Ces scientifiques ont entraîné une araignée à sauter sur commande


Je ne suis pas certaine que ceux qui souffre d’arachnophobie vont aimer l’expérience pour étudier les sauts de l’araignée sauteuse, car qui sait si un jour, si muni de leurs observations, des robots seront fait a l’image de ces araignées.
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Ces scientifiques ont entraîné une araignée à sauter sur commande

 

Crédits : Patrick Zephyr

par  Mehdi Karam

 

Une petit saut pour l’araignée, une grande frayeur pour les arachnophobes. Le 8 mai dans la revue Scientific Reports, le Pr Mostafa Nabawy et ses équipes de l’université de Manchester ont rapporté les résultats de l’étude du comportement et des mouvements de Kim, une araignée sauteuse de l’espèce des Phidippus regius.

Les observations ont été menées grâce à un scanner tridimensionnel ainsi que plusieurs caméras à haute résolution. Autant dire qu’ils n’en ont pas loupé une miette.

Hormis l’idée d’en apprendre plus sur les Salticidae – c’est leur nom scientifique –, le but final de ces travaux est de concevoir une flopée de microrobots bénéficiant des mêmes aptitudes au saut que l’arachnide.

Crédits : Manchester University

Cette idée de biomimétisme n’est pas étonnante. L’araignée sauteuse est une sacrée athlète. Elle peut sauter jusqu’à six fois la longueur de son corps, quand un humain ne dépasse pas les 1,5 fois. En même temps, la force que l’arachnide place dans ses jambes afin de s’exécuter représente jusqu’à cinq fois son poids. Afin que Kim puisse montrer l’étendue de ses talents, les équipes du Pr Nabawy lui ont fabriqué une petite arène.

Celle-ci était composée de plusieurs plateformes situées à des hauteurs et des distances différentes que Kim devait parcourir. Chacun de ses sauts a été scruté, enregistré et décortiqué sous tous les angles avec un degré de détail sans précédent. Les chercheurs ont alors notamment réalisé que pour les sauts à courte distance, Kim dépense beaucoup d’énergie, histoire de minimiser le temps de vol et de surprendre efficacement sa proie. Pour les grands sauts, elle se contente de se propulser.

Avec toutes les données recueillies, il ne serait pas étonnant de voir apparaître un jour des escouades de robots-Kim. Et ça fait plus peur que les araignées.

Source : Scientific Reports

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L’araignée qui avait une queue


Aujourd’hui, il y a 80 000 d’arachnides. Les scorpions et les araignées sont apparues, il y a 250 millions d’années. Une araignée ayant une queue a été immortalisée dans l’ambre et serait daté de 100 000 d’années, elle avait comme particularité une queue qui peut-être servait à explorer son environnement
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L’araignée qui avait une queue

 

Représentation artistique d'une Chimerarachne yingi.

Illustration de la Chimerarachne    Photo : Dinghua Yang

 

Des spécimens d’une espèce d’arachnide inconnue à ce jour, qui ressemble à une araignée dotée d’une queue couverte de poils, ont été découverts très bien conservés dans de l’ambre datant de 100 millions d’années.

Un texte d’Alain Labelle


Les bestioles décrites par une équipe internationale de paléontologues vivaient donc au Crétacé dans le territoire correspondant à l’actuel Myanmar.

Un spécimen de Chimerarachne

Un spécimen de Chimerarachne   Photo : Dinghua Yang

Les quatre fossiles d’araignées primitives sont décrits dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Ces spécimens sont plutôt petits. Leur corps mesure environ 2,5 millimètres, à l’exclusion de la queue, longue de 3 millimètres.

Ces arachnides ressemblent en tout point à une araignée, avec des crocs, des pédipalpes mâles (appendices), quatre pattes et des filières de soie à l’arrière. Fait étonnant, elles possèdent aussi de longs flagelles, ou queues, rappelant ceux des scorpions.

Illustration de Chimerarachne

Illustration de Chimerarachne   Photo : Dinghua Yang

Aucune espèce actuelle d’araignée ne possède une telle queue, bien que certains cousins des araignées, les uropyges (Uropygi) par exemple, possèdent un flagelle anal.

