Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?


J’ai vu cet article après mon repas, ouf ! J’ai mal au coeur. Pour faire suite au billet présent sur l’ouverture du sarcophage noir en granite en Égypte. Quelle idée saugrenue d’avoir de telles idées que de boire le liquide enfermé dans le sarcophage avec des corps qui ont décomposés, enfermés depuis 2 000 ans. J’espère aussi que c’était juste une blague, disons le très glauque.
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Certaines personnes veulent boire le “jus de momie” à l’intérieur du sarcophage. Pourquoi ?

 

Crédits : Ministère Egyptien des Antiquités

par Brice Louvet

Il y a deux jours, des archéologues ouvraient un mystérieux sarcophage vieux de 2 000 ans – probablement le plus grand jamais trouvé à Alexandrie, en Égypte – pour voir ce qu’il y avait dedans. Trois squelettes ont été découverts, et beaucoup d’eau infiltrée. Une pétition propose aujourd’hui de pouvoir boire ce jus d’eaux usées à l’intérieur. Pourquoi ?

Il y a quelques jours un énorme sarcophage de granit noir était découvert lors d’une fouille dans la ville d’Alexandrie, sur la Côte-Nord de l’Égypte. Il vient d’être ouvert, malgré la réticence de certains, qui craignaient une malédiction. Trois momies, considérablement endommagées, ont été retrouvées à l’intérieur, avec de l’eau infiltrée, devenue rougeâtre. Mais alors que des analyses sont actuellement en cours pour tenter d’identifier les trois squelettes ainsi que les causes de leur mort, une pétition publiée sur Change.org, demande l’autorisation de pouvoir boire ce “jus de momie”.

“Nous devons boire le liquide rouge du sarcophage sombre maudit sous la forme d’une sorte de boisson énergétique carbonatée afin que nous puissions assumer ses pouvoirs et enfin mourir“, peut-on lire dans la pétition, qui compte à l’heure où nous écrivons ces lignes déjà 5 000 signataires.

Bien sûr, nous réalisons, ou du moins espérons que la pétition est une blague. Toujours est-il que Livescience a demandé à au microbiologiste Rolf Halden, professeur et directeur du Centre de génie de la santé environnementale à l’Institut Biodesign de l’Université d’Arizona, ce qu’il se passerait si quelqu’un arrivait à boire cette eau usée. Et bien sûr, ce n’est pas génial.

“Les eaux usées – et les débris provenant des corps en décomposition – contiennent, vous vous en doutez, une tonne de micro-organismes, et certains d’entre eux sont potentiellement dangereux. Vous retrouverez très probablement des virus, des bactéries et d’autres pathogènes, y compris certaines bactéries capables de former des “endospores”, qui sont extrêmement difficiles à tuer, note le chercheur. Les spores sont connues pour survivre dans des spécimens en décomposition depuis des milliers, voire des millions d’années“.

Le chercheur ajoute que, bien qu’il y ait effectivement plusieurs raisons de ne pas boire ce “jus”, son laboratoire serait heureux d’en analyser un échantillon (juste quelques millilitres).

En attendant, les chercheurs devront maintenant s’atteler à répondre à plusieurs questions : qui étaient ces trois personnes ? Quand exactement ont-ils vécu ? Qu’est-ce qui les a tués ? Pourquoi ont-ils été enterrés dans un sarcophage aussi massif ? Et comment cette eau a-t-elle pu s’infiltrer dans le tombeau ?

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Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
    Nuage

     

    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Le Saviez-Vous ► Quel est le plus ancien fleuve au monde ?


      On mesure l’âge d’un fleuve par l’âge des montagnes qui l’entourent, mais cette méthode n’est pas toujours fiable alors les scientifiques ont recours au carbone-14. Ils ont donc pu trouver le fleuve le plus vieux serait entre le 350 et 400 millions d’années.
      Nuage

       

      Quel est le plus ancien fleuve au monde ?

      La Finke River (Australie) est le fleuve le plus ancien de notre planète ! Crédits : Wikipédia

      par Yohan Demeure

      Bien que cela soit difficile, il est possible de déterminer l’âge d’un fleuve. Or, le plus vieux fleuve présent sur Terre se situe en Australie et daterait du Paléozoïque. Son âge serait compris entre 350 et 400 millions d’années !

      Si après de nombreux débats, l’Amazone est le plus long fleuve du monde avec ses 6 992,06 kilomètres, le fleuve le plus ancien que nous ayons sur Terre est beaucoup plus court. En effet, la Finke River située dans le centre de l’Australie (région d’Alice Springs) ne mesure que 600 kilomètres de longueur !

