É.-U: une erreur judiciaire corrigée grâce à la généalogie génétique, une première


Quand on fait un test ADN pour mieux connaitre nos origines cela reste dans des banques de données. Aux États-Unis, ces banques de données sont une mine d’or qui peut relier à des suspects pour des crimes commis. D’ailleurs, c’est grace aux arbres généalogiques qu’ils ont pu arrêter un tueur en série en Californie. Donc, s’ils peuvent trouver des criminels, ils peuvent aussi innocenter. Un homme accusé à tort d’un viol suivi d’un meurtre a retrouver sa complète liberté et le vrai criminel fut arrêter.
Nuage

É.-U: une erreur judiciaire corrigée grâce à la généalogie génétique, une première


Christopher Tapp serre dans ses bras Carol Dodge,... (PHOTO MONTE LAORANGE, AP)

Agrandir

Christopher Tapp serre dans ses bras Carol Dodge, la mère d’Angie Dodge, violée et tuée en 1996.

PHOTO MONTE LAORANGE, AP

Agence France-Presse
Washington

La généalogie génétique, une technique révolutionnaire d’enquête qui croise ADN et arbres généalogiques, a permis mercredi pour la première fois qu’un Américain victime d’une erreur judiciaire soit disculpé.

Un tribunal de l’État de l’Idaho a totalement blanchi Christopher Tapp, qui a passé 20 ans en prison pour le viol et le meurtre d’Angie Dodge en 1996. 

« C’est une nouvelle vie, un nouveau début, un nouveau monde pour moi et je vais profiter de chaque jour », a déclaré M Tapp, 43 ans, à l’issue de l’audience, selon les médias locaux.

Cette décision fait suite à l’arrestation en mai d’un autre homme, Brian Dripps, qui a avoué avoir commis le crime après avoir été confondu par la généalogie génétique.

Cette technique consiste à comparer un échantillon d’ADN prélevé sur une scène de crime avec les bases de données publiques de sites internet.

Aux États-Unis, de nombreuses personnes réalisent des tests ADN pour retrouver des cousins éloignés et confient leur profil génétique à ces sites. 

Les enquêteurs retiennent les personnes ayant des profils ADN proches de celui laissé sur la scène de crime puis retracent leurs arbres généalogiques pour voir où ils se croisent, ce qui leur permet généralement de mettre un nom sur l’ADN suspect.

Cette technique a permis l’arrestation en avril 2018 d’un homme soupçonné d’être le « tueur du Golden State », auteur de 12 meurtres et d’une cinquantaine de viols en Californie dans les années 1970 et 80. 

Environ 70 dossiers criminels ont été résolus depuis grâce à elle.

Mais c’est la première fois qu’elle sert à innocenter une personne déclarée coupable.

« C’est un sentiment incroyable que d’aider un homme à laver son nom », a déclaré à la chaîne ABC la généalogiste CeCe Moore qui a supervisé les recherches.

Le dossier contre Christopher Tapp avait toutefois commencé à s’effondrer avant l’usage de la généalogie génétique.

En 1998, il avait été condamné à 30 ans de prison uniquement sur la base d’aveux, sur lesquels il était ensuite revenu.

En 2017, il avait été libéré de prison dans le cadre d’un accord avec la justice mais l’accusation de meurtre n’avait pas été abandonnée.

Fin 2018, ses défenseurs avaient obtenu le droit d’utiliser des traces de sperme retrouvées dans la chambre de la victime et la généalogie génétique les avait menés jusqu’à Brian Dripps.

Celui-ci, qui vivait en 1996 en face de la jeune femme, avait rapidement avoué le meurtre.

