Le Saviez-Vous ► Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?


L’écriture aurait commencé en Mésopotamie, il y a environs 6 000 ans. Si l’écriture est de gauche a droite cela était semble t-il par commodité. Pourtant, dans quelques pays, l’écriture, est contraire ou différente
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Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?

 

 

écrire notes

Crédits : Pixabay / StockSnap

par Marine

Même si ce fait ne concerne pas tous les pays et toutes les cultures, il est vrai qu’il concerne une grande partie de la planète. Qu’il s’agisse d’écrire à la main ou de plus en plus avec des claviers numériques, cela reste tellement machinal que l’on y pense même plus.

Alors pourquoi n’écrit-on pas de haut en bas, ou en diagonale ? Et pourquoi les populations arabes écrivent-elles de droite à gauche ?

Faisons le point sur la situation.

Les débuts de l’écriture

Pour rappel, l’écriture trouve son berceau en Mésopotamie et en Égypte, il y a de ça environ 6000 ans. Concentrons-nous d’abord sur les premiers, chez qui l’écriture cunéiforme est développée. Il s’agit d’utiliser des signes pour signifier les sons, ce qui a pour avantage de nécessiter moins de symboles.

En Mésopotamie, l’hypothèse la plus admise pour expliquer le fait que les scribes aient opté pour la rédaction de gauche à droite est très simple. La plupart d’entre eux étant droitiers, ils auraient choisi ce sens tout naturellement pour voir ce qu’ils écrivaient. D’autre part, en écrivant de la main gauche, ils auraient souillé les tablettes sur lesquelles ils prenaient des notes.

Avec le développement de ce moyen de communication est venu le besoin de mettre en place un système d’écriture unique, pour faciliter la vie quotidienne. Dès lors, les écoliers ont commencé à apprendre à lire et à écrire de gauche à droite. Cela a par la suite instauré un mode de fonctionnement millénaire.

écriture livre calligraphie arabe

Crédits : Flickr/ ActuaLitté

Différents modes d’écriture

Pour les Égyptiens en revanche, l’évolution ne s’est pas faite ainsi. Ils utilisent les hiéroglyphes pour communiquer, ce qui nécessite la maîtrise d’énormément de symboles différents. Les scribes qui rédigeaient sur les papyrus utilisaient leur main gauche pour tenir celui-ci. De fait, il était plus pratique pour eux de rédiger de droite à gauche avec la main opposée, pour suivre le mouvement.

Comme dans le premier cas de figure, cette méthode d’écriture s’est alors transmise de génération en génération, pour se répandre dans une bonne partie du bassin méditerranl’alphabet araméen (qui se lit de droite à gauche) se propage dans cette région, et de nombreuses écritures en résulteront au fil des siècles. éen. Aux alentours du IXe siècle av. J.-C., Cela explique notamment pourquoi les écrits arabes et hébreux sont rédigés de cette manière.

Pour ce qui est des symboles des écritures chinoise et japonaise, il s’avère qu’ils peuvent être écrits aussi bien horizontalement que verticalement. En Chine, la tradition veut que ceux-ci soient rédigés de droite à gauche en partant du coin en haut à droite du document. Mais avec l’influence des systèmes d’écriture anglophones, il est de plus en plus d’usage de rédiger de gauche à droite en partant de la partie supérieure gauche du support d’écriture

Source

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► Il y a cinq siècles avait lieu le premier voyage esclavagiste entre l’Afrique et l’Amérique.


L’esclavage a commencé bien avant 1518, mais cette année-là, les esclaves noirs, et même arabes on traverser les mers pour se rendre aux Amérique. Avec le Nouveau-Monde, il eut un manque de main-d’oeuvres. Pendant toutes ces années de ce commerce, plus de 10 millions d’Africains ont été transporter entre l’Europe et en Amérique dont près de millions d’esclaves sont mort avant d’arriver à leur destination.Malheureusement, malgré ces horreurs, l’esclavage, la traite humaine existe encore sous diverses formes.
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Il y a cinq siècles avait lieu le premier voyage esclavagiste entre l’Afrique et l’Amérique.

