Les paléontologues du futur déterreront surtout des humains et des animaux domestiques


    Les découvertes archéologiques dans 100 milles ans vont être très différentes d’aujourd’hui. Peut-être, il y aura quelques ossements d’animaux sauvages, mais il sera surtout question des animaux domestiques dont plusieurs seront alignés (dans les fermes) et bien sûr, énormément d’ossement humain. L’Informatique existera t’elle encore ? Auront-ils de la documentation de l’ère anthropocène, une ère que l’humain a fini par presque tout contrôler pour mieux se détruire ? Feront-ils les mêmes erreurs ?
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    Les paléontologues du futur déterreront surtout des humains et des animaux domestiques

    De nombreux piétons marchent dans la ville.

    L’Humanité a grandement marqué la planète.

    PHOTO : ISTOCK

    Dans 100 000 ans, les paléontologues déterreront d’énormes quantités de squelettes complets d’hominidés, tous alignés en rangées. Et des vaches, des chiens et des chats.

    Les registres fossiles de l’ère géologique actuelle, l’anthropocène, seront uniques dans l’histoire de la Terre et seront dominés par les humains, les vaches, les chiens, les chats et d’autres mammifères domestiques, affirment des paléontologues américains.

    Repères

  • L’anthropocène suit l’ère holocène;

  • L’anthropocène a commencé il y a 11 700 ans, à la fin de l’ère glaciaire;

  • L’ère glaciaire s’est terminée au moment où l’empreinte de l’action humaine est devenue indélébile, au milieu du 20e siècle.

    L’empreinte humaine

    Le Pr Roy Plotnick, de l’Université de l’Illinois à Chicago, et la Dre Karen Koy, de l’Université Western State du Missouri, expliquent que la présence de milliards d’humains sur la planète durant cette ère aura des répercussions si grandes sur le monde naturel que son impact sera égal à celui des processus naturels en cours depuis le début de l’évolution de la planète, et probablement plus important.

Les fossiles des mammifères retrouvés dans le futur fourniront une indication très précise de l’arrivée de l’anthropocène. Le nombre de restes humains et de leurs animaux dépassera largement celui des animaux sauvages. Roy Plotnick

Par exemple, dans le seul État du Michigan, les humains et leurs animaux représentent environ 96 % de la masse totale des animaux. Il y a autant de poulets que d’habitants dans cet État, et il devrait en être de même dans de nombreux endroits aux États-Unis et dans le monde, explique Roy Plotnick.

La probabilité qu’un animal sauvage se retrouve dans les registres de fossiles de l’anthropocène devient de plus en plus faible, note également le scientifique.

Les humains enterrent la plupart de leurs morts dans des cimetières, et ce, depuis des siècles, mais leurs activités ont aussi considérablement altéré la façon dont les animaux sont enterrés et l’endroit où ils le sont.

Un troupeau de boeuf dans un champ.

L’élevage contribue à l’empreinte humaine sur le Terre.

PHOTO : RADIO-CANADA / RADIO-CANADA/ÉMILIE TREMBLAY

En outre, « la chasse et la boucherie produisent des fragments et des assemblages d’os distinctifs », notent les auteurs, dont les travaux seront publiés dans le journal Anthropocene (Nouvelle fenêtre) (résumé en anglais) en mars 2020.

L’utilisation de gros équipements agricoles et l’augmentation de la densité des animaux domestiques due à l’élevage intensif modifient le type de dommages aux os observés

À l’heure actuelle, les fossiles de mammifères sont mis à jour dans les grottes, les anciens lits de lacs et de rivières, et ne sont généralement que des dents et des os isolés. Roy Plotnick

Or, actuellement, de nombreux cadavres complets d’animaux qui meurent dans les fermes ou à cause de maladies finissent souvent dans des tranchées ou des décharges, loin de l’eau.

Résultat : dans 100 000 ans, le registre des fossiles de mammifères terrestres du monde actuel sera unique dans l’histoire de la Terre et sans équivoque pour les paléontologues du futur lointain. Ils appartiendront en fait à l’anthropocène.

