Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps


À chaque tranche d’âge, l’alimentation change. Cependant, il faut quand même prendre de bonnes habitudes alimentaires pour rester en santé tout en bougeant. Il faut trouver le juste-milieu entre sous-nutrition et la surconsommation. Les problèmes à surmonter quand on est jeune, nous sommes influencé par la publicité de la malbouffe qui est présente pratiquement partout. Puis en vieillissant, l’odorat, la vision baisse, beaucoup ont des prothèses dentaire et son seuls, la nourriture n’est pas toujours adapté pour eux, et est souvent fade.
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Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps

 

Votre appétit n'est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Votre appétit n’est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Alex Johnstone

L’appétit n’est pas immuable, il change au fil de la vie. Pour vieillir en bonne santé, il est essentiel d’adapter ses habitudes alimentaires à son âge. Et de s’y tenir.

Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger? Nous entretenons un rapport compliqué avec la nourriture, influencé par son coût, son accessibilité, et même par la pression de notre entourage. Mais nous avons tous un point commun: l’appétit, c’est-à-dire notre envie de manger.

L’augmentation de l’appétit peut avoir une cause physique ou psychologique, et la faim (la façon dont notre corps nous signale qu’il a besoin de nourriture) n’en est pas seule responsable. Après tout, nous mangeons souvent sans avoir faim et sautons parfois des repas malgré notre ventre creux. Des recherches récentes montrent que l’abondance de stimuli en rapport avec la nourriture dans notre environnement (odeurs, sons, publicités) est l’une des principales causes de surconsommation.

Nos choix en matière d’alimentation sont importants pour notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie, il est donc important d’acquérir de bonnes habitudes. Or non seulement notre appétit est influençable, mais de plus, il n’est pas immuable. Il évolue à mesure que nous avançons en âge, et l’on dénombre sept «âges de l’appétit».

Mieux comprendre ces phases pourrait nous aider à développer de nouveaux moyens de lutter contre la sous-nutrition et la surconsommation, et contre leurs effets sur la santé, tels que l’obésité.

Première décennie, 0-10 ans

Dans la petite enfance, le corps grandit très vite. Le comportement alimentaire adopté au début de la vie peut avoir des conséquences sur le long terme: un enfant en surpoids est susceptible de le rester à l’âge adulte. Quand les enfants rechignent à manger, les repas sont parfois une véritable épreuve pour eux et pour leurs parents. Mais en leur faisant goûter régulièrement de tout, dans un esprit positif, on peut habituer les petits à des aliments essentiels, comme les légumes.

Autre point important: les enfants doivent garder le contrôle sur la taille des portions qu’ils avalent. Si on les oblige à «finir leur assiette», ils risquent de perdre leur capacité à écouter leur appétit et les signaux de faim que leur envoie leur corps, ce qui peut les conduire à trop manger plus tard.

Par ailleurs, de plus en plus de pays appellent à éviter d’exposer les jeunes enfants aux publicités pour des produits trop gras ou trop sucrés, non seulement à la télévision mais aussi dans les applications de smartphone et sur internet. En effet, ces spots incitent à la surconsommation et contribuent à l’augmentation du nombre d’enfants en surpoids.

Deuxième décennie, 10-20 ans

À l’adolescence, l’augmentation de l’appétit et les poussées de croissance provoquées par les hormones annoncent l’arrivée de la puberté et le passage à l’âge adulte. La façon dont un adolescent se nourrit va influencer son futur mode de vie. Cela signifie que les choix de ces jeunes en matière d’alimentation auront un impact direct sur la santé de leurs propres enfants. Malheureusement, s’ils ne sont pas bien conseillés, les ados adoptent parfois des comportements et des préférences alimentaires néfastes.

D’autres d’études sont nécessaires pour déterminer les moyens les plus efficaces de résoudre le problème de la surnutrition et de la sous-nutrition, lié notamment à la pauvreté et aux inégalités sociales. En général, les jeunes femmes sont davantage sujettes aux carences que les hommes du fait du fonctionnement de leur appareil reproducteur. Les adolescentes enceintes courent encore plus de risques, car leur corps doit assurer à la fois leur propre croissance et celle de leur fœtus.

Troisième décennie, 20-30 ans

Chez les jeunes adultes, les changements de mode de vie comme la poursuite d’études supérieures, le mariage ou la vie de couple et la parentalité peuvent entraîner une prise de poids.

Ces kilos superflus sont souvent difficiles à perdre: le corps envoie de puissants signaux de faim quand nous ne mangeons pas assez, mais les signaux qui nous avertissent que nous mangeons trop sont beaucoup plus faibles. De nombreux facteurs physiologiques et psychologiques font qu’il est difficile de s’astreindre à manger moins sur le long terme.

Des recherches récentes s’intéressent aux moyens de développer le sentiment de satiété, c’est-à-dire l’impression d’avoir suffisamment mangé. Cela s’avère utile quand on cherche à maigrir, étant donné que la faim est l’une des principales difficultés à surmonter quand on veut manger moins que ce dont le corps a besoin, et créer ainsi un déficit en calories.

Les aliments n’envoient pas tous les mêmes messages au cerveau. Il est facile d’engloutir tout un pot de glace, par exemple, car les matières grasses n’envoient pas de signaux pour nous inciter à cesser de manger. En revanche, les aliments riches en protéines, en eau ou en fibres nous donnent une sensation de satiété plus importante et durable. En travaillant avec l’industrie agro-alimentaire, on peut imaginer mettre au point de nouveaux aliments ou en-cas capables d’agir sur la satiété.

Quatrième décennie, 30-40 ans

La vie active apporte aussi son lot de complications: un estomac qui gargouille, évidemment, mais aussi les effets du stress, qui altérerait l’appétit et le comportement alimentaire de 80% des gens. Certaines personnes se gavent, d’autres perdent l’appétit. Ces réactions contrastées sont intrigantes: le phénomène d’«addiction à la nourriture», cette irrépressible envie de manger des aliments spécifiques, souvent riches en calories, est encore mal connu. Beaucoup de chercheurs mettent même en doute son existence. Des traits de caractère comme le perfectionnisme et la rigueur pourraient aussi jouer un rôle dans la gestion du stress et le comportement alimentaire.

