Une araignée venimeuse s’est logée dans l’oreille d’une femme


Il est assez rare qu’une araignée décide d’aller faire un tour dans une oreille humaine. Cela ne doit vraiment pas être agréable. Une femme aux États-Unis a fait l’expérience. Heureusement pour elle, cet arachnide ne l’a pas piqué …. Une chance car elle était venimeuse.
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Une araignée venimeuse s’est logée dans l’oreille d’une femme

recluse brune

Une araignée recluse brune. | Shutterstock

Stéphanie Schmidt

Cette araignée, Loxosceles reclusa, plus connue sous le nom de « recluse brune », une variété venimeuse, tire son nom de sa tendance à se cacher dans des recoins cachés. Malgré tout, quand Susie Torres, de Kansas City, dans le Missouri (États-Unis), s’est rendue au cabinet de son médecin pour un « son strident » et persistant, elle ne s’attendait pas à ce qu’une de ces créatures à huit pattes se soit installée dans son oreille…

Dans le cabinet, lorsqu’une infirmière a scruté l’oreille de Torres…

« Elle est sortie en courant et a dit : ‘Je vais avoir besoin de deux autres personnes’ », a déclaré Torres. « Elle a ensuite ajouté : ‘Je pense que vous avez un animal à l’intérieur de votre oreille’ », a-t-elle ajouté.

L’araignée a probablement rampé dans l’oreille de Torres pendant qu’elle dormait. Heureusement, elle ne l’a jamais mordue. Une fois que les médecins ont retiré la recluse brune, Torres allait bien, mais elle ne veut plus jamais revivre une telle expérience.

Depuis l’incident, cette dernière ne dort plus qu’avec des boules de coton dans les oreilles.

« Je suis plutôt terrifiée par les araignées », a expliqué la femme.

Qui ne le serait pas en apprenant une telle nouvelle ? Et à présent, Torres à une réelle raison d’être secouée… L’araignée qui s’est logée dans son oreille n’était pas une simple araignée inoffensive : en effet, la recluse brune est l’une des araignées les plus venimeuses au monde, selon l’Encyclopaedia Britannica. En général, la morsure de cet arachnide n’est pas mortelle, mais elle peut causer de graves lésions tissulaires, selon l’Administration de la sécurité et de la santé au travail.

En effet, le venin de l’araignée contient une toxine qui tue littéralement les tissus de la peau, laissant parfois une plaie ouverte de la taille d’une main humaine.

Tandis que la majorité des morsures guérissent sans soins médicaux, toute personne mordue par une recluse brune devrait se rendre aux urgences, selon les National Institutes of Health.

Source : KSHB Kansas City

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Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri Lanka


Une nouvelle araignée découverte en 2015 est particulière. Sa couleur, un bleu brillant, qui fait de cette mygale unique. Les biologistes ne savent pas si elle est menacée, mais sachant que plusieurs espèces sont vendues a des collectionneurs ou même comme animal de compagnie, on peut craindre pour sa survie.
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Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri Lanka


Une nouvelle espèce de mygale aux pattes bleutées découverte dans la forêt du Sri LankaLa nouvelle espèce de mygale, Chilobrachys jonitriantisvansicklei, identifiée au Sri Lanka.© Ranil Nanayakkara

Par Emeline Férard

Dans le sud-ouest du Sri Lanka, des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce de mygale dont la femelle arbore des pattes d’un bleu brillant. C’est seulement la seconde mygale du genre Chilobrachys découverte dans un pays sud-asiatique.

Comme d’autres pays d’Asie, le Sri Lanka est réputé pour les nombreuses araignées qu’il abrite. Mais certaines continuent visiblement d’échapper à la science. Dans le district de Kalutara, au sud-ouest du pays, des chercheurs ont identifié une espèce de mygale restée jusqu’ici inconnue. Son nom : Chilobrachys jonitriantisvansicklei.

