vraiment été très ouvert et, honnêtement, il a été formidable », avait alors lancé le locataire de la Maison-Blanche.

Les deux dirigeants se sont rencontrés pour la première fois en juin à Singapour et un deuxième sommet est désormais envisagé.

Donald Trump a également affirmé mercredi avoir reçu « une lettre extraordinaire » du dirigeant nord-coréen, affichant son optimisme sur l’issue des négociations en cours.

Nombre d’analystes pointent toutefois du doigt l’absence d’avancées concrètes sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

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Trump peut-il ordonner seul une frappe nucléaire?


Quand j’étais jeune, on se disait que cela suffit qu’un fou pèse sur le bouton pour que la bombe nucléaire soit lancée. On n’est pas si loin de la vérité. Avec ce qui se passe avec la Corée du Nord, et un président tel que Donald Trump qui souvent attise le feu ne rassure pas sur les possibilités d’une telle action
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Trump peut-il ordonner seul une frappe nucléaire?

 

 

Charlie RiedelCharlie Riedel / The Associated Press

Par Robert BurnsThe Associated Press

WASHINGTON — C’est une question à laquelle on ne s’intéressait pas beaucoup avant que Donald Trump soit élu: est-ce que quelqu’un pourrait empêcher le président des États-Unis d’ordonner une attaque nucléaire anticipée?

La réponse est non.

Le Congrès n’y pourrait rien, le secrétaire d’État n’y pourrait rien et, logiquement, les militaires qui auraient la responsabilité de concrétiser cet ordre n’y pourraient rien non plus.

Comme l’explique Bruce Blair, un expert du commandement de l’arsenal nucléaire,

«le protocole d’utilisation des armes nucléaires confère à tout président un pouvoir capable d’anéantir la civilisation».

M. Trump, a-t-il écrit dans une lettre ouverte au Washington Post l’été dernier, «a le pouvoir non contrôlé d’ordonner une frappe nucléaire anticipée contre n’importe quel pays de son choix avec une simple commande verbale au Pentagone».

Ou, comme l’avait expliqué l’ancien vice-président Dick Cheney en décembre 2008, le président «pourrait lancer une attaque dévastatrice comme le monde n’en a jamais vue. Il n’a pas à consulter qui que ce soit. Il n’a pas à appeler le Congrès. Il n’a pas à consulter les tribunaux».

Et le monde a changé depuis dix ans, avec la menace nucléaire nord-coréenne qui se fait plus épeurante que jamais. Le paysage politique américain a lui aussi changé, et les adversaires de M. Trump — même au sein de son parti — se demandent maintenant s’il exerce un trop grand pouvoir sur l’arsenal nucléaire du pays.

Le sénateur républicain Bob Corker, qui compte parmi les principaux détracteurs du président, dit que plusieurs élus remettent en question les pouvoirs du président et le recours aux armes nucléaires.

L’historien Alex Wellerstein, qui a étudié de près l’autorité nucléaire du président, espère que la discussion «jettera un peu plus de lumière sur l’utilisation présidentielle des armes nucléaires, car je pense que nous avons besoin de savoir et d’en parler».

Il ajoute que l’évolution du système américain est plus tributaire de la tradition et des précédents que des lois.

«La technologie de la bombe en elle-même ne nécessite pas une telle façon de faire, a-t-il dit par courriel. C’est le résultat des circonstances. Je crois que les circonstances qui ont accouché de ce système, et le monde dans lequel nous vivons, sont suffisamment différents que nous pourrions, et même que nous devrions, envisager une révision du système.»

Questionné à brûle-pourpoint à ce sujet lundi, le secrétaire à la Défense Jim Mattis a patiné quand on lui a demandé quel rôle il jouerait dans une éventuelle décision du président d’utiliser des armes nucléaires:

«Je suis le principal conseiller du président concernant le recours à la force», a-t-il dit.

Quand on lui demande s’il est confortable avec le système actuel, il répond «Je le suis», sans s’avancer plus.

Certaines facettes de l’autorité nucléaire présidentielle sont secrètes et donc très mal connues du public. Le système favorise une prise de décision rapide, et non des débats interminables, car la rapidité est essentielle face à un adversaire comme la Russie qui — contrairement à la Corée du Nord — dispose de suffisamment d’armes nucléaires pour incinérer les États-Unis en quelques minutes.