Repenser le lieu de travail de manière à éviter le développement d’habitudes alimentaires problématiques comme le grignotage et l’utilisation des distributeurs est un vrai défi. Les employeurs devraient financer des campagnes en faveur du bien-manger et de la gestion du stress pour assurer le bien-être et la productivité de leurs salariés.

Cinquième décennie, 40-50 ans

Nous sommes des créatures d’habitudes. Nous avons tendance à leur céder, même lorsque nous les savons mauvaises. Nous sommes ainsi réticents à changer notre alimentation, quand bien même celle-ci n’est pas diététique. Pourtant, le mot diététique vient du grec diaita qui signifie «mode de vie». Mais malgré tout, nous voulons continuer à manger ce qui nous plaît sans avoir à changer notre façon de vivre. Tout en gardant un esprit sain dans un corps sain…

Le régime alimentaire peut être un facteur majeur de mauvaise santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme, une alimentation mal équilibrée, la sédentarité et l’alcoolisme sont les facteurs liés au mode de vie qui ont le plus d’impact sur la santé et la mortalité.

C’est durant cette décennie que les adultes devraient changer leur comportement dans le sens le plus favorable à leur santé. Mais les symptômes de mauvaise santé (tension artérielle élevée, cholestérol…) sont souvent invisibles, n’incitant pas à l’action.

Sixième décennie, 50-60 ans

La perte progressive de masse musculaire (de 0,5 à 1% par an à partir de la cinquantaine) se poursuit tout au long de notre vieillesse. Ce phénomène, appelé sarcopénie, est accéléré par la diminution de l’activité physique, un apport insuffisant en protéines et la ménopause chez les femmes.

Un régime varié et équilibré et une activité physique régulière sont essentiels pour atténuer les effets de l’âge. Or, l’offre actuelle ne permet pas de répondre à la demande d’une population vieillissante à la recherche d’aliments savoureux, peu onéreux et riches en protéines.

Des snacks hyperprotéinés pourraient être la solution idéale mais il n’existe pour l’instant que peu de produits adaptés.

Septième décennie, 60-70 ans et au-delà

Au vu de l’augmentation de l’espérance de vie, l’un des principaux défis actuels est de parvenir à maintenir la qualité de vie des personnes âgées, sous peine de créer une société d’infirmes.

Se nourrir correctement est d’autant plus important que le grand âge provoque une perte d’appétit et même une diminution de la sensation de faim, conduisant à une perte de poids et donc à une plus grande fragilité. L’appétit peut aussi être affecté par des maladies comme Alzheimer.

Manger est aussi une forme d’interaction sociale, qui peut être affectée par des facteurs tels que la précarité, le veuvage ou la perte de proches. Le fait de prendre ses repas en solitaire affecte le plaisir que l’on éprouve à s’alimenter… À quoi s’ajoutent certains effets physiques du vieillissement, tels que la difficulté à déglutir, les problèmes de dents, la perte partielle du goût et de l’odorat.

 «Sans dents, sans yeux, sans goût, sans rien», ou la vieillesse décrite par le mélancolique Jacques dans la pièce de Shakespeare Comme il vous plaira

Tout au long de notre vie, la nourriture que nous absorbons ne nous sert pas seulement de carburant. Se nourrir est aussi un acte social et une expérience culturelle quotidienne. Nous devrions donc considérer chaque repas comme une chance de savourer ce que nous mangeons, et apprécier les effets positifs d’une nourriture saine sur notre santé.


Traduit de l’anglais par Iris Le Guinio pour Fast for Word

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

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Le Saviez-Vous ► Les effets bénéfiques du froid sur l’organisme


L’hiver, cette saison mal-aimée pour plusieurs. Pourtant, il y a des avantages environnementaux : pas de tornade, de moustique et nous avons le sirop d’érable,. Il y a aussi des avantages sur notre corps, que ce soit pour le sommeil, la douleur, le poids … Sachons voir le bon côté
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Les effets bénéfiques du froid sur l’organisme

Les effets bénéfiques du froid sur l'organisme

Les effets bénéfiques du froid sur l’organisme

Ne regrettez pas la saison chaude en vous cachant sous votre couette : le froid a des avantages. Découvrez les trois principaux. 

Quand le froid arrive, nous avons envie de nous blottir sous une couverture avec une boisson chaude entre les mains. Pourtant, les températures fraiches peuvent apporter de nombreux bénéfices à notre santé. Voici donc quelques bonnes raisons de ne pas en avoir peur.

Le sommeil

Notre corps suit un rythme circadien pour s’autoréguler au niveau de l’alimentation, du sommeil et de l’activité physique en fonction du jour et de la nuit. Un dérèglement de cette horloge interne peut entraîner un mauvais sommeil, et des problèmes de santé. Or, d’après une étude citée par Medical News Today, les insomniaques bénéficient d’une exposition au froid pendant la nuit, qui leur a permis de s’endormir plus facilement. La température suggérée pour nos chambres à coucher se situe entre 15,5 et 19 degrés. Avoir trop froid et grelotter dans son lit ne vous aidera certainement pas à trouver le sommeil, mais un environnement relativement frais pourrait y parvenir.

L’appétit

Quand les températures baissent, l’appétit s’ouvre. Des recherches ont prouvé qu’un environnement frais stimule la sensation de faim. Si vous avez des difficultés à manger des portions suffisamment importantes, une promenade dans l’air frais de l’hiver avant le repas pourrait vous aider.

Par ailleurs, le froid peut aussi être utilisé comme allié de perte de poids. En effet, notre corps stocke deux types de graisses : blanche et brune. La première s’accumule et peut entraîner un surpoids ou l’obésité. En revanche, la seconde sert de carburant pour notre corps, et se transforme en énergie.

La principale façon de changer la graisse blanche en graisse brune serait à travers l’exposition au froid. Car lorsque le corps essaye de se réchauffer, il va puiser dans ses réserves. Le fait de grelotter peut également stimuler la combustion des graisses, car les frissons stimulent la sécrétion d’une hormone capable d’induire la combustion des graisses.

