Lutter contre l’obsolescence programmée


Pour ma part, je trouve que c’est criminel le programme l’obsolescence programmée sur les appareils électroniques. Obligées, les gens à acheter un appareil neuf ou bout que quelques années. C’est une surconsommation des appareils et en plus, cela est un problème environnemental. Sans parler de certains composants sont produits dans des pays pauvres dont des enfants participent au travail pour aider la famille à survivre au détriment de leur santé
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Lutter contre l’obsolescence programmée

Radio-Canada

Pendant que les gouvernements envisagent d’agir contre l’obsolescence programmée, des initiatives citoyennes voient le jour. De plus en plus de gens choisissent de réparer leurs objets électroniques plutôt que de les jeter.

Depuis 20 ans, Yan Gagnon donne une deuxième vie à des électroménagers brisés. Il constate que la qualité de ces appareils diminue et que les pièces de rechange sont coûteuses et difficiles à trouver.

Malgré tout, plusieurs de ses clients insistent pour les réparer plutôt que de les jeter, comme l’explique notre journaliste Kim Vermette dans son reportage.

https://ici.radio-canada.ca/

Les enfants avalent trop de piles


Tout le monde sait que les petits enfants aiment mettre des choses dans leur bouche. Des pièces de monnaie, des petits jouets ou autre. S’ajoutent maintenant des piles boutons. Ils font plus de tort que la plupart des objets ingurgités par les enfants. Ils peuvent aller jusqu’a des brûlures internes.
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Les enfants avalent trop de piles

 

ANTONIOGUILLEM VIA GETTY IMAGES

 

Les parents ne voient pas tous ce qu’ils mettent dans leur bouche.

Les enfants avalent-ils plus d’objets qu’avant ? Les chercheurs qui ont fait le calcul hésitent à aller jusque-là, mais pointent à tout le moins un objet qui se retrouve beaucoup plus souvent qu’avant dans les estomacs : les petites piles en forme de boutons, comme les batteries de montre.

Les enfants avalent trop de

ADVENTTR VIA GETTY IMAGES

Dans une recherche parue le 12 avril dans la revue Pediatrics, une équipe américaine évalue en effet qu’entre 1995 et 2015, le taux « d’ingestions de corps étrangers » chez les enfants de moins de 6 ans a presque doublé, passant d’environ 22 000 à environ 43 000. Les chercheurs préviennent qu’une partie de cette hausse peut être simplement le résultat d’un plus grand nombre de parents qui rapportent l’incident à l’hôpital. Mais à supposer que le nombre d’incidents soit réellement à la hausse, l’auteure principale, la Dre Danielle Orsagh-Yentis, gastroenrérologue pédiatre, pointe du doigt la prolifération des appareils électroniques avec des « piles boutons », qui vont des télécommandes aux thermomètres en passant par les jouets.

Elles n’arrivent pourtant qu’en 4e place des objets en question, représentant 6,8 % du total, mais c’est une catégorie d’objets qui n’existait évidemment pas 20 ans plus tôt. Le champion toutes catégories reste la pièce de monnaie (61 %) suivie de très loin par divers petits jouets (10 %) et des bijoux (7 %). Les pédiatres préviennent toutefois qu’une pile ingérée peut faire plus de mal qu’une pièce de monnaie, en raison des réactions chimiques allant jusqu’aux brûlures internes qu’elle peut provoquer.

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Smartphone en panne : la faute aux rayons cosmiques ?


Un Smartphone bug, un écran d’ordinateur vire au bleu, c’est des compagnies, du système d’exploitation, de notre fournisseur d’internet ? Pas nécessairement, mais par des particules venant de l’espace
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Smartphone en panne : la faute aux rayons cosmiques ?

 

Par Nathalie Mayer, Futura

 

Un smartphone qui plante. Un écran d’ordinateur qui vire au bleu. C’est très agaçant. Mais le fabricant n’est pas toujours à blâmer. C’est en tout cas ce que suggère une étude consacrée aux effets des rayons cosmiques sur nos appareils électroniques. Elle conclut que la miniaturisation et surtout, la multiplication des transistors nécessaires à leur bon fonctionnement, les rendent plus vulnérables aux particules subatomiques venues de l’espace.

Lorsqu’un bug survient, ce n’est jamais le bon moment. Le reboot ou le reset prennent alors toujours un temps que nous n’avions pas. Sans parler des données éventuellement perdues durant l’opération. Il est alors tellement facile d’accuser le fabricant, qu’il s’agisse de Microsoft, d’Apple ou de Samsung. Mais, selon une étude menée par des spécialistes américains des effets des radiations sur les systèmes électroniques de l’université de Vanderbilt, un certain nombre de ces défaillances intempestives pourraient en réalité résulter d’impact de particules électriquement chargées générées par des rayons cosmiques.

Rappelons que la Terre est constamment bombardée de particules en provenance de l’espace. Des rayons dits cosmiques aux origines et aux énergies très diverses. Lorsqu’ils frappent l’atmosphère terrestre, ils génèrent une cascade de particules secondaires : neutronsénergétiques, muons, pions ou encore particules alpha. Chaque seconde, ces particules subatomiques sont des millions à frapper notre corps. Heureusement sans conséquence fâcheuse pour notre santé, dans l’état actuel des connaissances.

En revanche, nos smartphones, et plus généralement tous les appareils électroniques que nous utilisons quotidiennement, semblent plus sensibles à ces bombardements. Car certaines de ces particules subatomiques transportent suffisamment d’énergie pour interférer avec le fonctionnement de leurs circuits microélectroniques. En modifiant, par exemple, les bits individuels de données stockés dans les mémoires. On parle alors de basculement intempestif non récurrent (single-event upset, ou SEU, en anglais).

