Bloc opératoire: la musique adoucit les douleurs (et le smartphone aussi)


Que ce soit pour une chirurgie sous anesthésie générale, ou locale, que ce soit pour un examen très désagréable, il semble que la musique choisie par le patient serait un anti-douleurs, un anti-stress très appréciable
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Bloc opératoire: la musique adoucit les douleurs (et le smartphone aussi)

 

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Jeune patient indonésien transféré en salle d’opération (image d’illustration) | Military Sealift Command via Flickr CC License by

Jean-Yves Nau

Une vaste étude britannique apporte la preuve qu’un effet antalgique peut être obtenu lors des opérations chirurgicales autrement qu’avec les seuls médicaments.

Vous devez subir une intervention chirurgicale? Songez à préparer votre propre ambiance musicale! Pouvoir entendre de la musique avant, pendant ou après une intervention chirurgicale peut réduire considérablement la douleur et l’anxiété –et réduire le besoin de médicaments antalgiques. C’est la surprenante conclusion d’une vaste étude, la plus complète menée sur le sujet que vient de publier l’hebdomadaire anglais The Lancet.

Ce travail a été mené par un groupe de quatre chercheurs britanniques dirigés par le docteur Catherine Meads (Brunel University, Uxbridge). Ils se sont attachés à recenser tous les travaux les plus rigoureux déjà publiés sur ce thème puis à réaliser une méta-analyse des résultats obtenus. Question centrale: quel est l’impact de la musique par rapport aux soins standard ou aux autres interventions non médicamenteuses (comme les massages et les techniques de relaxation) sur la récupération post-opératoire chez les adultes ayant subi une intervention chirurgicale?

Vertus de l’écoute

L’affaire n’est pas nouvelle. On en retrouve une trace dès le milieu du XIXe siècle sous la signature de Florence Nightingale, infirmière britannique qui fut une pionnière des soins modernes (Notes on nursing: what it is, and what it is not, London: Harrison, 1859). Plusieurs expériences furent aussi menées durant les interventions au début du XXesiècle, soit bien avant la mise au point des techniques de l’anesthésie. Dans tous les cas il s’agit d’une utilisation différente de la musicothérapie.

L’analyse publiée dans The Lancet a, au total, porté sur les données provenant de soixante-treize essais randomisés (près de 7.000 personnes). Elle conclut que les patients opérés étaient significativement moins anxieux après avoir pu écouter de la musique. Ils ont également moins besoin de médicaments antalgiques que les patients comparables qui n’ont pas eu cette possibilité. Les vertus de l’écoute sont retrouvées quel que soit le moment de l’audition; elles semblent toutefois plus importantes lorsque l’audition se fait avant l’intervention plutôt que pendant ou après.

La possibilité de pouvoir écouter de la musique (technique gratuite sans effet secondaire) devrait être proposée à toutes celles et ceux qui doivent subir une intervention chirurgicale

Les effets enregistrés sont très légèrement supérieurs lorsque le patient peut choisir la musique qu’il sera amené à écouter. De manière particulièrement surprenante, les effets positifs sur la douleur dans la période post-opératoire sont enregistrés même lorsque l’audition est proposée sous anesthésie générale. Seul bémol: la musique ne permet pas de réduire la durée du séjour à l’hôpital.

Pour le docteur Catherine Meads, il ne fait plus de toute que la possibilité de pouvoir écouter de la musique (technique gratuite sans effet secondaire) devrait pouvoir être proposée à toutes celles et ceux qui doivent subir une intervention chirurgicale. Mieux: les patients devraient être autorisés à choisir le type de musique qu’ils aimeraient entendre afin de potentialiser au maximum les avantages de cette pratique.