Le procureur du comté de Bonneville dans l’Idaho en avait tiré les conséquences et demandé l’annulation de sa procédure, ce qu’un juge a validé mercredi.

https://www.lapresse.ca/

Un autre meurtre résolu grâce à la généalogie génétique


Que faire avec un ADN relevé lors d’un crime quand il n’est pas dans les données de la police ? Souvent, ces crimes finissent en dossiers non résolus. La technologie change les choses, grâce à la généalogie génétique. C’est de faire un arbre généalogique avec les basses de données des archives généalogique en incluant ceux qui ont cherché leur ascendance.
Nuage

 

Un autre meurtre résolu grâce à la généalogie génétique

 

Les avancées technologiques en matière d'ADN ont permis... (PHOTO ARCHIVES AFP)

Les avancées technologiques en matière d’ADN ont permis de relancer l’enquête sur ce meurtre commis en 1986.

PHOTO ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse

Le mystère de l’agression sexuelle suivie du meurtre d’une adolescente américaine en 1986 a été résolu 32 années plus tard grâce à la technique extrêmement novatrice de la généalogie génétique, ont annoncé les autorités de l’État de Washington.

Un homme de 66 ans, Gary Hartman, a été interpellé mercredi et écroué. Il doit comparaître lundi pour se voir signifier les charges pénales pesant contre lui dans cette affaire qui avait choqué la commune de Tacoma, à l’extrémité nord-ouest des États-Unis.

Le 26 mars 1986, Michella Welch, 12 ans, avait disparu alors qu’elle jouait avec ses deux jeunes soeurs dans un parc public de la ville. Un chien policier avait retrouvé dans la soirée son corps, abandonné dans un ravin.

L’enquête s’était ensuite enlisée, le dossier devenant un « cold case », c’est-à-dire une affaire non résolue.

Les avancées technologiques en matière d’ADN ont permis de relancer l’enquête en deux étapes.

D’abord, en 2006, la police scientifique a réussi à reconstituer une empreinte ADN à partir d’éléments collectés sur les lieux du crime. Celle-ci n’a cependant révélé aucune correspondance avec les fichiers de délinquants connus aux États-Unis.

Douze ans plus tard, la percée a été réalisée grâce à la technique de la généalogie génétique, qui a recours aux bases de données et archives généalogiques incluant notamment des personnes ayant cherché à connaître leur ascendance.

« La généalogie génétique utilise la technologie de l’ADN pour associer un profil inconnu à un membre de sa famille. On a alors recours à la généalogie traditionnelle pour construire un arbre généalogique grâce aux sites internet disponibles publiquement », a expliqué vendredi dans une conférence de presse Donald Ramsdell, le chef de la police de Tacoma.

Ceci a permis d’isoler deux frères, dont l’âge et le lieu de résidence en 1986 en faisaient des suspects éventuels. Ils ont été placés sous surveillance, les policiers guettant la possibilité de vérifier leur profil génétique.

Gary Hartman s’est récemment rendu dans un restaurant, sans savoir qu’un client d’une table voisine était un enquêteur à l’affût. Il a utilisé une serviette en papier, que le policier a ensuite collectée et confiée à un laboratoire d’analyse.

L’ADN correspondait avec celui prélevé sur Michella Welch.

« Cette affaire est véritablement à la croisée du bon vieux travail policier traditionnel, combiné avec les progrès technologiques », a commenté le chef Ramsdell.

« Nous avons désormais atteint un point où, si vous êtes un criminel et que vous laissez votre ADN sur les lieux de votre méfait, alors autant vous rendre: on vous aura », a prévenu de son côté Mark Lindquist, le procureur du comté de Pierce.

La généalogie génétique a permis d’arrêter fin avril en Californie un homme suspecté d’être le « tueur du Golden State », soupçonné d’être l’auteur de 12 meurtres et une cinquantaine de viols dans les années 1970 et 80.

http://www.lapresse.ca/

La police veut utiliser l’ADN pour retrouver le tueur du Zodiaque


Je ne comprends pas pourquoi la recherche génétique n’a pas été fait avant sur le tueur du Zodiaque. Enfin, c’est comme cela qu’ils ont pu trouver un tueur et violeur en série le tueur du Golden State. Grâce à la génétique, ils ont trouvé un parent éloignés, ils ont monté l’arbre généalogique pour ensuite trouver le vrai suspect. S’ils ont quelque chose dont ils peuvent tirer de l’ADN du Zodiaque, il a une bonne chance qu’en fin ce dossier criminel sera élucidé
Nuage

 

La police veut utiliser l’ADN pour retrouver le tueur du Zodiaque

 

Le «tueur du Zodiaque» a fait des victimes... (Photo Eric Risberg, Associated Press)

Le «tueur du Zodiaque» a fait des victimes vers la fin des années 1960. Il a également nargué les enquêteurs en leur envoyant et en publiant dans la presse des lettres mystérieuses et des cryptogrammes.

