Les germes: ennemis ou amis?


Il est vrai qu’il y a beaucoup d’informations et de produits pour lutter contre les microbes, les épidémies mais comme plusieurs disent il ne faut pas être obsédés par les microbes. Car trop aseptisé, on fini par affaiblir le système immunitaire. Mais personnellement, j’ai horreur de voir des gens sortir des toilettes public sans se laver les mains ou tousser et éternuer sans protéger leur bouche et leur nez
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Les germes: ennemis ou amis?

 

ILLUSTRATION RACHEL HOTTE, LA PRESSE

Sophie Allard
La Presse

Ils sont parfois mortels. Mais très souvent inoffensifs. Les germes sont présents par milliards dans la maison, de l’évier à l’oreiller. On tente d’exterminer ces organismes invisibles à l’oeil nu avec une panoplie d’armes en pulvérisateur, toutes plus efficaces les unes que les autres, prétendent les fabricants. Mais peut-on et doit-on les éliminer?

«On est tombés dans l’excès. On veut plus que la propreté, on veut la stérilité. Au Japon, on prétend vendre des pianos avec clavier imprégné d’antibiotiques antiseptiques. On nous propose des jouets avec antibactériens. On nous dit qu’il faut passer notre maison au lance-flammes, sinon on va crouler sous les bactéries», lance Karl Weiss, microbiologiste à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. La grippe H1N1 a exacerbé cette peur irraisonnée des maladies infectieuses. «On a réalisé que, même en santé, on est tous vulnérables», dit-il.

«On a peur des germes depuis que le microscope existe, note Jacques Goulet, professeur au Département des sciences des aliments et de nutrition à l’Université Laval. On a de la difficulté à se faire à l’idée que des organismes aussi petits et nombreux soient partout dans notre environnement.»

Qu’est-ce qu’un germe? C’est un microorganisme: une bactérie, un virus, une mycose ou un parasite.

Selon l’Agence de santé publique du Canada, «les bactéries représentent 60% des matières vivantes sur la terre et elles sont présentes presque partout dans notre environnement».

Seulement près de 50 des milliards de bactéries recensées sont infectieuses, pathogènes. Comme les staphylocoques, listeria, salmonelles et E. coli.

«Les virus sont à l’origine d’un nombre beaucoup plus grand de maladies que les bactéries nuisibles parce qu’ils se propagent plus rapidement.»

Les virus les plus contagieux, comme le rhume, sont embêtants mais pas bien dangereux.

«Une hygiène de base est essentielle, mais on ne doit surtout pas chercher à aseptiser la maison», dit Karl Weiss.

Où se cachent les germes? Dans l’évier de la cuisine, sur l’éponge humide et dans la salle de bains. Mais aussi sur le clavier d’ordinateur, la télécommande, le téléphone et les poignées de porte.

«S’en débarrasser est peine perdue, il en restera toujours un peu, dit Jacques Goulet. Quand il y a 100 millions de germes sur une surface, même si on en tue 99,9% avec un désinfectant, il en reste encore beaucoup. Une bactérie se dédouble toutes les 30 minutes et ces organismes forment un film biologique protecteur. Il devient ensuite difficile de les déloger avec des produits chimiques. Mieux vaut miser sur la prévention.»

Comment?

«On lave les surfaces avec du savon et de l’eau chaude, dit Karl Weiss. Dans les cas extrêmes, par exemple lorsque survient une gastroentérite, on désinfecte avec un peu d’eau de Javel. Si vous cuisinez les mains propres et que vous lavez vos comptoirs immédiatement après, vous avez fait l’essentiel.»

Pour éviter la contamination, on lave ses mains dès son arrivée à la maison et avant de manger.

Jacques Goulet recommande de verser quelques gouttes de jus de citron sur le linge de table et de le changer fréquemment.

«Lorsqu’un linge humide commence à sentir, c’est qu’il y a 1 million de bactéries par centimètre carré ou gramme. L’éponge, c’est le paradis des bactéries!» On peut mettre le linge au lave-vaisselle ou au microondes une minute pour détruire les microbes.

Dans la salle de bains, on baisse le couvercle de la cuvette avant de tirer la chasse d’eau. Les bactéries qui s’échappent peuvent atterrir à six mètres! On change régulièrement sa brosse à dents, on la pose tête vers le haut. On désinfecte le support une fois par mois.

«La salle de bains est un bouillon de culture pour les germes, que l’on nettoie régulièrement ou non», dit Jacques Goulet.

Pourtant, mieux vaut nettoyer avec modération.

 «En présence de germes, notre système immunitaire est stimulé et devient plus efficace», dit Karl Weiss.