Autre bémol, toutefois: des précautions doivent être prises afin que la musique n’interfère pas avec la communication de l’équipe médicale. C’est là une précaution d’autant plus importante qu’une étude qui vient d’être publiée dans le Journal of Advanced Nursing met en lumière les risques inhérents à la diffusion mal contrôlée de la musique en «bruit de fond» au sein des blocs opératoires. Les auteurs ont filmé vingt interventions pratiquées dans deux hôpitaux britanniques et montrent les perturbations qui peuvent exister dans les communications verbales ou non verbales des acteurs du bloc. La BBC précise que leRoyal College of Surgeons n’a eu connaissance d’aucun problème particulier au sein des blocs opératoires du National Health Service.

Se «divertir» pendant l’opération

L’apport musical n’est pas le seul. Pragmatiques, des chercheurs de l’Université de Surrey se sont intéressés au cas des personnes qui restent conscientes durant une intervention chirurgicale pratiquée sous anesthésie locale. Est-il possible de réduire leur anxiété? Oui, comme le montrent les résultats qu’ils ont publié dans l’European Journal of Pain.

Leur travail a été mené auprès de 398 personnes devant subir des interventions chirurgicales sur des varices (phlébectomies, ablation thermique). Ce sont là des interventions sans danger pratiquées sous anesthésie locale mais durant lesquelles les patients conscients et anxieux ressentent souvent diverses sensations désagréables. Dans cette étude, les participants avaient été répartis de manière aléatoire en cinq groupes. Les patients du premier groupe pouvaient «se divertir» pendant l’intervention en écoutant de la musique; ceux du deuxième pouvaient regarder un DVD; ceux du troisième conversaient avec un infirmier spécialisé, placé à côté de la tête du patient sans le toucher; dans le quatrième groupe, les patients pouvaient malaxer des balles «anti-stress». Dans le cinquième groupe, enfin, la procédure habituelle était suivie.

Les niveaux d’anxiété et de douleur ont été ensuite été évalués immédiatement après l’opération via un questionnaire. L’analyse montre que, par rapport à la procédure habituelle, les niveaux de réduction d’anxiété et de douleur ont été respectivement de 25% et 0% dans le groupe «DVD», de 30 et 16% dans le groupe «conversation avec l’infirmier», et de 18% et 22% dans le groupe «balles anti-stress». Quant à la musique, elle n’a eu d’effet ni sur l’anxiété, ni sur la douleur.

-30%

Le pourcentage de réduction de l’anxiété chez les patients conversant avec un infirmier pendant une opération sous anesthésie locale

Ainsi, avec des moyens simples et peu coûteux peut-on améliorer la situation des personnes devant subir des interventions sous anesthésie locale. Ces mêmes techniques pourraient être utilisées lors de certaines procédures diagnostiques invasives peu agréables, comme la coloscopie ou l’hystéroscopie.

Dans ce domaine, une autre étude mérite d’être rapportée, menée par des chercheurs des universités Cornell de New York et McGill de Montréal et dont les résultats ont été publiés dans la revue Pain Medicine . Ils se sont intéressés à l’usage que l’on pouvait faire du smartphone durant une intervention (envoyer des SMS ou user de l’écran à des fins ludiques). Ils ont constitué quatre groupes, à partir de quatre-vingt-dix-huit patients devant subir des interventions mineures sous anesthésie locale. Le premier groupe a reçu un téléphone portable standard; le second a joué à l’application Angry Birds sur smartphone; le troisième a utilisé un téléphone pour envoyer un texto à un proche; le dernier s’en est servi pour envoyer un texto à un étranger (un membre de l’équipe de recherche).

Les résultats montrent que les patients chez lesquels la procédure habituelle est mise en œuvre ont recours à plus d’analgésiques que ceux qui ont joué à Angry Birds ou qui ont adressé des textos à un ami ou à un étranger. C’est peut-être la première fois que l’on démontre avec autant de rigueur les effets antidouleur des smartphones.

http://www.slate.fr/

Toxicos malgré eux


Une prescription pour la douleur, on peut s’y habituer assez vite et quand le médicament ne fait plus effet, on peut recevoir quelque chose de plus fort, puis un jour, c’est une dépendance aux antidouleurs. Dans les centres de désintoxication, ce n’est plus donc plus la même clientèle, mais des gens qui en principe n’auraient pas dû se retrouver dans cette situation
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Toxicos malgré eux

 

En quelques années, la clientèle des centres de traitement de la dépendance a... (PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE)

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Katia Gagnon
La Presse

En quelques années, la clientèle des centres de traitement de la dépendance a radicalement changé de visage.