PHOTO ERIC RISBERG, ASSOCIATED PRESS

Associated Press
San Francisco

 

La police de la Californie espère que la technologie d’analyse génétique qui lui a permis d’identifier celui qui serait le «tueur du Golden State» lui permettra maintenant de retrouver le «tueur du Zodiaque».

Ce dernier a fait des victimes vers la fin des années 1960. Il a également nargué les enquêteurs en leur envoyant et en publiant dans la presse des lettres mystérieuses et des cryptogrammes.

Deux de ces lettres ont été transmises il y a quelques mois à un laboratoire privé dans l’espoir d’en tirer des éléments génétiques, par exemple à partir de la salive utilisée pour humecter l’envelopper ou apposer le timbre. Des résultats sont attendus sous peu.

L’obtention d’un profil génétique pourrait ensuite permettre à la police d’utiliser les mêmes tactiques d’enquête que celles qui ont mené à l’arrestation, le mois dernier, de Joseph DeAngelo. Cet ancien policier serait le «tueur du Golden State», qui s’est rendu coupable d’au moins 12 meurtres et 50 viols en Californie entre 1976 et 1986.

Les enquêteurs avaient téléversé vers un site web de généalogie de l’ADN retrouvé sur le site d’un des crimes, ce qui les a menés à un parent éloigné de M. DeAngelo. Ils ont ensuite tracé un arbre généalogique de plusieurs générations, avant de finalement cibler le suspect.

Les défenseurs de la vie privée s’inquiètent de dérapages possibles, mais la police espère que la tactique leur permettra de finalement élucider les crimes du «tueur du Zodiaque», un nom qui lui a été attribué puisque certains cryptogrammes incluaient des symboles et des références astrologiques.

http://www.lapresse.ca/

13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique


J’aimerais tellement en savoir plus sur mes origines, Je sais seulement que mes ancêtres étaient français pour venir coloniser le Québec. Avant cela !!!! Enfin, des chercheurs ont pris plusieurs arbres généalogiques de millions de personnes et de vérifier la véracité des données collectées. Ensuite, ils ont pu étudier la transmission des gènes, les migrations, la survie etc
Nuage

 

13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique

 

Une femme tient son arbre généalogique

Des chercheurs ont réalisé un arbre généalogique reliant environ 13 millions de personnes sur 500 ans. Photo : iStock

Grâce à des données en ligne fournies par des personnes voulant retrouver leurs ancêtres, des chercheurs ont réussi à assembler le plus grand arbre généalogique jamais créé. Ce nouvel outil pourrait servir à mieux comprendre les grandes tendances humaines.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Avec l’aide d’Internet ainsi que de certains sites spécialisés, il est maintenant de plus en plus facile de retracer les liens avec nos différents ancêtres. Des scientifiques ont profité de toute cette masse d’informations livrées volontairement par les internautes pour créer un arbre généalogique regroupant 13 millions d’individus, liés les uns aux autres sur 11 générations étalées sur 500 ans.

Cette immense banque de données, la plus importante à ce jour, permettra non seulement de mieux comprendre de grandes tendances humaines, mais peut-être aussi de répondre à des questions en génétique, en anthropologie ou en épidémiologie.

Cette masse d’informations, publiée dans la revueScience, a été reconstituée en utilisant les données publiques du site geni.com, un réseau social de généalogie.

Les chercheurs ont dû faire un premier tri pour s’assurer de la validité des sources de données et éviter les risques d’erreurs. Les données concernant la deuxième moitié du 20e siècle ont de leur côté non seulement pu être contre-vérifiées avec les données officielles dans différents pays, mais elles ont révélé un échantillon varié qui était représentatif.