      Comme l’indique Futura Science, ce fleuve serait âgé entre 350 et 400 millions d’années. Puisque ce dernier dessine des méandres caractéristiques des terrains plats, ce fleuve précède la formation des montagnes présentes dans la zone et la formation de ces mêmes montagnes est datée entre 300 et 400 millions d’années.

      Il faut savoir que l’âge d’un fleuve est habituellement déterminé par l’âge des montagnes que ce dernier traverse et c’est le cas pour la Finke River. En revanche, cette méthode n’est pas toujours fiable puisque le cours du fleuve ou même la direction de son écoulement peuvent changer avec le temps, comme c’est le cas de l’Amazone.

      C’est pour cette raison que la Science a parfois recours à la datation au carbone-14 des sédiments fluviaux. Ainsi, il s’avère que l’âge du dépôt sédimentaire le plus profond détermine l’âge du fleuve lui-même, bien qu’il s’agira d’une approximation. En effet, certaines rivières peuvent creuser leur lit dans des sédiments plus profonds. Par ailleurs, au-delà de la datation carbone-14, les chercheurs peuvent également utiliser la luminescence stimulée optiquement (LSO).

      Le second fleuve jugé le plus ancien sur Terre est français puisqu’il s’agit de la Meuse, coupant le massif ardennais. La Meuse serait née il y a tout de même entre 320 et 340 millions d’années !

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      Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre


      Longtemps, les chercheurs ont cru que les chevaux Przewalski étaient une race sauvages, mais en décortiquant le génome de la plus vieille race de chevaux domestiqués, les chevaux de Botai, ils ont découvert que les chevaux Przewalski étaient leurs descendants. Alors, il n’y a plus de chevaux sauvages en ce monde. Par contre la race Przewalski doit être protégé, car ils ont retrouvé leur liberté
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      Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre

       

      Cette découverte inattendue qui signifie que les chevaux... (PHOTO  GENYA SAVILOV, ARCHIVES AFP)

       

      Cette découverte inattendue qui signifie que les chevaux de Przewalski (photo) n’étaient pas sauvages à l’origine.

      PHOTO GENYA SAVILOV, ARCHIVES AFP

       

      KERRY SHERIDAN
      Agence France-Presse
      MIAMI

      Il n’existe plus de chevaux sauvages sur Terre ont annoncé jeudi des chercheurs, une découverte basée sur une nouvelle analyse ADN qui redessine l’arbre généalogique de la famille de ces équidés.

      Il s’est avéré que ceux que l’on croyait être les derniers chevaux à l’état sauvage de notre planète – les chevaux de Przewalski – étaient en réalité des animaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires, selon cette étude publiée dans la revue Science.

      «C’était une énorme surprise», a confié Sandra Olsen, coauteure de l’étude et conservatrice à l’institut de la biodiversité et du musée d’histoire naturelle de l’Université du Kansas.

      «Cela signifie qu’il n’y a plus de chevaux sauvages sur Terre — et c’est ça qui est triste», s’est-elle désolée.

      L’étude se base sur des recherches archéologiques menées sur deux sites au nord du Kazakhstan, Botai and Krasnyi Yar, où les scientifiques ont découvert des preuves d’une domestication du cheval datant d’il y a plus de 5000 ans.

      Les chercheurs internationaux ont séquencé les génomes de 20 chevaux de Botai, en utilisant notamment des dents et des os exhumés sur les sites.

      En les comparant à des génomes déjà connus de chevaux modernes et anciens, les scientifiques ont découvert que les équidés de Przewalski descendaient en réalité des chevaux de Botai, les équidés domestiqués connus les plus anciens.

      Une découverte inattendue qui signifie que les chevaux de Przewalski n’étaient pas sauvages à l’origine.

      Ces révélations sont «super intéressantes» confie à l’AFP Beth Shapiro, professeure d’écologie et de biologie évolutive à l’université de Californie de Santa Cruz.

      Et Mme Shapiro, qui n’a pas participé à l’étude, d’ajouter: «Remplacer le mot «sauvage» par «naturel» est un changement sémantique qui pourrait mieux refléter leur évolution historique, mais ne devrait pas changer leur statut. Nous devrions continuer à protéger les chevaux de Przewalski comme une population de chevaux sauvages».

      L’équidé de Przewalski est une espèce menacée selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.