«Avant, personne ne suivait un traitement pour la dépendance à 70 ans parce qu’il avait eu une hernie. On ne voyait jamais la mère de famille diagnostiquée pour le côlon irritable. Aujourd’hui, on voit un changement bord en bord dans notre pratique: c’est monsieur et madame Tout-le-Monde qui a mal au dos et qui a dérapé dans les antidouleurs.»

Les clients que la Dre Marie-Ève Goyer reçoit dans son bureau du Centre de recherche et d’aide pour narcomanes (CRAN) sont de plus en plus souvent à des années-lumière de l’image type du toxicomane, un drogué qui s’injecte de l’héroïne au fond d’une ruelle.

«J’ai eu une cliente hôtesse de l’air qui échangeait de petits services avec son voisin âgé qui avait une prescription d’opiacés. Elle descendait ses vidanges, par exemple, et il lui donnait des antidouleurs», illustre-t-elle.

Même au Québec, pourtant bon élève au Canada en ce qui a trait à la prescription de narcotiques, la consommation de médicaments antidouleurs a fait des ravages. Parlez-en à Sarah, qui nous a demandé de changer son nom. La jeune femme a commencé à prendre de la morphine en 2008, à la suite d’un accouchement qui a mal tourné.

«Ça m’a complètement scrapé le dos. Et c’est là que le bal des antidouleurs a commencé», raconte-t-elle.

D’opération en opération, les médecins lui prescrivent des antidouleurs de façon quasi continue pendant des années. Avant sa seconde opération au dos, elle s’aperçoit qu’elle ne peut plus se passer de la morphine.

«Au début, les médecins t’en prescrivent facilement. Mais un moment donné, ils finissent par voir le danger, et ils paniquent. Ils ne veulent plus t’en prescrire.»

Confronté à une conjointe qui souffre le martyre, le mari de Sarah lui trouve de la morphine sur le marché noir. Pour obtenir d’autres ordonnances, elle consulte d’autres médecins.

«Tu deviens rusé, tu prépares ton discours.»

 Elle se fait prescrire divers produits, toujours plus forts, jusqu’aux timbres de Fentanyl, un puissant opiacé.

«Un jour, je suis allée à l’hôpital et ils n’en revenaient pas que je sois sur les timbres: qu’est-ce que tu fais là-dessus? C’est pour les mourants, ces affaires-là!»

Jamais les médecins qui avaient Sarah devant eux n’auraient pu se douter qu’ils avaient affaire à une toxicomane. Coupe de cheveux étudiée, lunettes de designer, la jeune femme au nez mutin, qui a aujourd’hui 39 ans, a le look parfait de la jeune professionnelle.

Ordonnance: méthadone

Sarah a fini par aboutir dans le bureau de la Dre Marie-Ève Morin.

«Généralement, quand je reçois un patient, c’est qu’il n’y a plus aucun docteur qui veut les voir. Mais il y a toujours un médecin qui lui a prescrit ces médicaments au départ, sans nécessairement que le patient soit informé des risques… dit la Dre Morin. C’est pathétique! On a créé un problème.»

«Tous les jours, je vois des gens qui ont consulté pour une entorse lombaire et se sont fait prescrire des narcotiques, parfois puissants. Et une partie de ces patients a développé une dépendance. Il y a eu une dérive, c’est clair», dit le Dr Jean-Pierre Chiasson, directeur de la clinique Nouveau départ, où on traite ces nouveaux toxicomanes.