La douleur

Un autre avantage de l’exposition aux températures froides est la diminution locale de l’inflammation. La glace ou les compresses froides sont utilisées depuis toujours pour traiter des bosses et des ecchymoses. Même si, d’après Medical News Today, certains spécialistes estiment que cette technique appelée cryothérapie est inutile, elle est néanmoins utilisée pour soigner plusieurs maux. En effet, le froid permet d’engourdir les terminaisons nerveuses et de diminuer ainsi la sensation de douleur

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Obésité, cancers, insomnie… Quand l’horloge biologique se dérègle


Notre horloge biologique synchronise nos cycles d’éveil, de sommeil, notre appétit, le niveau de production de certaines hormones. En ne respectons pas cette horloge de jour et nuit, nous changeons aussi le reste comme les travailleurs de nuit. Ils sont plus enclins a des problèmes de santé que ce soit le cancer, obésité, dépression et autre
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Obésité, cancers, insomnie… Quand l’horloge biologique se dérègle

 

L'«horloge biologique», mise en lumière par le prix Nobel de médecine lundi,... (123RF/Andrey Popov)

123RF/ANDREY POPOV

 

JOSHUA MELVIN, AMÉLIE BAUBEAU
Agence France-Presse
Paris

L’«horloge biologique», mise en lumière par le prix Nobel de médecine lundi, commande de nombreux mécanismes biologiques qui, s’ils se dérèglent, peuvent favoriser obésité, cancers et d’autres problèmes de santé.

Cette tour de contrôle, aussi appelée horloge interne, synchronise nos cycles d’éveil et de sommeil, notre appétit, le niveau de production de certaines hormones et même notre température corporelle.

Les trois chercheurs américains récompensés par le prix Nobel de médecine ont découvert comment fonctionne ce phénomène quand tout se passe bien: ils ont identifié les gènes qui permettent aux cycles de se mettre en place à l’intérieur de nos cellules, et décrit le rôle joué par la lumière pour les synchroniser.

Mais dans la réalité, nous maltraitons souvent cette horloge biologique et les besoins naturels qui en découlent, a expliqué à l’AFP Russell Foster, professeur spécialiste des rythmes circadiens (ceux qui se déroulent sur 24 heures) à l’université d’Oxford.

Nuits blanches, travail de nuit…

«L’horloge ne fonctionne pas bien parce qu’on la malmène beaucoup par le rythme de vie qu’on a actuellement, en faisant un peu n’importe quoi avec nos horaires», abonde Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’INSERM et présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).

De tels écarts ont des conséquences, qui peuvent aller d’altérations du comportement à un risque accru d’obésité et de cancer, comme l’ont montré plusieurs études sur les travailleurs de nuit ou en travail posté, tels que les infirmières ou les ouvriers aux 3×8.

En 2007, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les modifications du rythme circadien, tel le travail de nuit, comme «probablement cancérigènes».

Ainsi, le corps humain ne s’adapte jamais tout à fait à des horaires décalés par rapport au rythme naturel, gouverné par la lumière du jour.

«Il n’existe aucun médicament dans le monde qui permette de synchroniser l’horloge, de l’avancer ou de la retarder», avertit Claude Gronfier, neurobiologiste à l’INSERM.

Une «étape passionnante»

Lorsqu’on se force à rester éveillé, cela maintient à un niveau élevé la production de l’hormone du stress, le cortisol, qui normalement décline à l’arrivée de la nuit.

Ce mécanisme permet de maintenir notre état de vigilance, mais a des effets délétères sur notre système immunitaire et, à long terme, peut favoriser des maladies comme le cancer.

Ce rythme de vie entraîne aussi souvent la prise de repas hors des horaires normaux, à un moment où le métabolisme tourne au ralenti et où les calories seront plus susceptibles d’être transformées en graisse que brûlées.

«Le rythme cardiaque augmente, la pression artérielle et le niveau d’insuline augmentent» à une heure inhabituelle, et «votre corps n’est pas prêt pour ça», résume pour l’AFP Hugh Piggins, professeur de neurosciences à l’université de Manchester.

Même à court terme, des perturbations des cycles éveil/sommeil comme celles provoquées par le décalage horaire peuvent être néfastes.

Prenez ainsi un vol Paris-Los Angeles: vous remontez de neuf heures dans le temps, vos horaires de repas et de coucher sont bouleversés. Résultat: des interactions plus difficiles, un manque d’empathie, du mal à tenir un raisonnement complexe ou même des difficultés de mémoire.

Dans cet état, les gens peuvent faire «des choses exagérément impulsives, comme griller un feu rouge, et ne pas mesurer les conséquences de leurs actions», explique le Pr Foster.

Des liens ont aussi été trouvés entre les perturbations de l’horloge interne et la dépression, les troubles bipolaires et cognitifs, la mémoire et même certaines maladies neurologiques.

Dans ce champ de recherche, la chronobiologie, les scientifiques étudient également comment l’heure où l’on administre un médicament peut influer sur son efficacité et ses effets secondaires.

«Nous arrivons à l’étape passionnante où nous pouvons commencer à utiliser cette connaissance (de l’horloge biologique, NDLR) pour comprendre ce qui se passe quand ces systèmes fonctionnent mal et, plus important encore, pour développer de nouvelles pistes thérapeutiques», souligné le Pr Foster.

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Les maladies du rein chez les chiens et chats âgés


Les chats et les chiens vivent plus longtemps donc, il est normal qu’on rencontre plus de maladies en relation avec le vieillissement. Ils peuvent entre autres avoir un dysfonctionnement de l’appareil urinaire et s’il n’est pas soigné le rein sera détruit
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Les maladies du rein chez les chiens et chats âgés

 

    Lorsqu’ils vieillissent, nos animaux domestiques rencontrent fréquemment des dysfonctionnements de l’appareil urinaire. Ces dérèglements touchent le plus souvent les reins qui sont des organes très fragiles, notamment chez le chat. Ce vieillissement anormal des reins conduit inexorablement à destruction de l’organe et à la mort si on ne le stoppe pas.

    Qu’il intervienne chez un chien ou chez un chat, ce vieillissement des reins se manifeste de la même façon. Mais pour des raisons encore mal connues, les chats développent facilement une insuffisance rénale en vieillissant. Cela signifie que le rein devient peu à peu incapable d’assumer son rôle principal, c’est-à-dire d’éliminer les déchets de l’organisme. Par un mécanisme complexe, le vieillissement anormal du rein s’auto-aggrave et s’auto-accélère. Il faut donc agir vite.