La mygale a été découverte en 2015 dans une parcelle de forêt étendue sur 347 hectares et entourée par des plantations alors que les scientifiques menaient une étude générale sur les araignées.

« Quand nous l’avons repérée, j’étais en admiration, j’en ai perdu mes mots », a confié au National Geographic, Ranil Nanayakkara, biologiste de l’Université de Kelaniya.

Et pour cause, avec ses quelque treize centimètres de long, le spécimen était loin d’être petit. Mais c’est surtout son aspect qui a étonné. Il arborait une couleur bleu-turquoise métallique au niveau de ses pattes ainsi qu’une teinte irisée au niveau de son dos et de son abdomen. Après avoir collecté plusieurs individus, les chercheurs ont mené une vaste étude pour en savoir plus sur l’arachnide.

Une couleur bleu unique

Publiés dans la revue British Tarantula Society Journal, leurs travaux suggèrent que l’espèce n’a encore jamais été décrite et appartient à un genre – Chilobrachys – dont on ne connaissait jusqu’ici qu’une seule espèce au Sri Lanka et en Asie du sud, C. nitelinus, identifiée il y a 126 ans. Les analyses menées indiquent également que la couleur bleu des araignées est relativement unique.

Parmi les 26 espèces de Chilobrachys répertoriées dans le reste de l’Asie, toutes affichent des teintes brunes, noires ou grises. Très loin des pattes vibrantes de C. jonitriantisvansicklei. Néanmoins, les observations ont permis de constater que seules les femelles de l’espèce arborent une telle caractéristique.

« Les mâles sont plus petits et d’une couleur brun mousseux », a confirmé Ranil Nanayakkara.

Un spécimen femelle de Chilobrachys jonitriantisvansicklei et ses pattes bleutées – Amila Prasanna Sumanapala

Des analyses génétiques doivent être menées pour confirmer avec certitude le statut nouveau de l’espèce et déterminer sa position sur l’arbre généalogique des araignées. Par ailleurs, on sait relativement peu de choses sur le mode de vie de cette mygale, simplement qu’elle vit dans des terriers tubulaires dont elle jaillit avec rapidité pour capturer les proies qui ont le malheur de passer à côté.

La conservation des araignées en question

On ignore si la population de C. jonitriantisvansicklei est rare ou même menacée. Toutefois, son aspect insolite pourrait représenter un danger pour sa survie, ont relevé les biologistes. Au Sri Lanka, très peu de recherches ont été menées sur les arachnides endémiques. Ceci a favorisé le trafic de faune sauvage et notamment la capture d’araignées destinées à servir d’animaux de compagnie.

Comme l’explique le site Mongabay, plusieurs espèces de mygales sri-lankaises sont aujourd’hui vendues à des collectionneurs à des prix compris entre 50 et 400 dollars (entre 45 et 360 euros). Une pratique connue des autorités et décrite comme un « problème persistant« . Le Sri Lanka dispose pourtant d’une législation suffisante pour y mettre fin mais la répression fait défaut pour décourager les trafiquants.

Avec la destruction de leur habitat, ce trafic constitue l’une des principales menaces qui pèsent sur les araignées sri-lankaises. Alors que se tient actuellement à Genève le sommet de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), cette découverte tombe ainsi à pic pour remettre la conservation des arachnides sur le devant de la scène.

« Les mygales comme l’espèce nouvellement identifiée ont besoin de davantage d’efforts de conservation », a jugé Amila Prasanna Sumanapala, chercheur à l’Université de Colombo et co-auteur de la récente étude.

 Sur les 593 espèces d’araignées décrites au Sri Lanka, 108 ont été découvertes au cours des deux dernières décennies.