La solution se résume généralement en un mot pour ces patients morphinomanes: la méthadone.

«Quand on a parlé de méthadone, je capotais, raconte Sarah. Pour moi, c’était pour les héroïnomanes!»

Mais elle a fini par accepter le traitement que lui proposait Marie-Ève Morin. Avec la méthadone, elle a pu arrêter totalement sa consommation de morphine.

«Aujourd’hui, je suis clean», dit Sarah.

«Il y a des gens qui ont des emplois, des enfants, qui sont des fonctionnaires et qui viennent chercher leur dose de méthadone chaque semaine à la pharmacie. Personne ne pourrait se douter de ça, même pas leurs voisins», souligne le pharmacien Vincent Roy.

Mais il y a un hic: les médecins québécois doivent obtenir une formation pour avoir le droit de prescrire de la méthadone. Seulement 1% des médecins québécois la détiennent. Peu de praticiens veulent s’occuper de cette clientèle.

«Ça fait qu’il y a des listes d’attente d’un an pour la méthadone. Alors les gens ont le temps de déraper solide», fait remarquer la Dre Goyer.

Les patients qui ont développé une dépendance à la morphine sont ainsi pris dans un cercle vicieux: c’est la médecine qui a créé leur problème… et renâcle ensuite à le régler avec le produit qui convient. Une situation aberrante, concluent à l’unisson les Dres Goyer et Morin.

Les médecins spécialistes en dépendances font pourtant tout leur possible pour former leurs collègues afin de dépister et d’aider les narcomanes. Le CRAN, où travaille Marie-Ève Goyer, offre chaque année des séances de formation à des dizaines de médecins. Bien du travail reste à faire, croit la Dre Morin.

«Il faut améliorer la formation des médecins en traitement de la douleur chez des patients toxicomanes. C’est complexe, mais essentiel… et ça commence à peine».

http://www.lapresse.ca/

Les dix commandements pour se faire tatouer


Je n’ai pas de tatouage, et je sais que c’est une chose que je n’aurais jamais, cependant, sachant que beaucoup vont faire le saut, je trouve que ces conseils permettent d’être mieux avertis
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Les dix commandements pour se faire tatouer

 

Un tatoueur en pleine action au Mondial du tatouage de Paris, le 07 mars 2014.

Un tatoueur en pleine action au Mondial du tatouage de Paris, le 07 mars 2014. JONATHAN DURON / 20 MINUTES

SANTE – Les professionnels du tatouage livrent à «20 Minutes» leurs bons conseils pour se faire tatouer sans ennuis…

«Vas-y en étant bourré, tu sentiras rien!» «Surtout, fais le sécher au soleil…» On a tous, un jour, entendu des «amis» livrer leurs conseils pour se faire tatouer sans souffrir. En visite ce vendredi au Mondial du Tatouage dans la Grande Halle de La Villette, 20 Minutes a demandé aux professionnels ce qu’il faut vraiment faire et éviter.

Voilà les dix commandements à suivre…

A l’endroit, tu réfléchiras

«Un jour, un jeune de 18 ans est venu me voir pour se faire tatouer dans le cou, raconte Raf, tatoueur suisse. Quand je lui ai demandé ce qu’il voulait faire dans la vie, il m’a répondu banquier. J’ai refusé de lui faire son tatouage.»

Avant toute chose, il faut bien réfléchir à l’endroit où l’on veut se faire tatouer. Pour une première fois, un petit motif sur une partie du corps que l’on cache sous des vêtements (dos, épaules…) est recommandé.

Sur les motifs, tu te renseigneras

Old school US, japonisant, gothique, tribal… Il y a quasiment autant de styles de tatouages que de tatoueurs. L’idée est donc de réfléchir à ce que l’on veut et surtout à la façon dont les autres vont le percevoir.

