Du miel contre la toux


Un remède de grand-mère connu pas bien des gens, pourtant, n’est pas le premier réflexe en cas de toux, Peut-être à cause de sa simplicité ? Le miel aide à soulager la toux, mais attention, pas de miel pour les enfants en bas 1 an
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Du miel contre la toux

 

Du miel contre la toux

 

Vous toussez ? Vos quintes de touxperturbent votre sommeil ?

Avant de fouiller dans votre pharmacie à la recherche d’un reste de sirop antitussif, essayez une cuillère demiel.

Certes, n’en attendez pas un effet immédiat et radical, mais le miel a des propriétés intéressantes et peut vous aider à soulager une toux.

Miel ou sirop contre la toux ?

De nombreux produits contre la toux et les infections des voies respiratoires sont proposés en vente libre en pharmacie.

Par ailleurs, nous avons tous tendance à conserver, au cas où, des sirops contre la toux sèche prescrits lors d’un rhume précédent.

Mais leur efficacité est régulièrement contestée.

Une alternative est d’utiliser les propriétés naturelles du miel.

Les propriétés du miel soulagent la toux

Les effets du miel ont été comparés chez une centaine d’enfants âgés de 2 à 18 ans qui présentaient une toux et une rhinorrhée (nez qui coule) depuis moins de 7 jours. Juste avant le coucher, les enfants recevaient une cuillère de miel, un sirop antitussif ou rien du tout. La fréquence de la toux, son intensité et la gêne occasionnée durant la nuit ont été comparées par rapport à la nuit précédente. Ces paramètres étaient améliorés chez tous les enfants, mais l’amélioration était supérieure chez les enfants ayant reçu la cuillerée de miel.

Depuis, d’autres études ont confirmé l’efficacité du miel contre la toux.

L’efficacité accrue de ce remède de grand-mère s’explique par les propriétés de cet aliment :

  • Tout d’abord, l’ingestion de miel entraîne une hypersécrétion de salive et de mucus qui adoucit la gorge.
  • Par ailleurs, la forte teneur en sucre augmente la production d’opioïdes endogènes.
  • Et enfin, le miel est également antioxydant et antimicrobien.

Attention, l’amélioration reste modeste et en cas de toux sévère ou prolongée, il est recommandé de consulter le médecin ou de demander conseil au pharmacien.

Morale de cette histoire, en cas d’infection légère, mieux vaut commencer par donner une cuillerée de miel aux enfants de plus d’un an (et aux adultes) au lieu d’aller fouiller dans sa boîte à pharmacie à la recherche d’un reste de sirop antitussif.

Mis à jour par Isabelle Eustache
Créé initialement par Dr Philippe Presles

Sources : Paul I.M et coll., Arch. Pediatr. Adolesc. Med., 161 : 1140-6, 2007. Goldman R.D. et la., Paediatr Child Health, 2011 Nov;16(9):564-9. Oduwole O. et al., Cochrane Database Syst Rev., 2012 Mar 14;3:CD007094. doi: 10.1002/14651858.CD007094.pub3.

http://www.e-sante.fr/

Une étude lance une nouvelle mise en garde contre la codéine


Les sirops en vente libre pour la toux, ne sont pas utiles et en plus ceux à base de codéine sont un risque pour la santé. Dépassé, la dose entraine des troubles qui sont assez étranges
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Une étude lance une nouvelle mise en garde contre la codéine

Les auteurs de l'étude estiment notamment que les... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)

Les auteurs de l’étude estiment notamment que les risques associés à la codéine contenue dans les sirops en vente libre sont «particulièrement inutiles», puisque rien ne permet de croire à l’efficacité du produit pour combattre la toux.

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La Presse Canadienne

Montréal

Une étude publiée dans le journal médical BMJ Case Reports comprend une nouvelle mise en garde concernant les sirops antitussifs qui contiennent de la codéine.

Les chercheurs ont documenté, pour la toute première fois, un état confusionnel chez une adolescente de 14 ans qui avait consommé de tels sirops.

Les symptômes connus d’une intoxication à la codéine incluent une dépression du système nerveux central, une dépression respiratoire et des démangeaisons graves, mais la confusion est nettement plus rare.