Sur ce graphique, la tendance générale des taux d’échec (failure rates) dus à des SEU en fonction des générations de transistors (28 nm, 20 nm et 16 nm), en rouge, à celle du circuit (en bleu) et à celle du système électronique (en noir). © Bharat Bhuva, Vanderbilt University

Sur ce graphique, la tendance générale des taux d’échec (failure rates) dus à des SEU en fonction des générations de transistors (28 nm, 20 nm et 16 nm), en rouge, à celle du circuit (en bleu) et à celle du système électronique (en noir). © Bharat Bhuva, Vanderbilt University

Les rayons cosmiques pointés du doigt

La difficulté d’analyse vient ce que les rayons cosmiques ne causent aucun dommage physique aux appareils électroniques. De fait, il est difficile de déterminer la prévalence des SEU. La modification d’un bit individuel peut, en effet, également résulter d’un bug logiciel ou d’un défaut matériel. Cependant, la littérature rapporte quelques exemples inquiétants. Ainsi, en 2008, un SEU a provoqué le désengagement du pilotage automatique d’un avion de ligne volant de Singapour à Perth (Australie). Résultat, l’avion a plongé de 690 pieds en seulement 23 secondes, blessant environ un tiers des passagers assez sérieusement.

Dans une étude menée en 2004 par un fabricant de semi-conducteursaméricain, Cypress Semiconductor, un téléphone portable de l’époque, jouissant de 500 Ko de mémoire, ne devrait potentiellement pas subir plus d’un SEU tous les 28 ans. Pas de quoi s’affoler ! Mais avec la miniaturisation des transistors et la montée en puissance de leurs capacités, le problème pourrait être en passe de franchir un palier. D’autant que notre dépendance à l’électronique se fait de plus en plus prégnante.

Les appareils électroniques grand public resteront longtemps vulnérables

Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de l’université de Vanderbilt aux États-Unis ont mené une étude sur des composants plus récents. Ils ont exposé des transistors de 28 nanomètres, 20 nanomètres et des transistors 3D de 16 nanomètres (technologie FinFET) à un faisceau de neutrons pour ensuite mesurer le nombre de SEU qu’ils ont subis. Résultat : plus ils sont petits, moins le nombre de charges électriques nécessaires à la constitution d’un bit est important et plus la probabilité de basculement augmente. Cependant, les transistors les plus petits offrent moins de surface d’impact et sont donc moins sujets à subir des SEU. Un phénomène encore amplifié par l’architecture 3D de la technologie FinFET.

Bonne nouvelle, donc ? Pas tant que cela. Car dans le même temps, le nombre de transistors dans une puce a explosé. Ainsi, si l’on considère une puce électronique, le taux d’échec n’a que très peu diminué avec l’évolution des technologies. Pire encore, à l’échelle du système électronique dans sa globalité, le taux d’échec augmente bel et bien.

Pour protéger nos circuits électroniques des impacts des rayons cosmiques, il faudrait les enfermer derrière d’épais murs de béton. Inenvisageable ! Heureusement, si l’électronique grand public devait encore rester vulnérable pour quelques années, au moins, les systèmes les plus sensibles peuvent déjà bénéficier de quelques parades. Ainsi les processeurs peuvent être doublés — voire triplés — pour assurer une meilleure fiabilité. En effet, la probabilité d’occurrence d’un SEU simultané dans deux circuits distincts est infiniment faible. Alors si deux circuits produisent un résultat identique, on peut le supposer correct

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La lumière bleue et notre santé


La lumière bleue a des effets positifs pour la santé, mais nous sommes rendues avec tellement lumière bleue autour de nous, qu’il est maintenant question de conséquences connues et inconnues
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La lumière bleue et notre santé

 

On suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées.

Photomontage La Presse

Sophie Allard

Le mois dernier, les inventeurs des diodes électroluminescentes (DEL) bleues recevaient le prix Nobel de physique. La lumière bleue est aujourd’hui omniprésente dans notre environnement. Cette exposition quotidienne a-t-elle des effets sur notre santé?

La lumière bleue est partout, la voyez-vous? C’est elle qui illumine l’écran de votre téléphone intelligent, de votre ordinateur, de votre téléviseur et de votre tablette numérique. C’est elle qui vous éclaire au boulot, à la maison, sur la route, au centre sportif. Sa faible consommation d’énergie et sa longue durée en font un choix économique et écologique.

«La tendance en architecture, c’est d’opter pour des lumières plus froides, contenant plus de bleu, dans les environnements intérieurs», indique Alexandre Sasseville, chercheur en neurobiologie au Centre de recherche de l’Université Laval.

Cette lumière s’ajoute à celle déjà présente dans les appareils électroniques.

«On est en train d’augmenter la proportion de bleu à laquelle on est exposé au quotidien. On suppose qu’à long terme, il pourrait y avoir des dommages, mais ce n’est pas encore connu.»

Qu’est-ce que la lumière bleue?

La lumière que l’on perçoit blanche est en fait un mélange de couleurs qui se déclinent dans un continuum allant du rouge au violet, en passant par l’orange, le jaune, le vert et le bleu, telles les couleurs de l’arc-en-ciel. Au-delà de ce qui nous est visible, il y a les ultra-violets et les rayons X et, à l’autre bout du spectre, les infrarouges et les micro-ondes.

«La lumière visible est probablement ce qu’il y a de moins nocif pour l’oeil, explique Nicolas Fontaine, professeur adjoint à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal. Mais plus on tend vers le violet, plus la longueur d’onde est courte et plus elle a une intensité énergétique élevée, d’où son impact potentiel sur les surfaces oculaires.»

Le violet a une longueur d’onde d’environ 380 nanomètres (nm), tandis que le rouge a une longueur d’onde de 780 nm. Et le bleu? Autour de 440 nm.

La santé des yeux

«Les études montrent que la lumière bleue (autour de 440 nm) produit des modifications moléculaires au niveau de la rétine, du cristallin et de la cornée, précise Nicolas Fontaine. Elle transforme certaines molécules en radicaux libres, créant ainsi un vieillissement prématuré des structures de l’oeil, tandis que d’autres molécules deviennent phototoxiques et créent des dommages potentiels aux tissus.»

Si l’importance des dommages à long terme reste à confirmer, on suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées. Par contre, les effets des rayons ultra-violets seraient beaucoup plus importants.

À court terme, les effets possibles sont plus clairs: on note par exemple un inconfort et une fatigue visuelle.