Après une attaque lancée depuis un sous-marin nucléaire russe, le président pourrait avoir moins de dix minutes pour décider de sa réplique, selon un rapport publié en décembre 2016 par une spécialiste des armes nucléaires du Congrès.

Un président qui déciderait de lancer une frappe nucléaire — anticipée ou en riposte à une attaque — consulterait tout d’abord le secrétaire à la Défense, le chef d’état-major de l’armée américaine et d’autres conseillers. Le commandant du Commandement stratégique des États-Unis présenterait des options au président, qui prendrait ensuite sa décision.

Le président s’identifierait au Pentagone à l’aide de codes qui lui sont uniques et qui sont inscrits sur une carte qu’il garde sur lui en tout temps. L’ordre d’attaquer serait alors transmis au Pentagone et au Commandement stratégique.

M. Blair prévient qu’il est ensuite impossible d’annuler l’ordre du président, tout comme il est impossible de détruire les missiles une fois qu’ils ont été lancés.

Même si la bombe nucléaire est entre les mains de l’armée, elle est essentiellement une arme politique en raison de sa puissance destructrice inimaginable. Cela explique pourquoi toutes les décisions concernant son utilisation sont concentrées dans le bureau qui détient le pouvoir politique ultime: celui de la présidence.

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Le Saviez-Vous ► 11 faits sur la Seconde Guerre


La Seconde Guerre mondiale a été un moment de noir de l’histoire. Voici quelques points qui ont fait partie de cette guerre, des monuments toujours présents relatant un passé sanglant, des hommes et des femmes qui ont participé d’une façon ou d’une autre à cette terrible époque
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11 faits sur la Seconde Guerre mondiale

 

1. Les cartes truquées.

Une société américaine produisant des cartes à jouer a publié un jeu de cartes conçu pour être envoyé aux prisonniers de guerre détenus en Allemagne.

Ces cartes devaient être trempées dans l’eau afin que l’eau révèle des itinéraires d’évasion imprimés sur leur surface.

2. Le Palais d’exposition industrielle du département de Hiroshima, au Japon.

Conçu par l’architecte tchèque Jan Letzel et construit en 1915, l’ancien Palais d’exposition industrielle du département de Hiroshima, aujourd’hui régulièrement désigné sous le nom de « Dôme de la bombe A », était censé rendre hommage à l’architecture européenne et accueillait des évènements et des expositions. Lorsque les Américains larguèrent leur première bombe atomique sur Hiroshima, le bâtiment n’était qu’à 160 mètres du centre de la détonation, entraînant le décès de toutes les personnes situées à l’intérieur.

Du fait de la nature de l’arme nucléaire, l’air entourant le bâtiment a été brûlé et celui-ci ne s’est donc pas effondré malgré la proximité de l’explosion. Le monument a aujourd’hui une plus grande importance, car il est situé à l’intérieur du parc de la paix japonais et symbolise un désir de paix mondiale, conservé dans son état actuel comme un rappel du potentiel destructeur de l’humanité.

3. Les standards corporels.

La stature athlétique et la conformité étaient prisées par la jeunesse hitlérienne, et ses membres étaient sujets à des inspections régulières. La Bund Deutscher Mädel (ou Ligue des Jeunes Filles Allemandes) était sa branche féminine et comprenait une association de beauté et de foi, qui accueillait les jeunes femmes âgées de 17 à 21 ans.

Ici, plusieurs jeunes femmes semblent vouloir impressionner leur inspectrice.

4. Les six visages de la mort.

En 1939, durant le dimanche sanglant de Bydgoszcz, les autorités allemandes de la ville polonaise de Bydgoszcz ont décidé de tuer plus de 14 % de la population entière de la ville en réponse à un affrontement entre des saboteurs allemands et des membres de l’armée polonaise.

Et comme l’illustre cette troublante photographie, les derniers moments de la vie avant la mort peuvent englober un éventail d’émotions humaines.

