Le prince héritier saoudien est derrière le meurtre de Khashoggi, selon la CIA


Le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi a été tourné de tous les côtés. Je crois qu’on ne saura jamais la vraie vérité et que des complices vont servir de bouc émissaire pour protéger des plus hauts placés. Si vraiment le prince saoudien MBS a donné l’ordre pour cet assassinat, cela prouve encore que la justice est un mot qui parfois ne veut rien dire
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Le prince héritier saoudien est derrière le meurtre de Khashoggi, selon la CIA

 

Selon le Washington Post, Khalid ben Salmane a... (Photo Amir Levy, archives REUTERS)

Selon le Washington Post, Khalid ben Salmane a conseillé à M. Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien.

PHOTO AMIR LEVY, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
Washington

La CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul le mois dernier, a rapporté vendredi le Washington Post, citant des sources anonymes au courant des investigations.

PHOTO MOHAMMED AL-SHAIKH, ARCHIVES AFP

Cette information divulguée par le Washington Post, où collaborait régulièrement le journaliste critique de Riyad, contredit les récentes affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS ».

Contactée par l’AFP, l’agence américaine de renseignements a refusé de commenter. 

Pour parvenir à ces affirmations, précise le Washington Post, la CIA a examiné plusieurs sources de renseignement, notamment un appel entre le frère du puissant prince héritier, également ambassadeur saoudien aux États-Unis, et Jamal Khashoggi.

Selon le quotidien de Washington, Khalid ben Salmane a conseillé à M. Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul, lui assurant qu’il ne lui arriverait rien.

Le quotidien ajoute qu’il avait passé ce coup de fil à la demande de son frère, ajoutant qu’il n’était pas clair que Khalid ben Salmane soit au courant que M. Khashoggi serait ensuite assassiné.

Khalid ben Salmane a très rapidement réagi, sur Twitter, à ces accusations, en réfutant fermement les allégations du Washington Post.

« C’est une accusation grave qui ne devrait pas être laissée à des sources anonymes », a-t-il dénoncé, accompagnant son tweet d’un communiqué qu’il dit avoir transmis au journal.

« A aucun moment le prince Khalid n’a discuté de quoi que ce soit avec Jamal à propos d’un voyage en Turquie », est-il notamment écrit.

De son côté, le New York Times indique que des responsables américains ont averti que les agences de renseignement américaine et turque n’avaient pas de preuve évidente liant le puissant prince héritier à l’assassinat de M. Khashoggi.

Mais selon le journal new-yorkais, citant des responsables, la CIA estime que l’influence du prince est telle que l’assassinat n’aurait pu se produire sans son aval.      

Entré le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, le journaliste critique du pouvoir y a été assassiné.  

L’Arabie saoudite a, à plusieurs reprises, changé sa version officielle sur ce qui était arrivé à Jamal Khashoggi une fois franchie la porte du consulat.  

Le procureur général saoudien a admis jeudi que le journaliste avait été drogué et démembré sur place.

Sur un total de 21 suspects, il a inculpé à ce jour 11 personnes qui seront déférées devant la justice. Il a requis la peine capitale pour cinq d’entre elles.

Mais Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS », n’avait aucune connaissance du dossier, avait affirmé lors d’une conférence de presse à Riyad le porte-parole du procureur général, Shaalan al-Shaalan.

Allié historique de Riyad, Washington s’est empressé jeudi d’annoncer des sanctions contre 17 responsables saoudiens pour leur « responsabilité ou leur complicité » dans le meurtre de Khashoggi.

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Toutes les dix minutes, un enfant meurt au Yémen


Si seulement ceux qui veulent faire la guerre, la face entre eux et non en tuant des civils, des enfants qui n’ont rien à voir dans leur conflit. Au Yémen, un enfant meurs à toutes les 10 minutes. C’est quoi leur crime ? La faim qui n’est pas comblée, des maladies causé par leur condition précaire qu’ont ils fait de si horrible pour subir ces supplices ?
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Toutes les dix minutes, un enfant meurt au Yémen

Une petit garçon souffrant de malnutrition dans un hôpital à Hajjah, au nord-ouest du pays. © ap.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a exhorté les parties en conflit au Yémen à arrêter les hostilités, jugeant que le pays était devenu un « enfer sur terre » pour les enfants, frappés par la famine.

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait aussi appelé vendredi à la fin des « violences » pour éviter que le pays ne tombe dans un « précipice ».