Selon Paul Selden, de l’Institut de paléontologie et du Département de géologie de l’Université du Kansas, l’appendice de cette nouvelle espèce appelée Chimerarachne yingi lui permettait d’explorer son environnement.

Cet appendice flagelliforme jouait en quelque sorte un rôle d’antenne et servait donc à des fins sensorielles.Paul Selden

Chimerarachne yingi serait entre les araignées modernes équipées de filières, mais sans queue, et les très vieilles Uraraneida (un ordre éteint d’arachnides, cousines des araignées) qui vivaient il y a entre 380 et 250 millions d’années et qui possédaient une queue, mais pas de filières.

La nouvelle espèce serait, selon Paul Selden, l’arachnide archaïque « la plus semblable aux araignées » et certains de ses descendants à queue pourraient être présents dans les forêts asiatiques.

Une conclusion que ne partage pas l’un de ses collègues de l’Université d’Harvard, Gonzalo Giridet. Selon lui, Chimerarachne yingi serait elle-même une Uraraneida, et serait disparue sans laisser de descendants.

Quoi qu’il en soit, ces créatures partagent certainement un ancêtre commun avec les araignées. Elles ressemblent d’ailleurs au groupe le plus primitif d’araignées actuelles.

Le saviez-vous?

Les premiers arthropodes sont apparus il y a environ 540 millions d’années. Et il y a 440 millions d’années, apparurent les premiers spécimens connus de scorpions et d’araignées. De nos jours, il existe 80 000 espèces d’arachnides, dont plus de 1500 espèces de scorpions et 50 000 espèces d’araignées.

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Des chercheurs scrutent les publications Facebook pour faire avancer l’arachnologie


 

Quelle bonne idée d’utiliser Facebook en plus des moyens conventionnels pour rechercher des photos d’une espèce d’araignée babouin et de les assembler sur un site pourvu à cet effet. Cela aide a mieux les connaitre et prendre conscience que ces araignées sont en danger de disparition. C’est peut-être une des utilités qu’on pourrait trouver sur d’autres insectes, animaux ou autres  avec les réseaux sociaux
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Des chercheurs scrutent les publications Facebook pour faire avancer l’arachnologie

Facebook

Facebook est un outil formidable pour aider à l’étude des araignées babouins.

© FRANCK LODI/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Dans une étude, deux chercheurs sud-africains expliquent que certaines publications sur Facebook peuvent permettre d’en apprendre plus sur les araignées babouins.

« Est-ce que quelqu’un peut me dire ce que c’est et si c’est dangereux ? » : régulièrement sur les réseaux sociaux, des vidéos ou des photos d’insectes font le buzz. Interrogé par un média, un spécialiste finit par apporter la réponse salvatrice.

Des chercheurs de l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud, ont voulu tirer profit de ce phénomène. Dans une étude publiée en novembre 2017 dans la revue Insect Conservation and Diversity, (qui s’intéresse également aux araignées qui, rappelons le, ne sont pas des insectes) ils expliquent que la surveillance des groupes Facebook est un véritable plus pour leurs recherches sur les « araignées babouins », un groupe d’espèces appartenant à la famille des Theraphosidae.

Des volontaires pour scruter les groupes Facebook, à la recherche de photos d’araignées

Si les internautes n’ont pas forcément l’occasion d’aller en Afrique pour observer les spécimens qui intéressent les chercheurs, en de rares occasions, ils tombent nez à nez avec l’un d’entre eux et « quand elles sont vues, ces araignées provoquent de fortes réactions parce-qu’elles sont larges, poilues, et considérées comme terrifiantes », notent les biologistes dans l’étude.

Pourtant, ces animaux sont bien moins dangereux qu’il n’y parait. En effet, aucun cas de morsure mortelle n’a à ce jour été rapporté. Si une morsure est possible, elle est généralement assez bénigne.

Souvent, la première réponse d’une personne est de photographier le spécimen et de charger l’image sur un réseau social pour savoir s’il est dangereux. Nous avons été capables d’utiliser cette réaction en chaîne – la peur, la photographie, et enfin la publication sur un réseau social – pour récupérer les données recueillies par le public ».