      Découverte au XIXe siècle en Mongolie par l’explorateur russe Nikolaï Przewalski, l’espèce a subitement connu une forte popularité en Europe, au point que les chevaux ont été abondamment capturés pour alimenter les zoos du Vieux Continent.

      Plusieurs programmes de réintroduction ont été mis en place depuis que l’espèce a été éteinte dans la nature dans les années 1960.

      Cette découverte mène à un nouveau défi, résumé dans le communiqué du CNRS français: «L’origine des chevaux domestiques modernes doit être recherchée ailleurs».

      http://www.lapresse.ca

      Le Saviez-Vous ► Pourquoi n’existe-t-il plus d’espèces animales aussi grandes que les dinosaures ?


      C’est une bonne chose qu’il n’y a plus de dinosaures de nos jours, car s’ils auraient survécu, ils auraient sûrement fini par être éliminé par l’humain. Ce sont les herbivores qui ont eu plus de chance de survie après la météorite soit tombé il y a 65 millions d’années au Mexique, sauf que plus les herbivores étaient gros, plus ils avaient besoin de se nourrir et lors de la catastrophe, nombre d’eux ne pouvaient plus satisfaire leur besoin alimentaire. Ce furent les plus petits qui ont réussit à gravir le temps jusqu’à nous
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      Pourquoi n’existe-t-il plus d’espèces animales aussi grandes que les dinosaures ?

       

      Dinosaures

      Brontosaures dans l’eau, Diplodocus sur la terre.

      © CREATIVE COMMONS

      Par Hervé Ratel

       

      ÉVOLUTION. Il faut surtout ici parler des brontosaures, qui demeurent les dinosaures les plus impressionnants avec leur poids de 50 tonnes et leurs longueurs approchant les 30 mètres. Ils ont frappé l’imagination par leur taille gigantesque et leur cou démesuré. Ce caractère morphologique est d’ailleurs le premier élément important. Il permet de rendre accessible une nourriture que les autres herbivores ne peuvent atteindre. D’où une plus grande disponibilité en énergie et une meilleure croissance. Et n’oublions pas que si le cou des brontosaures a pu s’allonger à ce point c’est qu’il n’avait pas grand chose à soutenir étant donné le crâne de piaf équipant ces animaux…

      Par ailleurs, il est plus facile de grandir en ayant un régime à base de feuilles que de viande. En effet, courir, être leste et rapide pour attraper sa proie nécessite de ne pas dépasser une certaine taille. En général, et y compris de nos jours, un herbivore peut être jusqu’à dix fois plus gros qu’un carnivore. L’éléphant en est un exemple. Sans oublier qu’un carnivore aura besoin de brûler plus d’énergie pour se nourrir qu’un herbivore qui n’a qu’à paisiblement attraper les végétaux à sa portée. Conséquence : tous les animaux géants sont herbivores, hier comme maintenant, même si ceux d’hier étaient plus gigantesques.

      D’ailleurs, aujourd’hui, l’une des caractéristiques d’un reptile est de ne pas avoir de taille limite. Contrairement à un mammifère, il continue de grandir durant toute son existence. Plus il vit vieux, plus il est grand, qu’il soit lézard ou crocodile. Et plus il va manger, plus il va grandir. Et plus il va grandir, moins on tentera de lui chercher des noises. Et moins il aura de prédateurs, plus il vivra vieux… C’est une boucle qui se met en place, favorisant les grandes tailles.

      Ajoutez à cela, comme l’a démontré Martin Sander et son équipe de paléontologues de l’université de Bonn (Allemagne) que les gros animaux ont un métabolisme de base élevé puisque ce facteur dépend étroitement de la taille et du poids. Plus l’animal est gros et plus ces valeurs sont grandes. Plus le métabolisme de base est important et plus l’animal surchauffe. Car, n’oublions pas cette loi physique: quand un animal double en taille, sa masse grimpe au cube. C’est la raison pour laquelle il ne pourra jamais exister de Spiderman car une araignée de taille humaine serait trop lourde par rapport à sa surface d’adhésion pour grimper aux murs. Et c’est aussi pour ça que l’éléphant a de grandes oreilles: pour lui permettre de dissiper la surchauffe que son volume entraîne… Mais, revenons à nos dinos.