«En présence de lumière bleue artificielle, on a tendance à plisser les yeux, ça crée une tension visuelle. On a une impression de sécheresse oculaire et ça peut occasionner des maux de tête. La performance visuelle est aussi affectée. La lumière bleue est diffuse et crée un éblouissement, on a de la difficulté à voir les détails et les contrastes.»

Avec des verres protecteurs spécialement conçus pour bloquer la lumière bleue, on diminue l’inconfort de moitié, indique Nicolas Fontaine, qui a mené une étude sur le sujet. L’effet sur la performance oculaire n’est cependant pas significatif.

Le sommeil troublé

«Notre horloge biologique est très sensible à la lumière bleue, affirme Alexandre Sasseville. On sait qu’une exposition inadéquate, surtout en soirée, peut avoir des impacts à court terme sur le sommeil.»

L’utilisation d’un écran tactile en soirée troublerait le sommeil et les rythmes circadiens. La lumière bleue, qui agit comme la lumière naturelle matinale, inhibe la production de mélatonine, elle retarde et rend difficile l’endormissement.

Un sommeil perturbé entraîne tout un lot de complications possibles: fatigue, troubles de concentration et de mémoire, risque augmenté d’obésité et de maladies métaboliques, risque accru de dépression, etc.

Cancer du sein

L’action du tamoxifène, utilisé contre le cancer du sein, pourrait être réduite chez les femmes qui s’exposent de façon importante à la lumière bleue en soirée. Des chercheurs américains pensent que c’est en raison du bouleversement des rythmes circadiens induits par cette exposition. Une exposition de deux heures à la lumière bleue le soir peut entraîner une baisse de 20% de la production de mélatonine. L’effet est aussi noté chez les femmes qui ne profitent pas d’une obscurité totale pour dormir.

Source: LePoint.fr

Plus sensibles à la lumière bleue:

  • Les enfants, parce que leurs yeux sont plus sensibles à la lumière.
  • Les personnes sans cristallin ou avec cristallin artificiel.
  • Les consommateurs de médicaments photosensibilisants.
  • Les personnes ayant une maladie oculaire.
  • Les personnes qui passent huit heures par jour devant un écran, qui travaillent avec la lumière (ex. éclairagiste, etc.)

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

Les écrans en chiffres

 

21 heures Près de 1 Canadien sur 5 (19 %) passe 21 heures ou plus par semaine devant le téléviseur, selon Statistique Canada (2007).

heures Les propriétaires d’un téléphone intelligent passent 8 heures chaque jour (durant leurs temps libres) devant un des écrans qu’ils possèdent, selon un sondage Ipsos (2013).

7 heures Les jeunes passent plus de 7 heures par jour devant tous les écrans, selon Jeunes en Forme Canada (2012). La recommandation de la Société canadienne de physiologie de l’exercice? Pas plus de 2 heures!

Vive le bleu!

 

Au-delà des risques qu’elle présente, la lumière bleue a des effets thérapeutiques variés et intéressants. En voici des exemples.

Travail de nuit et décalage horaire

«En exposant les travailleurs de nuit à de la lumière enrichie de bleu durant la nuit et en bloquant cette lumière le matin venu (grâce à des verres protecteurs), on arrive à simuler un déplacement de la nuit vers le jour. Ça fonctionne bien», indique le chercheur Alexandre Sasseville, de l’Université Laval.

D’autres études menées avec des néons enrichis de bleu auprès de gens travaillant en Antarctique (privés de soleil et aux rythmes circadiens bouleversés) ont été concluantes: la production de mélatonine revenait à la normale, l’humeur était améliorée. L’horloge biologique se resynchronisait.

Acné

Solution de rechange à la médication, la photothérapie par DEL utilise la lumière bleue (pour ses propriétés antibactériennes) et la lumière rouge (action cicatrisante et anti-inflammatoire). La longueur d’onde utilisée varie entre 405 et 420 nanomètres, sans dommage cutané, dit-on. Le traitement, non douloureux, dure une vingtaine de minutes.

Cancer

Lorsqu’exposées à la lumière bleue, les cellules cancéreuses brillent. La lumière bleue compte donc parmi les outils diagnostiques (cancer de la bouche, de la vessie, etc.). Mais elle peut s’avérer tout aussi importante dans le traitement du cancer. Par exemple, lors de certains types de cancer de la peau, la lumière bleue est utilisée pour activer un photosensibilisant appliqué sur la peau pour un traitement localisé.

Et la luminothérapie?

Si plusieurs appareils de luminothérapie utilisent la lumière bleue pour contrer les effets de la dépression saisonnière, il n’a pas été démontré que celle-ci a un impact plus grand sur l’humeur que d’autres sources lumineuses.

«C’est avant tout une question d’intensité lumineuse. Il faut 5000 à 10 000 lux pendant 30 à 60 minutes par jour pour que la luminothérapie soit efficace», explique Alexandre Sasseville.

Comment se protéger?

 

Même si on connaît encore peu les effets de la lumière bleue sur notre santé et qu’il n’existe aucune norme pour une utilisation sans danger, on peut néanmoins adopter certaines habitudes afin de prévenir une trop grande exposition.

  • On évite l’utilisation d’écrans tactiles en soirée.
  • On opte pour une lumière chaude (jaune) et tamisée dans la chambre à coucher.
  • On se tient à une distance minimale d’un avant-bras devant une source lumineuse de 8 1/2 x 11 (plus si plus grande, plus si enfant).
  • On réduit légèrement la luminosité de l’écran.
  • On diminue si possible le temps d’exposition.
  • Si l’exposition est prolongée et fréquente, on porte des verres protecteurs.
  • On ne fixe pas la lumière bleue d’éclairage.
  • On évite la lumière bleue dans les endroits et objets destinés aux enfants (veilleuse, consoles, salle de jeu, etc.).

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

 

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Le Saviez-Vous ► Les fourmis électroniques


Les fourmis sont présentes partout, même dans les maisons, certaines comme les petites fourmis rouges, peuvent causer des dégâts aux appareils électroniques
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Les fourmis électroniques

 

En 2008, la NASA a traité ses installations pour se débarrasser de minuscules fourmis rouges, Nylanderia Fulva.

