Une fusillade dans un Walmart de l’Oklahoma fait plusieurs morts


Devinez quoi ? Dimanche, plusieurs ont entendu parler de la fusillade en Californie, et bien un autre a remit cela aujourd’hui dans un Walmart en Oklahoma. Cela devient un fait divers, les Américains doivent sûrement en avoir assez de toutes ces tueries. Non ?
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Une fusillade dans un Walmart de l’Oklahoma fait plusieurs morts

Une fusillade dans un Walmart de l'Oklahoma fait plusieurs

ASSOCIATED PRESS

Une femme et un homme sont décédés dans une voiture

Une fusillade près d’un supermarché Walmart à Duncan, dans l’Oklahoma, a fait trois morts, dont l’auteur présumé des coups de feu, ont annoncé la police de cette ville du centre des Etats-Unis et des médias locaux.

“Une femme et un homme sont décédés dans une voiture et un homme à l’extérieur” du véhicule garé sur le parking du Walmart, a indiqué la police de Duncan sur sa page Facebook.

Une arme de poing a été retrouvée sur les lieux, a-t-elle précisé.

Selon le chef de la police Danny Ford, cité par la télévision locale TNN-ABC, le tireur fait partie des victimes.

Des témoins cités par la chaîne locale ont précisé que l’auteur des coups de feu avait approché ses deux victimes puis tiré sur elles avant de retourner l’arme contre lui alors qu’il était tenu en joue par un quatrième homme, qui avait sorti son arme. 

Les écoles de la zone ont été brièvement placées en confinement à la demande de la police, ont précisé les autorités scolaires de la ville, située à 130 km au sud de la capitale Oklahoma City.

Selon le quotidien local Duncan Banner, la police a reçu peu avant 10H00 locales (16H00 GMT) une alerte signalant des coups de feu dans le magasin et la présence sur les lieux de trois victimes.

Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades, qui relancent à chaque fois le débat sur la prolifération des armes à feu, sans que la législation en la matière ait évolué de manière significative.

Début août, un homme blanc de 21 ans avait tué 22 clients d’un Walmart à El Paso au Texas, l’un des plus fréquentés du géant de la distribution aux Etats-Unis, à quelques mètres de la frontière avec le Mexique.

Dans un manifeste mis en ligne avant l’attaque, l’assaillant avait dénoncé une “invasion hispanique du Texas” puis avait admis après son arrestation avoir voulu s’en prendre à des “Mexicains”.

Après le drame, Walmart a décidé début septembre d’arrêter de vendre des munitions pour certains fusils semi-automatiques, une fois les stocks actuels écoulés.

Dimanche soir, quatre jeunes hommes ont été tués et six autres blessés lors d’une fusillade de masse pendant une réunion de famille à Fresno (Californie). Le ou les auteurs des coups de feu n’ont pas été identifiés et le mobile de l’attaque reste inconnu.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un complotiste condamné à dédommager le père d’une victime de fusillade


Il y a des gens qui sont vraiment fou. La fusillade aux États-Unis qui a ciblé des enfants d’une école primaire aux États-Unis, il y a des gens qui prétendent que cela fait partie des théories du complot. En autre un professeur de philo dans une université qui a écrit un livre accusant le père d’une victime d’avoir fait un faux certificat de décès. En plus d’avoir perdu son fils par un imbécile avec une arme, les parents ont dû subir de la diffamation, du harcèlement et des menaces de mort. Même si le père a gagné, le professeur continu a croire ses idioties
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Un complotiste condamné à dédommager le père d’une victime de fusillade


Mémorial pour les victimes de la fusillade de l'école de Sandy Hook, à Newtown dans le Connecticut. | Emmanuel Dunand / AFP

Mémorial pour les victimes de la fusillade de l’école de Sandy Hook, à Newtown dans le Connecticut. | Emmanuel Dunand / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur CBS

L’auteur d’un livre niant la réalité de la fusillade de Sandy Hook devra payer plusieurs centaines de milliers de dollars au père d’un enfant décédé ce jour-là.

Leonard Pozner, dont le fils Noah a été tué à l’âge de 6 ans lors de la fusillade de Sandy Hook en 2012, vient de remporter son procès en diffamation contre James Fetzer, le coauteur d’un livre intitulé Personne n’est mort à Sandy Hook. Ce complotiste, un ancien professeur de philosophie à l’Université du Minnesota, avait accusé Pozner d’avoir créé un faux certificat de décès pour son fils Noah. Il vient d’être condamné à verser 450.000 dollars (406.000 euros) de dommages et intérêts à Pozner.

Dans son livre, Fetzer défend la thèse selon laquelle la fusillade de l’école de Sandy Hook (qui a fait vingt-six morts) est un faux incident mis en scène par le gouvernement Obama afin de renforcer le contrôle des armes à feu. En septembre, Pozner avait déjà obtenu un dédommagement de la part de l’autre coauteur du livre, Mike Palacek, qui avait accepté la conclusion du tribunal selon laquelle «le certificat de décès de Noah Pozner était authentique».