 

Cap 110 - Mémorial à l'esclavage | Gaël Chardon via Flickr CC License by

Cap 110 – Mémorial à l’esclavage | Gaël Chardon via Flickr CC License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Jusqu’en 1518, les esclaves africains étaient amenés jusqu’en Espagne ou au Portugal, avant d’être envoyés dans les Caraïbes.

 

Repéré sur The Independent

C’était il y a exactement 500 ans. Le 18 août 1518, ou 28 août s’ils avaient utilisé notre calendrier grégorien, le roi d’Espagne Charles I publiait une charte autorisant directement le transport d’esclaves de l’Afrique aux Amériques. Jusqu’à ce moment, ils étaient d’abord amenés en Europe méridionale.

Dans cette charte, le roi d’Espagne donne à Lorenzo de Gorrevod, un de ses principaux conseillers, la permission de transporter «quatre mille esclaves nègres, hommes comme femmes», sur les différents territoires découverts du continent américain. Cette décision de créer une ligne directe et «économiquement plus viable» a fondamentalement changé la nature et l’ampleur de cette terrible industrie, estime le quotidien anglais The Independent. Sur les 350 années suivantes, plus de dix millions d’Africains furent transportés entre les deux continents. Au moins 1,8 million moururent en route.

«Les découvertes que nous avons faites transforment notre compréhension des débuts de la traite négrière transatlantique. Remarquablement, jusqu’à présent, il s’agissait d’un domaine peu étudié», a déclaré le professeur David Wheat, de l’Université du Michigan, un historien qui a été étroitement impliqué dans les récentes recherches.

«La plupart des historiens et autres n’ont pas vraiment compris l’importance de l’avènement du commerce transatlantique des esclaves en août 1518», a renchérit le professeur David Richardson, de l’Institut Wilberforce de l’Université de Hull.

La traite négrière a pourtant été une catastrophe pour l’Afrique, note l’Independent.

«La traite des esclaves arabes avait déjà eu un impact terrible sur le continent – mais la demande européenne de cette main-d’œuvre dans leurs empires embryonnaires du Nouveau Monde a considérablement aggravé la situation», indique le quotidien. Les Européens, comme les Espagnols ou les Portugais, ont massivement augmenté la demande et ont finalement déclenché toute une série «de terribles guerres tribales intra-africaines».

The Independent conclut que «les gouvernements et les organisations du monde entier ont eu tendance à favoriser la commémoration des révoltes d’esclaves et des mouvements abolitionnistes, qui ont contribué à mettre fin à la traite des esclaves, plutôt que l’histoire plus lointaine et politiquement moins confortable de la façon dont cela a commencé».

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Glaces et sorbets : l’histoire d’une fraîcheur millénaire


Le sorbet date d’au moins 2000 ans, et c’était de la neige mélangé à du miel et des fruits en Chine, Chez les Arabes avait donné le nom de Chorbets, d’ou viens le de sorbet. Les Grecs et les Romains ont aussi fait leurs propres glaces, et c’est en Italie que débuta des nouveauté tel que la crème glacée et transporter en France, pour encore plus de nouveauté. Enfin les desserts glacés on traverser l’océan pour être aussi connu par l’Amérique
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Glaces et sorbets : l’histoire d’une fraîcheur millénaire

 

Glaces et sorbets : l’histoire d’une fraîcheur millénaire

Crédits : nolonely/stock.adobe.comLes sorbets ont vu le jour en Chine grâce à un savant mélange de jus de fruit, de neige et de salpêtre !

Rien de plus banal, maintenant, que de déguster à tout moment une glace ou un sorbet. Une appétence gourmande pour ces produits qui ne date pas d’hier puisqu’elle remonte à des temps ancestraux. Jusqu’à l’apparition de la réfrigération, au XIXème siècle, nos ancêtres ont dû accompli de véritables exploits pour satisfaire ce besoin de fraîcheur…

De la neige comme première sorbetière ?