Des volontaires du Baboon Spider Atlas – un site qui se trouve être la plus grosse base de données sur ces insectes dans le sud de l’Afrique avec 2126 photos d’araignées dont 2048 ont pu être identifiées – scrutent alors les groupes Facebook à la recherche de photos d’araignées babouins. S’ils en trouvent une, ils invitent l’internaute à aller lui-même sur le site pour l’enregistrer (les particuliers comme les scientifiques étant invités à contribuer en envoyant leur photo et en indiquant le moment et le lieu de l’observation). Sinon, ils demandent l’autorisation pour faire la manipulation eux-même.

© Baboon Spider Atlas

« En juillet 2016, le nombre d’enregistrement provenant de particuliers à surpasser ceux provenant des sources traditionnelles et cela continue d’augmenter rapidement », se félicitent les biologistes.

Ils souhaitent donc étendre l’expérience à d’autres réseaux sociaux tels qu’Instagram et Twitter et développer une application mobile. Mais ils ne délaissent pas pour autant les méthodes plus conventionnelles comme « l’épluchage » des derniers articles scientifiques sur le sujet ou encore le prélèvement d’échantillons sur le terrain.

Mieux connaître ces araignées pour mieux les protéger

Pour les chercheurs, faire participer les particuliers à l’étude des araignées babouins est le meilleur moyen d’en apprendre rapidement sur ces dernières afin d’améliorer leur protection. En effet, ces arachnides sont menacés par la destruction de leur habitat mais aussi par leur capture. Car si la plupart des espèces d’araignées babouins sont marrons ou grises, certaines sont très colorées et servent alors d’animaux de compagnie. Normalement, des permis sont nécessaires pour avoir le droit de capturer, de faire se reproduire et de vendre ces animaux mais les braconniers ne s’encombrent bien sûr pas avec cette règlementation.

Pour les biologistes, la participation des internautes a donc un double bénéfice : elle permet de récolter un nombre incroyable de données en peu de temps et leur offre l’occasion de sensibiliser le public sur ces espèces fragiles.

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Pourquoi il ne faut pas tuer les araignées


Beaucoup n’aiment pas les araignées surtout dans les maisons, pourtant, elles sont d’une grande utilité pour l’écologie. Imaginez que les araignées mangent de 400 à 800 millions de TONNES d’insectes dont certains nuisibles, vecteurs de maladies. Elles ont leur place pour les plantations, les villes, les maisons, forêts …
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Pourquoi il ne faut pas tuer les araignées

 

Christine Rollard

Christine Rollard est formelle : les araignées sont essentielles à l’équilibre écologique.

© SCIENCES ET AVENIR

Christine Rollard, célèbre arachnologue du Muséum national d’Histoire naturelle, nous explique pourquoi les araignées sont si importantes.

Certaines personnes préfèreraient sans doute un monde dépourvu d’araignées. Pourtant, ces animaux, à classer dans le groupe des arachnides, sont essentiels à l’équilibre naturel. Se situant à une place particulière de la chaîne alimentaire, les araignées jouent un rôle clé dans les relations trophiques .

400 à 800 millions de tonnes de proies tuées par an

Exemple de l’importance des araignées : elles se nourrissent d’insectes et pas qu’un peu. Selon une étude parue en mars 2017, les quelques 45.000 espèces d’araignées connues tuent de 400 à 800 millions de tonnes de proies par an, dont plus de 90 % sont des collemboles (arthropodes pancrustacés) et surtout des insectes. La pression qu’elles exercent sur ces animaux est nécessaire pour maintenir la balance écologique et pour éliminer certains insectes vecteurs de maladie ou nuisibles pour les plantations. Et ce rôle, elles ne le jouent pas seulement à l’extérieur mais également à l’intérieur, dans les habitations.

« Si elles n’étaient pas là, on serait envahi par les insectes », affirme Christine Rollard.

« Nous n’avons pas besoin de les tuer car elles le font elles-même ! »

Mieux encore : les araignées font de l’auto-régulation en se dévorant entre elles.

« Donc nous n’avons pas besoin de les tuer car elles le font elles-même ! », explique la chercheuse du MNHN.