Des parents harcelés et menacés de mort

Au vu de la situation financière de Fetzer, le père de Noah a précisé qu’il ne recevrait probablement jamais les 450.000 dollars mais que cette décision de justice créait un précédent important:

«Cela envoie un message aux menteurs, aux complotistes et autres, qui utilisent internet pour revictimiser et terroriser des personnes vulnérables, que leurs actions ont des conséquences.»

Très rapidement après la fusillade en 2012, les parents des victimes ont commencé à être harcelés par des complotistes persuadés que le massacre n’avait jamais eu lieu et que tous ces parents en deuil étaient des acteurs et actrices. Pour riposter, Leonard Pozner, qui a été menacé de mort, a créé une association contre le harcèlement des proches des victimes de fusillade. Avec d’autres parents, il a porté plainte contre plusieurs figures complotistes, comme l’animateur Alex Jones, dont le site InfoWars a diffusé de nombreux mensonges sur Sandy Hook.

Quant à James Fetzer, qui pense aussi que les attentats du 11 septembre 2001 ont été orchestrés par les gouvernements américains et israéliens, il a dit qu’il ferait appel dans la mesure où il considère sa condamnation comme une «défaite pour la recherche collaborative faite par des citoyens journalistes contre l’influence des “fake news”».

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Trump veut faire surveiller les personnes atteintes de troubles mentaux


Utiliser l’intelligence artificielle pour évaluer des personnes qui auraient des troubles mentaux pour prédire des tueries de masses et insensé. Je doute vraiment que toutes les personnes qui ont pris les armes de tuer le plus de personnes possibles aient tous des troubles mentaux. Et de toute façon, c’est une manière d’étiqueter les gens sur des bases fausses. Si on veut vraiment réduire les risques, il faut rendre plus difficile l’accès aux armes et d’interdire des armes d’assaut. Puis franchement, quelle utilité d’avoir des armes d’assaut pour soi-disant se protéger.
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Trump veut faire surveiller les personnes atteintes de troubles mentaux


Seul un quart de ces massacres est perpétré par une personne atteinte de troubles psychiques. | Foundry Co via Pixabay 

Seul un quart de ces massacres est perpétré par une personne atteinte de troubles psychiques. | Foundry Co via Pixabay

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur The Washington Post

Pour prédire et empêcher les fusillades de masse.

Après les récentes fusillades d’El Paso et de Dayton (trente-et-un morts en tout), Donald Trump a préféré évoquer la question du rôle des troubles psychiatriques plutôt que celle de l’accès aux armes à feu. Le président américain avait déclaré juste après les événements:

«C’est la maladie mentale et la haine qui appuient sur la gachette. Pas l’arme à feu.»

Depuis, l’un de ses proches, l’ancien président de la chaîne NBC, Bob Wright, a proposé de lancer un programme de recherche sur la façon dont l’intelligence artificielle pourrait prédire le passage à l’acte violent de ce type de personnes. Afin de mener ces études à bien, des volontaires autoriseraient l’accès aux données de leurs smartphones.

Il ne s’agit à ce stade que d’un projet, qui a été présenté au président Trump, à sa fille Ivanka et au ministre de la Santé, mais l’idée est déjà critiquée par plusieurs spécialistes.

Impossible prédiction

Interviewée par le Washington Post, une ancienne psychologue des services secrets américains explique que ce genre de technologie donnerait un nombre très élevé de fausses alertes et qu’il serait impossible de déceler les personnes potentiellement dangereuses. Elle ajoute que les recherches actuelles ne permettent pas d’établir de lien direct entre maladie mentale et fusillades de masse.

Des études ont montré que seulement un quart des responsables de ces tueries était atteint d’un trouble psychiatrique. D’autres facteurs sont partagés par ce genre d’individus: l’impression d’être victime d’injustice, le désir d’être célèbre, la volonté de copier d’autres massacres, un passé de violence conjugale, le narcissisme et l’accès aux armes à feu. Une étude sur la tuerie de Fort Hood en 2009, au cours de laquelle un commandant militaire avait tué quatorze personnes sur une base au Texas, avait conclu que les tentatives de prédiction de ce genre d’incidents étaient presque impossibles.

Interviewée par le site The Hill, la directrice d’une association de défense des personnes souffrant de désordres psychiques a réagi à cette proposition:

«L’augmentation de la violence par armes à feu n’est pas causée par les maladies mentales, elle est le produit de l’inaction politique et de l’absence de réforme sur les armes.»