Cette adolescente a toutefois souffert d’une confusion importante, par exemple en assurant avoir pris sa douche alors que cela n’était clairement pas le cas. Elle changeait aussi de langue en faisant ses devoirs, avait de la difficulté à se concentrer, dormait jusqu’à 20 heures par jour et souffrait de maux de tête intermittents.

La patiente a pris deux ou trois cuillerées de sirop contenant de la codéine par jour pendant 15 jours pour soulager des symptômes grippaux. Les recommandations sont un maximum de trois à six cuillerées par jour, mais sans dépasser trois journées consécutives. En bout de compte, la jeune femme a consommé entre 450 et 675 milligrammes de codéine sur 15 jours, tandis que la dose maximale est de 270 milligrammes pour toute durée de traitement.

Les auteurs de l’étude estiment que les risques associés à la codéine contenue dans les sirops en vente libre sont «particulièrement inutiles», puisque rien ne permet de croire à l’efficacité du produit pour combattre la toux.

http://www.lapresse.ca/

Sirops anti-toux et médicaments en vente libre: il faut se méfier


Les médicaments sans ordonnance vendu sur les tablettes ne sont pas sans danger. On devrait toujours vérifier si ce que nous prenons ne rentre pas en conflits avec ceux qui nous sont prescrit ou que cela n’empira pas notre état de santé.
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Sirops anti-toux et médicaments en vente libre: il faut se méfier

PHOTO: BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

La Presse Canadienne

Deux coroners ayant enquêté sur des décès survenus l’an dernier au Québec critiquent la disponibilité d’une panoplie de produits pharmaceutiques qui contiennent du dextrométhorphane, sans prescription ni avis professionnel.

Les coroners, Pierre Guilmette et Andrée Kronström ont enquêté sur les décès d’Yvon Boucher, 64 ans, et Marcel D’Amour, 65 ans, morts après une intoxication accidentelle à cette substance contenue entre autres dans les sirops contre la toux.

Plusieurs sirops antitussifs vendus librement en pharmacie contiennent du dextrométhorphane. Or, la combinaison de certains médicaments avec cette substance est très dangereuse, car elle peut causer un désordre chimique potentiellement mortel.

Puisque M. Boucher a acheté un tel sirop dans une pharmacie autre que celle où il avait son dossier, le pharmacien ne s’est pas attardé aux interactions possibles entre les produits. Le coroner Guilmette considère donc que le dextrométhorphane disponible sans limites constitue un danger pour la sécurité du public.

D’autre part, l’analyse toxicologique de la dépouille de M. D’Amour a révélé la présence de dextrométhorphane à une concentration supérieure au seuil toxique. Il est probable qu’il n’ait pas tenu compte des indications générales inscrites sur le contenant du produit.

La coroner Kronström croit qu’il serait approprié que ces médicaments soient placés sous la surveillance du pharmacien qui pourrait annoter le dossier du patient et lui prodiguer les conseils appropriés concernant les possibles surdoses et les interactions avec d’autres médicaments.

Le rapport des deux coroners rappelle qu’entre 2000 et 2009, 20 décès ont été causés par une intoxication involontaire à des médicaments en vente libre.

Ils recommandent que la substance en cause soit retirée des tablettes des pharmacies pour que le pharmacien seul en ait le contrôle. Ils souhaitent que l’Ordre des pharmaciens du Québec incite ses membres à placer volontairement tous les produits contenant du dextrométhorphane sous leur contrôle avant qu’un changement législatif éventuel l’oblige.

Ils veulent aussi que le Collège des médecins du Québec sensibilise ses membres aux dangers de recommander et de prescrire le dextrométhorphane aux patients prenant déjà certains médicaments.

http://www.cyberpresse.ca

Rhume et grippe : le bon médicament


Les virus des temps froids ont déjà fait entre nous des victimes, il n’y a pas si longtemps nous avions presque tous le rhume, toux, mal de gorge. Notre première réaction est bien sur, se trouver un quelconque médicament pour trouver un semblant de confort. Alors ont fait le tour des produits vendus a la pharmacie. Mais c’est médicaments peuvent avoir des contre-indications donc, il est nécessaire dans plusieurs cas d’en parler avec un professionnelle .. et dans le fond, il n’y a que le temps qui est la solution et peut-être aussi, une eau saline pour le nez, et un bon bouillon de poulet ..
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Rhume et grippe : le bon médicament

Rhume et grippe : le bon médicament© Shutterstock

Diane Lamarre | Pharmacienne, présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Mi-novembre et déjà, un de vos enfants ou un collègue de travail a un rhume. Le rhume et la grippe sont tous deux des infections virales, mais leurs manifestations présentent des différences.