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56 nouvelles espèces d’arachnides ont été découvertes en Australie occidentale


Quand on parle d’arachnides, on pense aux araignées, mais il y a aussi d’autres petites bestioles qui font partie de cette grande famille. Il existe environ 350 espèces de schizomide dans le monde, mais avec les découvertes en Australie occidentale, quand elles seront décrites l’Australie aura un tiers de la faune connue. Ces schizomide a une ressemblance entre une araignée et un criquet et vivent presque tous sous terre et ne sont pas très grosse.
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56 nouvelles espèces d’arachnides ont été découvertes en Australie occidentale


| Marshal Hedin/flickr

Stéphanie Schmidt

Des chercheurs de l’Université de l’Australie occidentale et du Western Australian Museum ont découvert 56 nouvelles espèces d’arachnides, appelées schizomides, dans la région de Pilbara, en Australie occidentale.

À noter que les schizomides mesurent généralement moins de 5 mm, mais ont parfois une taille allant jusqu’à 10 mm. La nouvelle étude australienne a révélé que toutes les nouvelles espèces, à l’exception d’une espèce vivant en surface dans le parc national de Karijini, vivent sous terre, ce qui les rend difficiles à découvrir et à étudier.

« Bien que notre équipe de recherche n’ait pas encore officiellement désigné la nouvelle espèce, nous sommes tout de même en mesure d’utiliser des séquences d’ADN et des caractéristiques physiques pour déterminer qu’il y avait au moins 56 nouvelles espèces d’arachnides », a expliqué le chercheur principal, le Dr Kym Abrams, de la Faculté des sciences biologiques de l’UWA.

À l’heure actuelle, la faune australienne nommée et connue compte 53 espèces de schizomides. La découverte de ces chercheurs a donc doublé ce nombre !

« Il en existe environ 350 espèces dans le monde. Une fois que nous aurons décrit ces nouvelles espèces, l’Australie comptera environ un tiers de la faune schizomide connue », a ajouté Abrahams.

arachnide

Une des nouvelles espèces d’arachnides découvertes en Australie occidentale. Crédits : WA Museum

Ces arachnides possèdent de longues pattes antérieures en forme de « fouet », qu’elles utilisent presque comme une canne : en effet, comme ces créatures n’ont pas d’yeux, elles « tapent » dans leur environnement avec leurs très longues pattes ressemblant à des antennes.

Selon les chercheurs, ces arachnides ressemblent à un croisement entre une araignée et un criquet.

« Nous pensons qu’il y a très probablement beaucoup plus d’espèces qui existent, nous n’avons pu échantillonner que quelques sites », a ajouté Abrams.

Abrams a également déclaré que l’Australie occidentale était déjà mondialement reconnue comme zone importante quant à la faune souterraine, avec environ 4000 espèces différentes connues à l’heure actuelle.

« Cette découverte de plusieurs nouvelles espèces de schizomides nous montre une fois encore à quel point la faune est unique et très diversifiée », a ajouté Abrams.

De plus, il est important de savoir qu’à l’heure actuelle, il y a 10 espèces de schizomidés sur la liste de la faune menacée en Australie occidentale (ces 10 espèces sont soit listées comme vulnérables, soit en voie de disparition) car elles vivent dans des habitats vulnérables aux perturbations et à la destruction, résultant en une perte de l’habitat.

« Cela étant dit, les sociétés minières suivent divers protocoles pour gérer leurs sites de manière à préserver un habitat et mènent des enquêtes de suivi pour s’assurer que les animaux survivent encore dans leurs logements. La préservation de l’habitat est importante car les schizomides souterrains sont si bien adaptés aux environnements sombres et humides qu’ils ne peuvent pas survivre à la surface et ne peuvent donc pas se déplacer vers un nouvel habitat si celui actuel est détruit », a expliqué Abrams.

Source : University of Western Australia


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Le Saviez-Vous ► Top 5 des insectes les plus mignons du monde


4 insectes et un arachnide les plus mignons. Je craque sur le hanneton, il est vraiment spécial.
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Top 5 des insectes les plus mignons du monde

 

libellule

Crédits : iStock

 

On ne peut pas dire que les insectes soient les animaux les plus appréciés de la planète… Pourtant, ils peuvent parfois s’avérer être (presque) aussi mignons qu’un chaton. La preuve avec ces insectes que l’on pourrait confondre avec de petites peluches !