      Les avantages d’une température corporelle élevée

      L’avantage d’avoir un métabolisme de base élevé tient en deux points. Premièrement : une croissance rapide — la chaleur favorise plus la croissance que le froid —, ce qui permet d’atteindre une grande taille en peu de temps, augmentant d’autant les chances de survivre à l’âge de la reproduction. À côté des sauropodes, les reptiles actuels et les mammifères sont plus petits, donc ils ont un métabolisme réduit, donc ils grandissent moins vite, donc ils ont moins de chances de survivre jusqu’à l’âge adulte. L’autre avantage d’une température corporelle élevée tient à la petite tête des sauropodes. S’ils ont pu avoir de longs cous, c’est qu’ils avaient de petites têtes. Et s’ils ont pu avoir de petites têtes, c’est qu’ils ne disposaient pas de système masticateur qui est volumineux et lourd. Et s’ils n’avaient pas besoin de mâcher, c’est qu’ils pouvaient avaler leur nourriture végétale d’un coup parce que leur température corporelle élevée se chargerait de la dissoudre plus facilement une fois dans l’estomac. CQFD.

      Il existe un autre facteur morphologique pour expliquer le gigantisme des sauropodes : leurs poumons. On le sait, les dinosaures ont survécu de nos jours sous la forme des oiseaux qui en sont les descendants directs. Étudier leurs poumons a donc permis d’en tirer des enseignements sur ceux de leurs ancêtres. Les oiseaux sont à l’heure actuelle les seuls animaux munis d’os pneumatiques remplis d’air, ce qui allège leur squelette et leur permet de voler. Triple avantage pour les dinosaures : pouvoir être plus légers ; permettre au cou d’être plus facilement alimenté en oxygène et donc de s’allonger puisque l’air est distribué sur toute la surface du squelette ; enfin, réduire un tantinet la surchauffe corporelle que leur gigantisme induit.

      Petits animaux, petits besoins et grands gagnants 

      Mais, ne nous y trompons-pas : il n’y a pas que des avantages à être grand et massif. C’est parfait dans un environnement riche en nourriture, mais ça devient un problème en temps de famine parce qu’un animal énorme a besoin de manger énormément. D’ailleurs, on estime que les brontosaures passaient leurs journées à ça. Et c’est ce qui a causé leur perte il y a 65 millions d’années quand une météorite s’est abattue dans la péninsule du Yucatan (Mexique), recouvrant notre planète d’un voile noir qui a réduit le stock de nourriture disponible. Avantage a alors été donné aux espèces qui avaient besoin de peu pour survivre, donc les petits modèles. Et notamment les petits mammifères dont nous allons être issus des millions d’années plus tard. Mais ceci est une autre histoire…

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      Le Saviez-Vous ► Comment élucider un meurtre commis il y a 1 400 ans ?


      La professeure Sue Black est une anthropologue judiciaire très reconnue. Elle exerce au Royaume-Uni. J’ai vu quelques reportages à la télévision sur des énigmes du passé qu’elle et son équipe ont résolue à la manière de la série. J’avoue que l’anthropologie et la science médico-légale me passionne. Comprendre ce qui s’est passé, dans un passé proche ou lointain. Des indices sur un corps humain, l’entourage, l’environnement et l’histoire qui entourent un squelette est palpitant
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      Comment élucider un meurtre commis il y a 1 400 ans ?

       

      Le professeur Sue Black est une légende vivante de l’anthropologie judiciaire. En examinant de vieux os, elle reconstitue des crimes commis il y a des siècles

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      par  Nolwenn Jaumouillé

      « Oh ! Mon Picte ! Qu’il est beau… il est merveilleux ! » s’exclame Sue Black, hilare.

      Le fameux Picte devant lequel l’anthropologue judiciaire écossaise s’extasie, qu’elle et son équipe ont baptisé « Rosemarkie Man », est en réalité un squelette récemment découvert dans les Highlands. Il a été retrouvé dans une des grottes marines dont sont truffées les côtes de cette partie de l’Écosse, lors d’une fouille archéologique menée par le professeur Steven Birch. Utilisées pendant des milliers d’années par des êtres humains, l’équipe était venue explorer l’une des cavités, connue pour être la salle des forgerons d’une ancienne tribu picte. Sans surprise, les archéologues y ont trouvé toutes sortes de morceaux de métal. Mais le dernier jour des recherches s’est soldé par une trouvaille inattendue : les chercheurs ont déterré des ossements, qu’ils ont d’abord associé à un chevreuil avant de s’apercevoir qu’ils avaient sans aucun doute mis au jour un squelette humain.