« Le Yémen est aujourd’hui un enfer sur terre, non pas pour 50 à 60% des enfants, c’est un enfer sur terre pour chaque garçon et fille au Yémen », a déclaré le directeur de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Geert Cappelaere, lors d’une conférence de presse à Amman. « Les chiffres, en fait, ne disent pas grand chose mais sont importants car ils nous appellent tous à réaliser à quel point la situation est devenue désastreuse », a-t-il encore dit.

La guerre au Yémen oppose les forces pro-gouvernementales et une coalition menée par l’Arabie saoudite aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui se sont emparés en 2014 et 2015 de vastes régions du pays, dont la capitale Sanaa. Le conflit a fait près de 10.000 morts, en majorité des civils, et provoqué la pire crise humanitaire au monde.

Maladies

Au-delà des cas de famine, la population souffre de maladies comme le choléra.

« Toutes les 10 minutes, un enfant meurt en raison de maladies pouvant être évitées », a également indiqué M. Cappelaere.

Ce responsable avait déclaré jeudi à l’AFP que 1,8 million d’enfants âgés de moins de cinq ans étaient en situation de « malnutrition aigüe ». Le conflit exacerbe « une situation déjà mauvaise en raison d’années de sous-développement », dans ce pays le plus pauvre de la région, avait-il dit.

« Nous appelons toutes les parties à se réunir plus tard ce mois-ci sous les auspices de l’émissaire spécial de l’ONU pour se mettre d’accord sur un cessez-le-feu » au Yémen, a déclaré dimanche ce responsable de l’Unicef.

Il a souligné la situation particulièrement préoccupante à Hodeida, une ville portuaire de l’ouest du pays tenue par les rebelles et que les forces progouvernementales cherchent à reprendre.

Hodeida, point vital pour le ravitaillement

« Le port de Hodeida est un point vital pour 70 à 80% de la population yéménite (…) parce que c’est seulement via Hodeida que sont acheminées les livraisons commerciales et humanitaires qui nous permettent de fournir l’aide au nord du pays », a-t-il expliqué.

« Avec l’assaut sur Hodeida, on ne craint pas seulement pour les vies de centaines de milliers d’enfants (dans la région) mais aussi nous craignons l’impact que cela aura sur les enfants dans le nord du pays », a-t-il ajouté.

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Yémen: la bombe larguée sur un autobus vendue par les É.-U.


Je ne comprendrais jamais pourquoi Donald Trump contredit tout ce que Barak Obama a fait, autorisé ou interdit. Le président américain actuel hausse le ton contre certains pays à propos d’armement, mais autorise pourtant la vente de bombe. Je considère qu’il est tout autant coupable que ceux qui ont ordonné de lancer la bombe sur un autobus et fait beaucoup de victimes dont des enfants.
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Yémen: la bombe larguée sur un autobus vendue par les É.-U.

 

Un raid aérien ayant touché un autobus a... (PHOTO HANI MOHAMMED, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

Un raid aérien ayant touché un autobus a tué 51 personnes, dont 40 enfants, le 12 août à Saada.

PHOTO HANI MOHAMMED, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
WASHINGTON

La bombe qui a tué 51 personnes, dont 40 enfants, larguée sur un autobus dans un raid aérien attribué à la coalition menée par l’Arabie saoudite dans le nord du Yémen, a été commercialisée par les États-Unis dans le cadre d’un accord entre le département d’État et Riyad, selon CNN.

Des images montrant des chiffres sur des éclats d’obus, filmées peu après cette attaque jeudi 9 août à Saada (fief des rebelles), indiquent qu’il s’agissait d’une bombe Mark 82 (Mk 82) à guidage laser de précision, conçue par l’entreprise de défense américaine Lockheed Martin, a précisé vendredi la chaîne, citant des experts en armement.

L’ancien président Barack Obama avait interdit la vente de bombes guidées à l’Arabie saoudite après l’usage d’un type d’arme similaire dans un raid aérien qui avait fait 140 morts lors d’une cérémonie funéraire dans la capitale Sanaa, en octobre 2016.

Mais Donald Trump a levé cette interdiction après sa prise de fonction en 2017.

Cinquante-six enfants se trouvaient également parmi les 79 personnes blessées le 9 août dans la province de Saada, d’après le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

La coalition a été accusée d’avoir commis de nombreuses bavures contre des civils. Elle a admis sa responsabilité dans certains raids mais elle accuse régulièrement les rebelles Houthis de se mêler aux civils ou de les utiliser comme boucliers humains.