1. L’anisote de l’érable

Ce petit papillon de nuit qui ne mesure pas plus de 5 centimètres et dont le nom scientifique est Dryocampa rubicunda, a la particularité d’être très coloré. En effet, les jolies couleurs roses, jaunes et blanches qui parsèment son corps le font ressembler à un « gâteau ». Il possède en plus un duvet de poils bien fourni et qui semble tout doux. C’est l’un des rares insectes que l’on a envie de caresser !

Si vous souhaitez en rencontrer, il faudra vous promener dans les forêts d’érable sou de chênes d’Amérique du Nord.

papillon anisote de l'érable

Crédits : Andy Reago & Chrissy McClarren/Wikipédia

2. La libellule

Alors certes, lorsque l’on regarde le corps de la libellule (Platycnemis pennipes), il y a peu de chances pour qu’on la trouve mignonne. On peut se dire tout au plus qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a de belles couleurs. Mais lorsque l’on regarde sa tête, il est impossible de ne pas craquer ! Avec ses gros yeux globuleux et ses expressions presque humaines, cette libellule est tout simplement adorable.

Présente en Europe, elle se rencontre facilement autour des rivières ou des étangs.

libellule

Crédits : iStock

3. La fourmi-panda

Elle a les couleurs du panda et la morphologie d’une fourmi, mais il s’agit bel et bien d’une guêpe ! La femelle fourmi-panda (Euspinolia militaris) ne possède pas d’ailes, à l’instar des fourmis, ce qui explique son nom. Très poilue, son apparence donnerait presque envie de s’en approcher pour l’observer de plus près. Pourtant, elle est réputée pour sa piqûre particulièrement douloureuse…

Si vous souhaitez la voir de vos propres yeux, sachez que la fourmi-panda vit uniquement au Chili et que, au vu de sa rareté, il n’est pas facile de la rencontrer.

fourmi panda

Crédits : RenataPUG/Wikipédia

4. Le hanneton

Le hanneton (Melolontha melolontha) est un gros insecte qui appartient à la famille des scarabées. Il se nourrit exclusivement de plantes, ce qui lui a valu le titre de « nuisible » ravageur de cultures. Malgré son corps peu élégant, il possède une tête particulièrement mignonne, notamment grâce à la présence de deux antennes plutôt atypiques et qui font penser à des cils maquillés au mascara.

Présent en Europe, il se rencontre partout, même si, comme de nombreux autres insectes, sa population est en chute libre.

hanneton

Crédits : iStock

5. La

Originaire d’Amérique du Sud, cette toute petite araignée ne mesure que quelques millimètres. Alors certes, les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides. Mais étant donné sa petite bouille si mignonne, nous ne pouvions pas écarter la cylistella de ce classement !

araignée cylistella

Crédits : Wayne Maddison/Wikimedia Commons

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Le Saviez-Vous ► Araignées : 10 idées reçues à oublier absolument !


Les araignées génèrent chez plusieurs personnes, une peur, un dégoût, pourtant, la grande majorité ne sont pas dangereuses et sont très utiles. Cependant, il y a beaucoup d’idées préconçues envers ces bestioles. Ceux qui n’aiment vraiment pas les araignées, n’aimeront  pas du tout savoir à propos des araignées dans la maison.
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Araignées : 10 idées reçues à oublier absolument !

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

La peur des araignées est l’une des phobies les plus répandues chez les êtres humains. En effet, leur corps velu, leurs nombreux yeux, leurs huit pattes et leur façon si particulière de se déplacer en effraient, voire en dégoûtent plus d’un. Et pourtant, la plupart des araignées sont complètement inoffensives et cherchent par tous les moyens à fuir les humains. À croire qu’elles sont aussi rebutées par nous que nous le sommes par elles !