5. La Christ Church Greyfriars de Londres, au Royaume-Uni.

Érigée en 1687 pour remplacer une autre église ayant brûlé durant le grand incendie de Londres 21 ans auparavant, la Christ Church Greyfriars a été conçue par le légendaire architecte Sir Christopher Wren. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, les avions de la Luftwaffe allemande ont bombardé sans répit la capitale britannique durant les raids de la Blitzkrieg, et la Christ Church Greyfriars a été l’une des victimes de ces bombardements.

Après la guerre, il a été décidé que l’édifice ne serait pas rebâti, mais il est devenu un monument classé de Grade I (« édifices d’un intérêt exceptionnel ») en 1950, signifiant qu’il devait être épargné par les développements futurs de la ville. Aujourd’hui, un magnifique jardin de roses reproduit l’ancien tracé de l’église et c’est devenu un lieu de calme et de sérénité au cœur de la métropole animée.

6. Les Tigres volants.

Connus sous le nom de « Tigres volants », ou « Flying Tigers », les forces américaines ont eu recours à de nombreux pilotes chinois entraînés durant l’effort de guerre.

Photographié ici au-dessus de la Chine en 1942 par le pilote Robert T. Smith, ce superbe cliché capture la peinture emblématique du nez qui a fini par caractériser les avions Curtiss P-40 Warhawk de facture américaine.

7. Ne jamais rien lâcher.

Franz Von Werra était un prisonnier de guerre allemand qui voulait désespérément retourner au combat. Le pilote de chasse a tenté de s’échapper tellement de fois qu’il a finalement été transféré de Grande-Bretagne au Canada pour l’empêcher de retourner au front, mais cela n’a pas suffi.

Échappant sa prison canadienne, il est passé en Amérique du Sud, puis en Espagne avant de rejoindre l’Allemagne et de retourner au combat. C’est le seul prisonnier de guerre détenu sur le front de l’ouest à être retourné au front durant le conflit.

8. À l’écart du glamour d’Hollywood.

Même les stars de cinéma n’étaient pas à l’abri de participer à l’effort de guerre et dans cette photographie, Ida Lupino travaille en tant que lieutenante dans le corps féminin de défense et d’ambulance sur son standard installé dans sa maison de Brentwood, en Californie, le 3 janvier 1942.

Dans une photographie prise le 9 novembre 1943, l’actrice hollywoodienne glamour Veronica Lake présente les dangers d’avoir les cheveux longs quand on travaille dans une usine durant l’effort de guerre, dans une photographie prise le 9 novembre 1943.

9. La cathédrale Saint-Michel de Coventry, à Coventry au Royaume-Uni.

Coventry était au cœur de l’industrie britannique durant la Seconde Guerre mondiale et la Luftwaffe l’a donc durement ciblé à coup de bombardements et d’attaques. La cathédrale Saint-Michel de Coventry est l’une des pertes tragiques subies par la ville, elle a été éventrée par les violentes attaques.

Aujourd’hui, n’étant plus que l’ombre de ce qu’elle a été, la cathédrale gothique du XVe siècle jouxte son homologue bien plus moderne, assurant le lien entre la ville moderne et son passé tourmenté.

10. Le code d’honneur.

Certains prisonniers allemands détenus dans des camps d’internement américains étaient souvent autorisés à sortir sur la base d’un système d’honneur.

Lorsque certains d’entre eux ont retrouvé leur pays natal et décrit le traitement décent qu’ils avaient reçu, les forces nazies ont commencé à traiter un peu mieux leurs prisonniers de guerre.

11. Les expéditions.

Le 2 février 1945, ces membres du corps militaire féminin posaient pour une photographie au Camp Shanks situé à New York juste avant d’être envoyées au front. Ces femmes étaient le premier contingent féminin afro-américain envoyé à l’étranger durant la Seconde Guerre mondiale et de gauche à droite, agenouillée : Soldate Rose Stone ; Soldate Virginia Blake ; et Première classe Marie B. Gillespie. Deuxième rang : Soldate Genevieve Marshall ; Caporal-technicienne L. Talbert ; et Caporale Callie K. Smith. Troisième rang : Soldate Gladys Schuster Carter ; Sergent-technicienne Evelyn C. Martin ; et Première classe Theodora Palmer.