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Chine : un détective pour les chats perdus


Quand on parle des chiens et des chats en Chine, on a cette image qu’ils sont en cage pour être mangé. Peut-être que les mentalités changent plus que l’on pense. Donc il y a beaucoup de chiens et de chats qui partagent leur vie avec un humain. En Chine, il y a même un détective animalier pour retrouver des chats perdus et il semble assez efficace dans son travail
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Chine : un détective pour les chats perdus


(Pékin) Ses honoraires ne sont pas à la portée de tout le monde, mais son taux de réussite n’a pas de prix quand on a perdu son meilleur ami… Et le tout premier « détective pour animaux domestiques » de Chine a dans sa besace un arsenal technologique de pointe.

QIAN YE

AGENCE FRANCE-PRESSE

Avoir un animal domestique était considéré comme un passe-temps « bourgeois » à l’époque maoïste. Mais les Chinois se sont bien rattrapés depuis la mort du « Grand timonier » en 1976 : le pays compte désormais plus de 90 millions de chiens et chats, selon l’association Pet Fair Asia et le site internet Goumin.com.

Mais un tiers d’entre eux disparaissent au cours de leur vie et seulement 15 % à 20 % des chiens et 2 % des chats retrouvent le chemin du foyer.

C’est là qu’intervient Sun Jinrong. Détecteur infrarouge, endoscope, et un appareil comme celui qu’on utilise pour retrouver des survivants sous les décombres d’un tremblement de terre : ce James Bond du chat perdu ne manque pas de gadgets pour sa chasse aux égarés.

Sa société, qui compte 10 salariés, facture chaque intervention 8000 yuans (1500 $). Il affirme avoir réuni un millier d’animaux et leur maître depuis qu’il a fondé son entreprise à Shanghai il y a sept ans.

Sentant le filon, une dizaine de concurrents ont éclos au cours des deux dernières années, dit-il.

M. Sun intervient dans tout le pays, n’hésitant pas à lancer ses recherches dans l’immensité des métropoles chinoises et leurs millions d’habitants.

Il revendique un taux de réussite compris entre 60 % et 70 %, mais la fin des recherches n’est pas toujours heureuse, reconnaît-il. Les animaux sont parfois volés plutôt que perdus et les chiens finissent occasionnellement… chez le boucher.

Expert ès crottes

Les appels au secours retentissent souvent en pleine nuit.

« La plupart des propriétaires d’animaux sont complètement désemparés », confie M. Sun à l’AFP. « Ils n’ont même pas de lampe-torche. Ils tentent de retrouver leur animal à la lueur de leur téléphone portable… »

Sun Jinrong, lui, dispose « d’équipements de pointe et d’une expérience de plusieurs années » qui lui permet d’analyser les données. « Nous avons une dizaine de moyens d’intervention, alors que le propriétaire ne pense en général qu’à une ou deux choses à faire. »

Débarquant à Pékin, le voilà à la recherche de Duoduo, un minet perdu quelque part dans la capitale aux 21 millions d’habitants, soit près de deux fois la population de la Belgique.

Disparu voilà déjà deux jours, Duoduo a été vu pour la dernière fois dans un parc de stationnement souterrain.

Sun Jinrong se met au travail, déballant une valise de 50 kilos qui contient son équipement, dont trois caméras infrarouges.

Il pointe l’une d’elles d’un bout à l’autre du stationnement : RAS. Il avise des excréments au sol, mais le spécialiste tranche : ce n’est pas du chat.

« Il y a des poils dans les crottes de chat. Et ça n’est pas la bonne couleur », explique-t-il.

Le détective au regard d’aigle finit par repérer un indice : des traces de pattes sur un tuyau poussiéreux. L’Hercule Poirot suppose que Duoduo a pu emprunter cette voie étroite pour rejoindre une pelouse à l’extérieur.

Pour l’attirer, Sun Jinrong déclenche un haut-parleur suspendu à sa valise, qui fait tourner en boucle un enregistrement de la voix de son maître.

Aidé d’un assistant, le détective privé installe une cage de couleur verte, avec une porte qui se referme automatiquement. À l’intérieur : une boîte de conserve avec l’aliment préféré du fugueur.

Ronde de nuit

Il n’y a plus qu’à suspendre à un arbre une caméra infrarouge et à attendre que la nuit tombe.

Le Sherlock Holmes du minou travaille surtout la nuit, lorsque s’apaisent les bruits de la ville. C’est le moment le plus propice pour qu’un animal paniqué se hasarde à l’extérieur de sa cachette.