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Affaiblie, la NRA n’a pas dit son dernier mot


À lire ce texte, est horripilant. Les Américains, ont-ils vraiment le choix d’élire un gouvernement qui leur convient mieux ? Ou du moins le moins pire ? Aux États-Unis, le droit d’avoir une arme est difficile à contrôler. La NRA contrôle e t finance le partie politique qui est plus suceptibles de servir leurs intérêts. Bien qu’ils ont passé de durs moments, une baisse de rentabilité, ils continuent quand même à bloquer tout ce qui peuvent leur nuire. Quand Donald Trump, au lieu de donner les vraies causes du terroriste blanc au pays, ils accusent à la maladie mentale, l’immigration et les jeux vidéos. Bref, il est clair qu’un vrai contrôle des armes ne se fera pas avec Donald Trump au pouvoir et la NRA avec ses marionnettes.
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Affaiblie, la NRA n’a pas dit son dernier mot

La Chambre des représentants a adopté en février... (PHOTO THE NEW YORK TIMES)

La Chambre des représentants a adopté en février un projet de loi pour étendre les contrôle des antécédents des acheteurs à toutes les ventes d’armes. Mais le texte est bloqué au Sénat par les républicains.

PHOTO THE NEW YORK TIMES

MICHAEL MATHES, CHARLOTTE PLANTIVE

Agence France-Presse

Washington

Miné par des querelles intestines et des finances en berne, le puissant lobby des armes NRA a connu de meilleurs jours, mais la réaction de Donald Trump aux fusillades du week-end montre que son message reste dominant à Washington.

La National Rifle Association, un petit groupe de chasseurs fondé en 1871, a opéré un virage politique dans les années 70 et s’est imposée comme l’un des plus redoutables groupes de pression aux États-Unis, bloquant toute tentative de réglementer le marché des armes à feu.

Depuis des mois, elle traverse toutefois une crise inédite avec des démissions en série, une baisse de ses recettes et la montée en puissance de ses détracteurs.

Lors des élections de mi-mandat, en novembre, elle a dépensé nettement moins que pour d’autres scrutins et des parlementaires favorables à un meilleur encadrement des ventes d’armes l’ont emporté face à ses candidats de prédilection.

Ses opposants en ont conclu que l’emprise du lobby sur Washington commençait à se desserrer.

La réaction des républicains aux massacres d’El Paso et Dayton, qui ont fait 31 morts, semble montrer qu’ils sont allés un peu vite.

Lundi, le président Donald Trump a, une nouvelle fois, réduit les drames à un problème de «jeux vidéo» et de «maladie mentale», reprenant l’argumentaire de la NRA pour qui «ce ne sont pas les armes mais les hommes qui tuent». 

Le lobby a immédiatement félicité le locataire de la Maison-Blanche pour ce discours, jugeant qu’il répondait «aux causes profondes» des fusillades qui endeuillent régulièrement l’Amérique.

Ailleurs dans les rangs républicains, plusieurs élus ont également imputé la violence aux «écrans» (le représentant Steve Scalise) ou même aux «partisans des drag queens» (l’élue de l’Ohio Candice Keller), sans jamais évoquer les fusils utilisés par les tueurs.

Enquête judiciaire

Pour le sénateur Bernie Sanders, un des favoris de la primaire démocrate, le président était «face à un choix», mais il «a décidé de rester du côté de la NRA, dont les lobbyistes et les contributions financières contrôlent le parti républicain».

Depuis des années, la NRA investit massivement dans les campagnes électorales. Elle a ainsi apporté 30 millions de dollars à Donald Trump lors de la présidentielle de 2016. Elle décerne aussi des «notes» aux candidats; un mauvais score peut coûter cher électoralement.

Mais ses finances se portent moins bien. De son propre aveu, les contributions de ses donateurs ont baissé de 26 millions, soit 2% entre 2016 et 2017.

En conséquence son déficit s’est creusé, passant de 14,8 millions en 2016 à 31,8 millions l’année suivante, bien qu’il n’y ait pas eu d’élections majeures en 2017, selon un audit obtenu par l’organisation OpenSecrets qui enquête sur l’argent en politique.

En interne, les dépenses de certains dirigeants ont fait grincer des dents, tout comme son positionnement très à droite. Ces querelles ont poussé plusieurs responsables à la démission, dont son président Oliver North, et entraîné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ses finances.

La NRA a également rompu les ponts avec l’entreprise chargée de ses efficaces campagnes de communication et a dû arrêter ses programmes télévisés en direct, NRATV.

Immobilisme

«La NRA n’a jamais été aussi faible», a déclaré l’élu républicain Peter King au journal The Hill. «Ils sont affaiblis et nous tous, y compris le président, devrions en profiter», a-t-il ajouté.

Dans la même veine, le sénateur républicain Lindsey Graham, très proche de Donald Trump, a annoncé lundi qu’il allait introduire un projet de loi pour autoriser la confiscation des armes aux personnes soupçonnées de poser un danger pour les autres ou pour elles-mêmes.

Dans leur camp, l’immobilisme reste cependant la norme.

La Chambre des représentants, aux mains des démocrates, a adopté en février un projet de loi pour étendre les contrôle des antécédents des acheteurs à toutes les ventes d’armes. Le texte est bloqué au Sénat, dont le leader républicain Mitch McConnell, noté A+ par la NRA, refuse de l’inscrire à l’ordre du jour.