On estime que plus de 125 000 soldats afro-américains ont combattu pour les États-Unis durant l’effort de guerre.

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L’horloge de l’apocalypse avancée plus près de minuit


L’horloge de l’apocalypse, sans doute que vous en avez entendu parler. Cette horloge vient d’avancer près de minuit. Les causes ? Changements climatiques, l’élection de Donald Trump, la Russie, l’armement nucléaire qui fait planer son ombre menaçant
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L’horloge de l’apocalypse avancée plus près de minuit

Lawrence Krauss et Thomas Pickering, deux des éminents... (Carolyn Kaster, AP)

Lawrence Krauss et Thomas Pickering, deux des éminents scientifiques qui ont choisi d’ajuster l’horloge de l’apocalypse.

CAROLYN KASTER, AP

Agence France-Presse

Washington

L’horloge de l’apocalypse, qui symbolise l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été avancée de 30 secondes, à 2 minutes et 30 secondes avant minuit, ont annoncé jeudi d’éminents scientifiques invoquant notamment la rhétorique et les actions de Donald Trump.

La célèbre horloge du Bulletin des scientifiques atomiques n’avait plus été aussi près de minuit depuis 63 ans, quand l’URSS a fait exploser sa première bombe à hydrogène en 1953, marquant le début de la course aux armements nucléaires, soulignent ces scientifiques, dont quinze prix Nobel.

Ils justifient leur inquiétude entre autres en raison «de la forte montée du nationalisme dans le monde, des déclarations du président Donald Trump sur les armes nucléaires, du réchauffement climatique et de la détérioration de la sécurité mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquées».

Ces scientifiques expliquent avoir avancé l’aiguille de l’horloge d’une demi-minute pour la simple raison que Donald Trump vient de devenir président.

«Les déclarations et actions de Donald Trump pendant la transition sont en totale rupture avec ses prédécesseurs», jugent-ils, citant ses commentaires «déplacés» sur les armes nucléaires. En décembre, il avait dit vouloir accroître l’arsenal américain.

Le milliardaire républicain a également montré «une tendance troublante à ignorer ou à rejeter les conseils d’experts sur la sécurité internationale, y compris les conclusions des agences américaines du renseignement» sur l’ingérence russe dans la campagne électorale américaine.

«La question est de savoir si la fabrique même de la démocratie pourrait être mise en péril en érodant la confiance dans l’intégrité d’une élection», s’est interrogé, lors d’une conférence de presse, Lawrence Krauss, un physicien de l’Université d’État d’Arizona et président du conseil d’administration du Bulletin des scientifiques atomiques.

Menaces existentielles

Ces derniers déplorent aussi le fait que les personnes nommées par le président américain à la tête du département de l’Énergie et de l’Agence de Protection de l’Environnement remettent en question les bases mêmes de la science du climat alors que réchauffement représente une grave menace pour les futures générations.

«En bref, à peine entré à la Maison-Blanche, les déclarations immodérées du président Trump, son manque d’ouverture à des conseils d’experts et ses nominations contestables ont déjà empiré la situation internationale en termes de sécurité, une situation qui était déjà mauvaise», résument-ils dans un communiqué.

Ils soulignent aussi que les États-Unis et la Russie, qui ensemble détiennent plus de 90% des armes nucléaires dans le monde, sont rivaux sur plusieurs théâtres de conflits comme en Syrie ou en Ukraine.

Les deux pays poursuivent une modernisation étendue de leurs forces nucléaires et aucune négociation sérieuse sur le contrôle de ces armements n’est en vue.

Les scientifiques relèvent également que la Corée du Nord a effectué deux nouveaux tests d’explosions nucléaires sous-terraines et indique clairement poursuivre ses efforts pour se doter de missiles capables de transporter des ogives nucléaires.

Outre ces risques persistants sur le front nucléaire et du réchauffement climatique, «c’est la première fois que des politiques énoncées et des déclarations faites par une ou deux personnes à de hauts niveaux de responsabilité ont autant d’impact sur notre perception des menaces existentielles auxquelles nous pensons que le monde fait face», a relevé le professeur Krauss.