    Pour agir à temps, voici quelques conseils qui vous permettront d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard :

    1. Surveillez le poids de votre vieil animal

    En effet, les premiers symptômes de la maladie rénale peuvent ne se traduire que par une diminution progressive, légère mais constante du poids. Un vieux chat en bonne santé est un chat au poids stable. Un vieux chien ne doit ni maigrir ni grossir sans raison apparente.

    2. Surveillez la quantité d’eau bue par votre animal

    Un chat en bonne santé est un chat qui boit peu. Rappelons-nous que notre chat domestique est issu d’ancêtres qui vivaient en Afrique et qui s’étaient adaptés au désert. Si votre matou se met à boire anormalement, c’est que ses reins ne fonctionnent plus bien ; paradoxalement (et contrairement à ce qui se passe chez nous les humains), un chat qui boit et urine beaucoup est un chat qui ne va pas bien. Je vous suggère de contrôler ce dérèglement en mesurant la quantité d’eau bue ou en observant votre animal (qui va rester plus longtemps près de son bol d’eau, ou refaire pipi à l’intérieur la nuit) ou encore en changeant sa litière (anormalement sale).

    3. Surveillez l’appétit de votre vieux compagnon

    Lorsque la maladie s’aggrave, les toxines habituellement éliminées par l’urine, ne le sont plus (l’urine est de plus en plus claire). Elles restent dans le sang où elles vont peu à peu empoisonner l’animal. Cette « intoxication » par l’urée (une des toxines les plus connues) va se traduire par une baisse de l’appétit s’expliquant par la présence d’une gastrite (se manifestant sous la forme de vomissements, ou d’un appétit de plus en plus capricieux), d’une mauvaise haleine et de lésions buccales.

    4. Surveillez l’état général de votre animal

    Une fatigue anormale (ce n’est pas parce que votre animal est vieux qu’il doit être fatigué) se manifestant par une somnolence quasi permanente peut très bien révéler le lent travail de sape de l’urée sur le cerveau. Enfin une détérioration du pelage se traduisant par un poil piqué, en amas doit aussi vous alerter.

    Plus vous interviendrez tôt dans le cours de la maladie et plus vous serez efficace dans son contrôle. Le plus sage étant d’opter pour la réalisation annuelle d’un bilan de santé gériatrique à partir de 10 ans pour les chats et de 7 ans pour les chiens.

    En effet, la maladie rénale se traduit assez vite par une élévation de certains paramètres sanguins que le vétérinaire peut mesurer par une simple prise de sang. Mais attention, lorsque les marqueurs du fonctionnement rénal sont dans le rouge, le rein a déjà été détruit de plus des ¾ de sa substance ; il est grand temps d’intervenir.

    Face à la maladie rénale : que faire ?

En France nous ne disposons pas de centre de dialyse comme il en existe pour nous, les humains. Il nous faut donc absolument intervenir le plus tôt possible dans l’histoire de la maladie pour ralentir son développement.  Ainsi lorsque vous avez observé un changement dans le mode de vie ou l’allure de votre animal, que vous avez alerté votre vétérinaire et que ce dernier a pu diagnostiquer le début d’une maladie rénale, il est temps d’agir :

  • D’abord par l’alimentation : c’est un moyen essentiel et efficace de lutter contre la progression du vieillissement rénal anormal. Votre vétérinaire vous conseillera la meilleure alimentation en fonction du stade de l’insuffisance rénale. Il s’agira le plus souvent d’une alimentation industrielle (boite ou croquette) très performante dans le contrôle du vieillissement rénal. Vous pourrez enrichir cette ration en lui ajoutant des acides gras oméga 3 dont on a découvert récemment qu’ils participaient activement à la lutte contre la destruction rénale : vous les trouverez dans les sardines, l’huile de Colza (une cuillère à café par jour) ou des compléments alimentaires spécifiques.

  • Ensuite par un traitement médical que votre vétérinaire vous prescrira. De nouvelles molécules permettent aujourd’hui de garantir de très bons résultats. Il vous appartiendra de vous assurer de la prise quotidienne de ce traitement qui existe en gouttes ou en comprimés. Il assure un ralentissement notable de la vitesse de destruction du rein.

  • Par un contrôle régulier de votre animal, de son poids, de son appétit, et de sa quantité d’eau bue. Toutes ces précautions vont pouvoir empêcher la survenue d’une crise d’insuffisance rénale aigue : « la crise d’urée ». Pour éviter d’être confronté à cette terrible crise, alertez votre vétérinaire au moindre risque de déshydratation : petite gastro-entérite, rhume passager, canicule, fugue… si vous ne réagissez pas vite, il faudra hospitaliser votre animal et le mettre sous perfusion pendant plusieurs jours pour essayer de libérer son corps de cette urée qui l’empoisonne. Une autre solution pour prévenir ce terrible déséquilibre est d’anticiper la crise en amenant votre animal une fois tous les deux ou trois mois chez le vétérinaire pour qu’il le rééquilibre grâce à une perfusion qui peut durer entre 24 et 48H.

En conclusion, n’oubliez pas que le maître mot des maladies rénales liées à l’âge, c’est prévention. Dès les premiers signes observés, dès les premières anomalies constatées lors du bilan de santé gériatrique annuel, il faut agir en freinant la course de la maladie par une alimentation et un traitement adapté. Ainsi protégé, votre compagnon pourra de nouveau espérer vivre longtemps en pleine forme.

Dr Boudaroua
Docteur Vétérinaire à Solliès-Pont dans le Var (83)

Par Elisa GorinsCrédits photo :Shutterstock

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Comment savoir si mon chat est stressé ? Les signes du stress chez le chat


Le stress chez le chat peut être très nuisible pour sa santé. Il y a des signes qui devraient donner puce à l’oreille aux maîtres
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Comment savoir si mon chat est stressé ? Les signes du stress chez le chat

 

chat

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Aldras – Flickr

Le stress chez le chat peut avoir de graves conséquences sur sa santé. Un chat stressé risque en effet de se rendre malade, de se faire souffrir lui-même. C’est pourquoi il est important de savoir en reconnaître les signes, afin d’agir rapidement sur les causes de ce mal-être comme sur ses manifestations.

Un déménagement, l’arrivée d’une nouvelle personne dans la famille ou le départ d’un être cher, l’adoption d’un autre chat ou d’un chien, un simple meuble déplacé ou une nouvelle odeur peuvent grandement perturber le chat, très attaché à son territoire et ses habitudes. Mais comment reconnaître un chat stressé ? Quels sont les principaux signes du stress chez le chat ?