Sun Jinrong ne ferme pas l’œil de la nuit, qu’il passe parfois sous une tente.

Vers minuit, une silhouette apparaît enfin sur son écran de contrôle. Les deux enquêteurs passent le jardin au peigne fin : l’animal se terre dans un buisson.

M. Sun pourrait tenter d’atteindre le quadrupède d’un coup de somnifère tiré avec sa sarbacane. Trop risqué. Il préfère téléphoner au propriétaire, Li Hongtao, qui déboule sur place et appelle son chat. En vain.

Après 10 minutes, Li Hongtao finit par s’approcher de Duoduo à pas de loup et à l’attraper. « On rentre à la maison », dit-il.

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Le Saviez-Vous ► 5 idées reçues sur ce qui rend nos chats heureux


Il n’y a pas un chat de pareil. Pour en avoir eu plusieurs au cours des années, ils ont tous un tempérament différent. Le plus remarquable a été Virgule, un chat roux, qui était plutôt collant, et quand il voulait des câlins, c’était du harcèlement, alors que ma Fripouille, c’est tout le contraire. C’est seulement quand elle le veut et juste sur la tête et dans le cou. Ne pas voir les signes d’agacements, gare à nos doigts
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5 idées reçues sur ce qui rend nos chats heureux

 

chat heureux

Ce qui nous fait plaisir à nous ne fait pas toujours le bonheur de notre chat… La preuve : voici 5 idées reçues sur ce qui rend heureux les félins.

1. Le chat aime le lait

C’est vrai, le chat aime le lait. Mais ce n’est pas toujours bon pour lui, bien au contraire. Si certains le digèrent bien à petite dose, d’autres, au contraire, ne l’assimilent plus du tout une fois devenus adultes. Allergique ou intolérant aux protéines du lait, le chat peut développer des rougeurs, démangeaisons, otites, troubles digestifs, etc.  Pour faire plaisir à son chat, mieux vaut donc lui donner un lait spécial pour chats, mais toujours avec modération.

2. Le chat aime les câlins

Certains chats sont plus câlins que d’autres. Il y en a qui détestent les câlins. Le contact physique peut même leur causer un très grand stress. Il ne faut donc jamais forcer un chat au contact. Et même si votre chat semble apprécier ces moments de tendresse, il faut savoir respecter ses humeurs et ne pas insister s’il vous fait comprendre que ce n’est pas le moment de le papouiller.

3. Le chat aime avoir une alimentation variée

On pense parfois que comme nous, les chats aiment qu’on varie leur alimentation. Mais cela n’est pas vrai : pour leur santé, il vaut mieux que leur nourriture soit toujours la même afin de leur éviter des troubles digestifs. Une alimentation adaptée à leurs besoins, mise à disposition toute la journée plutôt que fractionnée en deux repas, est recommandée.

4. Le chat aime tout ce qui est sucré

Le chat ne connaît pas la saveur sucrée donc il ne l’aime pas spécialement. En effet, dans la nature, le chat n’a pas vocation à chasser ou à manger un aliment sucré. Ses papilles gustatives sont bien différentes des nôtres. Lécher le fond d’un yaourt n’a certainement pas le même goût pour lui que pour nous, et cela ne lui procure pas le même plaisir. Mieux vaut donc ne pas lui donner de sucreries, cela sera d’autant mieux pour sa santé.

5. Le chat aime partir à l’aventure

Les chats ayant un accès à l’extérieur aiment pouvoir partir à la quête de leur environnement. Ils peuvent parcourir jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres chaque jour. Au cours de leurs périples, ils font des rencontres, chassent, mangent, dorment… Et tout cela contribue à leur équilibre. Cependant, ce n’est pas parce qu’un chat est baroudeur qu’il aime être transporté. Ne pensez pas forcément lui faire plaisir si vous décidez de l’emmener avec vous en voyage : la plupart des chats n’aiment pas qu’on change leurs habitudes. En bref, si le chat aime partir pour ses aventures, ne lui imposez pas les vôtres.

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Pourquoi mon chat doit avoir à manger en libre service et à volonté ?


Mes chats ont toujours eu leurs écuelles pleines. Fripouille viens quand bon lui semble une croquette ici, une croquette là. On ne se casse pas la tête à mesurer chaque repas
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Pourquoi mon chat doit avoir à manger en libre service et à volonté ?