«Les présidents Trump et Poutine, qui disent avoir beaucoup de respect l’un pour l’autre, peuvent décider de se comporter ensemble comme des hommes d’État ou des enfants agressifs, au risque de mettre en péril le monde», a-t-il ajouté, lançant un appel «à tout le monde pour faire entendre haut et fort leur message à leurs dirigeants afin de préserver notre futur et celui de nos enfants».

En 2015, l’horloge avait été reculée de deux minutes, à 23 h 57, et laissée inchangée en 2016. Les scientifiques avaient alors cité comme facteurs encourageants l’accord sur le nucléaire iranien et l’accord sur le climat de Paris.

Depuis sa création en 1947, l’horloge de l’apocalypse a été ajustée 19 fois, de minuit moins deux en 1953 à minuit moins 17 minutes en 1991, à la fin de la Guerre froide.

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Des explosions nucléaires pour rendre Mars vivable?


On veut coloniser une planète inhabitable ? Alors pourquoi pas une petite bombe nucléaire. ? Pourquoi l’être humain veut trop souvent passer pardessus de ce qui est naturel ? Pourquoi vouloir absolument habiter la planête Mars ? La planète est hostile à cette idée …
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Des explosions nucléaires pour rendre Mars vivable?

 

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Photo NASA

Rendre l’atmosphère de mars propice à la vie ne s’annonce pas comme une tâche facile, mais pour Elon Musk nul besoin de se casser la tête; il suffit de sortir les armes nucléaires et de bombarder la planète!

Bien que saugrenue, l’idée de l’inventeur philanthrope n’est pas totalement folle. De passage à l’émission «The Late Show with Stephen Colbert» le 09 septembre 2015, Musk a mentionné que de lâcher des bombes thermo nucléaire aux pôles de la planète rouge permettrait d’aider à reconstruire son atmosphère et de grandement accélérer sa colonisation.

Musk a du même coup affirmé qu’une fusée de Space X serait en mesure de transporter des humains sur Mars d’ici 2 ou 3 ans.

Comme le rapporte Mashable, d’autres propositions sont sur la table pour revigorer l’atmosphère de Mars, comme importer du méthane gelé de la Lune ou des cyanobactéries sur la planète, pour créer des gaz à effet de serre. Malgré tout, pour Musk, les explosions demeurent plus efficaces.

Bien qu’excitant, Elon devra d’abord réussir à lancer une fusée Space X sans qu’elle explose, avant d’espérer se procurer des armes nucléaires pour attaquer une cible à 225,3 millions de km de la Terre.

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70 ans après Hiroshima, quels pays possèdent l’arme nucléaire? La réponse en carte


Après Hiroshima, l’humanité peut-elle espérer que plus jamais l’homme ne sera responsable d’une telle destruction qui se perpétue au cours des années ? Des pays possèdent l’armement nucléaire et si elle tombait sur un fou furieux, un terroriste ayant des idéaux démesurés ou un autre qui voudrait faire un ménage ethnique planétaire ?
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70 ans après Hiroshima, quels pays possèdent l’arme nucléaire?

 

Un texte d’Alain Labelle

Après la 2e Guerre mondiale, le recours à l’arme nucléaire a plongé la planète dans une course à l’armement sans précédent. Rien n’aura fait craindre la perte de l’humanité plus que la prolifération de la bombe nucléaire. Mais la planète est-elle plus sûre aujourd’hui?

Les essais d’armes nucléaires ont grandement diminué depuis les années 1990. Des traités signés par les États-Unis et la Russie ont aussi permis d’en réduire le nombre et de démanteler des milliers de bombes depuis les années 1980. Mais ces pas dans la bonne direction ne sont pas suffisants, estime Gordon Edwards, expert canadien et militant d’un monde sans nucléaire.

Qui est doté d’armes nucléaires dans le monde en 2015?

« Il y a quand même des milliers d’armes nucléaires en fonction actuellement. Pas moins de 5000 armes sont toujours opérationnelles et prêtes à être utilisées rapidement dans les deux minutes. Lorsqu’elles sont lancées, il n’y a pas moyen de les rappeler si nous changeons d’idée. »— Gordon Edwards

Selon lui, réduire le nombre d’armes nucléaires n’a pas de véritable effet, tant qu’il ne sera pas près de zéro. Il existe encore aujourd’hui assez armes pour détruire toutes les villes de l’hémisphère nord… Et plusieurs fois.