      Procédure habituelle, la police une fois contactée s’est adressée au Center for Anatomy and Human Identification de l’université de Dundee (CAHID), que dirige la captivante Sue Black.

      « J’ai pu leur dire tout de suite que ces os étaient anciens, très anciens. »

      Les autorités se sont alors retirées de l’affaire, mais les archéologues, eux, brûlaient d’en savoir plus.

      « L’homme avait été brutalement mis à mort, avant d’être entreposé ici avec considération, selon la tradition picte – les bras croisés », décrit Steven Birch.

      En travaillant comme s’il s’agissait d’une affaire médico-légale, l’équipe de Sue Black a ainsi pu déterminer que le visage et le crâne de cet homme ayant vécu entre 430 et 630 ap. J.-C. avaient été fracturés avec une extrême violence. Son collègue Chris Rynn, responsable des identifications et reconstitutions faciales, a pris tous les fragments du squelette et les a replacés ensemble en 3D sur l’ordinateur afin de lui reconstruire ce magnifique visage qui a conquis le grand public.

      L’université du Dundee, en Écosse, est particulièrement réputée pour son centre de recherche dédié à l’anthropologie judiciaire. Un champ d’études qui consiste à tirer le plus d’informations possibles en analysant un corps ou un squelette non identifié ou mort dans des circonstances floues. Peu développée jusque dans les années 1990, elle a connu depuis un essor considérable et son apport à la justice comme à l’Histoire lui vaut d’être désormais reconnue à part entière. Pour autant, si élucider des crimes historiques peut sembler fascinant, difficile d’imaginer un enfant rêver de devenir anthropologue judiciaire.

      CAHID

      Et en effet, drôlement vivante pour quelqu’un qui passe ses journées à s’occuper des morts, le Pr Black part d’un grand éclat de rire lorsqu’on lui pose la question. « Pas vraiment », confie-t-elle. Mais tout a commencé lorsqu’elle avait 12 ans, et qu’elle travaillait chaque samedi dans une boucherie. Une expérience qui l’a très tôt habituée « à travailler avec des muscles, des os, du sang… ce genre de choses ». À l’université, Sue Black a choisi d’étudier la biologie, jusqu’à ce qu’en troisième année, elle ait l’opportunité de se spécialiser en anatomie.

      « Or, l’anatomie est tout simplement la boucherie appliquée aux humains : des muscles, des os, du sang, tout pareil. Je me suis tout de suite sentie très à l’aise ! » souligne avec humour cette femme avenante de 56 ans à la chevelure rousse et frisée.

      En travaillant à son projet de fin d’études, elle s’est aperçue qu’elle n’avait aucune envie de travailler sur des rats et des souris, mais bien de se confronter à de véritables êtres humains, et d’apprendre à les identifier à partir de leur squelette.

      « Je n’ai plus lâché le sujet depuis. »

      Ce que Sue Black ne précise pas par modestie, c’est qu’elle a aujourd’hui acquis le statut de légende mondialement connue de ce champ de recherche encore peu développé il y a trois décennies, et mieux connu du grand public depuis les années 2000 grâce à la série Bones. Dans les années 1990 et 2000, la jeune femme a été envoyée avec une équipe pour le compte des Nations Unies au Kosovo puis en Sierra Leone, avec pour mission d’identifier les corps d’un certain nombre de victimes et de bourreaux. Des expériences « extrêmement douloureuses » qu’elle n’échangerait néanmoins pour rien au monde. En 2004, lors du terrible tsunami qui a ravagé Sumatra, elle a de nouveau été envoyée sur les lieux, et elle a plus récemment travaillé sur des cas de torture en Syrie.

      Pr Sue Black
      Crédits : Dundee University

      Mais le quotidien de Sue Black prend racine à l’université de Dundee. Elle y dirige le CAHID, un des plus grands centres au monde consacré à ce domaine si spécifique, et y enseigne parallèlement la matière aux nouvelles générations d’anthropologues judiciaires. Quant à décortiquer des squelettes au nom de la justice – sa passion – :

      « On ne sait jamais vraiment quand est-ce que le travail tombera, car on ne peut pas prédire quand il y aura des meurtres. »

       Deux fois par jour environ, la police contacte le centre pour lui demander si des os, que quelqu’un a retrouvé dans son jardin, ont une chance d’appartenir à un être humain. Chaque année, environ 600 cas de ce type leur parviennent du Royaume-Uni et de l’étranger.

      Et « 99,8 % du temps, ce sont des restes d’animaux, probablement de leur barbecue ».