 

chat gamelle pleine

Voilà une cause de stress importante chez nos chats : la gamelle. Voilà une idée répandue de fractionner en deux ou trois repas un grammage exact de croquettes. Voilà la cause du surpoids des chats domestiques.

Le chat a une capacité stomacale minime. Quelques grammes (environ une cuillère à café). Et un métabolisme rapide qui nécessite de nombreux repas. En effet, les ancêtres de Félix devaient pouvoir se déplacer rapidement pour chasser ou pour survivre. Grimper, sauter, courir, autant de facultés accrues chez nos félins. Mais pour cela, il ne faut pas avoir l’estomac qui déborde !

Le chat se rationne naturellement grâce à ce petit estomac, de lui-même afin de pouvoir garder intactes ses aptitudes.

À l’état sauvage le principal souci d’un chat est d’être sûr d’avoir suffisamment à manger. Des que les proies se font plus rares, l’hiver par exemple, le chat mange plus que normalement afin de stocker assez d’énergie.

Le chat est un animal pessimiste face à son alimentation.

Rationner son chat : une mauvaise idée

chat gamelle

En rationnant le chat dans l’espoir de limiter son poids il va engranger tout le contenu de son écuelle en quelques minutes, distendant ainsi son estomac. Si cette méthode est quotidienne, au bout d’un certain temps, l’estomac reste distendu continuellement (comme chez les canards gavés), et le chat semblera insatiable du fait de la nouvelle capacité de ce dernier passé de quelques grammes à deux ou trois dizaines de grammes, il en faudra toujours plus. Le métabolisme rapide fera qu’il aura rapidement faim et demandera sans cesse à manger. Et là, c’est trop tard, vous êtes dans une spirale infernale. Du coup Félix sera tout le temps angoissé devant son assiette vide… et comme l’anneau gastrique pour chat n’existe pas, ça complique les choses.

Le chat doit toujours avoir de la nourriture à disposition

Par contre, un chat dont on remplira l’écuelle sans compter et qu’il verra constamment pleine, lui, ne fera que grignoter quelques bouchées régulièrement et gardera un poids convenable sans que l’on ait de vocalises. De plus il sera moins en proie au stress, plus détendu. Le dosage indiqué sur le sachet de nourriture n’est qu’indicatif et ne devrait servir qu’à ce titre.

Laissez Minet manger 20 fois par jour dès son plus jeune âge, et faire de l’exercice pendant les séquences de jeux, il vous en remerciera et sa santé aussi.


Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
www.comportement-chat.com

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En demande-t-on trop à son chien ?


    Avoir un chien demande une réflexion importante de ce que nous attendons d’un chien et d’être apte a répondre a ses besoins physiques et psychologiques. Malheureusement, nombre de personne ne prennent pas le temps d’y penser vraiment. Un chien est un animal social et le laisser des heures seul n’est pas pour un chien. Qu’il doit répondre à tous les ordres sans s’occuper de ses besoins n’est pas digne d’un maitre et encore bien des aspects qu’il est important à réfléchir avant d’adopter un chien
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    En demande-t-on trop à son chien ?

    chien triste

    Voici une question philosophique intéressante, et particulièrement complexe. On se positionne souvent par rapport au ressenti de l’animal, son bien-être, mais du point de vue d’un humain.

    Qu’en est-il réellement pour le chien ? S’adapter à un mode de vie humain n’est-il pas trop exigent par rapport à ses besoins naturels ? 

    Le chien est un animal social. En terme éthologique, cela signifie que son espèce a tendance à constituer des groupes qui vivent ensemble : il est donc très compétent pour s’adapter à d’autres individus. Ce qui rend le chien si exceptionnel, c’est qu’en plus, il peut développer ce type de relation avec d’autres espèces, comme c’est le cas avec l’homme depuis sa domestication, c’est-à-dire environ 10.000 ans !

    Donc le chien est très compétent pour adapter son comportement en fonction de l’humain avec qui il vit. L’adage dit « le chien lèche la main qui le frappe », cela signifie qu’il n’est pas rancunier, et peut même vivre dans un état de résignation sociale assez rapidement. Mais on ne se rend pas toujours compte de l’effort que fait le chien, par rapport à ses besoins naturels.

