Un iceberg géant va se détacher de la banquise en Antarctique


Un iceberg de 5.000 km2 s’apprête de se détacher de la banquise en Antarctique. Depuis plusieurs années, cet iceberg a commencé le processus, mais depuis un mois à accéléré la séparation. Cela est probablement dû au réchauffement climatique qui pourrait faire augmenter le niveau de l’eau mondialement
Nuage

 

Un iceberg géant va se détacher de la banquise en Antarctique

 

« 

Larsen C est sur le point de perdre une surface de plus 5.000 km² après une nouvelle progression de la fracture », avertissent les chercheurs du Projet Midas dans un communiqué. © afp.

Un morceau de glace de 5.000 km2 est sur le point de se détacher de la banquise en Antarctique. Cet iceberg se forme sous l’effet du réchauffement climatique.

© epa.

Un morceau de banquise de la taille du Jura est sur le point de se détacher de la barrière de Larsen, dans l’Antarctique, ce qui devrait en faire l’un des plus gros icebergs jamais vus. 

Accélération brutale de la fracture

Larsen C, une étendue de glace côtière de la péninsule Antarctique, se fissure lentement depuis plusieurs années, mais le processus s’est brutalement accéléré le mois dernier, rapportent des scientifiques de l’université de Swansea, au pays de Galles. La fracture s’étend désormais sur 80 km et il n’en reste que 20 pour retenir l’étendue de glace qui se détache.

« Larsen C est sur le point de perdre une surface de plus 5.000 km² après une nouvelle progression de la fracture », avertissent les chercheurs du Projet Midas dans un communiqué.

Élévation du niveau de l’eau à l’échelle mondiale

L’événement, ajoutent-ils, « va changer fondamentalement l’aspect de la péninsule antarctique » et pourrait provoquer d’autres fracturations.

Les scientifiques craignent que le recul de la banquise dû au réchauffement climatique ne provoque une accélération du glissement des glaciers vers la mer, ce qui pourrait se traduire par une élévation du niveau de l’eau à l’échelle mondiale.

Plusieurs étendues de banquise se sont déjà fracturées récemment sur la côte nord de l’Antarctique, dont celles de Larsen A et B, qui se sont respectivement désintégrées en janvier 1995 et en février 2002.

http://www.7sur7.be/

Le mercure perturbe la reproduction d’oiseaux migrateurs en Antarctique


Une autre conséquence de la pollution faite par l’homme qui contamine directement des oiseaux migrateurs qui peuvent causer de grands tord a la reproduction
Nuage

 

Le mercure perturbe la reproduction d’oiseaux migrateurs en Antarctique

 

Les scientifiques souhaitent que des études similaires soient... (Photo TOM RUETHAI/Shutterstock.com)

Les scientifiques souhaitent que des études similaires soient lancées pour mesurer sur les oiseaux de l’Antarctique les effets d’autres polluants.

PHOTO TOM RUETHAI/SHUTTERSTOCK.COM

Agence France-Presse
PARIS

Le mercure, dont la présence dans les océans est renforcée par la pollution, s’accumule dans le sang des skuas, des oiseaux migrateurs vivant en Antarctique, et perturbe leur reproduction, ont constaté des chercheurs.

Les auteurs de l’étude, parue mercredi dans la revue Ecology, affirment que les animaux qui ont les taux de mercure les plus élevés dans le sang ont «moins de chances de se reproduire avec succès et en particulier d’élever leurs poussins».

Sur la base de ces résultats, les scientifiques du Centre d’études biologiques du Chizé et d’un laboratoire CNRS/Université de La Rochelle estiment que «les polluants qui s’accumulent au niveau des pôles peuvent bel et bien mener à un déclin des populations d’oiseaux».

Une partie du mercure issu des activités industrielles et domestiques (combustion d’hydrocarbures et de charbon) est balayé par les vents vers l’Arctique et l’Antarctique, explique l’étude.

Ce mercure d’origine anthropique s’ajoute à celui d’origine naturelle et se retrouve dans la chaîne alimentaire des skuas, qui se nourrissent d’oeufs et de poussins de manchots et de poissons.

Du coup, les skuas ont, dans le sang, des concentrations élevées de mercure, un perturbateur endocrinien capable d’inhiber la production d’hormones nécessaires à la reproduction, écrivent les chercheurs.

L’expérience menée sur dix ans avec des oiseaux bagués a été conduite en Terre Adélie et aux îles Kerguelen.

Les scientifiques souhaitent que des études similaires soient lancées pour mesurer sur les oiseaux de l’Antarctique les effets d’autres polluants, tels que les pesticides et d’autres métaux lourds, ainsi que des molécules nouvelles comme les composés perfluorés.

http://www.lapresse.ca/