La première sorbetière a aujourd’hui plus de 2000 ans ! En Chine, on préparait des sorbets en mettant des jus de fruits ou du vin dans des tonneaux sur lesquels on faisait couler un mélange de neige et de salpêtre (qui abaisse le point de congélation de l’eau). A la même époque, dans le monde arabe, on fabriquait, de la même façon, des chorbets (ou sharbet), boissons aux fruits glacées : c’est de là que vient le mot sorbet. La neige des montagnes, compressée dans des sacs, était transportée à dos de chameau et stockée dans des maisons construites pour cela. Dans l’Antiquité, à la cour d’Alexandre le Grand, on préparait des boissons glacées en mélangeant des fruits écrasés avec du miel et de la neige.

Cette technique se perpétua chez les Grecs au cours des siècles suivants. Elle fut ensuite reprise par les Romains qui n’hésitèrent pas à faire transporter, depuis les Alpes ou l’Etna jusqu’à Rome, des tonnes de neige tassée et des blocs de glace protégés par de la paille et des fourrures. A l’arrivée, neige et glace étaient enfouies dans des puits pour être conservées. Néron, empereur romain, régalait aussi ses invités de fruits écrasés avec du miel et de la neige, pratiques que Sénèque trouvait fort coûteuses. Combien de temps ces sorbets et fruits glacés ont-ils été consommés ? Les historiens restent muets sur le sujet. Il semble que ces préparations glacées aient perduré en Orient mais pas en Occident. Au XIIIème siècle, le marchand vénitien Marco Polo (1254 – 1324) aurait pour sa part rapporté en Italie le principe de la sorbetière chinoise. Et c’est ainsi que les Italiens auraient, à leur tour, fabriqué des sorbets… avant la crème glacée !

Des sorbets à la crème glacée italienne

On ignore en revanche le nom du pâtissier qui, au XVème siècle, en Italie, eut un jour l’idée de rajouter de la crème, transformant ainsi les sorbets en crèmes glacées. Ce qui justifie pleinement la primauté des Italiens en matière de gelati ! La gourmande Catherine de Médicis, qui s’en délectait quant à elle à Florence depuis son enfance, les fait mettre à sa table française après ses noces avec le roi Henri II de France, en 1533. Les familles royales européennes s’en entichent mais il faudra attendre le XVIIIème siècle pour que les crèmes glacées gagnent réellement du terrain. En effet, il faut de la glace vive – dépourvue de neige – venue de loin, pour les conserver et les stocks étaient rares et chers. La première glacière n’est créée à Paris qu’au XVIIème siècle : on y stocke la glace des étangs de la Bièvre, gelés pendant l’hiver. On en trouve aussi dans les châteaux comme Versailles ou Chantilly. Ce qui n’empêche en rien le développement de recettes de crèmes glacées. On doit la première trace écrite à Menon, dans sa Science du Maître d’hôtel confiseur (1750). Joseph Gilliers, le pâtissier du Roi Stanislas Leczinski (beau-père de Louis XV, gourmand et pour qui fut créé le Baba au rhum) publie aussi dans Le Cannaméliste Français (1751) plusieurs recettes de « neige », dont une d’artichaut (fonds blanchis, pistaches, orange confite, crème et sucre).

La folie des glaces au siècle des Lumières

Ces soufflés glacés au pain d’épice sont directement inspirés du célébrissime soufflé glacé Rothschild.

En 1689, le sicilien Francesco Procopio del Coltelli ouvre à Paris le premier café, Le Procope. Il y sert non seulement du café mais aussi plus de cent sorbets et glaces différents. Toute la bonne société parisienne s’y précipite, y compris les « dames de qualité », ce qui ne se faisait pas jusqu’alors. Et si elles n’osent quitter leur carrosse, un valet leur en apporte. En 1720, il invente les mousses glacées en ajoutant de la crème fouettée dans ses glaces : ces « glaces à la Chantilly » deviennent tout de suite à la mode. Au XVIIIème siècle, les glaciers se multiplient à Paris et la consommation s’étale désormais tout au long de l’année. Les glaces se servent dans des tasses ou en briques, moulées dans des fruits, des coquetiers, des verres.