Après avoir parcouru les informations de 86 millions de profils, les chercheurs en sont arrivés à un arbre comprenant 13 millions de personnes.

L’arbre qui permet de voir la forêt

Pour les chercheurs, l’élément important n’est pas l’arbre comme tel, mais l’utilisation que l’on peut en faire. Parmi les données obtenues, on retrouve les dates et lieux de naissance, de mariage et de décès ainsi que la cause de mortalité. Le fait de disposer de cette information provenant de millions de personnes constitue un trésor pour ceux qui étudient la transmission des gènes.

Dès le départ, les chercheurs ont rapidement pu corréler leurs informations avec des événements historiques importants : les migrations, la création des colonies occidentales un peu partout dans le monde, le haut taux de mortalité pendant les périodes de guerre ou la hausse de la survie des enfants au début du 20e siècle.

Toutefois, un des éléments les plus importants observés jusqu’à maintenant est le changement dans la durée de vie. On l’attribue souvent à certains avantages que nous donnerait notre ADN, mais on n’a pas trouvé beaucoup de gènes ayant une influence directe sur la longévité.

En observant comment progressait la durée de vie dans leur carte familiale, les chercheurs ont conclu qu’on pouvait attribuer au mieux 16 % des écarts de longévité aux gènes. Cela représente plus ou moins cinq ans. Tout le reste vient du mode de vie et de l’environnement, ce qui montre leur influence sur notre santé sous un jour nouveau.

L’amour… en famille

Parmi les autres détails observés, un trait surprenant est la distance qu’on est prêt à parcourir pour trouver l’âme sœur.

Les chercheurs ont remarqué qu’avant la révolution industrielle au 19e siècle, la plupart des couples étaient formés de personnes vivant à 10 kilomètres l’une de l’autre, et qu’il s’agissait souvent de cousins éloignés.

Avec les nouveaux modes de transport, la distance a commencé à augmenter considérablement, atteignant parfois jusqu’à 100 km. Malgré la distance, les couples ont pourtant continué d’être formés de membres de la famille éloignée pendant plusieurs décennies.

Selon les données de l’arbre, il a donc fallu un changement dans les normes sociales pour que les gens cessent cette pratique, et pas uniquement un changement technologique.

À l’heure actuelle, la majorité des données vient d’Europe et d’Amérique du Nord, mais étant donné que les usagers créent le contenu, il serait possible de refaire, un jour, le même exercice pour l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud. Ce genre d’outil pourrait changer la façon d’étudier les populations.

http://ici.radio-canada.ca/

Des mammifères diurnes après la disparition des dinosaures


Avant l’extinction des dinosaures, beaucoup d’animaux étaient nocturne, puis une partie des mammifères on évoluer pour devenir diurne,il a fallut que leur vision puisse aussi s’adapter à ce nouveau mode de vie, qui s’est fait en des millions d’années
Nuage

 

Des mammifères diurnes après la disparition des dinosaures

 

Représentation artistique de la vie d’un Kayentatherium, un mammifère semi-aquatique qui vivait à au Jurassique. À l’arrière apparaissent des Dilophosaurus, un prédateur redoutable de l’époque.

Représentation artistique de la vie d’un Kayentatherium, un mammifère semi-aquatique qui vivait à au Jurassique. À l’arrière apparaissent des Dilophosaurus, un prédateur redoutable de l’époque.   Photo : Mark Witton

Les mammifères ont commencé à profiter de la lumière du jour après l’extinction des dinosaures, il y a 66 millions d’années.

Un texte d’Alain Labelle


Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs israéliens et britanniques ont reconstitué l’histoire évolutive de 2415 espèces de mammifères actuels. Ils ont ainsi pu estimer la nature du mode de vie de leurs ancêtres qui vivaient il y a des millions d’années.

La théorie largement acceptée par la communauté scientifique veut que l’ancêtre commun à tous les mammifères était une créature nocturne. Les présents travaux révèlent le moment à partir duquel des mammifères ont commencé à vivre le jour. Et ce moment correspond à la disparition des dinosaures non aviaires.