    1. Lui demander de rester seul 

    D’une manière générale, le chien, en tant qu’animal social, a besoin avant tout de présence autour de lui, et d’interactions (et il apprécie le contact physique, contrairement au chat). Le jeu social, qu’il a avec des congénères, ou des humains, peut occuper une part non négligeable de sa journée. C’est la première limite à s’imposer : on demande souvent à son chien de rester seul trop longtemps. Et ce n’est clairement pas un facteur de bien-être pour lui : anxiété, frustration, défaut d’activité… les conséquences néfastes sont variables d’un chien à l’autre (de l’absence de conséquence à des troubles comportementaux majeurs…).

    Tout futur propriétaire de chien se doit de se poser cette question en premier : a-t-il le temps et l’énergie pour fournir au chien les heures d’activité et d’attention qu’il demande, et ce pendant 15 ans ? Trop de personnes réalisent après coup le travail que représente un animal, et cela nuit à leur relation, et au bien-être du chien.

    Au final, il est donc difficile de donner trop d’attention à son chien. C’est plutôt nous qui n’arrivons pas à satisfaire ses besoins. Ce qu’on lui demande en trop, c’est de s’adapter à notre mode de vie mouvementé. Et dans ce cadre-là, il y a d’autres difficultés qui sont discutables.

    chien couverture

    2. Lui demander de faire ses besoins dehors

    L’apprentissage de la propreté est un bel exemple. Il s’agit, pour le chien, d’apprendre à éliminer à l’extérieur du domicile. Or, si l’humain a une belle notion de la propriété et des limites entre « l’intérieur » et « l’extérieur », ces notions sont étrangères au chien. Il faut donc lui apprendre à faire dans un emplacement plutôt favorable pour lui (avec une récompense par exemple), que le chien va délimiter selon ses critères. Et c’est la grosse difficulté : il faut pour cela que son maître soit clair et précis dans son éducation.

    Je vais illustrer avec un cas pratique : pendant des années, on recommandait d’utiliser un journal pour inciter le chiot à faire dessus, et ensuite lui apprendre à faire dehors. On demandait donc au chien d’apprendre à faire sur le journal, puis ensuite le journal devenait interdit : cette logique pouvait heurter le chien, qui ne comprend pas pourquoi un jour il est récompensé sur le journal, et pas le lendemain. Il est bien plus cohérent d’apprendre au chien à s’exécuter dehors directement (avec des renforcements positifs, par exemple).

    Gardez donc à l’esprit que le chien n’a pas la notion de propreté, et qu’il apprendra juste une habitude (faire sur l’herbe, dans le caniveau, pendant la balade…) qui en soit, ne correspond à aucun de ses comportements naturels d’élimination.

    3. Lui demander d’être d’un trop grand soutien

    Donc ce qu’on peut affirmer, c’est qu’on pèche souvent par incompréhension vis-à-vis du chien, en lui demandant trop d’efforts pour nous comprendre, sans tenir compte de ses besoins fondamentaux. L’humain peut être un partenaire exigeant, et le chien subit de plein fouet ses émotions, sans que son propriétaire s’en rende forcément compte. Il faut donc être soi-même bien dans sa peau, et ne pas compter sur le chien pour corriger un trouble dans sa vie d’humain : le chien risque de souffrir de ce statut de compensation, comme une éponge émotionnelle.

    On le voit très bien avec les chiens de travail, comme les chiens guide ou d’assistance. Ce rôle leur procure une grande satisfaction sociale (les races sélectionnées en sont souvent très demandeuses), mais on constate les efforts conséquents que réalise le chien tous les jours pour son maître. D’où l’importance d’avoir une relation saine et équilibrée avec le chien, afin que ces efforts soient pour lui un plaisir !

    Mais au-delà du chien de travail, il est donc important de ne pas faire du chien une réponse à notre propre détresse sociale. Une relation trop fusionnelle, avec un chien en dépendance affective, qui ne supporte pas l’absence de son maître un seul instant, est une relation déséquilibrée.

    4. Lui demander de répondre à toutes vos attentes

      chien ordre marcher laisse

      On sollicite trop souvent le chien pour des petites requêtes qui n’ont aucun sens dans un monde canin. Et pour le coup, cet apprentissage est un fil rouge qui dure toute la vie du chien.