Celles-ci ont la fâcheuse tendance à s’introduire dans les circuits électroniques des machines et des ordinateurs. En mourant grillées, elles émettent des phéromones d’alerte et leurs comparses débarquent pour leur porter secours. Las, elles succombent aussi, et s’entassent au point de créer de graves courts-circuits !

Elles sévissent dans quelques contés du Texas, où elles ont déjà endommagé des véhicules, des téléviseurs et les ordinateurs de contrôle d’une usine chimique.

Marrant quand on sait que le terme bug viendrait d’un incident similaire causé par un insecte à la fin de la deuxième guerre mondiale.

http://sweetrandomscience.blogspot.fr/

Réparer son cellulaire, plus facile qu’on le croit


Les consommateurs devront de plus en plus s’informer quand un de leur appareil électronique brisent. Les compagnies prétendent ne pas pouvoir réparer lors d’un bris alors que certains détaillants vont réparer pour un moindre cout
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Réparer son cellulaire, plus facile qu’on le croit

 

Internet sans fil

Internet sans fil Photo :  IS/iStock

Vous êtes-vous déjà fait dire par un commerçant qu’il était impossible de réparer votre téléphone cellulaire? L’avez-vous cru sur parole? Si tel est le cas, il serait peut-être temps de pousser votre démarche plus loin.

Un texte de Maxime Poiré, La facture

Une enquête en caméra cachée de La facture révèle que l’industrie des appareils électroniques reste souvent muette sur la possibilité qu’ont les consommateurs de réparer un appareil électronique défectueux plutôt que de le jeter et d’en acheter un neuf, quand il n’est plus sous garantie. Pourtant en matière de réparation, un consommateur avisé peut faire des économies substantielles.

Enquête avec une caméra cachée chez Apple

Nous sommes allés dans trois différents magasins Apple avec un iPhone 4 défectueux, en caméra cachée (écoutez la vidéo ci-dessous). À chaque fois, on nous a affirmé que l’appareil était irréparable. En guise de solution, on nous a notamment proposé de remplacer l’appareil pour 169 $.

« Le bouton ne peut pas être réparé séparément. » Un vendeur de chez Apple

Pourtant, La facture a trouvé une boutique à Montréal qui peut le réparer pour 60 $. C’est une différence de 109 $ qui restent dans les poches du consommateur.

« On va remplacer le bouton d’allumage, ça va nous prendre une trentaine de minutes. » Martin Masse, propriétaire de Zone Accro

 

Chez Apple, personne n’a répondu à notre demande d’entrevue pendant le tournage.

(..)

Quel avenir pour la réparation?

Martin Masse, le propriétaire de la boutique de réparation Zone Accro constate que la mentalité des consommateurs change peu à peu, alors qu’il s’est vendu plus de 1 milliard de téléphones cellulaires l’an dernier.

« Les gens commencent définitivement à être plus informés et il y a quand même une mini-révolution qui se fait à ce niveau-là », estime-t-il.

Quant à Fabien Durif, le directeur de l’Observatoire de la consommation responsable (ESG-UQAM), il observe une nouvelle tendance dans l’industrie des appareils électroniques :

« On commence à avoir une réponse à la fois des industriels et des fournisseurs qui vont proposer des produits de remplacement. On commence aussi à avoir aussi une réponse de certains détaillants (…) pour dire « Nous, on va le réparer votre iPhone » ».

« Apple est en train de perdre pas mal de part de marché parce qu’aujourd’hui dans un contexte plus difficile économiquement, c’est pas vrai que tous les consommateurs sont prêts à aller racheter des cellulaires qui sont quand même à des prix assez élevés. »— Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la consommation responsable (ESG-UQAM)

Recycler vos appareils (vous payez déjà pour ça)

Les appareils électroniques peuvent avoir une seconde vie même si on ne les fait pas réparer. Au Québec, il existe quelque 500 points de dépôt officiels qui permettent de recycler plus d’une centaine de produits électroniques. C’est gratuit.

Ce système est financé par les écofrais qui s’ajoutent depuis l’automne 2012 au prix que vous payez pour vos appareils électroniques. Selon le type d’appareil que vous achetez, ces écofrais varient de 10 cents à plus de 42 dollars.

L’obsolescence programmée : mythe ou réalité?

Les experts consultés par La facture s’entendent pour dire que l’obsolescence programmée, qui consiste à concevoir des produits qui devront être rapidement remplacés, existe.

Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la consommation responsable, ESG-UQAM, explique ce qui fait pencher la balance quand vient le temps de choisir si on doit réparer ou non :

« Le consommateur souvent va faire la différence entre le coût d’un produit neuf et le coût de la réparation. Et souvent il est extrêmement minime. Il va se dire « Pour 100 $ de plus, j’ai un produit neuf qui est plus moderne. Pourquoi faire réparer mon ancien produit » ».

Dans la vidéo ci-dessous, il explique les mécanismes de l’obsolescence programmée.

 

Réparer vous-même ou pas? Deux exemples

La facture a soumis deux cas de figure à William Dubé, technicien chez Zone Accro.

1. Remplacer la batterie d’un iPhone :

« Le remplacement de pile pour l’iPhone 4 et 4S est relativement facile. Un temps environ de 5 minutes ».

 

2. Remplacer la vitre d’un iPad :

« C’est quelque chose de très difficile sans se blesser, sans recevoir des éclats au visage ».

 

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Le Saviez-Vous ► Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.


Beaucoup ont peur des orages, mais la foudre peut causer des feux de foret, des blessures, voir même être mortelle. Mieux vaut prendre les précautions quand la belle saison reviendra
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Pendant les mois d’été, des éclairs se produisent environ toutes les trois secondes au Canada.

Un million de fois plus puissants que le courant électrique ménager, les coups de foudre peuvent être mortels. Un coup de foudre peut causer un arrêt cardiaque lorsque le courant pénètre le corps; il peut aussi endommager des organes, causer des brûlures et, parfois, entraîner des effets à long terme.