Les enfants exposés à des bactéries réduiraient leurs risques de souffrir plus tard d’allergies, d’asthme et même de la maladie de Crohn. Comme quoi un peu de saleté ne fait pas de mal…

49: Germes par pouce carré sur un siège de toilettes

10 000: Germes par pouce carré dans une éponge de cuisine

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Il n’y a pas de remède aux piqûres d’insectes


Bon, si on se fait piquer par des insectes, il semble qu’il n’y a pas de soulagement mais qu’on doit endurer  la gratouille.  Avec la belle saison, ces bibittes assoiffées de sang attendent leur lunch avec impatience … ouf !!!
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Il n’y a pas de remède aux piqûres d’insectes

 

© Shutterstock

Le meilleur remède pour une piqûre d’insecte n’existe pas selon des experts britanniques.

Selon un bulletin du British Medical Journal, qui mène un examen indépendant des traitements médicaux, la plupart des traitements recommandés pour les piqûres de moustiques, de mouches, de puces et de punaises de lit sont inefficaces.

Les pilules antihistaminiques sont censées apaiser les démangeaisons, alors que les crèmes stéroïdes et les comprimés sont censés réduire les démangeaisons et l’inflammation. Il n’existe cependant pas, ou peu de preuves pour appuyer leur utilisation, selon le plus récent numéro du Drug and Therapeutics Bulleti

Les crèmes contenant des analgésiques ou anesthésiques, tels que la lidocaïne ou la benzocaïne, ne sont que «marginalement efficaces et peuvent provoquer une sensibilisation de la peau», a indiqué la publication.

Une solution d’ammonium diluée (hydroxyde d’ammonium) peut aider à soulager les démangeaisons ou des brûlures, mais le journal dit que l’antiseptique (pour tuer ou empêcher la croissance des microbes infectieux) et l’astringent (pour réduire l’inflammation) sont des solutions qui ne fonctionnent pas.

«Il y a peu de preuves de l’efficacité des traitements pour de simples piqûres d’insectes. Les symptômes guérissent spontanément et dans de nombreux cas, aucun traitement n’est nécessaire», dit la publication médicale.

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Les graines d’un arbre tropical utilisées pour purifier l’eau


Voila, selon moi, une bonne façon d’utiliser des éléments naturels pour purifier l’eau. Cela pourrait être utilisé dans l’avenir pour les endroits ou l’eau est plus rare ou contaminée ainsi évité la propagation de maladies chez l’homme lors de la consommation de l’eau ..
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Les graines d’un arbre tropical utilisées pour purifier l’eau

 

© Shutterstock / Agence QMI

UNIVERSITY PARK, Pennsylvanie – Les propriétés antiseptiques des graines d’un petit arbre tropical ont été exploitées par des chercheurs américains pour développer un procédé permettant de purifier l’eau.

Les propriétés de cette plante appelée Moringa oleifera, ou «arbre miracle», étaient déjà connues, tout le problème étant de réussir à les exploiter à une large échelle. C’est désormais chose faite grâce aux travaux de scientifiques de l’Université de Pennsylvanie.

 

Ils ont réussi à extraire des graines la protéine qui possède des vertus antiseptiques. Cette protéine est capable de détruire la bactérie E. Coli et d’éliminer les sédiments présents dans l’eau. Ils ont ensuite mélangé cet extrait avec du sable. Ce «sable fonctionnalisé» permet de purifier l’eau et d’éliminer toute trace de bactérie.

Le Moringa est déjà cultivé dans les régions tropicales. Il est utilisé en médecine traditionnelle, mais aussi pour la fabrication de biocarburant. Cette nouvelle application permettra de développer un procédé facile et économique pour fournir de l’eau potable aux pays en voie de développement.

Cet arbre a une croissance rapide, résiste à la sécheresse et à un environnement difficile.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Langmuir de l’American Chemical Society.

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Truc express ►Huile pour soigner les brûlures


Un petit truc pour des brulures mineurs qu’on applique sur la peau, mais peu aussi servir en breuvage pour d’autres maux,
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Huile pour soigner les brûlures

Recette :

  • Mélanger de l’huile d’olive avec des boutons de fleurs de millepertuis dans un pot en verre
  • Laisser macérer deux semaines au soleil, près d’une fenêtre, ou près d’une source de chaleur.
  • Appliquer directement sur les brûlures

Explication :

En usage externe, le millepertuis est antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisant.

Attention : il rend la peau photosensible, donc ne pas s’exposer au soleil pendant ou immédiatement après l’utilisation

Autres usages : L’agent actif du millepertuis est l’hypéricine.

Pris par voie orale, il est connu depuis des siècles pour ses propriétés agissantes sur le système nerveux. Aujourd’hui, bien que de nombreuses personnes lui prêtent des propriétés anti-dépressives, son efficacité réelle n’a pas été démontrée  hors de tout doute dans ces cas.

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