      Par exemple, observez le comportement des enfants de maternelle quand on ouvre les portes des classes : un flot d’enfants courant et hurlant se précipitent souvent dans la cours. Imaginez maintenant que cette effusion de joie se trouve brutalement réprimée par un coup de laisse, et un rappel à l’ordre « Tais-toi ! ». Cela paraît grotesque, c’est pourtant exactement ce qu’on inflige à nos chiens, très souvent.

      On ne se rend pas compte de la quantité d’interdits avec lesquels on vit en permanence, toute la journée. Nous réalisons ces apprentissages dès le plus jeune âge, et cela paraît tellement évident pour nous qu’on ne les voit plus forcément. Mais il faut se méfier du nombre d’ordres qu’on donne à son chien, et de la nature coercitive de ces  requêtes.

      « Fais pas ça », « Mange pas ça », « Arrête de courir », « Chuuut », « Viens ici »… Je vois parfois des chiens se promener, mais de leur point de vue, la balade ressemble plus à une marche forcée pour faire les besoins rapidement qu’à une promenade d’exploration et de défoulement. Et le pire, c’est que le propriétaire, attentif à la rue, ne se rend pas compte de la quantité d’ordres qu’il donne à son chien. Pour lui, c’est naturel. Pour son chien, ça ne l’est pas.

      La conséquence : la résignation acquise

      A terme, le danger est que le chien ne cherche même plus à exprimer ses besoins. Si chaque fois qu’il manifeste un désir ou un besoin, il reçoit l’ordre de rester sage, il finit par ne plus éprouver ce désir. On appelle ce statut la résignation aquise : c’est un état mental auquel tous les animaux peuvent être confrontés (nous inclus), qui traduit l’absence presque totale de motivation et de plaisir dans la réalisation des comportements quotidiens. Or, il est fréquent de voir des chiens qui ont renoncé à exprimer leur besoins fondamentaux, et les propriétaires ne s’en rendent pas toujours compte. On peut observer des comportements de stress et d’anxiété, comme les TOC, les léchages abusifs, etc… mais ce n’est pas systématique, et souvent, les propriétaires ne détectent pas cette situation.

      La relation développée avec un chien ne doit donc pas s’établir sur un rapport asservissant systématique, cela doit être une relation équilibrée, où le chien peut, et est même invité à exprimer ses envies, et surtout ses besoins ! Il y a un écart entre offrir un petit plaisir de temps en temps, et céder systématiquement au caprice. Et on peut tout à fait faire preuve d’autorité et de rigueur, sans se priver : l’équilibre se doit d’être le maître mot de la relation !

      Dr Stéphane Tardif

      Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

      https://wamiz.com

      Pourquoi les chiens aboient face à certaines personnes et pas à d’autres ?


      Les chiens réagissent à ce qu’ils ont vécu et par leur odorat et vision. Quand un chien jappe envers une personne qui n’est pas dangereuse, il probable que l’odeur ou la vue de la personne le fasse réagir pour quelque chose qu’il a déjà expérimenter. Il est possible de changer ces comportements
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      Pourquoi les chiens aboient face à certaines personnes et pas à d’autres ?

       

      Art_man / Shutterstock.com

      Les chiens sont toujours sur leur garde quand un inconnu s’approche de leur territoire. Quand votre animal favori se met à rugir, il indique une agression ou simplement de l’anxiété. Mais parfois, l’animal remue la queue même s’il ne connaît pas la personne.

      Alors pourquoi un chien réagit-il de façon différente selon la personne ? Arrive-t-il à voir quelque chose que nous ne pouvons pas voir à l’œil nu ? La plupart des gens pensent que la personne qui n’est pas acceptée par le chien est mauvaise. Est-ce vrai ? Personne n’arrive à donner une réponse exacte qui s’applique à tous les chiens sur Terre. Mais des vétérinaires expérimentés ont déjà traqué cette tendance et sont prêts à nous révéler leur conclusion.

      L’odorat d’un chien est 10 000 fois supérieur à celui des humains. À cause de cela, nous ne pouvons pas imaginer de quelle façon ils perçoivent notre monde et les informations additionnelles qu’ils obtiennent. Il est incroyable de voir à quel point des chiens entraînés arrivent à distinguer deux jumeaux qui vivent ensemble et qui mangent les mêmes repas. Ces animaux peuvent identifier les odeurs des endroits où vous étiez et des personnes avec qui vous étiez même après plusieurs heures.