Au Canada, la foudre fait de cinq à six décès chaque année et blesse gravement 60 à 70 personnes. C’est dans le sud de l’Ontario qu’elle frappe le plus souvent, avec Windsor en tête, suivi de Toronto et de Hamilton. Dans l’Ouest du Canada, la foudre est à l’origine d’environ la moitié des feux de forêt. La foudre frappe généralement les terrains élevés et les objets saillants, surtout ceux qui sont conducteurs d’électricité — tout objet en métal pose un risque.

Les appareils électroniques personnels, tels que les iPods, les baladeurs, les téléphones cellulaires et les signaleurs portés sur le corps pendant un orage, peuvent contribuer aux dommages quand quelqu’un se fait frapper par la foudre. Ce n’est pas le métal qui attire initialement la foudre. Le métal conduit l’électricité et cause des brulures de contact. Les bijoux en métal, y inclus les perçages et la monnaie dans les poches, peuvent aussi contribuer aux brulures.

La foudre peut frapper à plusieurs kilomètres de sa source; il est donc crucial de prendre des précautions tôt. Si la météo prévoit des orages, réexaminez vos projets d’activités en plein air. Abritez-vous dès que vous voyez des nuages noirs s’accumuler dans le ciel, que vous sentez le vent ou que vous entendez le grondement du tonnerre à distance. Si vous êtes dehors, arrêtez ce que vous êtes en train de faire et dirigez-vous vers une maison, un grand bâtiment ou une voiture, puis, fermez toutes les portes et fenêtres et restez à l’intérieur pendant au moins 30 minutes après le dernier grondement de tonnerre.

Il est essentiel de savoir quoi ne pas faire. Certaines personnes tentent de se protéger de la pluie abondante en s’abritant sous un arbre. C’est une très mauvaise idée. Si la foudre frappe l’arbre, l’électricité peut se déplacer le long du tronc, se propager jusqu’aux racines, pénétrer le sol et causer un puissant choc.

Pour évaluer la distance de la foudre, comptez les secondes entre l’éclair et le tonnerre. Si vous comptez moins de 30 secondes, mettez-vous à l’abri puisque l’orage est à moins de 10 kilomètres.

Pendant un orage…
Ce qu’il faut faire

 

  • Évitez les terrains élevés et les espaces ouverts.
  • Abritez-vous dans une maison, un grand bâtiment ou un véhicule. Fermez les portes et les fenêtres.
  • Si vous êtes à vélo, à motocyclette ou sur un VTT, descendez. Les pneus en caoutchouc ne vous protégeront pas.
  • Si vous êtes dans une embarcation, dirigez-vous vers la rive. Si l’orage éclate alors que vous êtes sur l’eau, accroupissez-vous dans le fond de l’embarcation.
  • Si vous êtes dans un champ plat et à découvert, penchez-vous vers l’avant et placez vos mains sur vos genoux. Ayez un minimum de contact avec le sol.
  • Évitez tout contact avec du métal. Tenez-vous à au moins 30 mètres des clôtures en métal et retirez vos chaussures si elles ont des crampons en métal.
  • Restez loin de l’eau, y compris les lacs, les mares et les flaques d’eau.
  • Restez à l’abri jusqu’à ce que l’orage soit passé.
Ce qu’il ne faut pas faire

 

  • Ne vous abritez pas sous un arbre, dans une cabane ou dans une autre construction ouverte ou de petites dimensions.
  • Ne vous étendez pas par terre.
  • Ne prenez pas de douche ni de bain. Si la foudre frappe l’installation de plomberie, les tuyaux peuvent agir comme conducteurs.
  • N’utilisez pas le téléphone ni les appareils électriques, à moins que ce soit absolument nécessaire, car l’électricité se déplace par les fils.
  • Ne tenez pas un bâton de golf, un parapluie ou une canne à pêche dans vos mains.
  • Ne voyagez pas pendant un orage violent. Si un orage éclate pendant que vous êtes en voiture, baissez un peu les vitres et stationnez sur le bord de la route, loin des lignes électriques.
  • N’essayez pas de finir votre activité. Vous pourrez reprendre votre manche de baseball ou votre partie de golf quand l’orage sera complètement passé!

https://canadasafetycouncil.org

Perturbateurs endocriniens: l’ONU sonne l’alarme


Ce n’est pas vraiment une surprise, sauf qu’il semble que cela fait longtemps que certains groupes de personnes alertent la population. Maintenant nous en subissons les conséquences
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Perturbateurs endocriniens: l’ONU sonne l’alarme

 

Les perturbateurs endocriniens peuvent contribuer à plusieurs types... (PHOTO  DAMIAN DOVARGANES, AP/PC)

Les perturbateurs endocriniens peuvent contribuer à plusieurs types de pathologies, comme «la cryptorchidie (absence d’un ou des deux testicules dans le scrotum) chez le jeune garçon, du cancer du sein chez la femme, du cancer de la prostate, de troubles du développement du système nerveux (…) chez l’enfant, ainsi que du cancer de la thyroïde».

PHOTO DAMIAN DOVARGANES, AP/PC

Agence France-Presse
Nairobi

De nombreuses substances chimiques, dont les effets perturbateurs sur le système endocrinien pourraient favoriser l’émergence de cancers ou de troubles du système nerveux, doivent faire l’objet de recherches approfondies, plaident deux agences de l’ONU dans un rapport publié mardi.

Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent en évidence les risques que représentent ces substances, appelées perturbateurs endocriniens, quand elles pénètrent dans l’environnement.

Certains perturbateurs endocriniens sont naturels alors que d’autres, présents dans les pesticides, les appareils électroniques, les produits d’hygiène personnelle et les cosmétiques, sont synthétiques, souligne l’étude.

«Près de 800 substances chimiques sont reconnues ou suspectées d’interférer avec les récepteurs hormonaux et avec la synthèse ou la conversion des hormones», soulignent les agences.

«Toutefois, seule une petite fraction de ces substances ont été étudiées par des tests à même d’identifier leurs effets perturbateurs», ajoutent-elles.

