Les chats semblent parfois porter des chaussettes, et la génétique l’explique


Eux appellent cela des chaussettes, moi, je trouve que cela ressemble plus a des mitaines ou pantoufles. Bon, vous avez sans doute déjà vu des chats qui semblent porter des chaussettes ou mitaines, et bien cela est une mutation génétique, mais qui heureusement, ne les rends pas moins mignons, bien au contraire … On peut voir cela chez les chiens, souris, cochons, chevaux, cerfs et même chez les oiseaux, Chez l’homme c’est une tache sur le front et sur une partie des cheveux
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Les chats semblent parfois porter des chaussettes, et la génétique l’explique

Aux États-Unis, Socks (chaussettes en français) fait partie des noms les plus donnés aux chats. | ViniLowRaw via Unsplash

 

Aux États-Unis, Socks (chaussettes en français) fait partie des noms les plus donnés aux chats. | ViniLowRaw via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Une anomalie est à l’origine de ces taches sur leur pelage.

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Popular Science

Si votre chat noir a les pattes toutes blanches ou, inversement, que votre matou immaculé semble avoir trempé ses griffes dans la suie, vous dites sûrement affectueusement qu’il porte des chaussettes. Le phénomène est si répandu chez les félins qu’aux États-Unis, Socks (chaussettes en français) fait partie des noms les plus donnés aux chats. À l’image de Bill Clinton qui baptisa ainsi son minet noir à pattes blanches.

Ces chaussettes poilues sont le fruit d’une anomalie génétique appelée piébaldisme. Il s’agit d’une mutation du gène KIT qui provoque une distribution inhabituelle et inégale des mélanocytes, les cellules responsables des poils et de la coloration de la fourure.

Lorsque le chat est encore à l’état embryonnaire, ses mélanocytes sont regroupés vers son dos, où sa colonne vertébrale finira par se former. Au fur et à mesure que le fœtus se transforme en chaton, les cellules pigmentaires se dispersent dans tout le corps. Si les mélanocytes sont répartis uniformément, le chat aura un pelage unicolore. Mais chez de nombreux animaux, les cellules se propagent de façon irrégulière, ce qui donne lieu à toutes formes de motifs, d’un simple effet moucheté aux fameuses chaussettes.

De rares cas chez les êtres humains

Les scientifiques ont longtemps pensé que chez les animaux touchés par le piébaldisme, les mélanocytes ne se déplaçaient pas à la bonne vitesse pour couvrir complètement le corps de l’animal avant son développement, d’où la répartition hétérogène de la couleur. Mais de récentes recherches suggèrent que les cellules pigmentaires de ces animaux ne se divisent pas assez souvent, ce qui laisse l’animal en développement sans matériel biologique suffisant pour un pelage monochrome.

Une anomalie génétique bénigne qui n’est pas la seule à pouvoir modifier la toison d’un chat. Les siamois ont ainsi une forme d’albinisme sélectif très spéciale qui leur permet de diminuer la production de mélanine en fonction de la température de leur corps.

Cela explique l’apparence ombrée du siamois, dont l’abdomen, la partie la plus chaude de son corps, est de couleur sable, tandis que les extrémités comme la queue, les oreilles et les pattes, plus froides, sont d’un brun sombre.

Si nous avons l’habitude de constater le piébaldisme en majorité chez les chats, il est également très fréquent chez les chiens, les souris, les cochons, les chevaux, les oiseaux ou encore les cerfs. Dans de rares cas, il touche également les humains, chez qui il se manifeste généralement par une tache blanche sur le front et dans une partie de la chevelure.

http://www.slate.fr/

Un homme crache un caillot de sang de la forme de son arbre bronchique droit


6 pouces de large, c’est quand même 15 cm ! Difficile de s’imaginer qu’une personne peut cracher un caillot de sang formé comme un arbre. Ce n’est pas un cas unique, car les anales médicales ont déjà inscrit un autre cas.
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Un homme crache un caillot de sang de la forme de son arbre bronchique droit

 

GAVITT WOODARD/THE NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDICINE ©2018The rare blood clot, which is a cast of the right bronchial tree.

Les médecins ont été étonnés que le caillot soit sorti du patient sans se briser.

  • Par Elyse Wanshel, HuffPost US

La manière dont un caillot sanguin de cette taille et de cette forme est sorti d’un patient laisse les médecins perplexes.

Lundi, le New England Journal of Medicinea publié une photo surprenante dans le cadre de sa série de photos Images in Clinical Medicine, qui présente des photos d’anomalies médicales.

La photo, à première vue, est étrangement jolie et ressemble à un arbre rouge qui aurait pu germer dans l’imaginaire de Tim Burton. Mais ce n’est pas une fiction: c’est un véritable caillot de sang qui est sorti du corps d’un être humain et qui a la forme exacte d’un passage pulmonaire.