Par ailleurs, si elles se situent en haut de la pyramide alimentaire des arthropodes, elles ne constituent pas le sommet de celle du règne animal. Elles aussi sont la cible de prédateurs comme les oiseaux ou encore les chauves-souris. Bons nombres d’espèces dépendent donc de leur présence d’où leur importance considérable.

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45 000 espèces d’araignées inconnues vivent sur Terre


Il y aurait plus de mammifères que d’araignées. Et ces araignées quoique récoltés partout dans le monde, des milliers restent à être identifiés, donc des nouvelles espèces qui attendent à recevoir un nom pour les différencier de celles qui sont connues
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45 000 espèces d’araignées inconnues vivent sur Terre

 

araignée

Crédits : Guylaine Brunet from St-Paul-de-l’ile-aux-noix, Canada

Par Julie Aram

Nous ne connaissons que la moitié des araignées vivant sur Terre, affirme le conservateur du Museum Américain d’Histoire Naturelle de New York (Etats-Unis), soit 45 000 espèces « seulement ».

Voilà qui ne va pas ravir ceux qui craignent les araignées : la moitié seulement du total des espèces d’araignés évoluant à ce jour sur Terre est connue des chercheurs. En d’autres termes, il existe des dizaines de milliers d’espèces d’araignées inconnues de la science, et qui restent encore à découvrir…

A l’heure actuelle en effet, les chercheurs ont identifié pas moins de 44 500 espèces d’araignées. Un nombre important certes, mais qui reste encore bien inférieur au nombre total d’espèces d’araignées estimé par les scientifiques, lequel avoisinerait les 90 000 espèces selon Norman Platnick, conservateur du Museum Américain d’Histoire Naturelle de New York (Etats-Unis).

Sur quoi se base Norman Platnick, qui dirige également l’un des projets du Planetary Biodiversity Inventory visant à actualiser les connaissances concernant les araignées de la famille des Oonopidae, pour formuler cette estimation ? Principalement sur le fait que le nombre d’espèces d’araignées dormant dans les muséums sans pour autant jamais avoir été identifiées est souvent extrêmement conséquent. En effet, s’il est rapide et aisé de collecter de nouvelles espèces sur le terrain, il est en revanche beaucoup plus long et fastidieux d’identifier et de classifier ces nouvelles espèces.

Un autre témoignage vient renforcer l’estimation de Norman Platnick : celui de Lorenzo Prendini (Museum Américain d’Histoire Naturelle de New York, Etats-Unis), spécialisé dans l’étude des scorpions (les scorpions appartiennent à la classe des arachnides). Lors d’un interview donné au site web LiveScience, le chercheur explique :

« lorsque nous allons étudier certaines zones, par exemple au Sud Ouest des Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en Australie qui sont des zones dont la faune des scorpions est bien connue, et que nous recensons les espèces présentes dans la zone à l’aide d’une grande variété d’outils techniques modernes, le nombre total d’espèces de scorpions que nous y découvrons est deux à trois fois supérieur au nombre d’espèces connues identifiées sur le même lieu ».

Rappelons à titre de comparaison qu’il existe environ seulement 5400 espèces de mammifères…

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Les araignées mangent aussi des poissons


On dit que les petites  »bibites » ne mangent pas les grosses, enfin presque !! Certaines araignées peuvent aller a la pêche de temps a autre.
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Les araignées mangent aussi des poissons

 

Araignée qui mange un poisson en Équateur Photo :  Ed Germain, PLOS One

Même si la plupart des araignées sont insectivores, celles qui vivent près de cours d’eau peuvent aussi dévorer des petits poissons à l’occasion. Un phénomène observé un peu partout dans le monde, sauf dans l’Antarctique.

Dans un article publié dans la revue scientifique PLOS One, des chercheurs de l’Université de Bâle, en Suisse, et de l’Université de Western Australia, en Australie, se sont penchés sur 80 cas de prédation de poissons par des araignées semi-aquatiques. En moyenne, les poissons capturés par les araignées étaient 2,2 fois plus gros qu’elles.