Ces perturbateurs chimiques entrent dans l’environnement «principalement par le biais des effluents industriels et urbains, le ruissellement des terres agricoles et l’incinération et le rejet des déchets» et l’être humain y est exposé via la nourriture, la poussière, l’eau ou quand il inhale du gaz ou des particules présents dans l’air.

Ils peuvent contribuer à plusieurs types de pathologies, comme «la cryptorchidie (absence d’un ou des deux testicules dans le scrotum) chez le jeune garçon, du cancer du sein chez la femme, du cancer de la prostate, de troubles du développement du système nerveux (…) chez l’enfant, ainsi que du cancer de la thyroïde», selon les agences de l’ONU.

Dans certains pays, jusqu’à 40% des jeunes hommes ont un sperme de mauvaise qualité, ce qui altère leur capacité à concevoir un enfant, souligne par exemple le rapport, qui rappelle aussi que «le taux global de cancers liés au système endocrinien a augmenté sur les 40 à 50 dernières années».

Pour autant, soulignent l’OMS et le PNUE, les connaissances encore «très lacunaires» ne permettent pas de connaître précisément le rôle des perturbateurs chimiques dans l’augmentation de ce type de pathologies, d’autres facteurs environnementaux ou «non génétiques», comme l’âge et la nutrition, pouvant aussi jouer.

«Nous devons mener d’urgence davantage de recherches», conclut dans un communiqué le Dr María Neira, directeur du département santé publique et environnement de l’OMS.

http://www.lapresse.ca

Jeux vidéo: nos enfants y perdent-ils?


Les jeux vidéo sont t’il responsables de tous les maux de la société d’aujourd’hui ? Il est clair que beaucoup trop de temps sont passé a jouer a des jeux vidéo a comparé a l’activité physique. Cependant, les jeux vidéo ont quand même un impact positif pour beaucoup de jeunes en autant que des règles soient mit en place  pour être respecté
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Jeux vidéo: nos enfants y perdent-ils?

 

Baladeur tactile, tablette, ordinateur, console portable ou fixe... Au sein de... (Photothèque La Presse)

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

MÉLISSA PROULX, COLLABORATION SPÉCIALE
La Presse

Baladeur tactile, tablette, ordinateur, console portable ou fixe… Au sein de la famille d’Anika Gaudet et de son conjoint (six enfants de 2 à 19 ans), chaque enfant (à part les jumeaux de 2 ans) a son support numérique de jeux vidéo.

 «Pour assurer un rapport sain à l’activité, nous avons établi une règle d’or: il est possible de jouer à des jeux vidéo tant et aussi longtemps que ceux-ci n’ont pas de conséquences sur l’humeur, le caractère et qu’ils n’empêchent pas de remplir les corvées journalières.»

Jusqu’à maintenant, la règle a fait ses preuves: aucun enfant n’a développé de problèmes de comportement notables. Mais la mère de famille reste sur ses gardes.

Le temps écran

Devant l’immense popularité des jeux vidéo, les parents et les spécialistes de la santé sonnent l’alarme. Surplus de poids, comportements agressifs, problèmes d’apprentissage, de dépendances, isolement social, les jeux vidéo ont souvent mauvaise presse.

«Cela demeure des jeux et le jeu est le langage de l’enfant, rappelle la neuropsychologue Francine Lussier. C’est à travers lui qu’il apprend, qu’il a des interactions.»

Or, les coffres à jouets de la famille moderne regorgent d’appareils numériques favorisant l’inertie et dans certains, l’isolement.

Selon le Bulletin 2012 de l’activité physique chez les jeunes de Jeunes en forme Canada, les jeunes Canadiens de 10 à 16 ans passent en moyenne 7 heures 48 minutes par jour devant les écrans (télévision, ordinateur, appareil électronique).

«Ils y sont rivés du matin au soir. C’est beaucoup trop», déplore le Dr Emmett Francoeur, pédiatre et Dr du programme de développement de l’enfant de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME).

Dans la famille d’Anika Gaudet, le temps de jeu excède rarement deux heures par jour, ce qui correspond aux directives canadiennes en matière d’activité physique pour les 5 à 17 ans, document présenté par la Société canadienne de physiologie de l’exercice et ParticipACTION.

Risques de dépendance

Avec la violence (voir autre texte), la dépendance pathologique compte parmi les principales inquiétudes des parents, comme en témoigne Anika Gaudet.

«J’achète occasionnellement la paix en envoyant mon fils de 6 ans jouer pendant qu’on prépare le souper. Chaque fois, je me dis qu’il risque de devenir accro ou antisocial. Il faut rester vigilant.»

Selon une étude longitudinale réalisée par l’Institut national américain sur les médias et la famille de l’Université de l’Iowa, près de 9% des enfants qui pratiquent les jeux vidéo risquent de développer une dépendance pathologique qui pourrait entraîner des troubles du sommeil, de l’anxiété, des problèmes asociaux, de la dépression.

«On perçoit une dépendance pathologique lorsque l’enfant ne pense plus qu’à jouer, que ses jeux se retrouvent dans ses dessins, qu’il vit des échecs scolaires», précise le Dr Francoeur, qui s’étonne toutefois que ce pourcentage soit aussi bas.

Comme lui, plusieurs spécialistes de l’enfance avaient anticipé plus de conséquences d’ordre psychique chez les grands joueurs. Or, les scientifiques n’ont pas prouvé que l’augmentation de cas de troubles de l’attention, d’hyperactivité ou d’agressivité était liée aux pratiques vidéo-ludiques des enfants.

Plusieurs chercheurs et médecins, dont le pédopsychologue français Michael Stora, défendent même le jeu vidéo à condition de ne pas en abuser et de bien encadrer le jeune joueur. Selon eux, les jeux vidéo améliorent les capacités cognitives, favorisent la mémoire, la logique, la concentration et la socialisation.

Des aspects positifs

Un jeune au tempérament solitaire, comme l’adolescent de 16 ans de la famille Gaudet, peut aussi profiter du jeu vidéo.