Selon la chaîne CNBC qui cite des documents confidentiels, la NRA, qui revendique toujours cinq millions de membres, a encore dépensé 1,6 million de dollars cette année pour inciter les membres du Congrès à rejeter ce texte.

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Le sac à dos pare-balle, un outil populaire pour se protéger des tueries de masse


C’est bientôt la rentrée, les parents s’affairent à acheter le nécessaire pour l’école. Aux États-Unis, même s’ils ne sont pas en pleine guerre, il y a eu plusieurs articles pour les protéger des tueurs de masse. Et quand il y a une fusillade, ces compagnies font des affaires d’or. Dernièrement, avec les deux tueries au Texas et dans l’Ohio, des sacs à dos blindés se vendent bien et pourtant, ils ne couvrent que 25 % du corps. Le problème est qu’ils installent un sentiment d’insécurité sans pour autant régler le problème à la source. Je n’aime pas cette mentalité.
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Le sac à dos pare-balle, un outil populaire pour se protéger des tueries de masse


En décembre 2012, peu après la fusillade survenue dans une école primaire, Rich...

GEORGE FREY VIA GETTY IMAGESEn décembre 2012, peu après la fusillade survenue dans une école primaire, Rich Brand, le chef d’opérations pour le deuxième amendement, tire sur un sac à dos pare-balle, à Salt Lake City.

Par Camille Laurin-Desjardins

Les ventes ont connu un regain de popularité dans les derniers jours aux États-Unis, après les deux fusillades qui ont fait 31 morts.

Le mois d’août est à peine entamé que les parents d’enfants qui fréquentent l’école pensent déjà aux nombreux cartables, cahiers Canada, surligneurs et crayons de toutes sortes de couleurs qu’il devront acheter. Mais pour certains parents américains, la rentrée qui approche demande également de trouver des moyens de protéger leurs enfants des armes à feu, dont le nombre est plus grand que la population, aux États-Unis.

Des marchands ont trouvé le moyen de répondre à cette peur en fabriquant des sacs à dos pare-balle. Et après les deux tueries de masse qui ont fait 31 morts pendant la fin de semaine, au Texas et en Ohio, leur popularité est grandissante.

La compagnie ReadyToGoSurvival.com, à Austin, au Texas, a vu ses ventes se multiplier depuis la fin de semaine. Le propriétaire de l’entreprise, Roman Zrazhevskiy, a affirmé au Houston Chronicle qu’il avait vendu 300 sacs à dos seulement au cours des derniers jours, alors qu’il en vend habituellement 100 par mois.

Il ajoute que ses clients sont des familles tout à fait traditionnelles, et non de type «survivaliste». 

De nombreuses autres entreprises fabriquent ce genre de «boucliers» pour les étudiants américains, vendus dans plusieurs magasins grande surface. D’ailleurs, Walt Disney a demandé mardi à la compagnie du Texas TuffyPacks LLC de retirer du marché des modèles de sacs à dos blindés à l’effigie de certains de ses personnages les plus populaires, dont Harry Potter et plusieurs princesses.

La demande avait également été à la hausse en février 2018, après la tuerie dans une école secondaire de Parkland, en Floride, et en 2012, après la mort de 20 enfants dans une école primaire de Newtown, au Connecticut.

Le sac à dos pare-balle

ARMORMELe sac à dos pare-balle ArmorMe

J.T. Lewis, un étudiant de 19 ans dont le jeune frère Jesse est mort dans la tuerie de Sandy Hook, une école primaire Connecticut, en 2012, a confié au New York Times qu’il en porte un sur le campus de son université, après l’avoir reçu en cadeau de sa mère.

Ce type de produit coûte entre 100$ et 200$. Il a toutefois été démontré qu’en cas de fusillade, les sacs à dos pare-balle ne protègent que 25% du corps. De plus, ils ne sont pas tolérés dans de nombreuses écoles.

La sénatrice de la Californie, Kamala Harris, qui se présente aussi dans la course à la présidence chez les démocrates, a d’ailleurs déploré sur Twitter que ce type de produits soit en vente, alors qu’il est le symbole d’un problème beaucoup plus

D’autres produits similaires avaient déjà été mis en vente dans la foulée d’autres tueries de masse, aux États-Unis. À la suite de la tragédie de Sandy Hook, une entreprise colombienne qui fabriquait des gilets pare-balle s’était lancée dans la confection de vêtements blindés pour enfants, après en avoir reçu la demande. En 2014, un médecin américain avait aussi mis au point une couverture pliable pare-balle pour protéger les enfants en cas de fusillade. Et l’an dernier, un groupe d’élèves de huitième année (l’équivalent de la deuxième secondaire) de Pennsylvanie avaient reçu en guise de cadeau de fin d’année des boucliers portatifs à transporter dans leur sac d’école.