La situation actuelle est en ce sens toujours inquiétante, dit-il, précisant que la crainte réside moins dans le fait qu’un pays ne développe la bombe que dans la possibilité qu’un groupuscule ne s’en empare.

« Il y a les groupes comme Al-Qaïda et l’État islamique, ou même le Ku Klux Klan – qui sait – qui pourraient l’obtenir. Et elle n’est pas difficile à fabriquer. Ce qui semblait difficile lors de la création des premières bombes larguées sur le Japon ne l’est plus maintenant. Nous pourrions nous lever un matin et réaliser que la ville de Washington a été détruite par une bombe et nous ne serions pas en mesure de dire qui l’a fait exploser. » Gordon Edwards

Armement nucléaire lors d'une parade militaire à Moscou en 2005.

Armement nucléaire lors d’une parade militaire à Moscou en 2005. Photo :  iStockphoto

Le scientifique ajoute que cette bombe n’aurait pas besoin d’être larguée à partir d’un avion, mais simplement dissimulée dans une voiture ou un conteneur. La menace nucléaire a ainsi beaucoup évolué depuis la guerre froide, poursuit Gordon Edwards.

« À l’époque, tout le monde savait que si une guerre nucléaire éclatait, le responsable serait l’une des deux superpuissances. Vous saviez qui était votre ennemi et contre qui vous deviez vous protéger et riposter. Mais dans le monde actuel, il serait difficile d’établir le responsable. Comment gagner une guerre quand il n’y a personne pour se rendre à la fin? » — Gordon Edwards

Après quelques années plus ou moins tranquilles sur le front nucléaire, il y a maintenant une recrudescence des activités associées à l’armement nucléaire.

« La Chine, la Russie et les États-Unis ont recommencé à dépenser pour moderniser leur arsenal. Cela est très inquiétant. » — Gordon Edwards

Pour M. Edwards, ce qui se produit actuellement s’apparente à une seconde course au nucléaire entre les États. Combinée au risque représenté par les groupes terroristes, cette nouvelle flambée nucléaire n’est pas sans menacer la sécurité mondiale, estime-t-il.

Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)

  • Entré en vigueur en 1970
  • Ratifié par 189 pays
  • Repose sur trois assises : la non-prolifération, le désarmement et les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire
  • Les États dotés d’armes nucléaires sont ceux qui ont fait exploser un dispositif nucléaire avant le 1er janvier 1967
  • Israël, l’Inde et le Pakistan sont les seuls pays dotés de l’arme nucléaire à ne pas y avoir encore adhéré
  • La Corée du Nord est devenue en 2003 le premier pays à invoquer son droit de retrait

La course au nucléaire

Après l’explosion des bombes atomiques américaines à Hiroshima et Nagasaki, les relations internationales sont entrées dans une nouvelle ère, celle du nucléaire. La puissance inégalée de la bombe atomique a poussé plusieurs pays à vouloir la posséder, explique Gordon Edwards.

L’Union soviétique arrive deuxième dans la course en mettant la main sur les connaissances nécessaires à sa fabrication : elle teste sa bombe A dès l’été 1949. Suivent le Royaume-Uni en 1952, la France en 1960, puis la Chine en 1964.

Ces cinq pays constituent encore aujourd’hui les seuls pays à posséder officiellement la bombe nucléaire. L’Inde l’aurait toutefois acquise en 1974, Israël et l’Afrique du Sud en 1979, le Pakistan en 1998, puis la Corée du Nord en 2013.

Le Monde

L’Irak avait, dans les années 1980, multiplié les tentatives pour se doter d’une capacité d’armement nucléaire et n’était pas loin d’en mettre au point. Elle a cependant perdu depuis toute ses capacités de production.

L’Iran a quant à lui signé en juillet 2015 un accord de principe avec les grandes puissances après que le pays fut pratiquement parvenu à utiliser son programme nucléaire civil pour produire des armes nucléaires.