Le chat stressé devient malpropre

Un chat propre qui se met soudainement à uriner et déféquer n’importe où dans la maison est dans la plupart des cas un chat qui souffre, physiquement ou mentalement. Il peut chercher à marquer son territoire suite à un déménagement ou à l’arrivée d’un bébé, d’un chien, d’un autre chat…

Le chat stressé devient fuyant ou agressif

Votre chat très câlin et sociable semble tout à coup vous fuir ? Il se cache, reste prostré, évite les contacts humains ? Il est fort possible qu’il soit soumis à un stress intense. Une soudaine et inhabituelle agressivité envers les humains comme les autres animaux peut aussi être le signe d’un stress chez le chat, comme des miaulements répétés et le fait d’être toujours sur le qui-vive.

photo chat caché
Un chat stressé peut se mettre soudainement à fuir, se cacher, éviter ses humains… (© Flickr – Matt Chen)

Des habitudes alimentaires bouleversées

Votre matou très gourmand délaisse sa gamelle, ou votre chat se met soudainement à manger bien plus d’habitude ? Perte d’appétit ou voracité inexpliquée : ce changement de comportement alimentaire chez le chatest révélateur.

Le pica, trouble du comportement alimentaire du chat qui se met à manger des produits non comestibles, est lui aussi bien souvent le symptôme d’un profond mal-être.

chat croquettes
Si votre chat mange beaucoup moins ou bien plus que d’habitude, il est possible qu’il souffre de stress. (© Flickr – Isabelle Blanchemain)

L’automutilation

Dans certains cas graves, le chat stressé peut se lécher de façon excessive, jusqu’à s’arracher les poils (alopécie) et se faire saigner.

L’alopécie est souvent le signe annonciateur de la dépression chez le chat, très grave car elle peut parfois entraîner la mort de l’animal.

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Surmonter les blues de l’hiver


Les journées plus courtes en hiver affectent beaucoup de personnes et certains ont des troubles affectifs saisonniers (dépression saisonnière). Certains vont jusqu’à s’isoler pendant plusieurs mois, couper tout contact et prendre du poids. Heureusement, aujourd’hui, il existe des moyens simples pour améliorer leur qualité de vie
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Surmonter les blues de l’hiver

Par Anna Sharratt,

L’envie de dormir commence en septembre pour Ingrid Mraz. Lorsque les journées commencent à se refroidir et à raccourcir, elle a de plus en plus envie de dormir, elle a des envies de sucre et elle se sent anxieuse. Ingrid souffre de troubles affectifs saisonniers ou TAS depuis qu’elle a 31 ans.

«Ce problème fait en sorte que je m’isole du reste du monde pendant au moins la moitié de l’année, et que je mange trop, ce qui me fait prendre du poids; je me sens donc peu attrayante et mes vêtements ne me font plus» explique Ingrid, qui est adjointe aux programmes de l’Association des troubles de l’humeur de l’Ontario (Mood Disorders Association of Ontario).

«Je ne garde pas le contact avec mes amis comme je le fais pendant les mois d’été et les rendez-vous galants représentent tout un défi pour moi, car je ne m’aime pas lorsque je suis dans cet état.»

Ingrid, qui est âgée de 46 ans, souffre de TAS environ huit mois par année, de septembre à mars, au moment où arrive le printemps. Elle souffre d’une forme grave de la maladie, qui touche 2 % des Canadiens, selon Robert Levitan, scientifique chevronné et chef de section au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto.

Souffrez-vous de troubles affectifs saisonniers?

Contrairement à Ingrid, de nombreux Canadiens — environ 3 à 5 % — souffrent d’une forme bénigne de troubles affectifs saisonniers, qui sont un état dépressif se manifestant lorsque le nombre d’heures d’ensoleillement diminue, que les journées raccourcissent et que la température baisse brusquement. Chez les personnes qui sont atteintes de TAS, les neurotransmetteurs du cerveau, substances chimiques régulant le sommeil, l’humeur et l’appétit, ne fonctionnent pas normalement, selon l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM). Les personnes qui souffrent de TAS présentent donc les symptômes suivants :

1. Envie de dormir excessive pendant la journée. Dès la fin du mois d’août, mais plus souvent à partir de novembre, les personnes qui souffrent de TAS ressentent un manque d’énergie et une fatigue excessive. Le seul fait de se lever le matin relève du défi.

2. Envie d’aliments riches en sucres et fécules. Si vous vous apercevez soudainement que vous avez constamment envie d’un beigne, d’un bagel, d’un biscuit ou de purée de pommes de terre et que vous consommez beaucoup plus de ces aliments tout en ressentant d’autres symptômes des troubles affectifs saisonniers, il est possible que vous en soyez atteint.

3. Pensées dépressives. Les TAS mènent essentiellement à une dépression clinique bénigne, selon l’ACSM.

4. Décrochage face aux activités sociales. Les personnes qui souffrent de TAS ont souvent le goût d’«hiberner», explique M. Levitan, et évitent de participer à des activités dans le cadre de leur travail, à des soirées ou autres événements sociaux.

5. Anxiété ou désespoir. Dans les cas plus graves de TAS, on peut noter la présence d’irritabilité, d’anxiété et même de désespoir.

6. Prise de poids. Si vous prenez plus que quelques livres seulement à l’arrivée de l’hiver chaque année, c’est possible que ce soit attribuable aux TAS.

Mais il y a une bonne nouvelle. Des traitements existent et peuvent vous aider à fonctionner normalement.

Illuminez votre vie

Heureusement, les personnes atteintes d’une forme bénigne de TAS — et même celles qui sont plus gravement atteintes — répondent à des traitements comme la luminothérapie, la pharmacothérapie ou la psychothérapie.

Le truc qu’on utilise le plus souvent pour faire croire à l’organisme que c’est le printemps ou l’été est l’utilisation d’une lumière vive spéciale qui est filtrée pour éliminer les dangereux rayons UV. M. Levitan recommande de s’exposer à cette lumière pendant une demi-heure chaque matin.

«Si la personne peut se lever à six ou sept heures, c’est encore mieux» explique-t-il, car la lampe lui fournira l’«ensoleillement» supplémentaire dont son organisme a besoin.