Les « fromages glacés » apparaissent : en plus d’y avoir ajouté des jaunes d’œufs et supprimé la crème, ces derniers sont parfumés d’épices, de fruits, de chocolat, de café, de liqueurs.

Et comme le souligna à l’époque Pierre Jean-Baptiste Legrand d’Aussy, auteur de Histoire de la vie privée des Français (1782), « on trouva l’art de faire des fromages avec toutes les matières quelleconques qui s’employaient pour les glaces ; et alors la distinction cessa ».

On s’en fait livrer car les glaces de toutes sortes font désormais partie des desserts, différentes pour chaque type de repas ou de réception. Vers 1798, l’italien Tortoni crée un café à Paris très couru de tout le monde politique et intellectuel friand de ses biscuits et bombes glacés.

Les recettes d’entremets glacés ne cessent de se multiplier partout. Des cuisines de Carême sortent ensuite les premiers parfaits glacés et, vers 1820, le célébrissime soufflé glacé Rothschild. On invente aussi toutes sortes de moules : les plus branchés sont ceux en forme d’asperge avec une glace à la pistache, d’écrevisse (glace à la fraise) etc. La Révolution française ne tuera pas les glaces. Au contraire, elle les démocratise. Glacier devient alors une profession à part entière et les sorbetières envahissent les demeures françaises.

Quid des « Ice-Creams » aux Etats-Unis ?

En 1785, Thomas Jefferson, futur troisième Président des États-Unis (1801), est ambassadeur en France. Pris de passion pour ces glaces tellement à la mode, il rapporte avec lui des moules et une recette de glace à la vanille : six jaunes d’œuf, une demi-livre de sucre, deux bouteilles de crème et une gousse de vanille, cuits ensemble puis placés dans ce qui était alors appelée une « sarbottiere ». Pendant sa présidence, des desserts glacés sont alors systématiquement servis aux repas officiels de la Maison Blanche. En 1806, Frederic Tudor, homme d’affaire originaire de Boston surnommé Ice King (le roi de la glace), entreprend de collecter et de vendre la glace des lacs gelés. Et un peu plus tard, Nathaniel Jarvis Wyeth, entrepreneur ayant également participé au commerce de la glace, invente une une machine à découper la glace. En 1843, Nancy Johnson, de Philadelphie, imagine une sorbetière à manivelle qui est brevetée et commercialisée par William Young. La fabrication de glaces se développe vite : la première usine de crèmes glacées ouvre à Baltimore en 1851. Les Américains succombent aux Ice-creams et le célèbre Sundae voit le jour en 1892. Elles deviennent encore plus populaires avec l’apparition du cornet au début du XXème siècle, dont l’invention reste très controversée. Vient-il de Paris ou d’ailleurs ? Nul ne le sait. Quant à la barre glacée enrobée de chocolat, elle est lancée dans les années 1920.

Des glaces artisanales aux glaces industrielles

En France, au XIXème siècle, les glaces artisanales sont aussi devenues populaires mais surtout dans les classes sociales aisées : il faut de la glace vive, matière première chère, pour les fabriquer et les conserver. Ainsi, à l’époque, 40 glacières approvisionnent Paris : si l’on en manque pour cause d’hiver doux, on la fait venir de Norvège. En 1860, la première machine frigorifique est créée par l’ingénieur français Charles Tellier, la pasteurisation est découverte en 1865, et l’homogénéisation à haute pression par Auguste Gaulin, en 1899. Une série de découvertes et d’inventions qui ont participé à l’élaboration des glaces telles que nous les connaissons et consommons aujourd’hui. La première usine de crèmes glacées, inspirée du modèle américain, voit quant à elle le jour en 1924. Sorbets, glaces et desserts glacés se démocratisent. Les marques se multiplient alors et depuis, les artisans-glaciers ont pignon sur rue. Un savoir-faire qui se poursuit encore aujourd’hui avec des associations de parfums toujours plus étonnantes.

https://www.academiedugout.fr

Le mystérieux manuscrit de Voynich enfin décodé par une IA ?


