Elle décore les appareils auditifs de son enfant pour qu’il soit fier de les porter


Bravo à cette dame qui par sa créativité à donné un style étonnant pour des prothèses auditives chez l’enfant. Ça prend quelques fois des petits riens pour faire accepter plus facilement quelque chose qu’un enfant n’aime pas. Cette idée est ingénieuse.
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Elle décore les appareils auditifs de son enfant pour qu’il soit fier de les porter

 

Par Joanna Thevenot

Il n’est pas toujours facile de faire accepter un handicap à un enfant. Sarah Ivermee a été confrontée à ce problème: son fils, Freddie, âgé de 4 ans, sourd d’une oreille et en perte d’audition de l’autre, doit porter des appareils auditifs encombrants qui le différencient de ses camarades.

Lorsqu’une amie lui explique que sa fille déteste porter les siens, elle lui suggère d’ajouter des autocollants pour les personnaliser. L’idée va faire des miracles:

« Maintenant, elle les adore et aime le fait qu’elle peut avoir des dessins quand ses amis ne peuvent pas. »

Après avoir décoré les prothèses de la fille de son amie ainsi que celles de son fils avec des tortues ninja ou encore aux couleurs de l’équipe de Chelsea, la mère de famille a créé sa propre entreprise en 2014. Son but: aider les enfants malentendants à être fiers de leurs appareils.

Transformés avec leur dessin animé préféré, les prothèses peuvent être vues par les enfants comme un jouet à montrer à tous leurs copains.

L’entreprise appelée My lugs propose une centaine d’autocollants à l’effigie d’Angry Birds, des super-héros mais aussi d’Hello Kitty pour les filles. Pour un prix moyen de 12£ (environ 16$), l’enfant obtient des prothèses uniques qui rendront jaloux tous ses amis:

« Tous les enfants, incluant Charlie le petit frère de Freddie, veulent porter des prothèses même s’ils ne sont pas sourds! Les gens font régulièrement des remarques sur les appareils de Freddie et il est si fier de leur dire ce qu’il porte », explique Sarah Ivermee sur son site.

« Un petit montage des kits que nous réalisons et quelques photos des oreillettes envoyées de la part d’acheteurs super contents. Merci pour le soutien et pour les incroyables retours. www.mylugs.co.uk« 

Son action est aussi saluée par la profession. Interrogée par The Mighty, la Britannique explique avoir envoyé déjà cinq commandes aux États-Unis:

« Des gens partout autour du monde portent les petits kits que j’ai réalisés dans mon salon, c’est incroyable! ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Découverte montréalaise : Récupérer l’énergie de la mastication


Ceux qui ont un appareil auditif doivent changer la pile de temps à autre, et cette pile est petite, donc pour certaines personnes c’est tout un défi. Voilà, qu’on est sur le point de réussir de charger ces appareils par l’énergie que la personne fait quand elle mange ou parle
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Découverte montréalaise :  Récupérer l’énergie de la mastication

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

TVA Nouvelles

Des chercheurs montréalais ont réussi à canaliser l’énergie produite par la mastication. Leur découverte suscite de l’intérêt dans le monde entier.

Depuis cinq ans, les chercheurs de l’École de technologie supérieure (ETS) tentent de récupérer l’énergie du corps humain pour alimenter des appareils auditifs.

Ils ont ainsi mis au point une sangle faite de fibre piedzoélectrique sous la mâchoire, un dispositif permettant de convertir le mouvement en énergie électrique.

«On n’aura jamais besoin de recharger ou changer les batteries, les piles», lance Aidin Delnavaz, chercheur à l’ETS.

«Chaque semaine, ils sont obligés de prendre une toute petite batterie, la changer. Et c’est quelque chose, une opération qui nécessite une grande dextérité, qui demande d’ailleurs plus forcément. Donc, c’est très, très contraignant», explique Jérémie Voix, lui aussi chercheur de l’ETS.

«Quand on parle, quand on mange, dans toutes les activités dans laquelle on a besoin d’ouvrir et fermer la bouche, dans toutes les activités, on peut récupérer cette énergie-là», poursuit M. Delnavaz, qui y voit aussi des bienfaits pour l’environnement.

«Les éléments chimiques qui existent dans les piles, dans les piles rechargeables ou les piles ordinaires, peuvent nuire à notre environnement et à la fin, à notre santé.»