Le monde compterait donc neuf puissances nucléaires : les cinq États dotés d’armes nucléaires selon le TNP, trois puissances nucléaires de fait qui n’ont pas ratifié le TNP (Inde, Israël, Pakistan) et la Corée du Nord qui, après avoir annoncé son retrait du TNP, a procédé à des explosions nucléaires.

D’autres pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN) possèdent des armes nucléaires sur leur territoire, sans pour autant les contrôler directement : la Turquie, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique.

Après l’éclatement de l’Union soviétique, plusieurs anciennes républiques soviétiques se sont aussi retrouvées avec des stocks d’armes nucléaires sur leurs territoires. Ces pays ont, de 1994 à 1996, volontairement renoncé à ces armes, selon les Nations unies.

L’équilibre de la terreur

En 1982, on estimait qu’il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde, totalisant entre 12 000 et 14 000 millions de tonnes, soit l’équivalent de 3 tonnes par habitant quand la Terre comptait 4 milliards d’humains. En comparaison, la bombe larguée sur Hiroshima en 1945 avait une puissance d’environ 15 000 tonnes de TNT. La bombe H – la plus puissante jamais testée à ce jour – est soviétique. La « Reine des bombes » était équivalente à 57 millions de tonnes de TNT.

L’année suivante, la diffusion dans les pays occidentaux du téléfilm Le Jour d’après (The Day After) marque les esprits, alors que la tension est vive entre les gouvernements de Ronald Reagan et de Youri Andropov. Puis est venue la détente du climat international à la suite de l’effondrement de l’URSS.

En 2012, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm estime que le nombre de têtes nucléaires dans le monde à environ 19 000, dont 4400 opérationnelles.

Le saviez-vous?


En 1991, l’Afrique du Sud accède au TNP. En 1994, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) confirme que le pays est le premier État au monde (le seul à ce jour) à avoir développé l’arme atomique et s’en être séparé volontairement.

http://ici.radio-canada.ca/

Notre plus grande peur dépend de l’endroit où l’on vit sur la planète


Des conflits actuels et des situations politiques,qu’il soit religieux, médical, ethnique, les peurs qu’un événement bouleversait peuvent arriver sont différent dépendant de notre situation géographique. Je pense aussi que l’omniprésence d’un sujet d’actualité peut augmenter cette peur
Nuage

 

Notre plus grande peur dépend de l’endroit où l’on vit sur la planète

 

Détail du «Cri» de Munch. Scanpix / Reuters

On a beau répéter qu’il n’est pas (encore) nécessaire d’avoir peur d’attraper Ebola en France, impossible d’empêcher les gens de paniquer. Mais d’un coin à l’autre de la planète, les craintes les plus fortes ne sont pas les mêmes, rapporte le Pew Research Center.

Entre le 17 mars et le 5 juin 2014, le Pew Global a mené une étude auprès des populations de 44 pays du monde. Elles ont dû indiquer quelles menaces elles redoutaient le plus parmi les grandes crises survenues dans l’année: armes nucléaires, conflits religieux et ethniques, pollution, sida et autres maladies, ou inégalités.

The Greatest Danger in the World

En Afrique subsaharienne, Ebola détient la palme. 32% des habitants de sept pays interrogés dans cette zone,l’épidémie a débuté en décembre 2013, placent la maladie infectieuse en tête de leurs préoccupations. Le virus du sida a aussi fait des ravages dans cette zone: 44% des Ougandais interrogés considèrent qu’il s’agit de la plus grande menace qui pèse sur eux.

Alors que l’activité des groupes terroristes est très médiatisée ces derniers mois, la crainte des conflits ethniques et religieux a augmenté depuis 2007, et touche plusieurs endroits du globe. Au Nigeria, où agit le groupe Boko Haram, c’est la peur la plus importante de 38% des habitants.

Il s’agit aussi de la crainte dominante au Moyen-Orient, chez 34% des habitants en moyenne. Ces conflits sont une inquiétude majeure pour 38% des habitants du Liban, enclavé entre la Syrie et l’Israël. Cette crainte se retrouve enfin en tête pour 39% des résidents du Royaume-Uni, et aux Etats-Unis chez les Républicains.