Ces travaux permettent également de savoir quelles espèces ont changé de comportement les premières.

Deux scénarios

Deux arbres généalogiques représentant les évolutions possibles des mammifères ont été créés par les chercheurs de l’Université de Tel Aviv et de l’University College London.

Les scénarios montrent que les mammifères sont passés à l’activité diurne peu après la disparition des dinosaures, un changement qui s’est déroulé sur plusieurs millions d’années nécessitant une étape intermédiaire d’activité mixte de jour et de nuit.

Nous avons été très surpris de constater une corrélation aussi évidente entre la disparition des dinosaures et le début de l’activité diurne chez les mammifères, mais nous arrivons à la même conclusion en utilisant plusieurs techniques différentes d’analyse.

Roi Maor, Université de Tel Aviv

Il est important de rappeler que ce changement ne concerne qu’une partie des mammifères puisque la plupart des mammifères sont toujours nocturnes de nos jours.

L’une des découvertes des scientifiques montre que les ancêtres des primates simiformes (qui incluent les gorilles, les gibbons, les tamarins, vous et moi) ont été parmi les premiers à laisser tomber le mode de vie nocturne.

Le moment de ce changement varie selon les modèles, mais serait intervenu il y a entre 52 et 33 millions d’années.

Cette hypothèse cadre bien, selon les chercheurs, avec le fait que l’acuité visuelle et la perception des couleurs de ces mammifères sont comparables à celles des reptiles diurnes et des oiseaux, des groupes qui ont toujours été diurnes.

Ces deux caractéristiques de la vision dépendent des propriétés photoréceptrices de la rétine. Or, la vision diurne est possible grâce aux cellules rétiniennes appelées cônes et celle de la vision nocturne grâce aux cellules appelées bâtonnets. Il y en a entre 5 et 7 millions cônes dans un oeil humain. Alors que les espèces nocturnes en compte beaucoup moins.

Les mammifères diurnes ont donc dû évoluer pour s’épanouir dans leur nouveau mode vie. Et si les primates semblent être ceux dont la vision s’est le mieux adaptée à ce nouvel environnement, c’est « peut-être dû au fait que leurs ancêtres ont été parmi les premiers mammifères à adopter un mode de vie diurne », affirment les auteurs dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Ecology & Evolution.

http://ici.radio-canada.ca

Que dit l’ADN de votre chien


Il y a seulement deux entreprises qui sont brevetées pour faire des tests d’ADN chez le chien, dont une de ces entreprises est au Canada. Ces tests permettent de satisfaire la curiosité de certains propriétaires, aux éleveurs d’éviter certaines tares et aussi à distinguer mieux des chiens qui sont malheureusement interdits dans certaines villes
Nuage

 

Que dit l’ADN de votre chien

 

En 2005, le génome complet du chien a été mis en lumière par des scientifiques...

STÉPHANIE VALLET
La Presse

En 2005, le génome complet du chien a été mis en lumière par des scientifiques grâce à l’étude d’une femelle boxer répondant au nom de Tasha. Alors que cette avancée est surtout un atout pour la recherche médicale humaine, au cours des dernières années, les tests ADN sur les chiens se sont popularisés, que ce soit en vue de prévenir des maladies génétiques par les éleveurs ou tout simplement pour connaître l’arbre généalogique de son animal.

Issu de croisements par l’homme ayant mené à 400 races différentes, le chien descend du loup gris d’Asie et il aurait été domestiqué il y a au moins 15 000 ans. Aujourd’hui, les tests ADN permettent de connaître toutes les races dont est issu votre chien et ainsi de mieux comprendre ses antécédents génétiques, y compris l’histoire de sa race, ses traits de personnalité et certaines maladies.

Située à Toronto, DNA My Dog est l’une des deux seules entreprises au monde à posséder le brevet du test permettant d’analyser l’ADN de votre chien afin d’en déterminer l’arbre généalogique à partir d’un simple échantillon de salive envoyé par la poste. Sa présidente Mindy Tenenbaum a mis sur pied cette entreprise en 2008 alors qu’elle travaillait avec des refuges.