Il est question ici de gens qui portent une prothèse auditive, mais aussi un casque de premier répondant, par exemple. Les chercheurs doivent maintenant améliorer l’efficacité du système.

«On pourrait effectivement augmenter le nombre de couches que l’on va mettre à l’intérieur de cette sangle, affirme Jérémie Voix. Ensuite, on pourrait donc travailler également à avoir de meilleurs convertisseurs pour vraiment stocker toute l’énergie.»

On espère amorcer bientôt la commercialisation. Les chercheurs voient encore plus loin: un prototype à l’intérieur même de l’oreille.

http://tvanouvelles.ca/

Piles boutons: attention à vos enfants!


On ne le dira jamais assez, avec des enfants il faut être prévoyant. Nombres de produits pratique pour certains, d’autres pour s’amuser ou simplement de fantaisie fonctionne avec des petites piles rondes comme dans les montres … ces petites piles bien utiles est pourtant responsables d’accident malheureux surtout chez les enfants
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Piles boutons: attention à vos enfants!

 

Photo: shutterstock

Par Rémi Leroux

Les piles miniatures utilisées dans de nombreux produits peuvent provoquer de très graves lésions en cas d’ingestion. Les enfants sont particulièrement exposés.

On en trouve dans les cartes de vœux musicales, les souliers clignotants, les porte-clés, les appareils auditifs, certains livres et autres bijoux fantaisie. De plus en plus répandues, les piles boutons représentent un véritable danger pour la santé en cas d’ingestion. Elles peuvent causer l’obstruction des voies respiratoires ou de graves brûlures chimiques internes au niveau de l’œsophage, du larynx, de la trachée ou de l’estomac, en moins de deux heures.

Parce qu’ils mettent souvent les objets à la bouche et parce qu’une pile bouton peut être confondue avec un bonbon, les jeunes enfants sont particulièrement exposés. Mais ils ne sont pas les seuls. Debbie Friedman, directrice du service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants, raconte l’histoire d’un adolescent qui avait avalé une pile après avoir mâchouillé l’embout d’un «stylo-lampe».

Soyez vigilant
Santé Canada recommande de stocker les piles hors de portée des petites mains innocentes et rappelle que

«pour toute personne à la vision affaiblie, les piles miniatures peuvent ressembler à des pilules».

Il est donc indispensable de ne jamais les laisser traîner à proximité d’aliments ou de médicaments.

 En cas d’ingestion, «la première et seule chose à faire, c’est de se rendre aux urgences et de bien expliquer la situation, précise la Dre Friedman. Le délai de prise en charge peut être décisif». Car plus la pile est retirée rapidement, moins elle aura le temps de se corroder.

Des compartiments sûrs
Afin de sensibiliser la population aux risques que représentent ces mini-piles, le service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants a mené une campagne de prévention.

«À la suite de cette campagne, rappelle Debbie Friedman, Info Santé a ajusté sa réglementation pour la prise en charge des urgences en cas d’ingestion.»

En décembre dernier, Santé Canada a, à son tour, procédé à une mise à jour de ses recommandations concernant les piles miniatures.

«Les compartiments de tous les produits de consommation qui utilisent des piles miniatures doivent être conçus de manière à ce que les enfants ne puissent pas les ouvrir facilement, détaille Stéphane Shank, conseiller principal aux relations avec les médias du ministère fédéral. Les compartiments sûrs exigent souvent des outils pour les ouvrir, ce qui réduit le risque qu’un enfant ait accès aux piles.»

Le Règlement sur les jouets exige d’ailleurs que les piles utilisées dans les jouets résistent aux épreuves de choc et de vibration pour éviter que de l’acide sulfurique ne s’en échappe.

Combien d’incidents?
Entre 1990 et 2009, 1 092 cas d’incidents avec des piles ont été recensés au pays, dont 880 impliquant des piles miniatures.

Dans 65 % des cas, il y a eu ingestion Le nombre d’incidents a augmenté de 12,4 % (pourcentage annuel moyen) depuis 2001.

Les montres, les appareils auditifs et les calculatrices ont été à l’origine de la plupart des cas impliquant des mini-piles.

Source: Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes.

http://www.protegez-vous.ca