Comment pêche l’araignée?
Généralement, l’arachnide s’approche de sa proie par une branche ou une feuille qui surplombe l’eau. Certaines nagent ou même marchent sur l’eau; ensuite, elles parviennent à paralyser le poisson avec leurs toxines avant de le tirer sur la rive, au sec, pour le dévorer. Ce processus peut prendre plusieurs heures, précisent les chercheurs. Une fois le repas terminé, il ne restera que des arêtes et des écailles
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Araignée sur un quai à Shoe Lake, en Ontario Araignée sur un quai à Shoe Lake, en Ontario Photo :  Lloyd Alter, PLOS One

L’araignée pêche dans les environs du lieu où elle habite, près des ruisseaux, des rivières, des étangs, des lacs et des marécages.

Des cas de prédation de poissons ont été observés dans différents pays, surtout aux États-Unis, mais aussi en Équateur, au Cameroun et également au Canada, notamment en Ontario.

Les poissons restent une proie occasionnelle pour la plupart des araignées, qui utilisent leurs toiles pour capturer des insectes. Tout de même, les poissons sont d’une importance nutritive substantielle pour ce prédateur, selon l’étude.

Une grande diversité de familles d’araignées se livrent à la prédation de poissons, notent les chercheurs suisses et australiens. En tout, des cas ont été observés dans au moins huit familles d’arachnides, notamment cinq dans la nature, et les autres en captivité.

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Vidéo : Découverte d’une tarentule géante, grosse comme une tête humaine


Toujours sur la même note, voici une araignée comme on n’aimerait pas rencontrer … Elle est grosse et dangereuse .. Mais si elle est découverte, c’est sans doute a cause de la déforestation dans cette région … Malheureusement pour elle, cela voudrait dire qu’elle serait probablement en danger pour survivre
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Vidéo : Découverte d’une tarentule géante, grosse comme une tête humaine

 

 

Une nouvelle espèce de tarentule a été découverte cette semaine dans le nord du Sri Lanka. L’arachnide vit dans les arbres et est à peu près aussi grosse qu’une tête humaine.

La tarentule fait partie de la famille des Poecilotheria genus, surnommée Pokies. Il s’agit d’araignées tigres, un groupe arboricole indigène de l’Inde et du Sri Lanka, connues pour être colorées, rapides et venimeuses.

« Cette espèce a suffisamment de différences significatives pour la distinguer des autres espèces », a expliqué Peter Kirk, rédacteur en chef du British Tarantula Society’s journal, dans une étude décrivant l’araignée, relate le NY Daily News.

Il fait référence notamment aux tâches et marques sur les pattes du monstre, ainsi que le petit bandeau rose sur son abdomen.

Ranil Nanayakkara, l’auteur de la découverte, a donné Poecilotheria Rajaei comme petit nom à l’arachnide. « Assez rares » selon le chercheur, leur nombre diminuerait à cause de la déforestation, importante dans cette région du globe.

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Les araignées seront-elles l’avenir de l’informatique ?


Malgré que certains ont vraiment peur des araignées .. elles sont très utiles pour l’environnement … et peut-être même pour la technologie de demain. Car si nous pouvons utilisé des matière naturelles cela sera un plus pour tout le monde
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Les araignées seront-elles l’avenir de l’informatique ?

 

Les araignées n'ont pas bonne réputation. Leur soie ont cependant des propriétés multiples et qui pourraient contribuer à la protection de l'environnement.

Matière déconcertante, la soie d’araignée peut aussi contribuer au développement durable.

par Guillaume Duhamel

Connue pour son élasticité et sa résistance, la soie d’araignée pourrait servir à la fabrication de… puces informatiques.

Les arachnides font souvent bondir, notamment la gente féminine, mais il serait injuste de les réduire à leur seule apparence patibulaire. Imaginons en effet que leur soie entre dans le processus de fabrication des puces informatiques.

Aussi invraisemblable qu’elle puisse paraître, cette innovation servirait grandement la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution générée par les substances toxiques. Elle suppose en effet une circulation moindre de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) dans l’environnement, « D3E » dont on sait à quel point ils peuvent être difficiles à recycler.

Solide comme l’acier, encore plus résistante que le kevlar, extraordinairement souple et malléable, la soie d’araignée se caractérise également par une densité plus faible que celles du coton et du nylon.