      Votre chien peut sentir quelque chose que vous ne pouvez pas remarquer chez une personne et commencer à rugir, mais cela ne devrait pas vous perturber. Le chien peut sentir quelque chose qu’il associe à quelque chose de négatif. Toutes les réactions des chiens se basent sur des expériences passées. Et puisqu’ils ne peuvent pas nous en parler, nous ne pouvons que supposer. C’est pour cette raison que la plupart du temps, les gens préfèrent avoir des chiots afin de suivre leur croissance depuis leur naissance. Si vous optez pour un chien plus âgé, vous devrez observer son comportement pour un certain temps, car vous pourriez avoir un chien avec un problème psychique.

      Jaromir Chalabala / Shutterstock.com

      Les chiens se basent plus sur leur odorat que sur leur vue. Cependant, il arrive qu’ils aboient face à des personnes quand ils remarquent quelque chose qui leur rappel un danger : la taille et la façon de se déplacer, par exemple. C’est pour cette raison que les chiens aboient souvent face à des personnes familières quand elles portent des chapeaux ou qu’elles tiennent un parapluie.

      Si vous savez qu’une personne n’est pas dangereuse, apprenez à votre chien à être calme avec cette dernière. Répétez vos ordres à plusieurs reprises. Le chien doit effectuer ses ordres sans même réfléchir. Quand votre ami s’approche, continuez la procédure. Félicitez votre chien avec son aliment favori, puis demandez à votre invité de le féliciter et de nourrir le chien ensuite.

      Edoma / Shutterstock.com

      En aucun cas ne devez-vous battre le chien pour lui montrer qui est le chef. Il est préférable de passer du temps à l’entraîner. Utilisez votre intelligence pour montrer au chien ce que vous attendez de lui. Votre tâche est d’être plus rusé que votre animal. Ce n’est pas toujours facile, mais pas impossible non plus.

      Source : iHeartDogs

       

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      Étude: les chiens viendraient tous de la même population de loups


      On se doute un peu que les chiens ont pour ancêtres les loups, mais il semble qu’en fait, ils seraient issus d’une seule population de loup. Nos ancêtres ont probablement pris des gros risques pour éduquer un loup et en faire des chiens dans une multitude de race que l’on connait aujourd’hui
      Nuage

       

      Étude: les chiens viendraient tous de la même population de loups

       

      Tous les chiens modernes dispersés à travers le... (Photo Kankanit Wiriyasajja, AP)

      Tous les chiens modernes dispersés à travers le monde ont été domestiqués à partir d’une seule population de loups, laisse entendre les résultats d’une étude.

      PHOTO KANKANIT WIRIYASAJJA, AP

       

      Agence France-Presse
      Paris

      Courts sur pattes ou effilés, à bouclettes ou les poils tombant, tous les chiens du monde viennent d’une même population de loups domestiqués il y a 20 000 à 40 000 ans, selon une étude publiée mardi dans Nature Communications.

      «Nos données montrent que tous les chiens modernes dispersés à travers le monde ont été domestiqués à partir d’une seule population de loups», explique Krishna Veeramah de l’Université d’État de New York à Stony Brook, coauteur de l’étude.

      Basée sur des indices génétiques, cette nouvelle étude s’ajoute à d’autres hypothèses sur les origines controversées du meilleur ami de l’homme.

      Selon l’une de ces hypothèses, les humains ont domestiqué les chiens pour la première fois en Europe il y a plus de 15 000 ans. D’autres chercheurs ont situé cette domestication en Asie de l’est il y a au moins 12 500 ans. Une étude publiée l’année dernière avançait, pour sa part, que les chiens avaient été domestiqués, en deux lieux distincts, à partir de meutes de loups en Europe et en Asie.

      Krishna Veeramah et ses collègues ont analysé l’ADN des restes de deux chiens retrouvés en Allemagne. L’un vieux de 7000 ans (le plus vieux chien à avoir été séquencé à ce jour), et l’autre datant de 4700 ans. Ces deux chiens vivaient au néolithique, la période qui marque le début de l’agriculture et de l’élevage.

      Or le génome de ces deux «vieux» chiens européens est semblable à celui des chiens d’aujourd’hui, ce qui suggère une origine géographique unique des chiens domestiques.

