Voici pourquoi votre paupière tremble parfois


La paupière qui tremble est désagréable mais généralement anodine. Il peut s’agir d’une carence ou bien un indice qu’on ingère trop de caféine ou simplement une grande fatigue. Des cas plus rares, il peut annoncer des maladies plus graves, mais seule un médecin peut le confirmer
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Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

 

Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Le 26 février 2018.

Vous avez la paupière qui tremble ? Cela arrive souvent et, rassurez-vous, dans la plupart des cas, c’est totalement anodin.

Une fatigue passagère ou une carence en magnésium

C’est une sensation très étrange qui ne vous est sans doute pas inconnue. Soudainement, votre paupière se met à trembler, de manière presque imperceptible, comme si elle vibrait à toute vitesse. Puis, tout aussi soudainement, ce tremblement disparaît, parfois après quelques secondes, parfois après plusieurs minutes.

En termes médicaux, ces tremblements portent le nom de « fasciculation ». Ces tressautements musculaires sont quasiment tout le temps bénins et apparaissent lorsqu’une personne présente une forte anxiété, une carence en certains nutriments, notamment en magnésium, ou consomme simplement trop de caféine. Cela peut également survenir après un exercice physique intense.

Les tremblements de la paupière peuvent-ils être graves ?

Si ces tremblements anodins persistent, ils peuvent être traités facilement par un peu de repos, du calme ou une cure de magnésium. Cependant parfois, ils sont symptomatiques de pathologies beaucoup plus lourdes et en cas de doute, des examens approfondis doivent être envisagés.

Ainsi, les tremblements de la paupière peuvent, dans des cas beaucoup plus rares, être associés à certaines maladies auto-immunes comme le syndrome d’Isaac, ou certaines affections du système nerveux comme une sclérose latérale amyotrophique, une myopathie, une amyotrophie spinale ou encore la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

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Ariane, 9 mois, fait progresser la science


Un traitement expérimental qui pourrait peut-être donner quelques années plus a un enfant qui souffre d’une maladie génétique incurable. Certains verront cela cruel, mais pourtant, bien des maladies hier était mortelle et aujourd’hui ont des traitements pour être guéri ou du moins donner une belle qualité de vie
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Ariane, 9 mois, fait progresser la science

 

 

SAINT-HYACINTHE – Un poupon québécois âgé de neuf mois a passé la majeure partie de sa vie dans un hôpital des États-Unis afin de subir un traitement expérimental.

Ariane Readman de Saint-Hyacinthe avait deux semaines quand le diagnostic d’amyotrophie spinale de type 1 est tombé. Cette maladie fait que ses muscles et son cerveau ne se parlent pas, ce qui fait qu’elle ne bouge pas et a de la difficulté à respirer.

«À trois semaines, on nous préparait à des soins de fin de vie, a relaté sa mère, Audrey Bouchard. On nous a dit d’organiser ses funérailles et quoi dire si on la retrouvait morte à la maison.»

D’après les pronostics, 80 % des enfants qui souffrent de cette maladie ne célèbreront pas leur deuxième anniversaire.

Lueur d’espoir

En discutant avec d’autres parents, le couple s’est rendu compte qu’il y avait de l’espoir. Ils ont soumis le cas d’Ariane à des essais cliniques en Ohio et sa candidature a été retenue.

«Pour nous, rester assis sur le sofa et attendre qu’elle meure n’était pas une option», a commenté sa mère.

À la mi-juin, la famille est partie pour le Nationwide Children Hospital de Colombus. Ariane devait tenter un traitement par injections qui n’avait encore jamais été testé sur des poupons.

Après une série de tests, l’étude a été temporairement suspendue.

Pendant ce temps, la situation d’Ariane s’est dégradée et elle a dû subir une opération pour être nourrie par gavage. Les assurances ont remboursé 75 % des frais, mais une facture d’hôpital de 30 000 $ hante encore ses parents.

Le 26 août, elle a reçu l’injection tant attendue. «Ma fille a un mauvais gène et, à l’aide d’un virus, les chercheurs tentent de lui en implanter un sain, a expliqué sa mère. Chez les souris, la durée de vie est passée de 17 à 300 jours.»

Pendant leur périple aux États-Unis, la famille séjourne gratuitement au Manoir Ronald-McDonald.

Retour difficile

Toutefois, les parents d’Ariane anticipent le retour au Québec avec beaucoup d’anxiété. S’ils ont hâte de retrouver leurs proches samedi, ils devront trouver du financement.

Au cours des deux prochaines années, la fillette devra retourner tous les mois en Ohio pour son suivi médical. Cela, c’est sans compter la voiture et le logement qu’il faudra adapter à sa condition. N’ayant pas travaillé depuis près d’un an, les parents se demandent comment ils vont y arriver.

Depuis des mois, leurs proches multiplient les campagnes de financement afin de les soutenir.

La page Facebook «Tous ensemble pour Ariane» est le point de chute des dons.

Le prochain événement en liste est un concert-bénéfice le 9 janvier à Saint-Jean-sur-Richelieu.

«Même si elle ne parle pas et qu’elle ne bouge pas, Ariane est un bébé heureux et juste dans ses yeux, on voit qu’elle veut vivre», a souligné sa mère.

 

Cerveau et muscles ne se parlent pas

L’amyotrophie spinale touche 1 enfant sur 6000. Cette maladie génétique incurable empêche les muscles de répondre aux signaux envoyés par le cerveau. Les personnes atteintes ont de la difficulté à bouger, tousser et même respirer.

Pour ceux qui se souviennent du «Ice bucket challenge», l’amyotrophie spinale est la version infantile de la maladie de Lou Gehrig, pour laquelle de nombreux internautes ont accepté de se mouiller.

http://www.journaldemontreal.com

Un garçon est complètement dévoué à sa sœur née avec l’amyotrophie spinale


Une belle leçon de vie que ces enfants peuvent nous donner. Même dans la grande difficulté de la vie, l’union fait la force. C’est certain que la maladie est toujours présente, mais la vie peut être belle avec l’amour inconditionnel, tout est possible
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Un garçon est complètement dévoué à sa sœur née avec l’amyotrophie spinale

 

MARLIE BEAUDIN

 

Cette vidéo, qui date du premier juin 2013, circule en ce moment sur le Web. La vidéo montre l’amour inconditionnel qui existe entre un frère et sa sœur atteinte d’une maladie rare qui l’oblige à rester dans son fauteuil roulant.

Lindsay Cochran est née avec l’amyotrophie spinale, une maladie qui affaiblie les muscles. Depuis qu’elle a deux ans, Lindsay est clouée dans une chaise roulante. Heureusement pour la fillette, son grand frère Trenton est toujours à ses côtés et se fait un devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que sa sœur soit heureuse. Écoutez le témoignage du garçon. 

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