      Plus rarement, ils s’agit d’un cadavre récent, en cours de décomposition, ou plus ancien, qui prend alors la forme d’un squelette.

      « La majeure partie du temps, notre travail consiste à identifier des personnes décédées et d’en dire le plus possible sur leur mort à partir de leurs restes. La police n’a parfois pas encore retrouvé le corps, et nous intervenons aussi dans les phases de recherche : un crash d’avion ou des crimes de guerre, par exemple. »

      À partir de là, les scientifiques de l’université de Dundee endossent le rôle d’experts qui leur donne une crédibilité certaine devant les tribunaux. C’est ainsi que Sue Black, spécialisée dans l’identification à partir des mains, a pu notamment aider au démantèlement de réseaux de pédophilie.

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      Le Saviez-Vous ► Ces momies englouties par une mine de sel iranienne il y a plusieurs millénaires sont quasiment intactes


      En 1993 fut le début des découvertes des momies très bien conservées, Dans les années suivantes plusieurs momies ont été retrouvé jusqu’en 2008. Si leur momification fut aussi bien fait, c’est qu’ils étaient dans des mines de sels, même leur organe conservé ont pu donner des informations sur leur alimentation.
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      Ces momies englouties par une mine de sel iranienne il y a plusieurs millénaires sont quasiment intactes

      Crédit : Mehr news

      La mine de sel de de la province de Zanjan, en Iran, est aussi une mine de trésors archéologiques.

       En 1993, ses ouvriers y ont découvert une momie pour la première fois. Selon les analyses du carbone, il s’agit d’un homme mort en 300 avant Jésus-Christ, probablement au cours d’un effondrement. Le fait que l’air soit sec et salé a permis la momification naturelle de son corps et son exceptionnelle préservation, comme le raconte l’agence Mehr news. Depuis, cinq autres corps dans le même état ont été retrouvés dans la mine, formant le groupe des « Saltmen », et les archéologues ne désespèrent pas d’en trouver quelques-uns de plus.

      Une nouvelle momie a été exhumée en 2004, deux autres en 2005 et deux dernières en 2007, dont une femme. À partir de 2008, l’activité minière a été stoppée afin de permettre des fouilles plus approfondies. Les corps intacts, entourés d’objets tout aussi préservés (botte en cuire contenant un pied, couteaux d’acier ou encore fragments de textiles) ont permis aux archéologues iraniens d’en apprendre davantage sur le régime alimentaire de ces mineurs, leurs organes internes étant en parfait état. On sait désormais que ces momies vieilles d’il y a 2 200 ans se régalaient d’œufs et de viande peu cuite, et que leurs intestins contenaient des parasites.

      Quatre de ces six dépouilles sont actuellement exposées au Musée d’archéologie de Zanjan, une se trouve à Téhéran et la dernière, trop fragile, est restée reposer en paix dans sa mine. Selon les chercheurs elles ne dateraient pas toutes de la même époque, la plus vieille remontant à 9 550 avant notre ère.

      Source: Mehr News

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      Le Saviez-Vous ► Avant les arbres, des champignons géants recouvraient la Terre


      On se doute qu’il y ait 420 et 350 millions d’années le paysage de la Terre était complément différent de ce que l’on voit aujourd’hui même en pleine nature. Alors quelle sorte de végétation pouvait-il exister à cette époque. Des champignons ?
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      Avant les arbres, des champignons géants recouvraient la Terre

       

      Entre 420 et 350 millions d’années, les arbres n’existaient pas. À la place, d’énormes champignons pullulaient à la surface de la planète. Leur pied mesurait parfois jusqu’à huit mètres de haut et un mètre de diamètre. Comme l’a révélé National Geographic, c’est la découverte d’un fossile en Arabie saoudite qui a permis d’établir ces conclusions.

      « Un fungi (champignon) de six mètres de haut serait assez étrange dans le monde d’aujourd’hui, même si nous sommes désormais habitués à des arbres bien plus hauts », explique C. Kevin Boyce, géophysicien à l’université de Chicago, aux États-Unis. « Les plantes à cette époque-là n’étaient pas bien hautes, les animaux invertébrés étaient petits et les vertébrés terrestres n’existaient pas. Ce fossile était sans doute des plus imposants au cœur d’un tel paysage. »

      Ce genre de fossiles, baptisés prototaxites, ont été pour la première fois découverts en 1859. Mais personne n’a su de quoi il s’agissait jusqu’en 2007. Certains scientifiques appelaient cela du lichen, d’autres des fungis, d’autres les associaient à des sortes d’arbres. En vérité, lorsqu’on observait leur anatomie, cela évoquait beaucoup de choses différentes, mais nul ne savait quoi, explique le professeur Boyce.