La guerre au Yémen a fait quelque 10 000 morts depuis l’intervention de la coalition sous commandement saoudien en mars 2015 et elle a provoqué « la pire crise humanitaire » au monde, selon l’ONU.

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Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie


Les seules fois dont j’ai vu ce genre de physique faciale est dans les dessins animées pour enfants. Ces chèvres sont vraiment étranges.
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Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie

 

Crédits : Arabian Business/Ulyces.co

par  Nicolas Prouillac

Une vente aux enchères très étrange a eu lieu à Amman, la capitale de Jordanie, le 27 avril dernier. Organisée par l’éleveur local Yahya Abu Jaber, elle mettait à l’honneur des chèvres rares à l’apparence déconcertante, rapporte le site d’information locale Arabian Business.

 Les acheteurs sont venus du Koweït, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar et de Palestine pour tenter de rentrer à la maison avec l’un de ces curieux animaux, d’une valeur de plusieurs milliers d’euros chacun

Ces chèvres jordaniennes « pure race » sont un peu le pur-sang des caprins. Bien qu’elles ressemblent à Kermit qui fait la grimace, cette information n’est pas contestable. Les chèvres sont très prisées au Moyen-Orient, à tel point qu’en 2013, l’une d’elles s’était vendue 2,5 millions d’euros à Riyad, en Arabie saoudite.

Crédits : Arabian Business

Source : Arabian Business

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Un os de doigt d’Homo sapiens, vieux de 85 000 ans, trouvé en Arabie saoudite


Un doigt trouvé en 1916 vient remettre en question sur l’immigration de l’homme moderne en dehors de l’Afrique serait encore beaucoup plutôt que les scientifiques pensaient. Un simple doigt trouvé en Arabie Saoudite peut changer beaucoup choses
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Un os de doigt d’Homo sapiens, vieux de 85 000 ans, trouvé en Arabie saoudite

Cet os serait le plus vieux fossile d'Homo... (Photo Associated Press)

Cet os serait le plus vieux fossile d’Homo sapiens «directement daté» découvert hors d’Afrique.

Agence France-Presse
Paris

Un os de doigt, mis au jour dans le désert de Nefud en Arabie Saoudite, suggère que les Homo sapiens avaient déjà gagné l’intérieur de la péninsule il y a 85 000 ans, selon une étude publiée lundi dans Nature Ecology & Evolution.

L’Homo sapiens, également appelé l’homme moderne, est apparu en Afrique, il y a plus de 300 000 ans. On a longtemps estimé qu’il n’avait quitté «son berceau» que bien plus tard, il y a environ 60 000 ans.

Mais depuis quelques années, des découvertes, comme celle annoncée lundi, remettent en cause cette théorie.

Selon cette dernière étude, l’os qui «appartenait incontestablement à un homme moderne», aurait au moins 85 000 ans, peut-être même 90 000 ans.

Une découverte qui implique que «notre espèce s’était dispersée hors d’Afrique beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait auparavant», déclare Huw Groucutt de l’Université d’Oxford, coauteur de l’étude.

D’une longueur de seulement 3,2 centimètres, le fossile, probablement l’os médian d’un majeur, a été découvert en 2016.

Pour définir son âge, Huw Groucutt et son équipe ont utilisé la datation radiométrique, la mesure de la variation régulière au cours du temps d’éléments radioactifs.

Cet os serait le plus vieux fossile d’Homo sapiens «directement daté» découvert hors d’Afrique, selon l’équipe qui argue que les autres pouvant lui faire concurrence ne l’ont été que via les sédiments les entourant.

«Il y a eu de multiples dispersions d’êtres humains hors d’Afrique, le mouvement migratoire et la colonisation de l’Eurasie ont été beaucoup plus compliqués que ne le disent nos manuels», juge Michael Petraglia, du département d’Évolution humaine à l’Institut Max Planck en Allemagne, également coauteur.

Selon la théorie dominante, les Homo sapiens ont quitté l’Afrique en une vague majeure il y a 60 000 ans, en longeant les côtes de la mer Méditerranée vers l’Est.

Mais ce doigt montre «que les hommes modernes se déplaçaient dans les terres d’Eurasie, pas le long des côtes», déclare Michael Petraglia.

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Mystères et sculptures de chameaux dans le désert saoudien


De l’art rupestre datant d’au moins 2000 ans dans le désert en Arabie Saoudite. Des sculptures d’animaux rarement utilisés à cette époque. On ne sait pas trop pourquoi et surtout comment ils ont fait étant donné que c’est sur des montagnes
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Mystères et sculptures de chameaux dans le désert saoudien

 

L'une d'elles en particulier se démarque: un chameau... (FAYEZ NURELDINE, AFP)

L’une d’elles en particulier se démarque: un chameau (à gauche) face à ce qui serait un âne, une mule ou un cheval (à droite), des animaux rarement représentés dans l’art rupestre de la région.