Since 2007, More Concern about Religious and Ethnic Hatred

Au Japon, la prolifération de l’armement nucléaire constitue la peur principale pour près de la moitié des habitants. Le Pew Research center avance que cette inquiétude est moins forte chez les jeunes que chez les individus qui ont passé la cinquantaine et gardent en tête le souvenir d’Hiroshima et Nagasaki. Ce danger est aussi cité comme le plus important par les Russes et les Ukrainiens. L’étude précise que le sondage est intervenu après l’annexion de la Crimée, mais avant la lutte qui a opposé les deux pays.

En Europe, on a surtout peur de l’économie. Dans les sept pays de l’Union Européenne sondés, 32% des habitants se sentent principalement menacés par les inégalités entre pauvres et riches. La crise de l’euro et la grande récession sont passées par là. En Espagne, le pourcentage de personnes pour qui cette inquiétude est majeure a doublé depuis 2007, de même en Italie. Les inégalités sont également ce que redoutent le plus les Démocrates américains.

En France, on est partagé: les inégalités sont placées en tête des inquiétudes par 32% de la population, mais le même pourcentage d’individus indiquent qu’ils sont principalement préoccupés par les conflits ethniques et religieux.

http://www.slate.fr/

Une guerre nucléaire provoquerait-elle la fin de la civilisation?


Le nucléaire a quelques côté positifs comme par exemple sur le plan médical, mais malheureusement, quand le nucléaire devient une arme, ce n’est pas juste à l’homme à qui cela fait du tort, mais a tout l’environnement …
Nuage

 

Une guerre nucléaire provoquerait-elle la fin de la civilisation?

 

PHOTO ARCHIVES AFP

SHAUN TANDON
Agence France-Presse
Washington, DC

Un affrontement nucléaire entre l’Inde et le Pakistan provoquerait une famine à l’échelle mondiale qui pourrait entraîner la mort de deux milliards de personnes et mettre fin à la civilisation, affirme un rapport scientifique publié mardi.

Un conflit même limité à coups d’armes nucléaires entre New Delhi et Islamabad provoquerait le chaos dans l’atmosphère et ravagerait les récoltes, les marchés alimentaires mondiaux accentuant la crise, selon cette étude.

L’organisation des Physiciens internationaux pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, et son affiliée aux Etats-Unis, les Physiciens pour une responsabilité sociale, avaient réalisé une première version de cette étude en avril 2012. Ses conclusions prédisaient la mort d’un milliard de personnes dans la famine qui suivrait une guerre nucléaire.

Dans cette seconde édition, les deux organisations disent avoir sous-estimé les conséquences d’une telle guerre sur la population chinoise, qui serait confrontée à une grave crise alimentaire.

«Un milliard de morts dans le monde en développement est manifestement une catastrophe sans équivalent dans l’histoire humaine. Mais si on ajoute la possibilité qu’1,3 milliard de personnes supplémentaires en Chine soient exposées, nous en arrivons à un point qui signifie clairement la fin de la civilisation», juge Ira Helfand, l’auteur de l’étude.

Le cas d’étude a porté sur l’Inde et le Pakistan en raison des tensions entre ces deux puissances nucléaires qui se sont livrés trois guerres depuis leurs indépendances en 1947, selon l’auteur. Mais tout affrontement nucléaire provoquerait des conséquences similaires, selon lui.

«Dans ce type de guerre, des gens survivront quelque part sur la planète mais le chaos qui en résulterait éclipserait tout ce que nous avons connu», affirme Ira Helfand.

En cas d’échanges nucléaires, les particules envoyées dans l’atmosphère provoqueraient une chute de la production de riz de 21% en quatre ans et de 10% supplémentaires les six années suivantes, a-t-il calculé.

La production chinoise de blé plongerait elle de moitié la première année. La production serait toujours de 30% inférieure à son niveau de départ une décennie plus tard.

La baisse des quantités de denrées alimentaires disponibles serait accentuée par l’augmentation des prix qui rendrait ces produits inaccessibles à des centaines de millions de personnes, pronostique-t-il encore.

http://www.lapresse.ca/