Le manuscrit de Voynich qui aurait été écrit entre 1404 et 1438 qui a toujours été un mystère total, commencerait à céder ses secrets grâce à des chercheurs canadien qui fait des algorithmes et on utilisé l’intelligence artificielle ainsi que Google Traduction et un document Déclaration universelle des droits de l’Homme qui est traduit en 230 langues.
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Le mystérieux manuscrit de Voynich enfin décodé par une IA ?

 

Marc Zaffagni
Journaliste

Deux informaticiens pensent être parvenus à identifier la langue du manuscrit de Voynich, un texte rédigé au XVe siècle et qui était jusqu’ici impénétrable. Pour cela, ils se sont aidés d’une série d’algorithmes et du service Google Traduction.

Depuis sa découverte au XXe siècle, de nombreux historiens et cryptographes se sont évertués, en vain, à déchiffrer le manuscrit de Voynich. C’est peut-être finalement une intelligence artificielle (IA) qui y est parvenue. Greg Kondrak et Bradley Hauer, deux chercheurs en informatique et spécialistes en traitement du langage naturel de l’université de l’Alberta (Canada), ont créé une série d’algorithmes grâce à laquelle ils ont pu analyser cet alphabet inconnu et identifier la langue utilisée.

Le manuscrit de Voynich est un codex du XVe siècle. Long de 240 pages manuscrites, il est accompagné de dessins de plantes, de nus et d’observations astronomiques. À ce jour, il est considéré comme le plus important cryptogramme non résolu. Toutes sortes d’hypothèses ont été émises quant à la langue d’origine du texte : latin, italien, arabe coranique, moldave, thaï, pinyin. Pour sa part, l’équipe de l’université de l’Alberta penchait au départ pour l’arabe.

Plusieurs analyses du manuscrit de Voynich ont penché pour un guide botanique. L’analyse pratiquée à l’aide de l’intelligence artificielle a amené les chercheurs à confirmer cette hypothèse. © DP

Plusieurs analyses du manuscrit de Voynich ont penché pour un guide botanique. L’analyse pratiquée à l’aide de l’intelligence artificielle a amené les chercheurs à confirmer cette hypothèse. © DP

    80 % des mots figurent dans un dictionnaire hébreu

    Pour vérifier leur théorie, les chercheurs ont entraîné leurs algorithmes en se servant d’échantillons du texte de la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » dans 380 langues différentes. Et, contre toute attente, la machine a estimé que le manuscrit de Voynich avait été rédigé en hébreu. Les chercheurs se sont ensuite employés à tenter de traduire ce texte. Pour ce faire, ils sont partis de l’hypothèse de base que le cryptage reposait sur des alphagrammes, technique qui consiste à réorganiser les lettres d’un mot dans l’ordre alphabétique pour former des anagrammes. Ils ont alors conçu un algorithme capable de déchiffrer les mots.

    « Il s’est avéré que plus de 80 % des mots existaient dans un dictionnaire hébreu, mais nous ne savions pas si, pris ensemble, ils avaient un sens. »

    Greg Kondrak et Bradley Hauer se sont tournés vers un confrère parlant hébreu pour savoir si la première phrase du texte traduite avec cet idiome était cohérente. Réponse négative. Les chercheurs ont alors tenté de convertir la phrase hébreu en anglais en se servant tout simplement du service Google Traduction. Et là, ils ont obtenu quelque chose…

    Le manuscrit de Voynich serait un guide botanique

    Dans la langue de Shakespeare, la première phrase du manuscrit dirait :

    « She made recommendations to the priest, man of the house and me and people ».