«On identifiait la race des chiens de refuges pour les aider à être adoptés. Ça fonctionnait bien et on a décidé d’acheter le laboratoire pour faire les tests nous-mêmes», se souvient-elle.

Aujourd’hui, la majorité des clients de DNA My Dog font appel à ses services par simple curiosité.

«Le chien fait partie de la famille et on veut en savoir plus sur ses origines. C’est aussi intéressant pour des raisons d’éducation et de formation d’en savoir plus sur la race», lance Mindy Tenenbaum.

Au Québec, il vous en coûtera 72,42 $ pour recevoir les résultats du test en environ deux semaines grâce à un certificat sur lequel apparaîtra le pourcentage de races reconnues par les clubs canins internationaux présent dans l’ADN de votre compagnon à quatre pattes.

«Le niveau 1 indique si le chien est issu d’une race en particulier à 75 %. Un animal dit « mélangé » n’a habituellement pas de niveau 1 dans ses résultats. Au niveau 2, on retrouvera la race qui le compose de 37 à 74 %. Au niveau 3, de 20 à 36 %, au 4, de 10 à 20 % et enfin au niveau 5, celle qu’on retrouve à 9 % et moins.»

Si les résultats sont fiables à 99,97 %, il est nécessaire de bien suivre la procédure au moment de recueillir l’échantillon de salive qui sera envoyé pour être testé.

«Il ne faut pas nourrir son chien une heure avant de prendre l’échantillon. Il ne doit pas non plus avoir de contact avec un autre animal pendant cette période pour un résultat optimal. Vous devrez ainsi prélever deux échantillons pris en grattant l’intérieur de la joue du chien, puis laisser sécher», explique Mme Tenenbaum.

Au Québec, il vous en coûtera 72,42 $ pour... (Photo fournie par DNA My Dog) - image 2.0

Au Québec, il vous en coûtera 72,42 $ pour recevoir les résultats du test en environ deux semaines grâce à un certificat sur lequel apparaîtra le pourcentage de races reconnues par les clubs canins internationaux présent dans l’ADN de votre compagnon à quatre pattes.

PHOTO FOURNIE PAR DNA MY DOG

Les pitbulls

Alors que le débat fait rage au Québec concernant l’interdiction des pitbulls, DNA My Dog reçoit plus que jamais des demandes d’identification par ADN de ce type de chiens.

«On travaille avec de nombreux refuges de pitbulls. Il est impossible d’identifier visuellement avec certitude ce type de chien», lance Mindy Tenenbaum.

Le pitbull n’est pas officiellement reconnu comme une race de chiens à part entière par les clubs canins, mais comporte néanmoins des caractéristiques génétiques récurrentes qui permettent de l’identifier clairement grâce à ce type de test ADN.

«Un chien de type pitbull doit être constitué d’un American Staffordshire terrier, d’un Staffordshire bull terrier ou de ces deux races. La plupart du temps, il est mélangé avec les races suivantes: boxer, bouledogue, Boston terrier et bull terrier.»

«On travaille avec des centaines de refuges pour savoir si les chiens sont des pitbulls pour les envoyer dans la bonne ville ou trouver la bonne famille», ajoute-t-elle.

Selon elle, n’importe quel chien croisé avec un boxer peut ainsi ressembler à un pitbull sans que ce soit forcément le cas.

Prévenir les maladies

Plus de 300 maladies d’origine génétique ont été repérées chez le chien. Au Québec comme à travers le Canada, des entreprises se spécialisent dans la réalisation de tests ADN visant à la prévention de ces maladies. 

«Certains éleveurs font systématiquement tester leurs géniteurs et leurs portées pour éliminer certaines tares», explique David W. Silversides, du laboratoire de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe.

Ces tests permettent également de donner l’identité du mâle reproducteur en cas de doute afin que l’éleveur puisse produire des papiers d’identification officiels pour ses chiens.

http://www.lapresse.ca/