«Moi j’ai Jésus, l’archange Gabriel, une prière et une cathédrale, raconte ainsi Vincent. Je suis croyant mais cela raconte aussi autre chose. C’est mon histoire…»

Encore faut il que les gens qui vous voient en maillot sur la plage la comprenne.

Avant la séance, tu ne boiras pas

Alerte, l’alcool ne fait pas mieux supporter la douleur d’un tatouage.

«C’est pire, cela liquéfie le sang, raconte Mademoiselle Vegas, vendeuse d’accessoires pour tatoués. Au final, si vous buvez avant, cela va se transformer en véritable boucherie!»

D’autant que cela n’est souvent pas compatible avec le commandement numéro 1.

Ta condition physique, tu peaufineras

«C’est comme si on préparait un marathon», lâche carrément Marnie spécialisée dans la reproduction de cartoons.

Bien manger et bien dormir les jours précédents vous aidera à passer le cap du tatouage sans encombre. Et peut-être à éviter de tomber dans les pommes.

A souffrir, tu te prépareras

«Bien sûr que ça fait mal. Mais ça fait partie du plaisir…» Lisboète de 38 ans, Antonio est quasi un spécialiste de la douleur due aux tatouages: son corps en est recouvert.

Il ne faut pas se voiler la face. Planter une aiguille et injecter de l’encre: ça pique.

«Ca fait même atrocement mal, confie Pauline en pleine séance. Mais c’est vrai que je suis douillette…»

Les anti-douleurs, tu éviteras

Comme pour l’alcool, certains médicaments contre la douleur peuvent liquéfier le sang. Autant éviter de compliquer la tâche du tatouer.

«Eventuellement, on peut prendre quelques granulés d’arnica, poursuit Mademoiselle Vegas. Mais il faut s’attendre à avoir un peu mal.»

Marnie, elle, confie que la plupart des clients s’évanouissent plus à cause du stress que de la douleur.

«L’idée, c’est donc d’y aller cool et surtout quand on est prêts…»

Rien sur la peau, tu ne mettras

«Toutes les peaux peuvent être tatouées. Tous les endroits du corps aussi», raconteTwix, spécialiste des tatouages Old school US à Toulouse.

Mais vous n’avez rien à mettre sur votre peau avant de vous rendre dans un salon. Le tatoueur lave la peau avant de commencer son travail.

Les conseils des tatoueurs, tu suivras

Pommade ou pansements. Voire les deux. Chaque tatoueur dispense ses petits conseils. Autant les suivre pour traiter la partie du corps qui a été tatouée. Ce sont des professionnels. Et ils en voient passer de toutes les couleurs dans leurs salons.

De la crème solaire à vie, tu mettras

«La peau n’aime pas le soleil. La peau tatouée encore moins», résume Twix.

Amateur de plages, préparez vous à tartiner votre tatouage de crème solaire toute votre vie.

«Ecran total, c’est ce que je conseille», poursuit le tatoueur de Toulouse qui s’y connait en rayons.

Un médecin, tu consulteras

Boutons, inflammations, rougeurs. Si quelque chose de particulier apparaît sur votre peau plusieurs jours après le tatouage, il faut consulter rapidement un médecin. Une infection peut toujours se produire même si les tatoueurs travaillent avec des instruments stériles.

http://www.20minutes.fr/

L’Homme de Néandertal utilisait des cure-dents à des fins médicales


On sait qu’Orient ils utilisaient le siwak (sorte de cure-dents végétal) de dans l’antiquité, mais encore plus loin dans le temps le Nenadertal utilisait le cure-dent pas juste pour l’hygiène mais comme traitement
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L’Homme de Néandertal utilisait des cure-dents à des fins médicales

L’Homme de Néandertal utilisait aussi des cure-dents à des fins hygiéniques. De nombreuses traces de passage du bâtonnet dans l’interstice des dents ont été découvertes. Toutefois, il semble que le Néandertalien se servait aussi du cure-dents pour soulager ses douleurs.