Plus précisément, il s’agit d’un caillot de six pouces de large ayant la forme de l’arbre bronchique droit, une partie du réseau tubulaire qui distribue l’air aux poumons.

Selon Georg Wieselthaler, chirurgien spécialiste des greffes et des poumons à l’Université de Californie à San Francisco, un patient de 36 ans non identifié admis aux soins intensifs pour insuffisance cardiaque au stade terminal a spontanément craché la merveille médicale.

Cela s’est produit après que le patient ait craché des caillots beaucoup plus petits pendant plusieurs jours. Lorsque ce caillot est sorti, il était initialement «étrangement formé» et «replié sur lui-même», selon The Atlantique.

Lorsque Wieselthaler et son équipe ont délicatement étiré le caillot, ils ont découvert «que l’architecture des voies respiratoires avait été si parfaitement conservée qu’ils ont pu l’identifier comme l’arbre bronchique droit en se basant uniquement sur le nombre de branches et leur alignement».

Ils ont été stupéfaits de constater que le caillot était sorti du patient sans se rompre.

Malheureusement, le patient est décédé à la suite d’une insuffisance cardiaque une semaine plus tard.

Bien que le caillot soit extrêmement inhabituel, il n’est pas complètement inconnu.

En 2005, une femme enceinte de 25 ans a craché un caillot de sang similaire, une copie de l’arbre bronchique, selon le European Journal of Cardio-Thoracic Surgery.

Heureusement, cette patiente et son enfant à naître ont survécu.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Son tout petit cerveau ne l’empêche pas de vivre une vie normale


Une hydrocéphalie non traitée affecte les capacités intellectuelles et l’espérance de vie.. Suite à des traitements, cet homme a pu mener une vie normale, malgré que son cerveau s’est aplati et une petite partie du cerveau a su s’adapter, une preuve que sans évènement brusque, le cerveau est capable d’une adaptation extraordinaire
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Son tout petit cerveau ne l’empêche pas de vivre une vie normale

 

Hydrocéphalie Cerveau

© Moodboard

Un Français de 44 ans mène une vie tout à fait normale avec un cerveau 2 à 3 fois plus petit que la moyenne. Venu pour une douleur à la jambe gauche, les médecins s’aperçoivent d’une anomalie cérébrale ne remettant pas ses jours en cause malgré le caractère exceptionnel du cas.

Ce cas extraordinaire de « cerveau aplati », « quasiment absent » à l’IRM, est décrit dans un article de la revue médicale The Lancet publié en 2007 par trois médecins de l’hôpital de la Timone à Marseille.

Le patient se plaignant à l’origine d’un déficit moteur à la jambe prévient son médecin qu’il a été traité plus jeune pour hydrocéphalie. Cette affection neurologique provoque une accumulation du liquide céphalo-rachidien à l’intérieur de la boîte crânienne. Cette maladie réduit considérablement les capacités intellectuelles et l’espérance de vie en l’absence de traitement.

Lors d’une première intervention à l’âge de 6 mois, le patient se voit poser une dérivation des ventricules cérébraux afin d’acheminer le liquide céphalo-rachidien (LCR) vers la cavité cardiaque, ce qui permet ainsi de le délester d’un « trop plein » crânien pour survivre. S’en suit une enfance sans problèmes majeurs jusqu’à ses 14 ans où une opération chirurgicale de même type est de nouveau pratiquée.

Un pouvoir d’adaptation du cerveau à toute épreuve

Trente ans plus tard, à la suite de plusieurs examens d’imagerie cérébrale, le neurologue Lionel Feuillet et son équipe découvrent l’état du cerveau de leur patient.

Comme atrophié, une grande partie du cerveau s’est échouée contre les parois crâniennes poussées par le LCR d’années en années, ne laissant alors qu’une petite partie ayant progressivement parvenue à s’adapter.

Malgré un résultat inférieur à la moyenne aux tests neuropsychologiques avec un QI de 75, l’homme de 44 ans, marié, deux enfants et travaillant dans le service public, ne semble pas pour le moins du monde affligé par sa condition

. Il est entièrement capable de vivre une « vie considérée comme normale », souligne le Dr Feuillet, en témoigne sa vie sociale et professionnelle.

Une troisième dérivation a suffi à normaliser son état neurologique en à peine quelques semaines.

« [Ce cas] illustre l’étonnante plasticité du cerveau. Chez cet homme, comme il ne s’agissait pas d’un phénomène brutal, le cerveau s’est adapté au cours du développement à la contrainte à laquelle il était soumis du fait de l’hydrocéphalie », conclut le professeur Pelletier, co-auteur de l’article interrogé par Le Monde .