Afin de vous montrer que ces petites bêtes sont presque aussi mignonnes que nos chiens et nos chats et qu’il n’y a absolument pas lieu d’en avoir peur, voici 10 mythes sur les araignées que vous pouvez dès à présent oublier !

1. En hiver, les araignées se réfugient à l’intérieur

On pense souvent que, lorsque l’hiver arrive, les araignées s’empressent de venir se réfugier dans nos maisons pour échapper au froid. En effet, il n’est pas rare d’en voir plus souvent à l’intérieur en automne qu’en été.

Mais en réalité, la plupart des araignées que l’on rencontre dans nos foyers y vivent depuis toujours. Ces araignées pondent leurs œufs dans les meubles et vivent, de génération en génération, à l’intérieur. Elles se sont même adaptées au climat tempéré des maisons et au manque d’eau et de nourriture.

2. Les araignées sont agressives

Lorsque l’on se réveille et que l’on remarque un bouton sur notre corps alors que nous sommes en plein hiver et qu’il n’y a pas de moustiques dans la zone, on pense immédiatement à une piqûre d’araignée. Or, non seulement les araignées ne piquent pas, mais en plus elles sont de nature peureuse. Ainsi, elles ont plutôt tendance à fuir lorsqu’elles aperçoivent un humain ! De plus, elles ne se nourrissent pas de chair humaine.

Les seuls moments où une araignée peut vous mordre (encore faut-il qu’elle soit suffisamment grosse), c’est lorsqu’elle se sent menacée, lorsque vous vous asseyez dessus par inadvertance, par exemple.

3. Le venin des mygales est mortel

Les mygales sont victimes d’une réputation particulièrement négative. En effet, leur grande taille et leur corps velu ont de quoi effrayer. Mais, en réalité, malgré un venin puissant, leur morsure, qui s’avère tout de même douloureuse, n’est généralementpas dangereuse pour l’Homme.

De rares espèces de mygales peuvent causer des comas et une seule (Atrax robustus) peut provoquer la mort. Toutefois, il existe un anti venin.

4. Les araignées sont des insectes

Même si les araignées présentent quelques caractéristiques communes avec les insectes, elles ne peuvent pas être considérées comme telles ! En effet, les araignées sont des arachnides, tout comme les acariens et les tiques. Cela signifie qu’elles ont huit pattes, contrairement aux insectes qui en ont généralement six, et qu’elles n’ont pas d’antennes.

5. Les araignées sont mieux dehors

Pour les plus empathiques d’entre nous, lorsqu’il nous arrive de trouver une araignée à l’intérieur de la maison, notre premier réflexe n’est pas de l’écraser mais de la mettre dehors. En effet, on imagine qu’elle sera certainement plus heureuse à l’extérieur.

Et pourtant, comme on a pu le voir tout à l’heure, les araignées que l’on rencontre à l’intérieur des maisons y vivent bien souvent depuis toujours. Ainsi, les relâcher dans la nature revient à signer leur arrêt de mort. Et pour cause, elles ne sont pas habituées à la vie en plein air, aux températures changeantes et aux prédateurs !

araignée maison

Crédits : iStock

6. On avale 8 araignées par an en dormant

C’est totalement faux ! Comme nous l’avons vu, les araignées ont plutôt tendance à fuir les humains. Ainsi, si une araignée se retrouvait par hasard sur votre visage, il faudrait déjà que cela ne vous réveille pas, mais qu’en plus vous dormiez la bouche ouverte et que vous ne respiriez pas.

En effet, les araignées détestent la chaleur. Or, lorsque vous respirez, vous exhalez un souffle chaud. Et ne parlons pas des vibrations produites par vos ronflements qui auraient vite fait de faire détaler toute éventuelle araignée !

7. Les araignées sont partout

On dit souvent que les araignées sont tellement nombreuses qu’elles sont partout autour de nous, invisibles, et qu’elles observent le moindre de nos mouvements. De quoi rendre ces petites bêtes particulièrement angoissantes ! Mais en réalité, tout dépend de l’endroit où vous vous trouvez.