Les symptômes du rhume apparaissent en général après une incubation de 1 à 3 jours, alors si vous cherchez le coupable qui vous a contaminé, il faut regarder qui vous avez côtoyé à ce moment-là. On compte plus de 200 sortes de virus différents qui peuvent causer un rhume, certains attaquent plus le nez, d’autres les bronches.

Le rhume cause rarement une fièvre élevée. Il se manifeste généralement par un mal de gorge au départ, suivi d’un écoulement nasal et d’une congestion nasale. Une toux de légère à modérée est souvent présente par la suite. Le tout se résorbe en général en moins de sept jours.

La grippe a un début soudain, en quelques heures. Elle est associée à des symptômes plus graves. En plus d’attaquer les voies respiratoires, elle cause plus fréquemment des maux de tête, une fièvre souvent élevée qui peut durer trois à quatre jours, des frissons, des douleurs musculaires, des courbatures et une sensation de malaise général. Souvent les gens ont l’impression d’être«passés sous un rouleau compresseur».La toux est fréquente. La grippe dure en général 7 à 10 jours. Sa principale complication est la pneumonie.

Décongestionnants

Ce sont la pseudoéphédrine et la phényléphrine que vous pourrez retracer sur l’étiquette des médicaments. Elles agissent en causant une vasoconstriction, c’est-à-dire un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ce qui diminue l’enflure à l’intérieur du nez, permettant à l’air de mieux passer. Cependant, cet effet ne touche pas seulement le nez, mais bien tout le corps. Si les vaisseaux rétrécissent, la pression monte, car la même quantité de sang passe dans des tuyaux plus petits. Il y a donc des risques de haute pression. Ces médicaments accélèrent aussi le rythme du coeur et peuvent causer des arythmies. Certains joueurs de hockey qui les utilisaient pour leur effet stimulant l’ont appris à leurs dépens. D’autres personnes présentant certains problèmes de glande thyroïde ou de glaucome sont aussi à risque d’effets indésirables avec les décongestionnants. Les décongestionnants en solution nasale agissent rapidement, mais ils causent une congestion rebond s’ils sont utilisés plus de trois à cinq jours consécutifs.

Les antihistaminiques

La chlorphéniramine et la phéniramine, par exemple, sont présentes dans les associations de médicaments. On les ajoute dans les formules « pour la nuit »,pour essayer de « neutraliser » l’effet stimulant des décongestionnants qui peuvent empêcher de dormir. On ne peut prédire que l’effet des deux médicaments sur le sommeil s’annulera vraiment. Ils n’ont aucun effet sur les symptômes du rhume comme tel. Ils peuvent causer la bouche sèche, de la somnolence le lendemain matin et des problèmes aux hommes qui présentent une hypertrophie bénigne de la prostate.

Antitussifs

Le principal médicament utilisé est le dextrométorphan. Plusieurs des médicaments qui en contiennent portent un nom commercial avec le suffixe «DM»,D pour «Dextro» et M pour «métorphan». On l’utilise contre les quintes detoux sèche. On a identifié des interactions entre le DM et certains antidépresseurs ou certains médicaments contre la maladie de Parkinson, par exemple. Vérifiez toujours avec votre pharmacien.

Expectorants

Le principal expectorant utilisé est la guafénésine. En principe, un expectorant devrait aider à éliminer les sécrétions, mais l’effet démontré est modeste lors des études.

Pastilles

Les pastilles commercialisées sont soit lubrifiantes pour la gorge, soit anesthésiques pour engourdir la douleur au niveau de la gorge. Si vous utilisez des pastilles anesthésiques, elles engourdissent votre gorge. Il faut éviter de boire et de manger au moins 30 minutes après pour éviter de vous brûler ou de vous étouffer.

Les «tout-en-un»

Ils ont l’air bien pratiques, mais ils contiennent plusieurs médicaments dont on n’a pas nécessairement besoin. Pourquoi prendre un antitussif quand on a seulement le nez qui coule et pourquoi prendre un décongestionnant quand on a seulement mal à la gorge ? On s’expose alors aux effets indésirables des médicaments sans en retirer les bénéfices possibles.

http://fr.canoe.ca