Une note positive qui réjouit les chercheurs quant au bon pronostic des opérations de grosses hydrocéphalies chez l’enfant.

http://www.topsante.com/

Les grands fumeurs de marijuana ont une structure cérébrale anormale (ÉTUDE)


Avec les campagnes de pour légaliser la marijuana, il faudrait y penser à deux fois quand de graves conséquences a long termes pourraient surgir et qui seraient plus un handicap qu’autre chose
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Les grands fumeurs de marijuana ont une structure cérébrale anormale (ÉTUDE)

 

MONTRÉAL – Les adolescents qui ont fumé de la marijuana tous les jours pendant trois ans présentaient, des années plus tard, une structure cérébrale anormale relative à la mémoire de travail et offraient une performance médiocre lors de tests de mémoire, affirment des chercheurs de l’université américaine Northwestern.

Une mémoire de travail déficiente est associée à des problèmes académiques et de fonctionnement quotidien.

Les anomalies cérébrales et les problèmes de mémoire ont été observés chez les sujet deux ans après qu’ils aient cessé de fumer de la marijuana, ce qui pourrait indiquer qu’un usage chronique entraîne des problèmes à long terme. Les structures cérébrales associées à la mémoire ont semblé se rétrécir et imploser, ce qui pourrait témoigner d’un déclin de la quantité de neurones.

L’étude démontre aussi que les anomalies cérébrales sont associées à une mauvaise mémoire de travail et qu’elles ressemblent aux anomalies décelées chez des patients souffrant de schizophrénie. La mémoire de travail permet de récupérer et d’utiliser instantanément l’information nécessaire, et au besoin de la transférer vers la mémoire à long terme.

Plus les sujets étaient jeunes quand ils ont commencé à fumer de la marijuana, plus les anomalies cérébrales étaient prononcées. Les chercheurs croient que les régions du cerveau associées à la mémoire sont possiblement plus vulnérables aux effets à long terme de la drogue si les excès débutent tôt.

Les chercheurs souhaitent maintenant la tenue de nouvelles études pour préciser la nature exacte du lien entre l’utilisation de la marijuana et les changements décelés dans le cerveau.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans la revue scientifique Schizophrenia Bulletin.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Psoriasis : Mieux informer les patients, changer le regard des autres


J’ai moi-même le psoriasis, mais heureusement il n’est pas vraiment apparent,  quand il l’est, c’est sur une petite surface. Le psoriasis est dérangeant pour la personne qui le vit et même avec les crèmes, c’est difficile de le soignée .. autant sur la peau, que sur le cuir chevelu
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Psoriasis : Mieux informer les patients, changer le regard des autres

Psoriasis - Mieux informer les patients, changer le regard des autres

© AFP Photo/Quayside/shutterstock.com

La maladie n’est pas contagieuse, mais elle est visible, et parfois discriminatoire: à l’occasion de la journée mondiale du psoriasis, samedi, l’Association pour la lutte contre cette maladie (APLCP) veut mieux informer les patients et changer le regard des autres.

 

Plus de deux millions de personnes sont atteintes en France de psoriasis, une affection qui se manifeste par des plaques rouges à la surface de la peau et une accumulation de peaux mortes, et, dans sa forme la plus sévère, par un rhumatisme.

Dû à une réaction immunitaire et inflammatoire de la peau, le psoriasis est une anomalie du renouvellement de l’épiderme. Alors que les cellules de la peau se renouvèlent normalement tous les 28 jours, le renouvellement intervient tous les 5/6 jours chez le psoriasique. Les symptômes se manifestent à partir d’éléments déclencheurs comme des traumatismes cutanés, des maladies infectieuses, un stress, une fatigue…

Partout sur le corps

Toutes les régions du corps peuvent être atteintes, mais les plaques apparaissent le plus souvent sur le cuir chevelu, aux genoux, aux coudes, dans la région lombaire ou sur les ongles. Les traitements (crème, shampoing, ou bien encore médicament par voie orale ou injectable) diminuent la fréquence et l’intensité des éruptions, mais une personne sur deux seulement se soigne.

Un sondage réalisé par Ipsos du 29 juin au 1er juillet (1 005 personnes, méthode des quotas) révèle les réticences que provoque la maladie.

Ainsi, près de 20% des Français pensent que cette maladie est contagieuse et plus de 20% imaginent que le manque d’hygiène en est l’origine. 1/3 des Français seraient réticents à l’idée d’embrasser une personne qui en est atteinte, et même de lui serrer la main. Un Français sur deux reconnaît que le psoriasis est un facteur de discrimination à l’embauche et d’exclusion sociale, et 56% pensent que cela complique la vie sentimentale.

À l’issue d’un colloque, le 12 octobre, un appel aux politiques a été lancé pour une amélioration du parcours de soins, la reconnaissance de la maladie comme handicap de peau et le soutien du ministère de la Santé pour une campagne annuelle d’information.

La liste des conférences et des journées portes ouvertes à l’occasion de la journée mondiale est disponible sur le site www.aplcp.org.

http://fr.canoe.ca/