En effet, si vous décidez de pique-niquer dans un parc, il y a fort à parier que vous serez entouré d’araignées minuscules. En revanche, si vous vous trouvez sur un terrain de golf ou tout autre gazon hyper entretenu, il y a peu de chances d’en rencontrer. De même si vous êtes dans un avion ou au sommet d’un gratte-ciel. Enfin, sachez que l’hiver, la plupart des araignées restent bien au chaud dans leurs terriers.

8. Toutes les araignées tissent des toiles

Lorsque l’on pense aux araignées, on pense immédiatement à la toile si particulière qu’elles passent des jours à tisser. Cette toile en soie, qui est généralement plutôt collante, leur sert à capturer leurs proies et donc à se nourrir.

Cependant, toutes les araignées ne tissent pas des toiles. En effet, certaines s’enfoncent dans la terre pour se camoufler, d’autres se tiennent en embuscade et d’autres encore vont directement au contact.

9. Les araignées pondent sous la peau

On a tous entendu quelqu’un dire qu’il connaissait quelqu’un à qui c’était arrivé : voir sortir d’une partie de son corps des centaines de petites araignées. La raison ? Une araignée qui aurait pondu sous la peau…

En réalité, il est impossible que cela arrive pour la simple et bonne raison que les araignées ne disposent pas d’organe perforateur. Elles peuvent tout au plus vous mordre, et seulement si elles sont suffisamment grosses. En revanche, les acariens, qui peuvent être confondus avec les araignées, ont cette capacité… À bon entendeur !

10. Les araignées tissent des toiles en spirales

La première image qui nous vient à l’esprit lorsque l’on imagine une toile d’araignée, c’est sa forme circulaire constituée d’une série de spirales. Pourtant, les araignées sont capables de créer des toiles aux designs différents.

Par exemple, certaines araignées créent des toiles à entonnoir qui ne collent pas et dans lesquelles elles se cachent jusqu’à ce qu’une proie passe à proximité. Elles sortent alors de leur cachette pour attaquer.

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La Myrmarachne formicaria désignée araignée de l’année


Des araignées, il en a tous les genres, chez les araignées sauteuses, une en particulier est unique en son genre, car elle imite les fourmis. Cette capacité de mimétisme a fait de cette espèce l’araignée de l’année.
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La Myrmarachne formicaria désignée araignée de l’année

 

© Twitter.

La Myrmarachne formicaria de la famille des araignées sauteuses (Salticidae) a été désignée comme araignée de l’année 2019 par 83 arachnologues issus de 26 pays européens, rapportent mercredi Natuurpunt et Arabel (Société Arachnologique de Belgique).

 L’araignée est ainsi nommée en raison du fait qu’elle calque son comportement sur celui d’une fourmi afin de mieux surprendre ses proies.

Ce mimétisme est la raison principale du choix de l’arachnide comme araignée de l’année, explique Natuurpunt.

« Grâce à une initiative telle l’araignée de l’année, nous espérons non seulement attirer l’attention sur un groupe animal malaimé mais aussi qu’un public plus large signale cette espèce afin que les chercheurs reçoivent de nouvelles données sur la répartition actuelle de cette araignée sauteuse. »

Les araignées sauteuses

L’animal en question appartient à la famille des araignées sauteuses qui constituent avec 6.100 espèces différentes la plus grande famille d’araignées au monde.

« De nombreuses araignées sauteuses ont un corps compact au contraire de celle-ci dont le corps ressemble à celui d’un fourmi », poursuit l’association environnementale flamande.

Les mouvements des fourmis

« Ces araignées imitent non seulement l’aspect extérieur des fourmis mais aussi leurs mouvements. Elles se déplacent ainsi par intermittence comme les fourmis, comme si elles suivaient une piste de phéromones », explique Hendrik Moeremans de Natuurpunt.