La constance est la clé, dit M. Levitan. «Si vous utilisez la lampe à n’importe quel moment de la journée, vous modifiez les signaux que reçoit votre cerveau.»

Cela signifie donc qu’il ne faut pas l’utiliser à 8 heures un matin et à 10 heures le lendemain, par exemple, ce qui pourrait, selon lui, aggraver les symptômes de TAS.

D’autres traitements qui peuvent apporter un soulagement sont les modifications aux habitudes alimentaires, la prise de suppléments comme les Oméga 3 et la vitamine D et l’exercice, qui produit la sérotonine, l’hormone du bien-être. L’acide aminé tryptophane, qui est maintenant disponible sous forme de cachet, favorise aussi le sommeil et la relaxation chez plusieurs des patients de M. Levitan.

Ingrid est allée encore plus loin.

«Depuis que j’ai fait l’acquisition d’une lampe pour la luminothérapie, j’ai aussi acheté un simulateur d’aurore, qui est en fait une lampe en forme de demi-sphère qui s’allume lentement pour simuler l’aube d’une journée radieuse de mai» dit Ingrid.

Elle précise qu’elle utilise cette lampe, qui s’allume juste avant le réveil pour rétablir l’horloge biologique, seulement pendant la période de l’hiver où les journées sont les plus sombres.

Si ces traitements ne fonctionnent pas, il existe aussi des antidépresseurs pour traiter les TAS, explique M. Levitan, de même que la psychothérapie. Mais il rappelle qu’il faut impérativement consulter son médecin avant d’entreprendre n’importe quel traitement.

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10 signes que la mort approche


Bon c’est un billet assez spécial et non je ne suis pas morose Clignement d'œil C’est vrai que dans notre société la mort se passe souvent dans une chambre close d’hôpital, alors qu’avant les gens mourraient dans les maisons. Un jour ou l’autre, nous sommes tout confronté avec la mort d’un proche et je pour moi, le plus dernier cadeau, c’est de partager les derniers moments avec une personne aimée
Nuage

10 signes que la mort approche

 

Un sujet grave, douloureux, auquel nous sommes pratiquement tous appelés à être confrontés : les dernières heures d’un être aimé.

La mort, autrefois omniprésente, est aujourd’hui cachée. Plus de 80 % des décès ont lieu à l’hôpital. Elle est loin l’époque où l’on veillait les morts chez soi, où tous les proches, voire tous les habitants du quartier, étaient invités à venir lui rendre un dernier hommage et où l’on voyait régulièrement passer dans les rues la procession de personnes endeuillées suivant un corbillard.

La conséquence est que la plupart d’entre nous n’avons plus aucune familiarité avec la mort. Nous ne savons plus à quoi elle ressemble. Nous ne savons plus comment nous comporter.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de préparer cette lettre, qui peut paraître terrible.

Nul ne connaît le jour, ni l’heure de la mort, et c’est la raison pour laquelle mieux vaut se tenir prêt.

Cette lettre est donc à conserver précieusement. Car le jour où elle arrive, je peux vous dire d’expérience que le simple fait de connaître les gestes à faire permet de mieux dominer le bouleversement et la douleur terribles qui peuvent s’emparer de vous.

Alors voici les dix signes que la mort approche, et ce qu’il convient alors de faire. Je me suis efforcé de rester très factuel, car, suivant les rapports que chacun avait avec la personne à l’agonie (parent, enfant, conjoint, frère ou sœur, grand-parents…) les émotions sont particulières et doivent être considérées au cas par cas.

  1. Perte d’appétit

Lorsque la mort approche, les besoins énergétiques diminuent. La personne commence à résister ou refuser de manger et de boire, et n’accepte que de petites quantité de nourritures fades (bouillie de céréale par exemple). La viande, difficile à digérer, est refusée en premier. A l’approche de la mort, la personne peut devenir incapable d’avaler.

Comment réagir : n e pas nourrir de force, respecter les signes donnés par la personne, même si vous pouvez être bouleversé et inquiet de cette perte d’intérêt pour la nourriture. Proposer régulièrement des petits bout de sorbet ou de glace, ou une gorgée d’eau. Passez une serviette humidifiée et chaude autour de la bouche et appliquez un baume pour les lèvres pour qu’elles restent humides et ne fassent pas mal.

  1. Fatigue et sommeil excessifs

La personne dort la plupart du jour et de la nuit tandis que sont métabolisme ralentit, et que la faible prise de nourriture et de boisson contribuent à la déshydratation. Il devient difficile de la réveiller. La fatigue et si forte que la personne n’arrive plus à suivre ce qui se passe directement autour d’elle.

Comment réagir : laissez la personne dormir. Evitez de la réveiller brutalement. Partez du principe que tout ce que vous dites peut être entendu, car l’ouïe continue à fonctionner, même lorsque la personne est inconsciente, et même dans le coma.

  1. Affaiblissement

Le manque de nourriture et la fatigue affaiblissent la personne au point qu’elle peut devenir incapable de lever la tête, ou même d’aspirer dans une paille.

Comment réagir : concentrez-vous sur le confort de la personne.

  1. Confusion mentale

Les organes commencent à ne plus fonctionner, y compris le cerveau. Peu de maladies provoquent une hyper-acuité (niveau élevé de conscience) lorsque la fin approche. En général, les mourants ne savent plus précisément où ils sont ni qui est dans la pièce, parlent et répondent moins souvent, s’adressent à des personnes que les autres ne voient pas, peuvent paraître dire des choses insensées, s’agiter et fouiller dans leurs draps.

Comment réagir : restez calme et rassurant. Parlez à la personne doucement et expliquez-lui qui vous êtes lorsque vous approchez.

  1. Respiration laborieuse

La respiration devient irrégulière, difficile. Vous pouvez entendre une forme distinctive de respiration appelée respiration de Cheyne-Stokes (RCS) : une forte et profonde inhalation suivie d’une pause qui peut durer de cinq secondes à une minute complète, avant une forte reprise de la respiration puis de nouveau un épuisement. C’est ce qu’on appelle aussi « l’apnée du sommeil », qui est provoquée par des variations de pression artérielle et de concentration du sang en dioxyde de carbone.
Les poumons et la gorge peuvent aussi produire des sécrétions excessives qui créent de forts bruits d’inspirations et d’expirations qu’on appelle le « râle ».