«Plus jeune, il devenait agressif lorsqu’on l’obligeait à se socialiser, explique Anika Gaudet. Un spécialiste nous a conseillé de privilégier des activités en solo. Au retour de l’école, il se retire dans sa lecture ou ses jeux vidéo. Il en a besoin et cela fonctionne.»

«Les adolescents ont parfois besoin de se retrouver seuls après une journée stressante. Dans certains cas, les jeux vidéo permettent de passer leur agressivité, leur frustration», note Marie-France Haineault, psychoéducatrice à l’HME. Lorsqu’il est employé intelligemment, le jeu vidéo peut être un excellent outil pédagogique.

«Malgré cela, le jeu spontané à l’extérieur demeurera toujours le choix le plus santé pour l’équilibre physique et mental de mes enfants», affirme Anika Gaudet.

Un avis que partagent les spécialistes interrogés qui qualifient la situation de l’obésité juvénile (31,5% au Canada) de très préoccupante.

 

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Les jeux vidéo dans les hôpitaux

Grâce au programme Click (Child Life Interactive Computers for Kids) implanté dans 14 hôpitaux canadiens membres du Réseau Enfants-Santé, les jeunes patients ont accès à des tablettes électroniques, des consoles de jeux vidéo, des logiciels, des webcams et autres appareils numériques. Loin d’accroître leur isolement, les écrans et jeux vidéo aident ces enfants hospitalisés à rester en contact avec les membres de leur entourage, leur école, leur communauté.

«Ce serait une erreur de nier que l’internet et les jeux vidéo font partie de la vie des jeunes aujourd’hui. C’est à nous d’adapter nos stratégies en fonction de ce qui les attire et de tirer les bienfaits de l’activité», affirme Maureen Jones, coordonnatrice du programme Click et spécialiste du milieu de l’enfant au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario.

Les jeux vidéo sont utilisés pour distraire et motiver les enfants, mais sont ils aussi employés par les thérapeutes, notamment pour travailler la motricité fine des enfants.

La violence et l’éducation

Giclements de sang, cris de douleurs, décapitation, carnage… Les jeux vidéo sont parfois le théâtre de scènes violentes très réalistes. Ces jeux dominent le marché et attirent de plus en plus de jeunes adeptes.

Chaque fois qu’un événement malheureux impliquant un jeune coiffe les manchettes, le débat refait surface: devrions-nous mettre les jeux vidéo violents au banc des accusés?

À ce jour, aucune étude n’a réussi à prouver hors de tout doute une relation causale entre la violence des jeux vidéo et les comportements agressifs chez les jeunes, signale le pédiatre Emmett Francoeur.

«La violence chez l’enfant peut être provoquée par un ensemble de facteurs tels que son tempérament, sa santé, son climat familial, l’historique de la famille, etc.», note le spécialiste.

Les conséquences qu’ont ces jeux sur les émotions, les pensées et la conduite dépendent surtout de la sensibilité de l’enfant, estime pour sa part la neuropsychologue Francine Lussier.

«Il y a des enfants pour qui ces jeux sont source d’excitabilité de la colère, alors que pour d’autres, c’est un exutoire, un canalisateur», énonce-t-elle.

Anika Gaudet qui, avec son conjoint, a six enfants à la maison, se préoccupe de la violence présente dans les jeux de leur adolescent de 16 ans.

«Nous ne les autorisons qu’une fois les plus jeunes au lit.»

«Exposer un enfant à de la violence alors que la structure de sa moralité n’est pas raffermie devient antipédagogique», estime l’orthopédagogue Nicole de Grandmont, spécialiste de la pédagogie du jeu.

Plutôt que de les interdire, la physicienne propose aux parents de s’intéresser aux jeux de leurs jeunes, aussi violents soient-ils.

«Si l’adulte s’implique, il pourra gérer cette violence, la mettre en contexte, mesurer son impact sur l’enfant. Les parents ont peur parce que la violence y est excessive. Mais tous les enfants ont joué aux fusils et à la guerre. C’est la diversité des jeux qui permet à l’enfant de bien se développer», poursuit la Dre Lussier.

De plus en plus employés par les thérapeutes, les jeux à vocation éducative et pédagogique apportent un renouveau intéressant, pense la neuropsychologue, pour peu que les créateurs développent des produits ludiques et captivants pour les jeunes. Lorsqu’ils sont bien élaborés, ils permettent de développer l’imagerie mentale, la mémoire, la créativité, la logique, la concentration, l’intuition.

Jeux actifs à la rescousse?

Près du tiers des jeunes Canadiens présentent un problème de surpoids. Parmi les nombreux facteurs qui peuvent expliquer cette prévalence selon l’Agence de la santé publique du Canada: les loisirs inactifs comme les jeux vidéo et la télévision. En effet, seuls 7% des enfants et jeunes satisfont aux Directives canadiennes en matière d’activité physique de 60 minutes par jour pour les 5 à 17 ans.

Une étude réalisée par Jean-Philippe Chaput, titulaire d’une chaire de recherche junior sur les saines habitudes de vie et l’obésité à l’hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario, les enfants qui s’adonnent à des jeux vidéo ingèrent plus de calories (163 calories de plus par jour) que ceux qui n’en pratiquent pas.

«Jouer à des jeux vidéo passifs représente un stress pour le corps. La pression artérielle augmente, de même que le rythme cardiaque et le cortisol, hormone associée à une augmentation de la prise alimentaire», précise le professeur à l’Université d’Ottawa.

Sur le plan psychologique, les jeunes joueurs ont aussi une tendance à la compensation et à la récompense, a-t-il observé.

Les jeux actifs permettent de se rapprocher du niveau d’activité physique recommandé, suggère Erin O’Loughlin, principale auteure d’une étude de l’Université de Montréal publiée récemment dans Pediatrics. Celle-ci révèle que le jeu vidéo physique attire surtout les jeunes filles qui pratiquent en moyenne deux séances de 50 minutes par semaine.

«C’est encourageant, mais ce n’est pas encore suffisant», constate la chercheuse, qui voudrait voir les écoles et centres communautaires offrir des espaces de jeux vidéo actifs.

