De nouvelles techniques de recensement libèrent les poissons des filets


Pour remplacer les filets de pêche dans le but de recenser les poissons, il est maintenant possible d’analyser l’eau et de constater quelle sorte de poisson nage dans un lieu. Cette technologie améliorée permet en effet, de distinguer les poissons envahissant et ceux en voie de disparition et possiblement capable de connaitre le nombre de poissons
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De nouvelles techniques de recensement libèrent les poissons des filets

 

Un poisson-chat dans un étang

L’outil mis en place par des chercheurs de l’Université Cornell aux États-unis permet d’étudier les différentes espèces de poisson peuplant un milieu aquatique.

PUBLIC DOMAIN – PIXABAY

Plutôt que les études fastidieuses qui consistaient à attraper des poissons dans des filets pour recenser quelle espèce habitait un milieu aquatique, les scientifiques peuvent maintenant utiliser des fragments d’ADN suspendus dans l’eau pour les cataloguer.

Des chercheurs ont mis en place un outil (eDNA) qui permet d’étudier la population d’un milieu aquatique. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs en écologie et biologie évolutive de l’Université américaine Cornell, publiée le 14 juillet 2017 dans Methods in Ecology and Evolution. De quoi donner aux scientifiques de meilleurs outils de gestion pour éradiquer des espèces envahissantes ou au contraire en sauvegarder d’autres en voie de disparition.

Des poissons libérés des filets

Ces prélèvements de fragments d’ADN, accompagnés d’une réaction en chaîne par polymérase (PCR) permet de dupliquer en très grand nombre une séquence ADN à partir d’une très faible quantité. Les scientifiques peuvent donc recueillir des données sur l’habitat du poisson sans avoir besoin de capturer les animaux.

Comment se déroule l’étude ? Tout d’abord, un petit échantillon provenant du cours d’eau, du lac ou de la rivière étudié est prélevé.

« Les poissons ont des millions de cellules et, lorsqu’ils nagent, ils en laissent derrière eux. Nous utilisons le génome mitochondrial de ces cellules pour suivre les poissons », a déclaré Kristy Deiner, une chercheuse post doctorante de l’Université Cornell et co-auteure de l’étude.

Alors que la méthode était très controversée – de nombreux biologistes remettant en question la qualité des prélèvements ADN qui pouvaient être dégradés dans une importante quantité d’eau – cette étude prouverait au contraire sa fiabilité. Même dans une eau courante, de larges brins d’ADN restent intacts.

Des méthodes semblables à celles utilisées sur les scènes de crimes

« Nous nous rapprochons de ce que les scientifiques légistes font dans une scène de crime tous les jours. Ils ne s’intéressent pas à la question de savoir si des êtres humains étaient présents sur une scène de crime, ils essayent de savoir qui sont les êtres humains qui étaient présents sur la scène du crime », a déclaré David Lodge, principal auteur de l’étude.

Par exemple, les carpes asiatiques sont une espèce envahissante dans le canal de Chicago. Avec les précédentes versions de l’outil, il était déjà possible de déduire « oui, il y a une carpe asiatique ici », mais l’outil a été amélioré et permet maintenant d’en dire un peu plus. Il est presque possible de connaître le nombre de poissons en se basant sur les différences génétiques entre les individus, et potentiellement même leur provenance.

Grâce à cet outil technologique, les chercheurs peuvent juger une situation et envisager des solutions adaptées.

« Si nous traversons une période d’invasion et que des solutions sont envisagées rapidement, il est possible d’éradiquer la population et d’enrayer l’invasion »,

conclue Kristy Deiner.

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Le Saviez-Vous ► Hydrobiolo quoi ? Hydrobiologiste !


On sait qu’il existe des professions qui étudient tout ce qui peut s’étudier, mais beaucoup, nous sont inconnues. Ces professions sont combinées aux sciences, telles que médecine, astronomie ou comme ici la biologie et de ces sciences il y a des spécialités dont l’hydrobiologie
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Hydrobiolo quoi ? Hydrobiologiste !

 

L’hydrobiologie, c’est être pêcheur scientifique ! - crédits Marie Mézière-Fortin

Marie Mézière-Fortin

L’hydrobiologie… en avez-vous déjà entendu parler ? Non ? Pourtant, je suis sûre que vous êtes un hydrobiologiste qui s’ignore…

– Avez-vous déjà pris le temps d’observer les insectes en bord de cours d’eau ?
– Avez-vous déjà élevé des tétards dans un bocal pour les voir se transformer en grenouille ?
– Êtes-vous déjà allé à la pêche ?
– Trouvez-vous les grandes tourbières ou les zones humides reposantes ?