 De même, « sur une toile, chaque fil peut absorber de grandes quantités d’énergie sans rompre, comme lors de l’impact d’un insecte volant », détaillent nos confrères du site Internet Futura-sciences.com.

Et Wired.com de renchérir : « La lumière peut voyager à travers un fil de soie aussi facilement que via un câble à fibre optique. »

Une matière déconcertante donc, et aux propriétés multiples sur lesquelles la communauté scientifique planche depuis longtemps, avec l’ambition de recréer ces facultés artificiellement en vue de la conception d’objets à la résistance accrue.

Des travaux sérieux pris au sérieux

Un pas essentiel pourrait bientôt être franchi, deux équipes de chercheurs travaillant actuellement sur la capacité de la soie d’araignée à se comporter comme une fibre optique. Très encourageants, les résultats de leurs travaux ont été publiés par le site de l’OSA (The Optical Society), qui les prend donc au sérieux.

L’équipe dirigée par Nolwenn Huby, maître de conférences à l’Institut de Physique de Rennes (Ille-et-Vilaine), a utilisé de la soie naturelle pour transmettre des photons au sein de dispositifs optoélectroniques. Au bout du compte, de nouveaux capteurs médicaux « écolos » pourraient voir le jour, la soie étant compatible avec les tissus biologiques.

Celle de Fiorenzo Omenetto, membre de l’Université Tutfs de Boston (États-Unis), s’est de son côté focalisée sur l’extraction des fibres de soie afin de « synthétiser un bio polymère conservant les capacités optiques de la soie naturelle »,

renseigneIndustrie.com, qui souligne également que « ce matériau peut-être travaillé de manière à créer des motifs de 20 nm, ce qui autorise le développement de grilles holographiques, de diffuseurs de rayons et autres cristaux photoniques ».

Le développement durable a aussi cela de remarquable qu’il fait se demander au quidam comment l’Homme n’y a pas pensé plus tôt…

http://www.zegreenweb.com

La folle aventure de la soie d’araignée


Cette cape est de toute beauté, mais il est surprenant qu’il soit fait a partir de la soie d’une espèces d’araignées. Heureusement, ces bestioles ont pu retourner a leur routine. Cela a du demander des heures pour récupérer la soie et la tisser. Elle doit couter extrêmes cher si elle était vendue
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La folle aventure de la soie d’araignée

 Le site web de Simon Peers & Nicholas Godley

Le site web de Simon Peers & Nicholas Godley

Courrier international

Plus de 1 million d’araignées ont été mises à contribution pour fabriquer cette cape unique qui sera dévoilée le 25 janvier à Londres par le Victoria & Albert Museum. Derrière cette folle création, deux hommes installés à Madagascar, Simon Peers et Nicholas Godley.

Leur rêve ? Faire renaître la tradition de la soie d’araignée en vogue sur l’île au XIXe siècle. A l’époque, la production battait son plein. Antananarivo abritait même un collège technique pour former les tisseurs. Pas facile toutefois de loger et de nourrir les centaines de milliers d’arachnides nécessaires à l’obtention d’un petit mètre de fil de soie : ces bestioles sont cannibales.

Peers et Godley, eux, n’ont pas assuré le toit et le couvert à leurs fileuses, note le Financial Times.

Ils ont recruté 70 personnes chargées de capturer les araignées femelles dans la nature pour les relâcher une fois la soie dorée extraite.

“Nous avons eu du mal à trouver des gens disposés à travailler avec les araignées, car elles mordent”, a confié Godley à Wired.

Loin de ce travail de bénédictin, la soie d’araignée mobilise les biogénéticiens, qui rêvent de produire à grande échelle ce fil ultra-souple et plus résistant que l’acier et le Kevlar.

Des chèvres ont été manipulées génétiquement pour donner du lait contenant de la soie arachnéenne, mais la quantité de substance ainsi obtenue est infime. La piste des vers à soie transgéniques semble plus prometteuse : avec ces créatures, une équipe sino-américaine vient d’obtenir une fibre composite encore plus résistante que la soie d’araignée, indique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences).

A terme, ce fil chimérique pourrait servir à fabriquer des gilets pare-balles*. Un usage moins poétique…

http://www.courrierinternational.com