      Cela dépassait également toute logique géologique. Qui pouvait bien croire à un lichen de 20 mètres de haut ? Lorsque l’étude est parue en 2007, elle n’a que peu convaincu.

      Certains chercheurs ont même essayé de réfuter cette hypothèse en affirmant dans une contre-étude que les prototaxites étaient en fait des hépatiques, une variété de plantes ayant conservé beaucoup de caractères ancestraux. Puis de reconnaître, dans une étude suivante, qu’il s’agissait peut-être finalement de champignons.

      Ces fossiles conservent encore une part de mystère et ne mettent pas tout le monde d’accord. Le plus grand organisme vivant jamais observé sur Terre est un de ces champignons/ lichen/on ne sait pas vraiment quoi. D’après ABC, il s’étendait sur plus de 890 hectares, dans une forêt de l’Oregon, aux États-Unis.

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      Le Saviez-Vous ►Top 10 des infos insolites sur les dinosaures


      Les dinosaures sont des animaux fascinants, quoique mieux vaut qu’ils ne soient plus présent sur cette terre. Les découvertes démontrent souvent que nous ne savons pas grand chose de ces animaux de la préhistoire
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      Top 10 des infos insolites sur les dinosaures

       

      Par la rédaction de Futura

       

      On sait finalement peu de choses sur les dinosaures. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que le peu que nous savons est souvent erroné ! Vous pensez par exemple que le T-rex est une machine à tuer perfectionnée… vous allez être étonné. Vous voyez les dinosaures comme de gros lézards… et s’ils ressemblaient finalement plus à de gros poulets à plumes ?

      Le T-rex avait une cervelle d’oiseau !

      Pour en savoir plus, cliquez sur l'image. © Ohio University College of Osteopathic Medicine

      Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.
      © Ohio University College of Osteopathic Medicine

      On ne sait toujours pas exactement si les Tyrannosaurus rex, souvent dénommés de façon abrégée des T-rex, étaient de redoutables prédateurs ou de simples charognards. Mais on est sûr qu’ils devaient avoir, véritablement, des « cervelles d’oiseaux » et pas seulement parce que les oiseaux sont les derniers dinosaures vivants…

      Plus ils sont gros, plus ils sont chauds ! 

      Pour savoir s'ils avaient le sang chaud, cliquez sur l'image. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

      Pour savoir s’ils avaient le sang chaud, cliquez sur l’image.
      © Courtesy of Jon Hughes, http://www.pixel-shack.com

      Les dinosaures étaient-ils à « sang chaud » ou à « sang froid » ? Selon Jamie Gillooly et ses collègues de l’Université de Gainesville en Floride, qui publient les résultats de leurs travaux dans Plos Biology, tout dépendait de leur taille ! Il ressort de leur étude que plus les dinosaures étaient imposants, plus leur température était élevée.

      Le T-rex, un prédateur… lent

      Découvrez la vitesse de croisière du T-rex en cliquant sur l'image. © Courtesy of Vlad Konstantinov

      Découvrez la vitesse de croisière du T-rex en
      cliquant sur l’image. © Courtesy of Vlad Konstantinov

      Le T-rex qui, selon la légende, était un prédateur hors pair était en fait plutôt lent. Il ne courrait qu’à 30 kilomètres par heure. Pas mal pour un animal de 6 tonnes mais pas non plus spectaculaire pour un soi-disant « roi de la vie animale ». 

      http://www.futura-sciences.com

      Le Saviez-Vous ► Les trésors des sept mers


      Les découvertes archéologiques ne sont pas juste enfouie dans le sol, mais aussi sous l’eau, que ce soit des épaves, un jardin, des sites historiques, c’est toujours spectaculaire !
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      Les trésors des sept mers

       

      Les restes de la tour de garde du... (Photo fournie par l'Université de Copenhague)

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      Les restes de la tour de garde du port de Salamis.

      PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE COPENHAGUE

       

      MATHIEU PERREAULT
      La Presse

      Des baleiniers en Alaska, des rebelles chinois, un potager de 3800 ans sur la côte Ouest, l’or de Churchill. Les archéologues sous-marins ont plein d’histoires fabuleuses à raconter. Voici six de leurs découvertes récentes.