Si vous répondez oui à l’une de ces questions, vous êtes déjà un hydrobiologiste amateur…

De mon côté, j’ai fait de ces centres d’intérêts ma passion puis, de ma passion mon métier… je suis hydrobiologiste depuis plus de 10 ans !

Mais concrètement, c’est quoi l’hydrobiologie ?

L’hydrobiologie, c’est tout « simplement » la biologie des eaux douces. Simplement n’est pas le bon terme car cette science est parfois complexe. On pourrait croire que c’est une toute petite part de l’écologie mais elle rassemble de nombreuses disciplines.

On y étudie tous les milieux aquatiques continentaux – les rivières, les lacs, les mares, les tourbières, etc. – et tout ce qui y vit : les poissons bien sûr mais aussi les plantes, les insectes, les grenouilles, les crustacés… Et par-dessus tout, les liens sont très étroits avec les autres sciences : l’hydraulique, la géologie, la chimie, la pédologie (étude des sols et de leur formation).

Et au final que fait un hydrobiologiste ?

Mon métier consiste donc principalement à effectuer un diagnostic de l’état des milieux aquatiques. C’est parfois un véritable jeu de détective où l’on cherche à comprendre les dysfonctionnements et en trouver les causes. C’est aussi un jeu d’explorateur lorsque l’on recherche l’espèce rare !

Concrètement, nous effectuons des inventaires, des analyses et des mesures « sur le terrain » nous permettant d’établir un bilan de l’état de santé du milieu et des peuplements.

Quand une rivière est abîmée physiquement ou chimiquement, c’est souvent la biologie qui va nous en dire plus. En effet, là où les analyses d’eau nous fournissent une image à un instant « T » – et donc parfois nous faire passer totalement à côté d’un élément – la biologie nous dira si la vie peut se développer dans le milieu étudié.

L’objectif est toujours d’accumuler des connaissances et surtout de trouver des solutions de préservation ou d’amélioration de la qualité des sites. Parfois les objectifs rejoignent aussi la recherche pour mieux comprendre la biologie de certaines espèces.

Si il y a un domaine où il reste beaucoup à apprendre, c’est bien celui-ci. Il y a d’ailleurs de nombreux spécialistes :

– les diatomistes : spécialiste des diatomées (microalgues unicellulaires)
– les spécialistes du zoo-plancton
– les spécialistes des invertébrés
– les spécialistes des poissons
– les botanistes
et bien d’autres.

Que ce soient les diatomées, les poissons ou les plantes, toutes nous indiquent l’état de santé d’un cours d’eau.

Poissons et écrevisses

Vous l’aurez compris, chacun peut trouver son organisme de prédilection ! Pour ma part, je me suis spécialisée dans les poissons (ichtyologie) ainsi que dans les écrevisses (astacologie). Je me passionne tout particulièrement pour les espèces les plus rares, pour lesquelles nous mettons en place des mesures de protection.

Au final, c’est un métier passionnant et varié sur le terrain, au labo, derrière un ordinateur et en réunion pour présenter les résultats… Mais la part la plus délicate consiste souvent à convaincre de l’intérêt de tout ça ! Il faut rester en cohérence avec la réalité économique et les usages qui sont faits des rivières.

Ce que j’aime particulièrement c’est ce travail d’équipe entre les différents acteurs de la gestion de l’eau .
Je suis tellement passionnée par ce mêtier méconnu que j’ai choisi de partager mes expériences et diffuser mes connaissances en hydrobiologie en rédigeant un blogue « L’hydrobioblog :
http://hydrobioloblog.blogspot.fr/

 

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Antoine au paradis des Seychelles


Un peu fatigué de l’hiver qui viens nous taquiner encore … voici de quoi rêver, de belles plages, des rochers magnifiques et une eau invitante pour se prélasser par une chaude journée virtuelle ..
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Antoine au paradis des Seychelles

 

Formé de 115 îles et îlots, les Seychelles constituent un archipel miraculeux rattaché au continent africain. En effet, c’est la seule île de l’océan Indien à bénéficier d’une constante sérénité : pas de volcans ni secousses sismiques comme à la Réunion, ni de cyclones comme sur l’île Maurice. Pas de guerre ni de famine comme chez ses pays voisins de la corne de l’Afrique… © Antoine


Sur la plage de l’Anse Lazio à Praslin

© Antoine


Plage de l’anse Takamaka à Mahé

© Antoine


La réserve naturelle de Sainte Anne

© Antoine


Deux Sternes Paradis sur l’îlot Cousin

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Îlot au nord est de Praslin

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La plage de l’anse Georgette de Praslin

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Coco, minuscule paradis aquatique

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Bébé sterne paradis agrippé à sa branche

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Les rochers de l’Anse Source d’Argent

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Phaéton à bec jaune

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Les rochers de l’Anse Source d’Argent

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Coco-fesse sur l’arbre à Praslin

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