  

Les Néandertaliens ont vécu sur une période de 300.000 ans et ont fini par s’éteindre, peu de temps après avoir rencontré les Hommes modernes. Leur déclin avait cependant commencé avant cette rencontre. © Reconstruction John Gurche, photographe Tim Evanson, Wikipédia, cc by sa 2.0

 
L’Homme s’est curé les dents avant de se les brosser. Cela fait au moins 1,8 million d’années que le genre Homo utilise de petits bâtonnets pour nettoyer tout ce qui se coince entre ses dents. Il faut croire que la méthode a fait ses preuves, puisqu’aujourd’hui les brosses à dents ne font qu’imiter le rôle du cure-dents. Mais peut-être avait-on jusqu’alors sous-estimé la fonction de cet outil. Dans la revue Plos One, l’équipe espagnole de l’Institut Català de Paleoecologia Humana I Evolució Social suggère que l’Homme de Néandertal utilisait le cure-dents à des fins médicales.

Le petit bâtonnet aurait ainsi pu servir d’antidouleur aux Hommes de Néandertal affectés de maladies parodontales. Ces pathologies sont les premières causes de chute de dents, et ce, bien avant les caries. Le parodonte est l’organe qui soutient la dent, il comprend la gencive, le ligament alvéolodentaire, l’os alvéolaire et le cément. Une parodontite (ou gingivite) peut être très douloureuse, et conduire à un abcès.

La rainure interdentaire et la trace de l’utilisation d’un cure-dent à des fins médicales, visibles sous plusieurs angles.
La rainure interdentaire et la trace de l’utilisation d’un cure-dent à des fins médicales, visibles sous plusieurs angles. © Lozano et al., Plos One, 2013

Néandertal, le premier à utiliser le cure-dents à des fins médicales ?

L’équipe espagnole a analysé les dents d’un Homme de Néandertal dont le fossile n’a pas été daté avec exactitude. Ce que l’on sait, c’est que les restes du squelette ont été associés au Moustérien, et plus précisément à la période comprise entre 150.000 ans et 50.000 ans avant notre ère. Les chercheurs ont trouvé sur les dents de l’individu des traces du passage du cure-dents, et les ont associées à la maladie parodontale dont il était atteint. Les restes du maxillaire présentaient une porosité caractéristique d’une maladie parodontale. De plus, une partie de l’os alvéolaire, là où les dents sont insérées, avait réduit, la masse osseuse ayant perdu entre quatre et huit millimètres d’épaisseur.

En cas d’inflammation, il est possible que le cure-dents soulage la douleur. Les observations de marques déposées par l’utilisation des cure-dents sont nombreuses chez le Néandertalien, mais n’avaient jamais été associées à une maladie comme dans le cas de celui découvert à Cova Forada (Valence, Espagne). Ces observations seraient les plus vieilles jamais documentées de l’utilisation médicale de cet outil par le Néandertalien.

Or, l’usage du cure-dents est attesté bien avant pour le genre Homo. Au début du mois d’octobre 2013, une équipe publiait dans les Pnas une étude relançant le débat sur la pertinence du groupe Homo georgicus. Dans cette étude, les paléontologues prouvaient, d’après les marques dentaires, qu’Homo utilisait déjà des cure-dents il y a 1,8 million d’années de cela. Mais plus intéressant encore, la mandibule d’un jeune Homo georgicus présentait une inflammation. L’individu utilisait peut-être, lui aussi, son cure-dents comme soin médical ?

http://www.futura-sciences.com/

Que faire quand un malade souffre horriblement et qu’on n’a plus de morphine ?


Le subconscient a une très grande influence dans notre vie et sur ce qui nous arrive. Je suis persuader que la façon que nous pensons a des répercussions sur les évènements Bien sur une personne positive peut lui arriver des troubles mais la façon de les prendre en fait toute la différence que ce soit dans au travail, dans la routine, et même pour la santé
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Que faire quand un malade souffre horriblement et qu’on n’a plus de morphine ?
 