      Si l’étude situe cette domestication entre 20 000 et 40 000 ans, «malheureusement, nous ne savons toujours pas où cela s’est produit», explique Krishna Veeramah.

      Le processus de domestication du chien – un animal carnivore et potentiellement dangereux pour l’Homme – a sûrement été «difficile» selon la chercheuse, bien plus que celle des moutons, des cochons ou des vaches.

      «L’hypothèse actuelle est que ce processus est apparu passivement à partir d’une population de loups vivant à la périphérie des camps de chasseurs-cueilleurs et se nourrissant de déchets produits par les humains», explique la chercheuse.

      Les moins agressifs auraient alors développé une relation particulière avec les hommes. C’est cette population ancestrale de chiens, unique, qui se serait ensuite répandue sur la planète, probablement au gré des déplacements humains.

      «Et il y a 7000 ans, ils étaient à peu près partout», poursuit-elle même s’ils vivaient sans doute en liberté autour des villages, pas dans les habitations.

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      Comment les chats ont profité de l’homme pour conquérir le monde


      Le chat a accepté d’être domestiqué, mais en gardant son indépendance depuis toujours. On ne peut pas faire ce que l’on veut avec l’animal s’il ne veut pas. Son origine vient d’Orient, d’ailleurs les scientifiques ont pu le localiser grâce à l’ADN et voir l’évolution et la propagation de cette boule de poils dans le monde
      Nuage

      Comment les chats ont profité de l’homme pour conquérir le monde

       

      Un chat noir devant la résidence officielle de la Première ministre britannique Theresa May. Londres. 7 juin 2017. Justin Tallis/AFP

      Un chat noir devant la résidence officielle de la Première ministre britannique Theresa May. Londres. 7 juin 2017. Justin Tallis/AFP

      Repéré par Rodrigue Arnaud Tagnan

      Ce, sans jamais se laisser complètement domestiquer.

      La coexistence de l’homme et du chat remonte à des millénaires au début du néolithique. À l’époque de l’invention de l’agriculture au Moyen-Orient, les réserves de céréales attirent les petits rongeurs tels que les rats et les souris. Le chat en profite pour se rapprocher des habitats et chasser ses proies.

      «Le chat nous débarrassait de ces rongeurs, porteurs de virus et de bactéries dangereux pour notre santé, qui pillaient nos récoltes», explique le magazine culturel américain The Atlantic à propos du début de cette solide histoire d’amour.

      Utile dans la traque des animaux nuisibles, les hommes l’embarquent alors à bord des navires au cours de différentes expéditions, de sorte que chaque espace vital conquis à l’époque l’était aussi pour ce petit félin.

      La domestication fabuleuse du chat est l’œuvre d’une stratégie évolutive de l’Homme

      Mais si le chat est depuis présent dans notre quotidien, que sait-on de son processus d’approvisoiement? La récente étude menée sur les ADN provenant de squelettes de chats anciens nous apprend que cette «domestication» réussie est l’œuvre d’une stratégie évolutive. Les 209 ADN étudiés révèlent deux types distincts: le premier originaire d’Anatolie –correspondant au territoire de la Turquie aujourd’hui–, le second de l’Égypte antique.

      La première lignée de chat s’est répandue en Europe dès 4.400 avant notre ère tandis que la seconde s’est propagée dans le bassin méditerranéen. Et jusqu’en Inde, suivant les routes commerciales.

      Prédateur solitaire 

      Mais malgré leur apprivoisement, les chats ont très peu changé. Certes, ils se sont familiarisés à l’homme mais ils attendent peu de lui. Le chat reste avant tout un prédateur solitaire.

      «Bien avant d’être domestiqués, les chats faisaient déjà ce que nous attendons d’eux», explique Leslie Lyons de l’université du Missouri.

      Pour Bertrand Deputte du CNRS, «il vit sa vie, et c’est lui qui décide de ce qu’il fait: dormir, déambuler, ronronner, manger. Il ne fait rien qui soit gênant pour nous, alors on ne ressent pas le besoin de “l’éduquer”. Il vient vers nous ou pas, il peut être avec nous à un instant donné, et nous quitter l’instant suivant… Il est là, tout simplement.»

      http://www.slate.fr