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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries


C’est toujours la faute des autres. Malgré que les dernières fusillades ont été faites par des Américains blancs, il met encore la cause sur les immigrés. Étrange non ? Pour le contrôle des armes à feu, Donald Trump va t’il vraiment renforcer l’encadrement des armes feu ? Bien qu’il ne faut pas être bien dans sa tête, le plus souvent, c’est des personnes avec des idéologies violentes et haineuses ce n’est donc pas des maladies mentales proprement dit qui tire sur les gens. J’espère que les Américains ne sont pas si dupes que cela pour ne pas réélire ce président
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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries

Le président Donald Trump

« Nous ne pouvons pas laisser ceux qui ont été tués à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain », affirme le président Donald Trump.

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

Après les deux tueries de la fin de semaine qui ont fait 29 morts, Donald Trump laisse entrevoir un renforcement de l’encadrement des armes à feu. Il en profite toutefois pour réitérer sa demande aux démocrates de soutenir son projet de réforme de l’immigration.

Républicains et démocrates doivent s’unir et obtenir des vérifications d’antécédents plus contraignantes, et peut-être marier cette future loi avec cette réforme du système d’immigration dont nous avons désespérément besoin. Quelque chose de bien, sinon de grand, doit résulter de ces tragédies, a tweeté ce matin le président Trump, qui s’adressera aux Américains à 10 h.

Les victimes d’El Paso au Texas et de Dayton en Ohio ne doivent pas être mortes en vain. Nous ne les oublierons jamais. Donald Trump, sur Twitter

La réforme migratoire de Trump, présentée en mai et rejetée par l’opposition démocrate, vise à accroître de façon significative les exigences en matière d’éducation et de qualifications au détriment des regroupements familiaux.

Dans différents tweets publiés depuis les événements, le président a rendu hommage aux familles endeuillées. Il en a aussi profité pour dénoncer des gestes lâches commis par des personnes très sérieusement atteintes mentalement.

Plusieurs ténors démocrates ont cependant déploré que les tweets présidentiels ne fassent aucunement mention du manifeste aux relents anti-immigration publié par le tueur d’El Paso.

Nous ne pouvons pas régler un problème si nous refusons de le nommer : le nationalisme blanc. Une idéologie enhardie par un président qui attise les flammes de la haine et porte des messages de soutien à la suprématie blanche. Nous devons faire ce que Trump ne fera pas : condamner ce mal et l’éradiquer de notre société, a réagi le candidat démocrate Joe Biden, lui aussi sur Twitter.

Selon le président américain, les fausses nouvelles ont grandement contribué à la colère et à la rage accumulées au fil des ans. La couverture des nouvelles doit commencer à être juste, équilibrée et impartiale, sinon ces terribles problèmes ne feront que s’aggraver! a-t-il gazouillé lundi.

De son côté, le candidat à la primaire démocrate Beto O’Rourke, originaire d’El Paso, a notamment reproché au président d’attiser le racisme dans ce paysavec ses discours incendiaires anti-immigrés.

Selon l’ONG Gun Violence Archives, avec les drames de la fin de semaine dernière, il y a eu 251 fusillades depuis le début de l’année qui ont fait au moins quatre victimes, blessées ou tuées.

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Plus d’un millier d’armes saisies dans une résidence de Los Angeles


Aux États-Unis, il y a plus d’armes à feu que d’habitant en comptant les enfants. 40 % des armes vendues dans le monde appartiennent aux Américains. Il est aussi possible d’avoir légalement plus de 1 000 armes en sa possession en Californie. Pour moi, c’est une obsession maladive. Ce n’est donc pas surprenant que tant de meurtres, de tuerie et d’accident avec des armes à feu. Et Donald Trump qui veut en mettre une couche pour armer plus les Américains
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Plus d’un millier d’armes saisies dans une résidence de Los Angeles

Il aura fallu plus de 15 heures et... (PHOTO AP)

Il aura fallu plus de 15 heures et une trentaine de membres de forces de l’ordre pour fouiller la maison où étaient entreposées les armes, les recenser et les évacuer.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Los Angeles

Plus d’un millier d’armes à feu de tous calibres et un énorme stock de munitions ont été saisis mercredi dans une habitation d’un quartier huppé de Los Angeles.

Les images diffusées par la police montrent les armes – fusils semi-automatiques, de chasse ou à pompe, revolvers et pistolets de différents calibres – alignées dans l’allée de la maison cossue située près du fameux Sunset Boulevard, dans le quartier de Holmby Hills.

La police locale et l’agence fédérale chargée du contrôle des armes, tabac et explosifs (ATF) ont perquisitionné la maison après avoir reçu un renseignement anonyme selon lequel un homme y vendait des armes «hors du cadre de son permis de port d’armes».

Outre le millier d’armes et un impressionnant stock de munitions, les agents ont découvert «un grand nombre de matériel et d’outils servant à fabriquer des armes», a indiqué l’agence fédérale.

Girard Saenz a été remis en liberté jeudi matin contre une caution de 50 000 dollars.