 
 
Nous sommes pendant la dernière guerre.
Les allemands bombardent les camps américains.
 
Il y a tellement de blessés que la morphine, puissant
anti-douleur nécessaire pour certains soins, vient à manquer.
 
Une des infirmières qui assiste le Dr Beecher, anesthésiste, désespérée
de voir un soldat se tordre de douleur, lui dit qu’elle va lui
administrer de la morphine.
 
Elle remplit sa seringue de serum physiologique, et lui fait
une injection.
 
Il est tellement soulagé qu’on peut enfin le soigner.
 
Apprenant cela, le Dr Beecher tilise ce « placébo »,
et « L’effet placébo » est né.
 
Depuis, l’effet placebo est le cauchemar des laboratoires.
 
Car si leur nouveau médicament n’est pas plus puissant qu’un
placebo, on n’autorise pas sa mise sur le marché.
 
Et c’est là que l’histoire devient ahurissante:
 
AU FIL DES ANNÉES, LE PLACEBO
EST DE PLUS EN PLUS EFFICACE!!!

 
Bon nombre de médicaments n’auraient pas d’autorisation de
mise sur le marché si on les testait par rapport à des
placébos aujourd’hui.
 
Des anxiolytiques connus, des anti-douleurs, des antiacides ne
marchent pas mieux que de placébos.
 
Que pouvons-nous retirer de cela dans notre vie quotidienne?
 
1. Vos croyances déterminent considérablement ce qui vous  arrive.
 
2. Les gens qui vous prédisent des choses positives vous aident à mieux réagir.
 
3. Exercer votre scepticisme et votre pensée négative dans le domaine de votre santé peut vous rendre plus malade encore.
 
La pensée positive, liée à une suggestion forte, est un remède très puissant. Pas seulement pour votre santé, mais dans tous les  domaines de votre vie.

Jean-Paul

Chez le dentiste, la musique est un anti-douleur


Si la musique peut enlever le stress et la douleur chez le dentiste, alors mettez-en .. pour ma part c’est plutôt la nervosité qui fait que c’est une séance stressante
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Chez le dentiste, la musique est un anti-douleur

Photo: Archives La Presse

RelaxNews

Selon une étude de University of Utah annoncée la semaine dernière, et publiée dans le Journal of Pain de décembre, il n’y a pas de meilleur moyen d’apaiser la douleur et l’angoisse propres aux interventions dentaires, ou médicales de toutes sortes, que de se plonger dans la musique.

Les chercheurs de l’université ont demandé à 143 sujets d’écouter de la musique pendant qu’ils leur administraient une décharge électrique douloureuse au bout des doigts. Les participants auxquels ils avaient demandé de suivre les mélodies et d’en repérer les anomalies ont moins souffert que les autres, un phénomène accru chez les sujets angoissés par l’expérience. Les marqueurs physiques de la douleur, comme l’activité électrique du cerveau et la dilatation des pupilles, ont également été étudiés.

«Ces résultats indiquent que le fait de prendre part à des activités, comme l’écoute de musique, pourrait être un moyen efficace d’atténuer la douleur chez les patients angoissés capables de se concentrer facilement», expliquent les chercheurs dans un communiqué de presse.

Si l’étude ne précise pas quels genres musicaux fonctionnent le mieux, David H. Bradshaw, qui l’a dirigée, a déclaré mercredi à WebMD que le type de musique importait peu, pourvu qu’elle captive le patient. Il recommande d’en écouter au casque, ou de jouer à un jeu vidéo, pour masquer le bruit des fraises et autres machines effrayantes.

D’autres études ont établi l’efficacité thérapeutique de la musique dans le traitement de nombreuses affections, des symptômes de la maladie d’Alzheimer aux séquelles d’attaques cérébrales en passant par l’épilepsie.

http://www.cyberpresse.ca