FAYEZ NURELDINE, AFP

 

Agence France-Presse
AL JOUF

Au milieu d’un désert écrasé par le soleil, Hussein Al-Khalifa, un responsable du patrimoine en Arabie saoudite, pointe fièrement du doigt des silhouettes de chameaux sculptées dans la roche: une découverte sans précédent qui reste entourée de mystères.

On voit bien ce qui serait un âne,... (Fayez Nureldine, AFP) - image 1.0

 

On voit bien ce qui serait un âne, une mule ou un cheval (à droite) face au reste de la tête d’un chameau (à gauche).

FAYEZ NURELDINE, AFP

Elles sont une douzaine de sculptures, certaines endommagées par l’érosion ou des actes de vandalisme, qui dateraient d’environ 2000 ans. Elles ont été découvertes il y a quelques années dans une propriété privée du désert d’Al-Jouf, dans le nord du royaume.

Ciselées sur trois éperons rocheux, ces sculptures reflètent un niveau de compétence jamais vu dans d’autres formes d’art rupestre du désert saoudien.

M. Khalifa, membre d’une mission archéologique franco-saoudienne, raconte avoir accidentellement découvert les sculptures, lorsqu’un ami lui a parlé d’une « montagne en forme de chameau ».

« En me rendant sur la zone, j’ai en fait découvert que des chameaux étaient sculptés dans les affleurements de la montagne. C’est vraiment unique », dit-il.

Le chameau, appelé « vaisseau du désert » et apprécié pour sa viande, son lait et sa capacité de résistance, est un sujet récurrent sur les sites archéologiques saoudiens.

Mais ceux d’Al-Jouf sont différents.

Certaines de ces sculptures sont perchées très haut sur les montagnes, laissant penser que des cordes ou des échafaudages ont été utilisés.

L’une d’elles en particulier se démarque: un chameau face à ce qui semble être un âne, une mule ou un cheval, des animaux rarement représentés dans l’art rupestre de la région.

Routes de la Mésopotamie

« Les sculptures en trois dimensions témoignent d’une grande maîtrise au niveau du réalisme et de la taille », explique Maria Guagnin, de l’Institut Max Planck des Sciences de l’Histoire humaine basé en Allemagne.

« Cela pourrait changer notre compréhension de la dynamique des populations préhistoriques et de leurs traits culturels », dit-elle à l’AFP.

Mais le mystère reste entier sur les sculpteurs et les outils utilisés.

M. Khalifa relève une proximité avec les Nabatéens, des Arabes nomades connus pour avoir fondé la ville de Petra, dans l’actuelle Jordanie, sculptée dans des falaises de grès.

« Il s’agit d’une découverte scientifique importante qui nous rappelle l’importante histoire préislamique de l’Arabie saoudite », estime l’archéologue Guillaume Charloux, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France.

« Je ne peux qu’espérer que cela amènera les gens à découvrir la variété et la richesse du passé saoudien », ajoute M. Charloux, qui dirige la mission avec M. Khalifa.

Les sculptures d’Al-Jouf ont des styles différents, ce qui suggère qu’elles ont été réalisées par plusieurs artistes.

Il est possible, estiment des archéologues, que le site ait été un lieu de vénération, un lieu de repos sur une route de caravanes ou une frontière délimitant deux régions.

« Mon hypothèse aujourd’hui est que les sculpteurs étaient des habitants de la région et que le site était un lieu emblématique sur les routes empruntées par les caravanes vers la Mésopotamie », avance M. Charloux.

« Questions sans réponse »

Le désert saoudien est riche en sites historiques, dont certains n’ont été mis au jour que récemment, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies.

Mais pour trouver des réponses à toutes les questions concernant les sculptures de chameaux, un important travail de terrain est encore nécessaire.

Plusieurs des sculptures érodées sont difficiles à dater, les archéologues estimant toutefois qu’elles auraient été achevées au cours des premiers siècles avant J-C.

« Si elles datent d’avant la domestication du chameau, elles représentent des spécimens sauvages qui ont peut-être été chassés, et une chasse réussie peut avoir été vitale pour la survie des populations locales », indique Mme Guagnin.