Jouer en groupe

Leur nouveau jeu en ligne les accapare à un point tel qu’ils y passent leur journée entière, sans contact avec l’extérieur, se plaignent les parents. L’époque où les jeux vidéo se jouaient en solo ou à deux sur un même écran semble en voie d’être révolue. Depuis l’arrivée des jeux en ligne multijoueurs, où les joueurs peuvent interagir avec des joueurs un peu partout sur la planète, les jeunes se donnent plutôt rendez-vous sur l’internet.

«Ces jeux contribuent à l’isolement si l’enfant pense que son réseau social se résume à celui des jeux en ligne. À l’inverse pourtant, ces jeux aident certains enfants à développer des habiletés sociales», nuance la neuropsychologue Francine Lussier.

Le pédiatre Emmett Francoeur partage cet avis: le jeu en ligne peut aider l’enfant à construire son estime de soi, à interagir. Ce type d’interactions ne doit toutefois pas remplacer la socialisation, prévient-il.

«Avec le jeu en ligne, les enfants risquent de se faire une idée erronée et artificielle de ce qu’est la vie sociale. Les communications virtuelles sont dénudées des contacts et des signaux personnels très importants dans le développement de l’enfant».

Chronomètre

Limiter le temps de jeu permet de prévenir le développement des problèmes d’ordre social, pensent les deux spécialistes. Le Dr Francoeur propose de se fier aux Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire et de limiter le temps passé devant un écran à une heure et moins par jour pour les 2 à 4 ans, et de deux heures et moins pour les 5 à 11 ans.

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De Tennis for Two à Assassin’s Creed

1958 Tennis for Two: Premier jeu vidéo sur ordinateur analogique avec un oscilloscope pour écran.

1962 Spacewar!: Premier jeu interactif sur support informatique qui sera vendu avec l’ordinateur Dec PDP-1.

1972 Pong: Jeu de tennis programmé par Al Alcorn et commercialisé en arcade.

1980 Pacman: Célèbre jeu japonais développé par Namco et vendu partout dans le monde.

1983 Mario Bros: Jeu d’arcade édité par Nintendo mettant en scène un plombier et son frère Luigi.

2004 World of Warcraft: Jeu de rôle en ligne multijoueurs développé par Blizzard Entertainment qui compte 5 millions d’utilisateurs chaque mois.

2007 Assassin’s Creed: Jeu d’action-aventure développé par Ubisoft Montréal qui bat des records de vente.

Les jeunes joueurs en chiffres

7,48 Heures passées devant les écrans par jour pour les jeunes canadiens de 10 à 16 ans.

7% Enfants et jeunes Canadiens de 6 à 19 ans qui satisfont aux directives de 60 minutes par jour d’activité physique recommandées.

46% Enfants canadiens qui profitent  de 3 heures ou moins de jeu actif par semaine

63% Temps libre après l’école et les week-ends passé à des activités sédentaires

 

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ÉCOFRAIS | ÉLECTRONIQUE ►Les appareils électroniques coûteront plus cher à l’achat


Il y a beaucoup de taxes que je trouve exagérées par contre, la taxe écofrais me semble nécessaire car c’est une responsabilité autant pour le détaillant que pour le consommateur pour préserver l’environnement et de recycler ce qui peut-être recyclé et que comme rien n’est gratuit, il faut de la main d’oeuvre et les couts associés a ces activités Par contre j’espère que les commerces pourront aider pour ramasser de gros appareils
Nuage

 

ÉCOFRAIS | ÉLECTRONIQUE ►Les appareils électroniques coûteront plus cher à l’achat

Des frais environnementaux s’appliqueront à compter de l’automne

Dès le 1er octobre, une panoplie d’appareils électroniques coûtera plus cher au Québec en raison de l’imposition de nouveaux frais environnementaux.

À quelques semaines des fêtes, le prix des téléviseurs, des téléphones, des imprimantes, des télécopieurs, des lecteurs de livres numériques et des ordinateurs augmentera, car ces articles seront soumis aux écofrais, une surtaxe qui vise à financer le recyclage et l’élimination sécuritaire des vieux appareils électroniques.

Annoncé le 19 juillet, cette nouvelle mesure s’inscrit dans le Règlement sur la récupération et la valorisation des produits par les entreprises adopté en 2011. Ce règlement attribue aux entreprises, qui mettent en marché des produits, la responsabilité de les récupérer et de les valoriser jusqu’à la fin de leur vie utile.

Il se traduit toutefois en frais supplémentaires pour les consommateurs puisque les entreprises reportent les coûts de la récupération et du recyclage sur le prix total des produits.

42,50 $ de plus pour une TV

Par exemple, quel que soit leur prix de base, tous les téléviseurs de 29 pouces et plus coûteront 42,50 $ de plus, soit le montant de l’écofrais fixe imposé à ce type de produit.

RECYC-Québec explique que le montant de l’écofrais est fixé en fonction du coût de récupération et de recyclage de chaque produit. Il est calculé en fonction de la taille du produit, de la valeur de ses composants et de leur nocivité pour l’environnement.

Les détaillants devront faire parvenir l’intégralité de ces écofrais à l’Association pour le recyclage des produits électroniques du Québec (ARPE-Québec). Cet organisme à but non lucratif offrira un réseau d’écocentres et de points de dépôt où les consommateurs pourront se débarrasser de leurs vieux appareils.

Il financera également les programmes de récupération municipaux de Montréal, Québec, Lévis, Sherbrooke et Rimouski, de même que celui des magasins Bureau en Gros.

L’Union des consommateurs voit d’un bon œil les écofrais, car ils viennent responsabiliser et conscientiser le public et les fabricants.

« Sans ces frais, c’est toute la société qui paie pour le recyclage, pour la surconsommation et la désuétude planifiée des appareils électroniques », souligne le porte-parole de l’organisme, Charles Tanguay.

Information

Toutefois, il estime que l’imposition de ces frais devrait s’accompagner d’une campagne de publicité pour que les consommateurs soient clairement informés. Il espère également que les détaillants joueront la carte de la transparence en affichant clairement la valeur des écofrais, même si le règlement ne les y oblige pas puisque les écofrais doivent être internalisés dans le prix total des produits.

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