      La bataille  de Salamine

      La base navale d’où sont partis les navires athéniens qui ont vaincu les Perses lors de la bataille de Salamine, en 480 avant Jésus-Christ, vient d’être mise au jour par des archéologues grecs. Travaillant avec des collègues de l’Université de Copenhague, ils ont identifié des tours de garde et des hangars utilisés par les navires de guerre qui ont réussi à repousser la première tentative d’invasion par Xerxès de la Grèce. Le commandant athénien Thémistocle avait réussi à mettre en échec la marine perse, deux fois plus nombreuse, en exploitant le faible tirant d’eau du détroit de Salamine, léguant à la postérité l’une des premières histoires de batailles navales.

      Les «patates» ancestrales

      Des archéologues ont découvert près de Vancouver un jardin d’un type de tubercules ancestraux comestibles qui était recouvert par les eaux depuis 3800 ans. Les chercheurs de l’Université Simon Fraser, qui ont collaboré avec des autochtones de la bande Katzie, ont mis au jour en décembre dernier ce site du fleuve Fraser, qui montre que les habitants des lieux se servaient alors de morceaux de bols en terre cuite pour délimiter les rangées de plants. La bande Katzie a décidé de relancer la culture de la sagittaire à larges feuilles, que les anglophones appellent wapato, dont le goût s’apparente à celui de l’asperge, selon un article du Vancouver Sun.

      La manne de Fourni

      25 % en deux ans. C’est le bilan de la campagne de l’Université de Southampton, en Angleterre, dans les eaux de Fourni, archipel grec situé près de la Turquie, depuis deux ans. Avec une quarantaine de nouvelles épaves de l’Antiquité, les chercheurs grecs et britanniques ont augmenté du quart le nombre d’épaves de cette époque recensées en eaux grecques. La moitié de ces épaves a été découverte lors d’une campagne à l’été 2015, l’autre l’été dernier, à une profondeur de moins de 70 mètres. Les chercheurs avancent que ce foisonnement montre la persistance des réseaux commerciaux du Proche-Orient au fil des aléas politiques de la fin de l’Antiquité.

      Les baleiniers de l’Alaska

      Au milieu du XIXe siècle, les baleiniers américains ont écumé les eaux de l’Alaska. Mais en 1871, ils ont connu leur Waterloo. Une trentaine de navires ont été piégés par des glaces hâtives dans la mer de Tchoukotca, au nord de l’État, et ont dû être abandonnés. Une campagne d’imagerie des fonds marins de la région de l’administration océanographique et atmosphérique des États-Unis (NOAA) a identifié deux des 32 navires qui ont sombré. Les 1200 marins ont franchi à pied les 200 kilomètres qui les séparaient des sept autres navires de la flotte, amarrés sur la côte occidentale de l’Alaska, et ont regagné Honolulu sains et saufs. La perte d’une quantité aussi importante de navires a sonné le glas de l’industrie baleinière de la Nouvelle-Angleterre.

      Le trésor d’un rebelle chinois

      Des chercheurs chinois ont mis au jour le trésor d’un rebelle paysan du XVIIe siècle, Zhang Xianzhong, qui a dirigé une révolte paysanne contre l’empire chinois. Le trésor a été retrouvé au fond d’une rivière de la province du Sichouan, que Zhang a conquise en 1644 et conservé jusqu’en 1646, quand la nouvelle dynastie mandchoue qui avait pris le pouvoir à Pékin a repris le contrôle du Sichouan. Des témoignages de l’époque rapportaient que Zhang avait fui avec un trésor considérable qui avait coulé avec ses navires fuyant les forces mandchoues, mais aucune trace de ces richesses n’avait jusqu’à maintenant été retrouvée.

      L’or de Churchill

      Une entreprise a été lancée l’automne dernier pour financer la recherche de trois navires chargés d’une partie des réserves d’or du gouvernement britannique, qui ont été coulés au début de la Seconde Guerre mondiale par les nazis. L’entreprise, Britannia’s Gold, se base sur une trentaine d’années de recherches par les découvreurs du HMS Edinburgh qui, en 1986, ont mis au jour une cargaison d’or soviétique – en paiement d’armes britanniques – valant 70 milliards CAN en dollars courants. Plus de 700 épaves de l’époque auraient été examinées par Britannia’s Gold avant que la société de recherche de l’« or de Churchill » ne soit lancée.

      http://www.lapresse.ca