« L’araignée imite la fourmi mais pas pour la manger car elle se nourrit principalement de moucherons et de petits moustiques mais aussi de pucerons. L’espèce profite surtout du fait que les fourmis ont peu d’ennemis en raison de leur agressivité relative de sorte que l’araignée est moins souvent la proie de prédateurs tels que les guêpes ou les oiseaux. »

En Europe et aux États-Unis

L’araignée-fourmi peut être observée durant toute l’année mais sa période d’activité principale s’étend d’avril à août. Elle se rencontre en Europe mais aussi aux Etats-Unis. Fréquente, elle n’est pas menacée.

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Un étrange arachnide a une tête de chien


 

L’auteur de cette vidéo est du photographe Andreas Kay, qui depuis 2011 documente la diversité de la vie en Équateur. L’animal est un arachnide et ressemble à une araignée avec une tête de chien, pourtant non, il n’en est pas une. Il est connu sous le non de vendangeur ou encore un nom plus bizarre, papa aux longues jambes. Cet arachnide n’a pas de venin et donc inoffensive. L’animal est présent depuis au moins 400 millions d’années.
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Un étrange arachnide a une tête de chien

À Londres, quatre écoles primaires ferment après une invasion d’araignées venimeuses


Chez-moi, les écoles ferment quand il y a tempête de neige, ou un froid intense, mais sûrement pas pour des araignées.
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À Londres, quatre écoles primaires ferment après une invasion d’araignées venimeuses

 

À Londres, quatre écoles ont dû fermer leurs portes mercredi 3 octobre, suite à une invasion d’araignées surnommées « fausses veuves noires », fait savoir la BBC.

 Ces arachnides, de la taille d’une pièce de monnaie, représentent l’espèce la plus dangereuse du Royaume-Uni et ont conduit les responsables de l’Ellen Wilkinson Primary School, la Star Primary School, la Lister Community School et la Rokeby School à évacuer les lieux. Ces écoles se situent toutes dans un rayon de 3 km, dans le quartier d’East London et sont actuellement « traitées et fumigées », rapportent les autorités locales. Elles pourraient être fermées pendant tout un mois.

« Les araignées piquent uniquement si elles ne sont pas manipulées correctement, ou provoquées. Leur venin n’est pas particulièrement puissant. Souvent, les symptômes sont équivalents à la douleur ressentie suite à une piqûre de guêpe », a tenté de rassurer la porte-parole du conseil de Newham. Mais elle a tout de même expliqué qu’il fallait prendre « des précautions supplémentaires avec les personnes vulnérables, c’est-à-dire les moins de cinq ans, les personnes âgées, ou les personnes médicamentées ». 

Les écoles devraient être fermées entre une et quatre semaines, en fonction de l’avancée des traitements. La mairie du quartier a appelé toutes les écoles et garderies du coin à « vérifier soigneusement si ces araignées étaient présentes dans leurs locaux » et à contacter le service de lutte contre les ravageurs s’ils observent des signes de leur présence. Anne-Marie Fenttiman, dont le fils est scolarisé dans l’une des écoles touchées, a raconté à la BBC que l’un de ces amis avait effectué un séjour de deux jours à l’hôpital au début de l’année, cloué au lit par une forte fièvre et souffrant de cloques après avoir été mordu par une fausse veuve noire. 

Sources : BBC / The Independent

https://www.ulyces.co

La veuve noire du nord s’installe au Québec


Ceux qui ont peur des araignées au Québec, vont frémir en sachant que la veuve noire est dans le sud du Québec. Pas de panique, elle mord rarement et son venin est minime, elle préfère fuir si elle se croit en danger. En tout cas, j’aimerais bien en voir une, elle est toute belle.
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La veuve noire du nord s’installe au Québec

 

La veuve noire du nord s'installe au Québec

Agence QMI

 

La veuve noire du nord a élu domicile dans le sud du Québec, démontre une étude scientifique publiée mercredi.