Comment réagir : l’apnée et le râle peuvent être inquiétants pour les personnes présentes, mais le mourant n’est pas conscient de ces modifications de sa respiration. Encore une fois, concentrez-vous sur le confort de la personne. Les positions qui peuvent aider sont la tête légèrement relevée sur un oreiller, assoir la personne en la tenant bien avec des coussins et un dossier solide, ou la coucher légèrement inclinée sur le flanc. Humectez la bouche avec une serviette humide, éventuellement un brumisateur et mettez du baume sur les lèvres.
S’il y a beaucoup d’écoulements de la bouche et du nez, essuyez délicatement sans chercher à moucher la personne. Restez calmement auprès de la personne, tenez lui la main ou parlez lui doucement.

  1. Isolement social

Au fur et à mesure que le corps s’arrête de fonctionner, la personne mourante perd de l’intérêt pour les personnes qui l’entourent. Elle peut arrêter de parler, marmonner de façon inintelligible, arrêter de répondre aux question, ou simplement tourner le dos.
Quelques jours avant de se couper de son environnement, la personne peut parfois surprendre ses proches par une dernière effusion de joie et d’affection, qui peut durer moins d’une heure et jusqu’à une journée entière.

Comment réagir : soyez conscient qu’il s’agit d’une partie normale du processus de mort, qui n’a rien à voir avec la relation que vous aviez avec la personne. Maintenez une présence physique en touchant la personne et en continuant à parler, si vous vous sentez de le faire, sans demander quoi que ce soit en retour. Profitez immédiatement d’un moment de lucidité s’il se produit, parce qu’il s’évanouira rapidement.

  1. Ralentissement des mictions (urine)

Le faible volume de boisson et la baisse de la pression sanguine contribue à réduire l’activité des reins. L’urine devient très concentrée, brunâtre, rougeâtre ou couleur de thé. Il peut aussi y avoir une perte de contrôle des sphincters à l’approche de la mort.

Comment réagir : le personnel hospitalier peut parfois décider qu’un cathéter (une sonde) est nécessaire, sauf dans les dernières heures de la vie. L’arrêt de la fonction rénale augmente les toxines dans le sang et peut contribuer à provoquer un coma paisible avant la mort. Mettez une alaise sur le matelas en changeant les draps.

  1. Pieds et chevilles qui enflent

Lorsque le fonctionnement des reins ralentit, les liquides peuvent s’accumuler dans le corps, en particulier dans les zones éloignées du cœur comme les pieds et les chevilles. Ces zones, ainsi que les mains et le visage, peuvent gonfler.

Comment réagir :
en général, aucun traitement particulier (comme des diurétiques) n’est donné lorsque ces gonflements sont liés à l’agonie. Il s’agit d’une conséquence, et non d’une cause, de l’approche de la mort.

  1. Extrémités froides

Dans les heures ou les minutes avant la mort, la circulation sanguine se retire de la périphérie du corps pour se concentrer sur les organes vitaux. Pendant que cela se produit, les mains, les doigts, les pieds et les orteils deviennent froids. Les ongles peuvent paraître pâles ou bleutés.

Comment réagir :
une couverture chaude peut maintenir le confort de la personne, et la maintenir consciente. La personne peut se plaindre du poids de ce qui la couvre donc ne la serrez pas trop.

  1. Veines marbrées

La peau qui avait été uniformément pâle ou cendrée développe un modèle distinctif de marbrures violacées/rouges bleue, qui est l’un des signes que la mort est imminente. C’est le résultat du ralentissement de la circulation sanguine. On voit d’abord ces marbrures apparaître sur la plante des pieds.

Comment réagir : il n’y a rien de particulier à faire.

NB : Les signes de la mort énumérés ci-dessus décrivent un processus de mort naturelle. Ils peuvent varier d’une personne à l’autre. Si une personne est maintenue en vie artificiellement (respirateur, tube d’alimentation), le processus de la mort peut être différent.

Connaître ces différents signe peut aider à traverser ce douloureux moment sans être plus désemparé encore qu’on ne l’est déjà. Et si vous n’êtes pas « concerné » par cette lettre, réjouissez-vous et, surtout, profitez de chaque instant où les personnes que vous aimez sont encore bien vivantes et en pleine santé auprès de vous.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

http://www.santenatureinnovation.com/

8 choses étonnantes qui vous font engraisser


Difficile à perdre du poids sans suivre un régime qui nous rendrait plus malades qu’autre chose. (faut dire que je suis anti-régime autre qu’une bonne alimentation et exercices) Il y a certaines habitudes qui sont tout simple tout en nous plus de facilités d’atteindre un but raisonnable
Nuage

 

8 choses étonnantes qui vous font engraisser

 

Vous essayez de perdre du poids, mais l’aiguille de votre pèse-personne s’obstine à grimper? Pour vous aider à relever votre défi minceur, voici 8 choses étonnantes qui vous font engraisser!

Par les éditeurs de Reader’s Digest, États-Unis

1. De l’information trompeuse?

Vous connaissez probablement une personne qui mange avec appétit sans compter les calories et qui, malgré tout, réussit à perdre du poids alors que vous vous efforcez de manger santé (salades, yogourts, etc.) sans arriver à diminuer voter tour de taille d’un demi-centimètre! Votre appétit ne serait pas la cause, mais plutôt votre difficulté à lire correctement les étiquettes nutritionnelles! Selon une étude du Journal of Consumer Research, l’information sur les étiquettes santé peut être trompeuse pour les consommateurs moins avisés!

2. Les boissons gazeuses diètes

Évitez d’en consommer! Les études montrent que le tour de taille des personnes qui boivent plus de deux boissons gazeuses diètes par jour augmente jusqu’à six fois plus que celui des personnes qui n’en consomment pas. Ces boissons sont peut-être sans calories, mais en boire régulièrement n’est pas sans conséquence!

3. Manque de sommeil

Selon de nouvelles recherches, en plus de vous rendre d’une humeur massacrante le lendemain, le manque de sommeil altère aussi votre ligne. Des chercheurs du New York Obesity Nutrition Research Centre du St-Luke’s –Roosevelt Hospital ont découvert que les gens qui ne dorment pas suffisamment semblent brûler autant de calories que ceux qui dorment suffisamment, sauf qu’ils consomment environ 300 calories de plus par jour.