Pour l’instant, les autorités saoudiennes surveillent le site pour empêcher les chasseurs de trésors d’y accéder, et cherchent à l’acquérir auprès de son propriétaire privé.

Mais d’autres mystères demeurent, comme celui entourant l’un des éperons rocheux qui, vu d’un certain angle, ressemble à un visage humain.

« Il y a tant de questions sans réponses », reconnaît M. Khalifa.

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Des dromadaires éliminés d’un concours de beauté pour cause de… Botox!


Quand tu es rendu à vouloir à tout prix gagner des concours de beauté d’animaux en utilisant du botox, c’est de descendre bien bas. C’est animaux ont rendu tant de service en Afrique pour l’humain depuis des milliers d’années, ils n’ont pas a souffrir pour l’orgueil de leur maitre
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Des dromadaires éliminés d’un concours de beauté pour cause de… Botox!

 

Par: Deborah Laurent

Le King Abdulaziz Camel Festival se déroule pendant un mois en Arabie Saoudite. Les propriétaires de dromadaires utilisent des méthodes douteuses pour qu’on remarque la beauté de leur animal.

Une douzaine de dromadaires ont été disqualifiés d’un concours de beauté en Arabie Saoudite. La raison? Les bêtes avaient subi des injections de Botox dans les lèvres. Certains dromadaires avaient également eu le nez et la mâchoire gonflées artificiellement.

Nick Stewart, de l’association World Animal Protection, un groupe de défense des animaux, a exprimé son indignation.

« Il n’y a aucune raison d’utiliser du Botox sur les chameaux », confie-t-il au New York Times. « C’est un acte inutile, cruel et humiliant. Les chameaux sont un trésor national en Arabie Saoudite mais on ne doit pas abuser des animaux en vue de divertir. »

Le King Abdulaziz Camel Festival rassemble jusqu’à 30.000 dromadaires et dure un mois. Les dromadaires participent également à des courses. L’ensemble des prix attribués aux gagnants s’élève à plusieurs dizaines de millions de dollars.

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Le lien qui unit l’Homme au chien est bien plus ancien que ce que l’on pensait


Les archéologues savaient qu’en Égypte, on utilisait des laisses pour les chiens, il plus de 3 000 ans, mais voilà que grâce à des images d’art rupestre des chasseurs-cueilleurs, la laisse pour les chiens auraient existé il y a plus de 8 000, montrant bien une relation déjà établi entre l’homme et le chien
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Le lien qui unit l’Homme au chien est bien plus ancien que ce que l’on pensait

 

domestication chien arabie saoudite

Une nouvelle étude sur l’art rupestre dans la péninsule saoudienne tend à prouver que la relation Homme-chien a commencé en Arabie Saoudite en en Iran il y a plus de 8 000 ans ! 

D’après l’étude publiée dans le « Journal of Anthropological Archeology », les chercheurs de l’Institut des sciences humaines Max Planck en Allemagne ont répertorié plus de 1400 images d’art rupestre. La moitié d’entre elles représentent des figures humaines et animales, et notamment des chiens de chasse. Elles dateraient d’il y a 8 000 à 9 000 ans selon les scientifiques et se trouvent en Arabie Saoudite.

L’apparition de la laisse

Ce qui est étonnant dans ces images est la représentation de la laisse qui relie les chiens aux Hommes. D’après les chercheurs, cela indique que les humains éduquaient les chiens alors qu’ils n’étaient encore que des chasseurs-cueilleurs. Cela tend à prouver qu’il y avait donc déjà, il y a environ 8 000 ans, une interaction entre l’Homme et le chien.

Selon les scientifiques, la laisse était attachée à la taille des humains afin de leur laisser les mains libres pour pouvoir chasser à l’aide d’arcs et de flèches.

Jusqu’à présent, nous savions que la laisse avait été utilisée sur des chiens en Egypte il y a environ 3 500 ans. Mais cette nouvelle étude démontre que la laisse est apparue bien plus tôt.

Le commencent d’une relation qui durera toujours ?

Autre caractéristique étonnante : les chiens sont représentés avec des traits différenciant : certains sont des femelles, d’autres des mâles, certains ont des taches et d’autres pas…

Pour les chercheurs, les artistes auraient ainsi pu vouloir transmettre « un éventail général de variétés chez les chiens locaux ».

Mais il est également possible qu’ils aient souligné ces détails pour insister sur l’importance qu’avaient les chiens à leurs yeux, parce qu’ils les aidaient à survivre. Un bel hommage qui a su traverser le temps ! 