    Traduite en français, cela signifie : « Elle a fait des recommandations au prêtre, à l’homme de la maison, à moi et aux gens ».

    Une phrase d’introduction bien curieuse, a lui-même admis le professeur Kondrak. Ce dernier estime que seule la contribution d’historiens spécialisés en hébreu ancien pourrait aider à une interprétation plus cohérente de ces traductions étant donné la syntaxe atypique qui a été employée.

    Bref, pour le moment, le manuscrit de Voynich garde encore son mystère. Cependant, les chercheurs concluent leur article scientifique paru dans Transactions of the Association for Computational Linguistics en soutenant que le texte est probablement de l’hébreu avec les lettres réarrangées pour suivre un ordre fixe. L’étude a révélé plusieurs mots pris individuellement signifiant « fermier », « air », « lumière », « feu ». Les auteurs estiment que cela conforte l’hypothèse déjà émise plusieurs fois que le manuscrit de Voynich serait en fait un guide botanique. Forts de cette première expérience, ils comptent continuer à affiner leur algorithme et l’appliquer à d’autres manuscrits anciens.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le manuscrit de Voynich est un casse-tête pour les historiens et les cryptographes, qui n’ont toujours pas réussi à percer son mystère.

  • Grâce à la puissance des algorithmes, des chercheurs de l’université de l’Alberta (Canada) pensent avoir identifié la langue du texte utilisée sous forme d’anagrammes.

  • Mais encore faut-il que des historiens spécialisés en hébreu ancien puissent trouver un sens à ces écrits.

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► La grande histoire du café


Comment nos ancêtres ont pu affronter la journée sans un bon café ? Mais ce breuvage chaud, n’a pas toujours eu des lettres de noblesse. On l’a accusé de biens des maux avant d’être accepté partout
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La grande histoire du café

 

 

Une pause détente ou un petit coup de mou ? Direction la machine à café évidemment ! Pourtant, rien ne prédestinait les cerises de caféier, aux vertus stimulantes découvertes par hasard par un berger éthiopien, à un tel succès populaire…

Originaire d’une province d’Ethiopie, nombre de légendes circulent concernant la découverte des effets du fruit du caféier. Sa consommation se développe ensuite dans le Monde Arabe du XVIème siècle, alors qu’il reste encore inconnu en Europe. Avant de se retrouver dans les tasses des foyers occidentaux, le café s’est retrouvé au coeur de légendes mais aussi de conflits politiques, religieux et économiques. Aujourd’hui, 1 500 tasses sont consommées par minute en France 1, correspondant à 330 000 tonnes par an 2.

De la légende, à l’expansion dans le Monde du XVIIème siècle

Le caféier serait probablement originaire d’une province d’Ethiopie appelée Kaffa. De nombreuses légendes circulent sur la découverte des propriétés stimulantes des cerises de caféier. La plus célèbre conte l’histoire d’un jeune berger nommé Khaldi, intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l’arbre. En rendant compte de cette anecdote au prieur voisin, celui-ci eut l’idée d’en faire une boisson.

Au XVème siècle, l’expansion se fait d’abord dans l’Arabie voisine, grâce aux pèlerins musulmans se rendant à la Mecque. On appelle alors cette boisson aux effets stimulants « K’hawah ». L’alcool étant interdit par l’islam, le café y rencontre un gros succès.

Les premiers cafés ouvrent : ces lieux culturels et d’échange sont particulièrement appréciés des intellectuels. Le café appartient alors au monopole arabe qui applique une politique de non exportation.

En 1615, des commerçants vénitiens parviennent néanmoins à en ramener en Europe. Le vieux continent connaît alors une véritable effervescence autour des boissons chaudes avec les arrivées récentes du chocolat (1528) et du thé (1610).