AFP

Le propriétaire de l’arsenal, Girard Damien Saenz, 57 ans, se trouvait chez lui et a été arrêté. Il risque des poursuites pour infraction à la loi californienne sur «le transport, la vente, le don ou le prêt d’un fusil d’assaut», a indiqué Chris Ramirez, porte-parole de la police de Los Angeles.

Il n’est pas illégal de posséder autant d’armes en Californie, mais on ignorait encore jeudi matin s’il disposait de toutes les autorisations nécessaires.

«Je n’avais jamais vu autant d’armes en 31 ans de carrière», a relevé le porte-parole de la police, se disant encore plus surpris de les découvrir dans un quartier huppé.

Il aura fallu plus de 15 heures et une trentaine de membres de forces de l’ordre pour fouiller la maison où étaient entreposées les armes, les recenser et les évacuer, ont indiqué les autorités.

L’imposante demeure est située dans les collines de Los Angeles, à proximité du célèbre Playboy Mansion fréquemment visité par les touristes, et à moins de 1,5 km de la villa de Jay-Z et Beyoncé.

Selon le Los Angeles Times, la maison appartient à Cynthia Beck, qui a eu plusieurs enfants lors d’une liaison avec Gordon Getty, fils du milliardaire J. Paul Getty. Mme Beck, que le quotidien n’a pas pu contacter, possède avec Girard Saenz plusieurs biens immobiliers dans la région de Los Angeles ainsi qu’un immeuble de bureaux à San Francisco.

D’après des études sur la circulation des armes aux États-Unis, il y a en moyenne plus d’une arme à feu par habitant dans le pays, enfants compris, et les Américains possèderaient à eux seuls environ 40% des armes vendues dans le monde.

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Les profs de Floride vont pouvoir être armés en classe


La belle affaire ! Comment peut-on être aussi borné ! Avoir une arme à la portée de la main, est une raison de mal s’en servir. En Floride, la loi d’armer les enseignants sur une base volontaire à fini par être accepté. Alors qu’il serait plus judicieux de règlementer de façon plus sévère le droit aux armes à feu et interdire certains types d’armes
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Les profs de Floride vont pouvoir être armés en classe

 

Agence France-Presse
Miami

Le parlement de l’État américain de Floride a adopté mercredi une loi autorisant les enseignants à porter une arme à feu en classe, une mesure extrêmement controversée et dont l’efficacité reste à prouver.

L’objectif de la nouvelle loi, qui devrait être promulguée sans hésitation par le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis, est d’éviter une nouvelle tuerie en milieu scolaire, après celle dans une école de Parkland où un ancien élève avait tué 17 personnes le 14 février 2018.

Le texte a été approuvé mercredi par 65 voix contre 47 à la Chambre des représentants de Floride, après avoir obtenu la semaine dernière la majorité au Sénat local. 

La loi prévoit que les professeurs puissent s’armer sur la base du volontariat, après avoir suivi une formation au maniement des armes de 144 heures.

Les opposants à la mesure soutiennent que la solution aux violences par armes à feu ne peut être d’autoriser davantage d’armes à feu. 

Ils s’alarment du danger d’accident chez des enseignants catapultés de facto dans une mission policière et qui pourraient, face à de vrais policiers, être pris par erreur pour un tireur dangereux. 

« Armer les enseignants est la recette pour une tragédie », a commenté la représentante démocrate de Floride Val Demings, ex-chef de la police de la ville d’Orlando. « La véritable solution est de garder les armes hors d’accès des mains néfastes ».

Après la tuerie de Parkland, le président Donald Trump avait proposé d’armer les enseignants aux États-Unis, mais avait refusé d’envisager l’interdiction des fusils d’assaut, un type d’arme très létal utilisé le jour du massacre.

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Des médecins manifestent contre les armes à feu partout au pays


Le Canada n’a peut-être pas le même nombre de blessures ou de morts par arme à feu qu’aux États-Unis, mais nous ne sommes pas obligés d’attendre pour régler, du moins diminuer les conséquences dues aux armes à feu. Les médecins et le personnel de la santé ont protesté haut et fort pour que le gouvernement agisse. Mais comme tous bons politiciens, le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé, a bien entendu, mais pour agir, c’est autre chose.
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Des médecins manifestent contre les armes à feu partout au pays

 

Les médecins réclament une interdiction complète de posséder... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE)

 

Les médecins réclament une interdiction complète de posséder des armes de poing et armes d’assaut ainsi que l’adoption du projet de loi C-71 qui renforce l’encadrement des armes à feu.

UGO GIGUÈRE
La Presse Canadienne
Montréal

Chaque semaine, l’équipe de traumatologie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) doit traiter au moins un patient victime d’une blessure par arme à feu. Mercredi, les médecins et autres professionnels de la santé sont sortis dans la rue pour joindre leur voix à celles de leurs collègues de 13 hôpitaux à travers le Canada afin de dire haut et fort qu’ils en ont assez.