4. La température de la pièce

Vous tentez de perdre du poids? Baissez le thermostat! Selon des recherches publiées dans la revueObesity Reviews, un environnement « douillet » pourrait favoriser la prise de poids. Lorsqu’on a froid, on tremble, ce qui fait que nos muscles se contractent pour se réchauffer, brûlant ainsi des calories.

5. Vos amis!

Une étude menée par le New England Journal of Medicine a montré qu’on peut « attraper » l’obésité de nos amis. Après avoir suivi 12 067 personnes durant 32 ans, des chercheurs ont conclu que la probabilité de devenir obèse était 2,71 fois plus élevée chez ceux qui avaient des amis obèses que chez ceux qui n’en avaient pas. Voici la raison: le style de vie de nos amis influe sur nous; par exemple, s’ils mangent trop en général, nous aurons aussi tendance à plonger allègrement la fourchette dans notre assiette. Étonnamment, les couples ont moins d’influence sur l’un et l’autre que les amis du même sexe. La bonne nouvelle, c’est que l’inverse est aussi possible: si vos amis ont un poids santé, il y a des chances que vous perdiez du poids.

6. Trop manger

Si vous croyez qu’il suffit de consommer plusieurs petits repas dans la journée pour perdre des calories, vous pourriez vous tromper. Le fait est que nous croyons en général que les repas contiennent des protéines, des glucides et des matières grasses. Or, ça n’est pas le cas. Selon des études, les mini repas ressemblent plus à des petites collations.

7. Des composés chimiques toxiques

Vous connaissez peut-être les phtalates, un groupe de composés chimiques utilisés pour rendre le plastique flexible, or, de plus en plus d’études montrent que ces composés chimiques, ainsi que d’autres, dont l’action perturbe le système endocrinien, ont un lien avec l’obésité. En fait, des chercheurs ont même donné un nom à plusieurs d’entre eux : obésogènes (des composés chimiques qui favorisent l’obésité). Un système immunitaire en santé peut combattre leurs effets nuisibles, mais vous le pouvez aussi, en évitant d’emballer vos fruits et légumes dans des sacs en plastique.

8. Votre niveau de stress

Lorsque vous souffrez de stress chronique, votre corps produit davantage de cortisol et d’insuline. Par conséquent, votre appétit augmente et, pour satisfaire ce dernier, vous aurez tendance à vous gaver d’aliments riches en calories (sucre et matière grasse). Et si vous mangez pour tenter de combattre le stress, vous activez la partie du cerveau associée à la récompense. Une fois le premier sentiment de bien-être dissipé, vous recherchez de nouveau la même sensation de plaisir, de calme et de détente. Résultat ? Vous mangerez encore plus.

http://selection.readersdigest.ca

Médias sociaux: les photos de nourriture ruinent l’appétit


J’avoue que je n’aime pas vraiment regarder les photos des repas des autres misent dans les réseaux sociaux. Cependant, si vraiment cela peut amener à certaines personnes a changer leur fixation sur certains aliments, peut-être que cela serait utile …
Nuage

 

Médias sociaux: les photos de nourriture ruinent l’appétit

 

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Des chercheurs ont constaté que le simple fait de voir la nourriture des autres sur internet coupe l’appétit. | Photo Fotolia

Une étude révèle l’impact des photographies de repas prises et observées sur les médias sociaux sur l’appétit des usagers.

Selon une nouvelle étude alimentaire qui analyse certains comportements sur les médias sociaux en lien avec la nourriture, les fameuses photographies de repas pourraient bien créer un phénomène inverse à celui que l’on croit.

Des chercheurs de la Brigham Young University (BYU) et de l’Université du Minnesota ont analysé le comportement de 232 participants volontaires dans le cadre d’une étude comportementale sur l’appétit et l’alimentation.

Ils constatent que le simple fait de voir la nourriture des autres sur internet coupe l’appétit.

«En un sens, vous devenez fatigué de ce goût sans même avoir goûté le plat. C’est de l’ennui sensoriel. Vous êtes passé à autre chose. Vous ne voulez plus cette expérience désormais», explique Ryan Elder, professeur à la BYU et coauteur de l’étude.

La recherche, rapportée par MedicalNewsToday, a été publiée dans The Journal of Consumer Psychology et démontre pour la toute première fois l’impact des médias sociaux sur nos comportements et sur nos désirs.

Par exemple, les participants qui voient défiler des mets sucrés seront plus attirés par le salé, et vice versa.

L’un des avantages de ce constat avancé par les chercheurs impliqués dans cette recherche est qu’il serait peut-être souhaitable pour quelqu’un qui veut éviter certains types de nourriture de regarder plusieurs photographies du plat interdit, et ainsi d’arrêter son choix sur autre chose.

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Quand la mémoire joue des mauvais tours


Intéressant, si cela serait si simple pour se sentir rassasié.. Alors au prochain repas, mémorisez ce que vous aurez mangé .. peut-être que la faim ne viendra pas vous taquiner trop tôt
Nuage

Quand la mémoire joue des mauvais tours

 

 

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L’appétit ne serait pas qu’un réflexe instinctif, affirment des chercheurs britanniques. La mémoire jouerait un rôle important dans le processus de la faim.

On apprend que la mémoire pourrait bien s’avérer un ennemi mortel lorsqu’on tente de surveiller son poids et de conserver sa ligne, selon topsante.com.

Un ennemi mortel et discret, selon ce que l’on comprend, ce qui le rend doublement plus insidieux. C’est que l’appétit ne serait pas qu’un réflexe instinctif, affirment des chercheurs britanniques.

En fait, la mémoire jouerait un rôle primordial dans le processus de la faim et de l’appétit, si l’on en croit l’étude publiée dans la plus récente édition du magazinePLoS ONE. Ainsi, le niveau de la faim ressentie aurait beaucoup à voir avec ce que l’on se souvient d’avoir mangé, et non ce que l’on a réellement mangé.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les comportements de 100 personnes volontaires. Ils se sont rendu compte que ceux qui étaient encore rassasiés après quelques heures n’étaient pas ceux qui avaient mangé le plus, mais plutôt qui se souvenaient clairement d’avoir en effet mangé.

« La mémoire de notre dernier repas a un plus gros impact sur notre appétit que la taille de notre repas », lance le professeur de psychologie Jeffrey Brunstrom, également directeur de l’étude.

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