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La nouvelle publicité Coca-Cola en Arabie saoudite



 

Depuis peu, les femmes ont le droit de conduire en Arabie Saoudite. Pour souligner ce changement Coca-Cola a choisi une publicité destinée à ce pays. Même si c’est une pub dans le but de vendre son produit, il faut avouer qu’elle a quand même un bon punch. Un père montre à conduire à sa fille hésitante, mais grâce au Coca-Cola est prend confiance en elle. 
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La nouvelle publicité Coca-Cola en Arabie saoudite

La somptueuse prison des hauts dirigeants saoudiens


Être dans la haute société et être suspect de corruption et être dans un grand hôtel 5 étoile en guise de prison, c’est comme prendre des vacances. Nombre de prisonniers changeraient leur place n’importe quand avec ces hauts dignitaires
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La somptueuse prison des hauts dirigeants saoudiens

 

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Une purge sans précédent a affecté les hautes sphères de l’Arabie Saoudite. Au total, une trentaine de dirigeants ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste opération anticorruption menée samedi 4 novembre dernier. 

Un nettoyage orchestré par Mohammed ben Salmane, le jeune prince héritier, soupçonné d’éliminer des concurrents pour mieux consolider son pouvoir. Dans l’attente d’un procès, les détenus séjournent au Ritz-Carlton de Riyad, l’un des plus majestueux hôtels cinq étoiles de la ville.

Onze membres de la famille royale, quatre ministres en exercices, plusieurs anciens ministres ou vice-ministres, des responsables militaires et d’importants hommes d’affaires. Tel est le profil des personnalités arrêtées samedi soir en Arabie Saoudite dans ce qui a été qualifié de purge sans précédent dans l’histoire du pays.

Jusqu’à 900 euros la nuit

Cette vaste opération anticorruption a été diligentée par le prince Mohammed ben Salmane avec l’objectif inavoué de consolider son pouvoir. Si ces arrestations en série ont surpris par leur caractère aussi soudain qu’inattendu, elles ont eu comme premier effet de déloger la clientèle du prestigieux hôtel Ritz-Carlton de Riyad. Celle-ci a dû plier bagages samedi dernier « vers 23h00 » avant d’être conduite en navettes vers d’autres hôtels de la ville.

Le luxueux cinq étoiles, dont les tarifs oscillent -hors taxe- entre 270 et 900 euros la nuit, a été en effet réquisitionné pour héberger les prisonniers de haut rang fraîchement privés de liberté. En Arabie Saoudite, être accusé de crimes graves et de haute trahison semble offrir une détention provisoire à la hauteur de son statut.

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Dans l’attente de leur procès, les accusés peuvent profiter des dizaines d’hectares de jardins, de l’une des 500 chambres spacieuses, d’un spa de classe mondiale et d’une piscine intérieure.

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Eviter l’insulte et le mépris

Si de l’extérieur ce traitement de faveur prête à sourire, il est qualifié de normal dans un royaume gouverné par une alliance de diverses branches – parfois concurrentes- de la famille royale.

Mépriser ou insulter un patriarche d’une famille ou un haut responsable pourrait avoir de lourdes conséquences et rompre les liens qui lient la société saoudienne.

« Il n’aurait pas pu être mis en prison » atteste un haut responsable dans les colonnes du quotidien britannique. « C’était la solution la plus digne que nous pouvions trouver. »

Pour autant, comme l’évoque un professeur de Sciences politiques à la retraite de l’université des Emirats, les normes sociétales tendent à s’effondrer en Arabie et les liens entre les tribus et les clans ne sont plus aussi forts qu’autrefois.

Internet et lignes téléphoniques coupés

« Il y a une disposition culturelle dans ce pays pour traiter tout le monde à égalité. Si ces princes sont reconnus coupables, ils iront en prison. Il y a plus de 30 millions d’Arabes et une grande classe moyenne qui se comportent comme de la même façon qu’ailleurs dans le monde. Cette classe moyenne, qui aspire à une Arabie Saoudite du 21e siècle, sera heureuse de les voir en prison, s’ils le méritent ».

La date du procès n’a pas encore été fixée. En attendant, le Ritz-Carlton reste fermé à sa clientèle.

« En raison de circonstances imprévues, les lignes Internet et téléphoniques de l’hôtel sont actuellement déconnectées jusqu’à nouvel ordre », précise la direction de l’hôtel.

L’hôtel Ritz-Carlton est situé dans le quartier diplomatique de Riyad. Lieu de séjour des grands de ce monde, il a récemment hébergé Donald Trump. © reuters.

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