D’après la coalition Doctors for Protection from Guns, les armes à feu représentent un grave problème de santé publique au pays.

Des chirurgiens traumatologues, chefs de départements, infirmières et préventionnistes du CUSM ont tenu une conférence de presse pour réclamer l’interdiction complète des armes de poing et des fusils d’assaut au Canada. Un message relayé d’un océan à l’autre.

«On voit depuis 2013 une augmentation de 42% de la mortalité liée à des blessures par armes à feu au Canada. À Montréal, on voit une augmentation du nombre de patients blessés ou morts par des armes à feu. Il est temps qu’on change notre façon de parler des armes à feu. C’est un enjeu de santé publique et il faut qu’on le dise», a déclaré le chirurgien traumatologue Jeremy Grushka.

«Quand on regarde la manière dont on gère cette problématique d’un point de vue de santé publique, je pense qu’on pourrait faire mieux», poursuit le chef du département de traumatologie Tarek Razek.

Celui-ci ne croit pas que le Canada soit allé assez loin pour appliquer les meilleures pratiques de sécurité afin de réduire au minimum les risques que représentent les armes à feu dans la société.

«D’un point de vue de santé publique, c’est comme les voitures. Est-ce qu’il y a toujours des accidents de voiture? Oui. Mais est-ce qu’on réduit le risque au minimum d’avoir des accidents?», compare-t-il.

Militant au sein du regroupement Poly se souvient, Jean-François Larrivée a salué l’appui des médecins dans ce combat pour restreindre l’accès aux armes. Celui-ci a perdu sa jeune épouse dans la tuerie survenue à Polytechnique Montréal en 1989.

«Je milite depuis 30 ans pour le souvenir de Maryse et des autres filles. Les médecins ont une voix qui porte. Ils sont pragmatiques, ils ont une influence intellectuelle, ils ont un leadership», se réjouit-il.

«Je veux aider les autres femmes à ne pas subir le même drame et si on peut sauver une vie ça aura valu la peine», souligne M. Larrivée.

Comment soigner une blessure

Le personnel soignant du CUSM est exaspéré au point où l’équipe de prévention commence à enseigner au public les techniques de premiers soins en cas de blessures par balles.

Tara Grenier, coordonnatrice du programme de prévention des blessures au CUSM, transmet aux élèves du secondaire, à des employés d’usine et au public en général des méthodes pour stopper l’hémorragie causée par une balle ou une arme blanche.

«Ce sont des techniques de guerre qu’on emploie dans le monde civil. On est rendu là. Peut-être qu’on pourra sauver des gens au lieu qu’ils meurent au bout de leur sang», mentionne la thérapeute sportive.

Ottawa tend l’oreille

Le Dr Tarek Razek espère sincèrement que sa voix et celles de ses collègues soient entendues. Selon lui, le fait qu’ils soient en première ligne pour constater les ravages causés par les armes donne du poids à leurs arguments.

Sur la colline parlementaire à Ottawa, le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé, Bill Blair, a dit tendre l’oreille aux revendications des médecins.

«J’ai rencontré plusieurs fois des regroupements de médecins. Leur point de vue est pertinent, ils sont en première ligne pour traiter des victimes de blessures par armes à feu. Je crois qu’il y a des choses que l’on doit faire pour protéger nos communautés et nous sommes prêts à considérer des mesures qui empêcheraient les gens mal intentionnés de se procurer des armes pour blesser ou tuer», a-t-il commenté.

Le ministre n’a cependant pas l’intention d’accélérer le processus comme l’ont fait les élus de Nouvelle-Zélande à la suite de la tuerie de Christchurch.

«Je pense que les Canadiens s’attendent à ce qu’on écoute les différentes opinions de la population afin de trouver le meilleur moyen de rendre nos communautés plus sécuritaires», a mentionné M. Blair.

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En Nouvelle-Zélande, même le lobby des armes approuve l’interdiction des fusils d’assaut


La Première Ministre de la Nouvelle-Zélande n’a pas froid aux yeux et veut changer les choses à propos des armes à feu. Et le lobby des armes dans ce pays appuie la décision de Madame Jacinda Ardern. C’est tellement différent des États-Unis, et pourtant, ils devraient prendre l’exemple sur la Nouvelle-Zélande. Le plus drôle est que la NRA américaine a voulu mettre son grain de sel et ils ont été repoussés en se faisant dire de s’occuper de leurs affaires. Bravo !! Car les Américains ne sont pas un modèle à suivre sur ce sujet ..
Nuage

 

En Nouvelle-Zélande, même le lobby des armes approuve l’interdiction des fusils d’assaut

 

Le contraste ne pourrait être plus fort avec... (PHOTO WILLIAM WEST, AFP)

 

Le contraste ne pourrait être plus fort avec les États-Unis, où la moindre tentative de toucher à la législation sur les armes est entravée par la farouche résistance de la National Rifle Association (NRA). En Nouvelle-Zélande, même les propriétaires d’armes pensent que les choses doivent changer.