Selon les chercheurs de l’Insectarium, de l’Université McGill et de l’Université du Québec à Rimouski, l’araignée a été découverte à l’état sauvage à trois endroits différents dans le sud du Québec et à Ottawa. Ces découvertes ont confirmé les prédictions établies par les scientifiques à partir de techniques de modélisation.

Selon les chercheurs, on pourrait retrouver cette espèce de veuve noire dans tout le sud du Québec, jusqu’au lac Saint-Pierre.

L’arachnide ne pose toutefois pas de réel danger pour l’homme. D’après les chercheurs, elle mord très rarement et la quantité de venin qu’elle injecte est minime. De plus, elle tend à fuir les humains, qui représentent un danger pour elle.

Comme son nom l’indique, la veuve noire du nord est de couleur noire et affiche un motif de sablier entrecoupé au milieu sous son abdomen. Elle porte également une série de points rouges, et parfois des lignes pâles sur la portion dorsale de son abdomen. La toile qu’elle tisse est irrégulière.

La veuve noire du nord se cache dans des endroits reclus et sombres, notamment sous de vieilles souches, dans des cavités et des recoins d’édifices.

L’étude portait également sur une espèce menacée de mygale, Sphodros niger. Cette araignée a été observée jusqu’à Belleville, entre Kingston et Toronto. Si elle n’a pas encore été observée au Québec, les chercheurs croient que les conditions de son habitat pourraient y être présentes.

http://fr.canoe.ca/

Une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée


Il y avait des tiques, il y a 100 millions d’années. Elles sont tenaces pour traverser les millénaires comme d’autres insectes. Une tique en particulier est morte deux fois. Une fois par le piège installée par une araignée et une autre fois pour l’ambre.
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Une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée

 

 

Tique retrouvée dans l’ambre, vieille de 100 millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

par Brice Louvet

Il y a environ 100 millions d’années, une tique eut le malheur d’errer sur la toile d’une araignée, obligeant l’arachnide à envelopper l’insecte dans une tombe de soie. La situation a ensuite empiré lorsque la tique est entrée en contact avec la sève d’un arbre, l’enveloppant encore davantage. Aujourd’hui, cette scène est immortalisée dans l’ambre.

Des traces de toiles d’araignées contenant des insectes avaient déjà été retrouvées; les fossiles contenant les restes de tiques préservés sont néanmoins très rares. Ce que nous apprend ce fossile – retrouvé dans le nord du Myanmar puis fourni au Musée d’histoire naturelle de Berlin par le collectionneur allemand Patrick Müller – c’est que les tiques étaient déjà capturées par les araignées au Crétacé.

C’est « la première fois que cette interaction spécifique entre les tiques et les araignées est documentée dans les archives fossiles« , écrivent les auteurs de cette nouvelle étude.

En regardant de près les fins filaments qui enveloppent encore la tique, les chercheurs ont été en mesure de confirmer l’emballage en soie d’araignée.

Aujourd’hui, plusieurs familles d’araignées sont connues pour capturer et consommer des tiques, mais était-ce déjà le cas au Crétacé, il y a 100 millions d’années ? Les chercheurs ne sont pas sûrs.

« Ce processus d’attaque permet d’immobiliser la proie, de la rendre inoffensive avant que l’araignée ne la morde pour tester si elle est acceptable ou non« , notent les chercheurs.

Nous ne savons donc pas si l’araignée comptait réellement consommer la tique.

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Tique retrouvée dans l’ambre, vieille de 100 millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

Tout ce que nous savons, c’est que la tique se serait cachée dans la végétation, dans l’espoir de s’accrocher à un petit mammifère ou à un dinosaure à plumes pour aspirer son sang. Mais elle est tombée d’une façon ou d’une autre dans un piège : une toile d’araignée. Et la résidente a rapidement enveloppé son cousin arachnide, soit pour la manger, soit par mesure de précaution.

Gros plan sur les fils de soie que l’araignée a utilisé pour envelopper sa proie, piégée pendant plus de cent millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans revue Cretaceous Research.

Source

http://sciencepost.fr/