Les années suivantes, la France, les Pays-Bas et l’Angleterre implantent des caféiers dans leurs colonies, permettant de s’approvisionner librement. Parallèlement à cela, de nombreux cafés ouvrent dans les grandes villes d’Europe. En France, le café arrive par le port de Marseille. C’est là qu’on inaugure, vers 1640, le premier café français. Il faudra attendre près de 30 ans (1672) pour voir le premier café s’ouvrir dans la capitale, près du Pont-Neuf (contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, c’est le plus vieux pont parisien, achevé en 1606). Ces lieux sont alors particulièrement prisés des lettrés, philosophes et musiciens classiques.

En Amérique, l’arrivée du café se fait plus tardive, en 1668. Il est rendu très populaire par l’épisode de la « Boston Tea Party », marquant le début de la guerre d’indépendance. Agacé des lourdes taxes imposées par le Roi anglais Charles III sur le thé, les Bostonais décidèrent de boycotter les marchandises anglaises et de remplacer le thé par le café dans leurs habitudes alimentaires.

Une expansion controversée ?

Tout au long de son expansion, le café, de par ses propriétés stimulantes sur l’organisme, va être sujet à de nombreuses polémiques. La première date de 1511 : en signe de protestation contre la popularité du café, les autorités de La Mecque veulent brûler les sacs de graines. Selon elles, les cafés seraient des lieux de débauche et de contestation politique.

Après son arrivée en Europe, des prêtres italiens tentent de le faire interdire par le Pape Clément VIII, jugeant que le café serait la boisson des infidèles. Or, après en avoir dégusté une tasse, le Pape l’eut aimé et voulut même le baptiser !

Deux tentatives d’interdictions ont également eu lieu en Angleterre. En 1674, des femmes signèrent une pétition, clamant que le café éloignait leurs maris, préférant passer du temps au café plutôt qu’au domicile familial. Charles II fût à l’origine de la deuxième tentative. Pensant que c’était dans ces lieux que la révolution se forgeait, il voulut interdire et fermer les cafés.

Plus original : en Allemagne, on pensait que le breuvage rendait stérile et donc, on tenta de le prohiber aux femmes. Enfin, à la fin du XVIIIème siècle, le café concurrençait sérieusement, voire nuisait au commerce de la bière produite en Prusse. Le roi Frédéric le Grand tenta donc de le prohiber…

Le café aujourd’hui…

 

Le café est actuellement la deuxième boisson (derrière le thé) la plus consommée au monde. Même si les plus gros buveurs se trouvent en Scandinavie, la France en est particulièrement adepte. A partir de 17 ans, plus de la moitié des Français en consomme 3, et chacun de nous en achète plus de 5 kg par an 2 !

D’un point de vue économique, on estime à plus de 100 millions le nombre de personnes vivant de la caféiculture. Le café est même la première denrée agricole commercialisée dans le monde, devant le blé ou le sucre. De plus, pour de nombreux pays en développement, le café représente 80 % des exportations totales, le plaçant régulièrement deuxième devise derrière le pétrole.

Cependant, la consommation de café évolue : depuis quelques années, les dosettes envahissent nos rayons de supermarchés. Certes moins écologique, les industriels ont développé ce système afin de répondre aux besoins de praticité recherchés par le consommateur. Excellent moyen de concilier écologie et solidarité, le commerce équitable tend également à bousculer nos habitudes d’achat. D’ailleurs, le café s’avère le produit le plus plébiscité des consommateurs français.

Le café a ainsi connu une histoire très mouvementée avant de devenir le partenaire indispensable de vos coups de fatigue et une denrée alimentaire au pouvoir économique indéniable !

http://www.doctissimo.fr/

Humoriste, femme, handicapée, arabe, musulmane


J’ai pris cette vidéo chez https://lamourdelavie.wordpress.com. C’est une belle leçon de vie. Cette femme est étonnante et a su captiver son public américain lors d’une conférence humoristique sur sa condition d’une femme atteinte de paralysie cérébrale, mais que grâce à sa famille et sa ténacité pour gravir les échelons, malgré son handicap, ses origines, sa religion et être une femme
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Humoriste, femme, handicapée, arabe, musulmane, américaine