PHOTO WILLIAM WEST, AFP

 

NEIL SANDS
Agence France-Presse
Wellington

Le Parlement néo-zélandais examine cette semaine un durcissement des lois sur les armes dans la foulée du carnage des mosquées de Christchurch, une réforme qui fait consensus jusque dans les rangs du lobby des propriétaires d’armes à feu.

Le contraste ne pourrait être plus fort avec les États-Unis, où la moindre tentative de toucher à la législation sur les armes est entravée par la farouche résistance de la National Rifle Association (NRA). En Nouvelle-Zélande, même les propriétaires d’armes pensent que les choses doivent changer.

L’électrochoc aura été le massacre du 15 mars dans deux mosquées de Christchurch, où 50 fidèles ont été abattus par un suprémaciste blanc australien.

« Nous voulons soutenir tous les changements que notre gouvernement décidera pour empêcher un nouvel attentat terroriste en Nouvelle-Zélande », a déclaré Nicole McKee, secrétaire du Conseil des propriétaires d’armes à feu sous licence.

Moins d’une semaine après le carnage, la première ministre Jacinda Ardern avait annoncé l’interdiction des armes semi-automatiques de type militaire (MSSA). La réforme sera présentée mardi au Parlement.

« Cibles en papier »

Il faut généralement des mois pour que ce genre de loi passe, mais Mme Ardern a jugé le sujet d’une urgence telle qu’elle devait être votée d’ici le 11 avril.

D’autres mesures devraient être prises avant la fin de l’année parmi lesquelles, potentiellement, la création d’un registre des armes, un renforcement des contrôles préalables à la délivrance de permis de port d’arme ainsi que des exigences plus fortes en matière de stockage des armes.

Chose impensable aux États-Unis, l’une des plus grandes armureries néo-zélandaises, Hunting & Fishing, a pris l’initiative d’arrêter de vendre des fusils semi-automatiques de type militaire et suspendu ses ventes d’armes en ligne.

« Ce genre d’armes de guerre n’ont pas leur place dans notre entreprise, ou notre pays », a déclaré le directeur général de Hunting & Fishing Darren Jacobs.

La Nouvelle-Zélande a sa propre National Rifle Association. Mais depuis le massacre de Christchurch, celle-ci ne cesse de rappeler qu’elle n’est qu’une petite association sportive, et non le riche et influent lobby qu’est la NRA américaine.

« Nos membres tirent sur des cibles en papier avec des fusils à verrou à un coup », explique son président Malcolm Dodson.

La NRA néo-zélandaise envisagerait même un changement de nom pour mieux se distinguer de la très controversée association américaine.

23 fois plus d’homicides

La Nouvelle-Zélande et les États-Unis présentent bien des similitudes. Voici deux anciennes colonies britanniques dont les populations d’origine européenne ont combattu les peuples indigènes et forgé au 19e siècle une mentalité de pionniers repoussant sans cesse la « frontière ».

Mais les deux pays ont une attitude fondamentalement différente sur les armes à feu, comme l’illustrent des statistiques frappantes.

En 2016, la Nouvelle-Zélande (4,7 millions d’habitants) a enregistré neuf homicides par arme à feu. Aux États-Unis (327 millions d’habitants), il y en a eu 14 415, soit un taux par habitant 23 fois supérieur.

On dénombre aux États-Unis environ 393 millions d’armes aux mains de la population, soit 1,2 par habitant. Il y en a 1,5 million en Nouvelle-Zélande, soit 0,3 par personne.

Le gouvernement néo-zélandais estime à 13 500 le nombre d’armes semi-automatiques de type militaire au sein de la population. Il y en aurait 15 millions en circulation aux États-Unis.

La différence fondamentale entre les deux pays réside dans le deuxième amendement de la Constitution américaine, hérité des pères fondateurs et qui garantit le « droit » du peuple à « porter des armes », selon Philip Alperts, spécialiste des politiques sur les armes à feu à l’Université de Sydney.

« Occupez-vous de vos affaires ! »

Ce chercheur néo-zélandais explique que la Nouvelle-Zélande considère la propriété d’une arme comme un privilège, alors qu’elle est aux États-Unis un droit inaliénable.

« Notre population serait horrifiée à la vue, aux États-Unis, de gens en train de déambuler avec une arme », dit-il, en expliquant que la sécurité est un aspect fondamental de la culture néo-zélandaise des armes à feu.

La Nouvelle-Zélande compte cependant, elle aussi, une minorité extrémiste radicale.

« La tyrannique première ministre tue le tir sportif », annonçait ainsi récemment sans nuance un des principaux sites internet néo-zélandais pro-armes.

Mais quand la NRA américaine et d’autres lobbys ont cherché à faire entendre leur voix dans le débat néo-zélandais, la réplique de l’ex-ministre de la Police Judith Collins a été sans détour.

« Occupez-vous de vos affaires ! », a-t-elle dit.

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